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22/04/2023

L'ENVOL

ERIC DOS SANTOS ET LOUP FRANCART

VOUS PRIENT

DE BIEN VOULOIR ASSISTER A LA PIÈCE

 

L’ENVOL

de Loup Francart

 

le 29 avril 2023, à 15h 

dans la galerie The Artistic Red Dot

à Parcé sur Sarthe (La Saunerie)

Avec :

  • Charles de Danne,
  • Serge Lescaroux,
  • Dimitri Francart,
  • Patricio Cadena Perez (guitariste)
  • Gilles Gilbert Raab,
  • Emma Véron,
  • loup Francart.

 

Présentation :

Les deux questions que tous se posent un jour ou l’autre : Dieu existe-t-il et quelles sont nos relations ? Chasse gardée des religions, la réponse n’est cependant pas forcément taboue. Elle concerne la vie de chaque jour, de tout instant, dans les pensées qui vous assaillent, dans les émotions qui vous saisissent. La quête de Dieu est notre enjeu final, en dehors de toute religion, philosophie, morale, science.

Le choix de la poésie pour décrire ces interrogations permet de ne pas s’engluer dans la science, la philosophie, la théologie, l’ignorance ou l’inconnaissance. La poésie permet l’humour, la divagation, la réflexion, et offre des alternatives aux questions les plus pertinentes de l’humanité. Elle agrandit la vision d’un univers purement physique, sans toutefois dévoiler le mystère dans son entier.

Le public est entraîné dans une aventure intérieure  passant par l’intuition métaphysique, l’éblouissement, le monde invisible, l’humanité, la vie collective, la vie personnelle et, bien sûr, la vie spirituelle.

La vie nous attend, mais comment accéder au plus profond de soi-même ? Dieu se cache derrière son ombre, derrière ces bouffées d’air divin qui viennent enjoliver l’existence à certains moments.

 RSVP à : eric@the-artistic-red-dot.art. Cette réponse est obligatoire pour assister à la représentation.

 

    •  

21/04/2023

L'unité

L'unité crée l'harmonie

mais la réunion des contraires va plus loin

Le multiple est un

10/04/2023

Pardonnez-moi

Pardonnez-moi, je passe beaucoup de temps à préparer une pièce que nous allons jouer le 29 avril et à préparer les mailings. Je n'ai pas le loisir d'y adjoindre les réflexions et propos poétiques quotidiens. Veuillez m'en excuser. La pièce s'appelle L'envol, je vous enverrai sa présentation incessamment.

 

23/03/2023

Parution : L’envol

L'envol couv.1.jpgLes yeux des hommes se révulsent
Les oiseaux eux-mêmes cessent de planer
Pour s’emprisonner dans l’espace
Une goutte d’éternité ravive l’œil
Et lui prête un regard vierge

    

Les deux questions que tous se posent un jour ou l’autre : Dieu existe-t-il et quelles sont nos relations ? Chasse gardée des religions, la réponse n’est cependant pas forcément taboue. Elle concerne la vie de chaque jour, de tout instant, dans les pensées qui vous assaillent, dans les émotions qui vous saisissent. Ce sont des intuitions subites, des éblouissements bouleversants, l’irruption d’un monde invisible qui donnent un regard nouveau sur l’univers, sur l’humanité, sur la vie collective et personnelle, enfin, bien sûr, sur la vie spirituelle. La quête de Dieu est notre enjeu final, en dehors de toute religion, philosophie, morale, science.

Le choix de la poésie pour décrire ces interrogations permet de ne pas s’engluer dans la science, la philosophie, la théologie, l’ignorance ou l’inconnaissance. La poésie permet l’humour, la divagation, la réflexion, et offre des alternatives aux questions les plus pertinentes de l’humanité. Elle élargit la vision d’un univers purement physique, sans toutefois dévoiler le mystère dans son entier.

L’auteur entraîne le lecteur dans cette recherche selon les chapitres suivants :

  1. 1. L’intuition métaphysique ;
  2. L’éblouissement ;
  3. Le monde invisible ;
  4. L’univers ;
  5. L’humanité ;
  6. La vie collective ;
  7. La vie personnelle ;
  8. La vie spirituelle.

La vie nous attend, mais comment accéder au plus profond de soi-même ? Dieu se cache derrière son ombre, derrière ces bouffées d’air divin qui viennent enjoliver l’existence à chaque instant.

Bien sûr, cette quête est personnelle. A chacun de trouver sa voie.         

