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05/07/2022

Culte

Dieu n’a pas de religion, dit Gandhi
Mais l’homme a besoin de solennité
Pour se rappeler la présence éternelle
Et vivre empli de l’Esprit du divin

Alors le monde apparaît dans sa vérité
Il est présent à chaque instant
Empli-toi de lumière et de paix
Et marche vers la fin comme un commencement

23/04/2022

A paraître : L'ENVOL, de Loup Francart

Bientôt parution de :

L'ENVOL,

ou la quête de Dieu

 

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Quand l’âme ouvre sa fenêtre au monde 
Et montre au vent sa blancheur lessivée
Les yeux des hommes se révulsent
Les oiseaux eux-mêmes cessent de planer
Pour s’emprisonner dans l’espace
Une goutte d’éternité ravive l’œil 
Et lui prête un regard vierge

Garde ton âme
Et perds le reste
C’est ton seul bien

 

La question que tous se posent un jour ou l’autre : Dieu existe-t-il ou plutôt comment avoir une relation avec lui ? Chasse gardée des religions, la réponse n’est pas forcément taboue. Elle concerne la vie de chaque jour, dans tous ces instants, dans toutes les pensées qui vous assaillent, dans les émotions qui vous saisissent. Ce sont des intuitions subites, des éblouissements bouleversants, l’irruption d’un monde invisible qui donnent un regard nouveau sur l’univers, sur l’humanité, sur la vie collective et personnelle, enfin, bien sûr, sur la vie spirituelle. La quête de Dieu est notre enjeu final, en dehors de toute religion, philosophie, morale, science. 
La vie nous attend, mais comment accéder au plus profond de nous-même ? Dieu s’y cache derrière son ombre, derrière ces bouffées d’air divin qui viennent enjoliver l’existence à chaque instant.


Spécialiste de gestion de crise, Loup Francart s’intéresse également à la musique, aux arts plastiques, à la littérature, à la poésie et à la spiritualité. Une approche décapante et profonde qui surprend le lecteur dans et hors des sentiers multiples de la spiritualité. 

 

19/12/2021

Bleu

Sombre et déployée, tu cours dans la rue bleue
Où mènent ta candeur et ton optimisme
Te voici vierge d’allant impétueux
Désormais tu baignes en plein activisme

Mure, tu cours toujours au-devant des ennuis
Regardant les hommes et les femmes voilées
Pleurant l’apparence de nouveaux affranchis
Aux regards aiguisés par ce doux plaidoyer

Et tu pars sans rien, repue de silence
Prise dans le fatras de la suffisance
Des vendeurs de rêve et de lumière

Ton effort court au loin devant toi, devenant
La route frileuse de désirs suintants    
Et d’uniques repos devant tes prières

07/08/2021

Errance 6

 

C’est fini, les filets de ton être sont engourdis
Laisse-toi aller vers cet être profond 
Qui ne se lasse pas de te déborder
Les yeux tournés vers la lumière
Ne soit plus pour être celui qui a toujours été !

 

05/08/2021

Errance 4

 

Quelle musique nous chantez-vous là ?
Est-ce vivre que de s’enfermer en soi
Tu meurs de ne plus t’entendre
Et de ne pouvoir être monde toi-même
Vis ta vie et chante sur les toits
Que rien ne s’oppose plus à toi
Pour profiter pleinement de ton être !

 

 

 

04/08/2021

Errance 3

Ah ? qu’il est bon de marcher dans la boue
De boire l’eau dans le creux des chemins
De se voir à la surface des mares
D’errer dans la forêt l’après-midi 
Et de rentrer le soir, les jambes lourdes
D’avoir trop couru après les papillons
Ou crié du haut de la montagne
Ou écouté l’écho de sa voix
Alors… Vivons encore quelques heures poétiques 
Dans ce monde si vivant !

02/08/2021

Errance 1

Ce soir, nous marchons sur la lune
Comme Tintin et Milou, nous entrons
Dans un nouveau monde
Celui des rêves pour les uns
Celui de la folie des hommes pour d’autres
Celui du monde véritable pour quelques-uns
Mais au lieu de quitter celui-ci
Laissons-nous bercer par l’écho
De la poésie et embarquer sur le vaisseau
D’une réalité implacable
Celle du destin de l’homme

 

30/03/2021

Chercher

Plus vous cherchez, moins vous trouverez
Mais si vous ne cherchez pas, vous ne trouverez rien

Il est là, en vous, plus vous-même que vous-même

Pour le trouver, ne cherchez pas Dieu
Cherchez vous, vous-même, jusqu’à vous oublier

Alors vous le trouverez

 

20/05/2018

Vertige

Ton coeur vacille

Tu te vides de toi-même

Et ton âme, est-elle ?

 

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31/05/2015

Recherche

Toute recherche suppose du temps. Non pas le temps de la recherche, mais celui de n’y plus penser. Alors seulement viendra la solution, à un moment inattendu.

 

Les phases d’une recherche :

* La documentation : qu’elle soit livresque ou concrète, elle est indispensable.

* La comparaison : pourquoi l’un des experts dit-il l’inverse de l’autre ? Là commence réellement la recherche.

* La réflexion : Qu’est-ce que moi-même je pense de ce que je recherche ? Si je ne sais qu’en penser, mieux vaut abandonner.

* La confrontation entre le résultat des recherches et ma propre pensée : pourquoi je pense ainsi et pourquoi tel ou tel pense autrement. Pourquoi untel pense comme moi n’a aucune importance, seul compte la confrontation entre les idées et la recherche de ces différences de pensées.

* Le blocage : dans de très nombreux cas, survient un blocage. Je n’arrive pas à comprendre où je vais, ce que je veux ou ce que je pense. C’est le trou noir. Ne pas désespérer, car c’est là que débute le mystère de la découverte.

