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17/09/2021

L'art et la grande guerre

Cette vidéo a été réalisée en 1982, lors des deux années passées à l’École supérieure de guerre. En voici une version révisée et améliorée par Antoine Vignes.

https://www.youtube.com/watch?v=vAU5YWRLmsE

 

16/09/2021

Existence

Que veut-il, l’homme sans corps ?
Il a traversé les ans sans voir les années
Il n’était pas là, on ne le voyait pas
Il méditait sur le monde sans relief

L’horizon plane, une feuille blanche
Un rien vêtu d’absence, sans volonté
Il rayonnait d’obscurité, de froid
Et clignait de ses yeux vides

Les gens passaient sans le voir
Peut-être ressentaient-ils un frisson
Qui secouait leur dos velu
Mais personne ne se plaignait

Ne sachant d’où venait cette sensation
Étrange est-elle, avançant sans bruit
Fermée sur elle-même, tel un courant d’air
Pleurant sur le rien qu’elle est
Espérant simplement, qu’un jour
Elle jouira d’une existence libre

15/09/2021

Figure impossible

 

12-10-11 Figures impossibles carrés volume bis.jpg

 

14/09/2021

Le voile

Tu es là, derrière le voile
Il n’y a ni passé ni avenir
Le présent existe-t-il ? 
Je ne sais. Et pourtant tu es !

Au-delà de l’être
Se cache le non-être 
Qu’est-il ?

Sans question, y a-t-il une réponse ?
Le palpable est-il réponse ?
L’imaginaire n’est pas 
Et pourtant, en toi, il est vérité

Dans ton intériorité
Au plus profond de toi-même
Tu fouilles encore jusqu’à la lie
Qui jaillira un jour prochain

Jour de liesse et magnificence
Tout sera dévoilé
Et tu t’envoleras, léger
Dans un monde sans voile

13/09/2021

Signe

Un signe est un avertissement intérieur caché à tous et, particulièrement, à celui auquel il s'adresse. Le signe surprend, il ne te change pas, mais, en un instant, il change ta vie. Il t’interroge sur toi-même. Prend garde aux signes et oublie ton égo. Le signe te révèlera à toi-même.

 

 

12/09/2021

Lui

Cela la travaille sans cesse :
Où se trouve l’homme qui la connait ?
Il existe pourtant, il lui est apparu un jour
Et elle n’oublie plus rien 

C’était sans doute un rêve
Une ombre délaissée
Un filet d’air subtil
Comme un souvenir déjà présent

Puis cela a déclenché une tempête
Le rose aux joues, les larmes aux yeux
Le tremblement des mains, 
Jusqu’à l’anéantissement de l’être

Où est-il l’homme chéri
Celui qui me donne la vie
Je rêve à son image
Et m’envole vers l’au-delà 

11/09/2021

Une idée

L’univers ne serait-il qu’une idée ?
Pourrait-il n’être qu’un fétu 
Né ou rejeté dans la tête de Dieu,
Une simple idée sans consistance ? 

C’est un lieu où le temps ne s’écoule pas
C’est un lieu où l’espace est si réduit
Qu’il en devient introuvable
C’est un lieu sans objet : imaginaire !

Et pourtant ce lieu est et existe
On l’appelle « singularité initiale »
Il est le zéro absolu de l’espace et du temps
L’infini dans l’absence d’être !

Alors Dieu serait-il inexistant ?
Pourquoi chercher ce qui n’existe pas ?
On peut aussi penser, autre hypothèse
Dieu est tout, mais ce n’est qu’une idée 

Pourtant je suis puisque je pense
Mais je ne pense que dans ma boite
Y a-t-il une pensée au-dehors
Un univers sans existence ni consistance ?

Ludmina, la femme de rêve
Se révèle par son absence
Elle met au monde l’enfant
Sans que rien ne la désigne

Et depuis chaque seconde engendre les événements
Qui font de nous des êtres vivants
Vivants du rien, engendrés par personne
Marchant vers l’inexistence
Sous le regard d’un Dieu qui seul est

10/09/2021

Improvisation par Barbara Hannigan & Michel Portal

 


Étonnant ! 

09/09/2021

Média

Vois l’ombre de ton arrogance
Qui perdure au-delà de ta présence
Tu te perds dans l’ignorance
Et ne connais plus la brillance 

Glisse sur l’image
Quel étrange voyage !
Caché sous les feuillages
Tu trace ton sillage 

Enfin vint le temps
D’un étrange étirement 
Où croises-tu l’océan
Sans voir un pénitent ?

Mort et disparu
Tu erres, incongru
Et empruntes la rue
Dont le passage est défendu

Adieu, le beau songe
Qui, d’un regard s’allonge
Et qui, encore, prolonge
Une impression de mensonge !

08/09/2021

Le pays des rêves

Toi-même, reprise du mal

Mal de vivre ou mal d’être
Cela t’arrive vers trois heures
Lorsque la nuit s’ouvre
Et te berce de sommeil ralenti

Alors, dans la quiétude
Du ralentissement précoce
Les vieux démons rejaillissent
Qu’es-tu toi-même ?