* L’aération : il est temps de sortir de la recherche pour la laisser travailler sans mon intervention. Efforce-toi de n’y plus penser. Laisse de côté ton orgueil. Le produit de ta recherche ne t’appartient pas. Il t’est donné, alors attend ce don en toute sérénité.

* L’étincelle : en un instant, inattendu, viendra un début de solution. Dans un domaine totalement différent, se crée un rapprochement avec le sujet qui me préoccupe. Pourquoi ? Peu importe. Je perçois les liens inexplorés entre des points qui semblaient sans rapport entre eux.

* La reprise de la réflexion : je commence à construire d’autres liens nouveaux qui apparaissent à partir de l’étincelle. Ce ne sont que des briques, mais elles sont cohérentes.

* L’unification : progressivement les briques s’ajustent entre elles. C’est une montée lente. Un pas après l’autre, sans savoir où je vais. Mais je monte.

* La solution : elle vient d’elle-même. Vous ne savez quand elle viendra. Mais un jour, les briques deviennent temple et sa beauté éblouit. J’ai compris. Mais cela m’a été donné. Le ciel est sans nuage.

* La démonstration : encore faut-il être capable d’expliciter la découverte et la faire passer aux autres. Donc, trouver une démonstration logique et crédible qui fera adhérer les autres à la découverte. C’est un nouveau travail, assez différent du premier, mais indispensable. Cette démonstration se fait en deux étapes : la recherche de la logique, l’expression de cette logique. Cette dernière est le plus souvent écrite. Mais, selon le domaine de la recherche, elle peut être de toute forme : musicale, picturale, organisationnelle, procédurière, etc. L’expression se fera d’elle-même, sans effort, à la seule condition que la logique soit là et réelle.

 

Alors, maintenant, le repos est possible. Ne plus y penser ! Tu as fait ta part. Laisse ta découverte explorer le monde. Elle ne t’appartient plus. Ne cherche pas à la retenir. Elle t’est étrangère, même si c’est toi qui l’as produite.

Marche alors vers une autre recherche, l’esprit libre.

26/05/2015

L'inspiration

C’est un papillon jaune qui erre entre les sourcils sans jamais s’y poser. Ferme l’œil. Tu le vois s’agiter calmement, survoler tes impressions, faire surgir quelques émotions fugaces, encourager les sensations, caresser les perceptions de ses ailes dorées, métalliques, chatoyantes qui s’éloignent puis reviennent en force. Il explore les miettes de ton cerveau, nettoyant les espaces encombrés d’allégories désuètes. Il parcourt  à la vitesse de l’éclair la distance entre les galaxies, dessinant ses courbes aériennes entre les pensées fuyantes. Il ferme quelques synapses, bouche les trous noirs, restaure les éclairages : fond rouge chaud comme la braise, fond bleu profond comme l’océan, fond gris mat, le plus mobile, parsemé de tremblements légers et percutants.

Peu à peu, tu distingues la ligne verte et droite qui ouvre à l’inconnu. Elle n’a pas la brillance de l’émeraude. Elle ne laisse qu’un filet qui s’évapore comme la trace d’un avion à réaction dans un ciel sans nuage. Courir derrière ? Trop tard, elle a disparu. Le papillon revient, coloré, intègre, indifférent, et tourne autour de tes désirs sans les concrétiser. Tu pénètres dans la voie lactée, blanche, gonflée, brume opaque et attirante. Comment s’y lover ? Immersion… J’étouffe. L’air est pourtant frais, mais il submerge le raisonnement. Juste observer, sans penser ! Retour de la ligne verte. Elle part vers une autre direction… Si loin ! Dois-je la suivre ? Des portes commencent à s’ouvrir, laissant apparaître la lumière ineffable et fragile d’un début de compréhension. Elles se referment aussitôt, d’autres se débrident. Monte le froissement des ailes du papillon qui emplit la cavité anxiogène des chercheurs d’ils ne savent quoi. Non, pas d’explosion. Juste le sifflement du passage de la comète, imperceptiblement. Je n’ai pu l’attraper. Elle repassera, mais quand ?

L’horizon s’éclaircit. Il devient aisé de passer entre les bulles de rêve, bien qu’elles collent un peu et cherchent à te prendre dans leurs filets. Oui, tu poursuis ta route le long de la ligne verte, tu la vois qui monte devant toi et tu te hisses à la force de tes bras. Fatigue ! Mais… courage, tu atteins la plaine déserte où errent plusieurs papillons. Ils sont pâles, virevoltent sur eux-mêmes, entament une danse arythmique. Que se passe-t-il ? Les mots surgissent, un à un, et se placent sur la première ligne. Ca y est, la phrase a surgi. Elle a coulé comme l’eau, s’est immobilisée et proclame sa vertu. Saisis le fil de sa pensée, ne le laisse pas s’échapper ! Cela fond entre tes mains, mais peu importe, remonte plus haut. Oui, de nouveaux mots apparaissent. Ils n’ont pas de sens. Mais peu importe, enferme-les, tu verras plus tard ! Le paysage s’éclaircit. Il se teinte d’espérance. Tu erres dans son immensité sans savoir où t’arrêter. Toujours plus loin, sans soutien, sans connaissance, vers l’inconnu ailé de ton imagination qui dérape et marche sur la tête. Le sol se floute, divague, s’écartèle, montre ses vides où ta démarche peut tomber. Attention, ne te laisse pas aller, c’est là qu’il te faut toute ta cohérence. Tu sautes sur le marchepied de l’inspiration et pars, la tête vide, laissant ton corps sur les bulles de la félicité.