Prise au piège de ton humanité
Tu erres dans le noir de ton corps
Tu palpes ton cœur de pierre
Et tousses sèchement
De vagues brins de folie
Qui s’épanouissent autour de toi
Comme les fleurs des champs

Réveille-toi, réveille-toi
Ne laisse pas la vie
S’emparer de toi-même
Et emporter le meilleur

Redresse-toi, relève-toi
Et va, libre comme le vent
Qui souffle où il veut
Au pays des rêves et de l’amour

07/09/2021

Moi et Toi

Tu es la beauté profonde
Celles des paysages inconnus
Qui glace l’air ambiant 
Et dénature l’habitude

Certes, tu existes encore
Et t'épanouis dans la vie
Mais tu es aussi le songe
De toujours et d’un jour

Ton regard s’en va
Il se perd dans la brume
Au loin derrière la vision
Ouvert sur l’inconnu

Tu ne sais toi-même
Où il part et se perd
Vois-tu même quelque chose
Oui, l’espoir de l’osmose

Deux qui ne font qu’Un 
Un qui est hors du temps
Deux qui vivent en Un
Un sans être deux…

06/09/2021

Toi et moi

Toi, serait-ce toi ?
Es-tu celui qui vient 
Au long de nuits sans fin ?
Où se trouve donc ce moi ?

Tu le cherches dans tes poches
Et ne trouve que le vide
Tu n’es pourtant qu’un fantoche
Et ne peut rester impavide

Alors soulevant ta paupière
Tu regardes ton œuvre
Et ne vois que l’écuyère
Hors de toute manœuvre 

Rien n’existe donc, hormis toi
Et encore qu’es-tu toi-même
Sans ce brin de foi
Existerait-il lui-même ?

Il a vécu, et toi ?
La tête pleine d’absence
Tu cherches le soi
Sans magnificence

Baisse les yeux
Ouvre ton cœur 
Écoute les sons mélodieux
Et avance sans peur

05/09/2021

Aliénore d'Aquitaine

21-09-04  Alienore invit.jpg

Voici une évocation  qui mérite d’être vue et écoutée.

Notez dès maintenant la date et venez nombreux écouter Isabelle de Bodinat et Patricio Cadena Pérez. Vous passerez une après-midi emplie des rêves de cette grande dame qu’était Aliénor d’Aquitaine et qui sera suivie d’un cocktail rafraichissant. 

N’oubliez pas de réserver pour cette date (le 2 octobre, 15h00) à chateaudebourgon@gmail.com

Retenez bien cette date et venez rêver.

 

03/09/2021

Vacances

Quelques jours et quelques nuits

encore... encore....

enfoui dans la verdure du Périgord

je reprends bientôt

promis...

28/08/2021

Le grand marin, de Catherine Poulain

Un livre étonnant, "Le grand marin", de Catherine Poulain, Éditions de l'Olivier, 2016.

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La fureur de l'aventure, la pêche en Alaska, une petite femme épouse la mer avant d'épouser le grand marin. Elle est marin : froid aux mains, chaud au ventre, extasiée et soumise à l'eau glacée. Elle rêve du grand large et de son grand marin.

 

 

L'eau secoue mon corps

le poisson ouvre la bouche

un cri dans la nuit !

 

27/08/2021

La trompette d'Alison Balsom

 

26/08/2021

Attente

L’attente d’un fait connu est une épreuve
L’attente de l’inconnu te rend de glace
La première te plonge dans un fleuve
Malgré toi, la seconde te laisse en place

Attente, un horizon inatteignable
À ceux qui sont dans l’expectative
D’une nouvelle impitoyable
Qui restera pour toujours interrogative

Rien n’est moins explicite
Qu’une attente tacite
Qui endort la compréhension

Rien n’est plus implicite
Que les prévisions illicites
Pour qui court vers l’abnégation

25/08/2021

Repos (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 75.jpeg

Oui, tous sont las, épuisés par l’extérieur
Par cette vie qui prend le destin à pleine dent
Et en fait un chiffon volant au vent

Quelques havres de paix se trouvent sous leur pas
A chacun son décor et son modèle
Jusqu’à la fourgonnette bienveillante
Où un sommeil réparateur
Conduira son bénéficiaire
Dans les bras bienveillants d’une geisha 

Ainsi va la vie du modèle asiatique
Qui passe de l’activité au sommeil
Avec une pause insaisissable
Dans une mort éphémère

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24/08/2021

Constructions (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)

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Massivement tout change !
Chaque rue est transformée, rebâtie
De manière attentionnée 
Accompagnée d’une cohorte d’hommes
Affairés, organisés, épuisés
Mais fiers de leur activité bourdonnante
Au sein des occupations quotidiennes
Au-dessus, dessous et même au sol
Le bruit t’agresse, le regard s’agite
Mais au fond de lui l’homme contemple
Et se dit : « jusqu’où aller
Pour que le monde devienne formateur ? »

 

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 85.jpeg

 

 

23/08/2021

Le monde

Le vide est-il néant ?
Le néant existe-t-il ?
Sûrement pas.
Ce n’est qu’un mot sans consistance
Et sans le moindre bout de matière

Le néant n’est rien
On ne peut qu’énoncer sa non-existence
Le vide est un tout, petit certes 
Qui existe par son absence de matière

Je suis, et toi, es-tu ?
Tu n’es que parce que tu me vois
Mais moi, je ne me vois pas
Alors, je ne suis rien, un néant

Il m’arrive de passer devant une glace
Je vois un être sans consistance
Un long fil sans fin et sans membres
Qui divague dans l’air et la rosée

Le néant est-il vide.
Le vide est-il néant ?
Je ne sais plus
Rien ne va en ce bas monde

 

22/08/2021

Lecture poétique

Sainte-Suzanne-et-Chammes. Ce week-end peinture et poésie ont animé le moulin


 
De gauche à droite, Patricio Caneda Perez, Gilles Raab, Loup Francart et Dimitri Francart sur la petite scène du Moulin du petit Gohard.
De gauche à droite, Patricio Caneda Perez, Gilles Raab, Loup Francart et Dimitri Francart sur la petite scène du Moulin du petit Gohard. | OUEST-FRANCE

 

Samedi et dimanche, l’exposition des œuvres de Loup Francart, artiste peintre originaire de Ballée, qui se tenait au moulin du petit Gohard, a vu le passage d’environ 250 personnes. L’artiste qui peint depuis de nombreuses années est aussi un poète.

« Mes poèmes expriment la joie de vivre. Ils posent la question de l’importance de la socialisation entre les gens. Mais, ils sont aussi l’expression d’une pensée qui m’est chère : le moi et le paraître, l’être intérieur et celui que l’on découvre de l’extérieur. Quelles sont les deux facettes de l’homme qui permettent de mieux le connaître ? Vaste sujet ! », souligne Loup Francart.

Le samedi soir, le public a donc pu découvrir sur la petite scène du moulin, l’artiste accompagné par Gilles Raab comédien, Patricio Caneda Perez guitariste et Dimitri Francart, baladin dans une lecture musicale de ses poèmes.

20/08/2021

Culinaires (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)

 

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La finesse entre en soi, avec magie
Mille odeurs enchantent l’être
Et le cuisinier pourfendeur de parfum
Se terre modestement dans sa cuisine
Pendant que ses acolytes serviables
Assène les clients de leur savoir-faire
Jusqu’à l’épuisement d’une chorégraphie
Développée pour le bien-être des papilles
Les habitués poursuivent leur fantasme
Les étrangers tâtent du bout des lèvres
Les intimes échangent des mots doux
Dans l’ombre de leurs désirs

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19/08/2021

Exposition à Sainte Suzanne les 13, 14 et 15 août

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Et l'eau galope

Elle dévale les plans

L'image reste

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18/08/2021

Exposition à Sainte Suzanne les 1", 14 et 15 août

 

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un moulin ouvert

le noir des gouffres dans les yeux

le silence des poètes

17/08/2021

Artisans et manuels (photos Gildas de la monneraye)

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Ils s’affairent, humblement,
Devant la nécessité de s’occuper
Environné de machines et de poussière
Peinant à frapper, porter, ranger
Jusqu’à réaliser leur accomplissement
Dans l’ombre de leur destinée
La transparence les prend
Que sont-ils hors de leur métier
Grandis par leurs tâches
Jusqu’à l’effacement de l’être

 

14/08/2021

C'est aujourd'hui !

C'était hier, c'est aujourd'hui et ce sera demain.

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Laisse résonner en toi le monde

Laisse venir du fond de tes entrailles

Les bruits délicieux de l’immensité

Écoute, les yeux fermés et les oreilles closes

Les paroles de la nuit ouverte

12/08/2021

Transports (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 173.jpeg

Le bruit et la fureur réglés
Ils vont et viennent mécaniquement
Préoccupés de leur être extérieur
En résonance de journées affairées
Mais au fond d’eux-mêmes
Le corps pressé entre deux stations
Dans un immobilisme libérateur

 

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11/08/2021

Uniformes (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 170.jpeg

En marche ou rêveur ou même immobile
Ils se complaisent dans leur apparence
Mais ils savent aussi qu’ils ne sont rien
Si, rentrés chez eux, ils ne se dépouillent pas
De cet uniforme qui cache leur être intérieur 
Et ne les enjolive qu‘un court instant de vie

10/08/2021

Cols blancs (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)

japon,élite,silence

Ils sont cols blancs et proprets
Errants, solitaires ou groupés
Au milieu des paysages urbains
Dans le brouillard de la société
Environnés de leur silence intérieur

Va ! Avance dans ta vie
N’écoute pas les bruits de l’usure
Qui emprisonnent ton corps
Pourfend ta solitude intérieure
Et sois le même quel que soit le lieu

Pénètre-toi du silence 
Deviens l’aphasie flegmatique
De l’être intérieur sans mémoire
Et marche sans crainte ni reproche
Vers ton accomplissement à découvrir

07/08/2021

Errance 6

 

C’est fini, les filets de ton être sont engourdis
Laisse-toi aller vers cet être profond 
Qui ne se lasse pas de te déborder
Les yeux tournés vers la lumière
Ne soit plus pour être celui qui a toujours été !