2022  /  206 pages  /  Prix de lancement : 15 €      

Cliquez sur le lien ci-dessous pour acheter le livre :

https://www.amazon.fr/Lenvol-Loup-Francart/dp/B0BXNRC2D4/...

11/03/2023

Les leçons de Don Juan

 

q Effacer sa propre histoire[1]

  • Je n’ai plus d’histoire personnelle. Lorsque j’ai eu la sensation qu’elle n’était plus nécessaire, je l’ai laissé tomber.
  • Tu es obligé de renouveler ton histoire personnelle en racontant tout ce que tu fais. Si tu n’avais pas d’histoire personnelle, il n’y aurait pas une seule explication à fournir à qui que ce soit, personne ne serait déçu ou irrité par tes actes. Mais surtout, personne n’essaie de te contraindre avec ses propres pensées.
  • Effacer sa propre histoire libère des encombrantes pensées de nos semblables.
  • Actuellement ton problème réside en ce que tu es trop réel. Ne prends absolument rien comme allant de soi. Il faut que tu commence par t’effacer toi-même. Ou bien nous prenons tout comme réel et nous parvenons à l’ennui mortel du monde et de nous-mêmes ; ou bien nous adoptons le point de vue contraire et en effaçant notre propre histoire nous créons le brouillard autour de nous. L’ultime liberté est de rester inconnu.

 q Perdre sa propre importance

  • Sa propre importance est aussi une chose à laisser tomber, tout comme sa propre histoire. Aussi longtemps que tu croiras que tu es la plus importante des choses de ce monde, tu ne pourras pas réellement apprécier le monde qui t’entoure.
  • Tu es trop important. Tu es tellement important que tu peux te permettre de partir lorsque les choses ne vont pas à ta guise. Tu es tellement important que tu crois normal d’être contrarié par tout.

 q La mort est une conseillère

  • Lorsque tu t’impatientes, tournes-toi simplement vers ta gauche et demandes un conseil à la mort. Tout ce qui n’est que mesquineries s’oublie à l’instant où la mort s’avance vers toi.
  • Vis chaque instant comme si la mort allait te toucher.
  • Toi, tu as l’impression d’être immortel, et les décisions d’un immortel peuvent s’annuler, être regrettées, faire l’objet de doute.

 q Assumer une totale responsabilité

  • Lorsqu’un homme décide d’entreprendre quelque chose, il doit s’y engager jusqu’au bout, mais il doit avoir la pleine responsabilité de ce qu’il fait. Peu importe ce qu’il fait, il doit en tout premier lieu savoir pourquoi il le fait, et ensuite il lui faut accomplir ce que cela suppose sans jamais avoir le moindre doute, sans le moindre remords.
  • Tu te plains. Toute ta vie tu t’es plaint, ceci parce que tu n’as jamais assumé l’entière responsabilité de tes décisions.

 q Devenir chasseur

  • Il est important pour un homme vivant dans le milieu naturel de savoir découvrir si un endroit est bénéfique ou ennemi.
  • Pour trouver la place bénéfique, il faut forcer graduellement les yeux à voir séparément la même image. Regarder par de rapides coups d’œil donne aux yeux la possibilité de saisir des vues inhabituelles ou plutôt des sensations. Peu importe ce que tu vois, l’important est ce que tu sens. L’astuce, c’est de sentir avec tes yeux.

 q Etre inaccessible

  • Je ris souvent parce que j’aime rire. Cependant tout ce que je dis est terriblement sérieux.
  • Tu dois apprendre à être à volonté disponible ou indisponible. Dans le cours actuel de ta vie, tu es, sans le vouloir, disponible en permanence.
  • Etre indisponible ne signifie en aucun cas se cacher ou être secret, mais être inaccessible.
  • Etre inaccessible signifie que l’on touche le monde environnant avec sobriété.
  • Se faire du souci, c’est devenir accessible.
  • Un chasseur est intimement en rapport avec son monde et cependant il demeure inaccessible à ce monde même. Il est inaccessible parce qu’il ne déforme pas son monde en le pressant. Il le capte un tout petit peu, y reste aussi longtemps qu’il en a besoin, et alors s’en va rapidement en laissant à peine la trace de son passage.

 q Briser les routines de la vie

  • Tout ce que tu fais est routine.

 q Ne pas croire à notre continuité

  • Il faut que tu apprennes à faire en sorte que chaque acte accompli compte, car tu ne vas rester que peu de temps sur cette terre. En fait trop peu de temps pour découvrir toutes les merveilles qu’il contient.
  • Il n’existe qu’une chose mauvaise en toi : tu crois que tu as l’éternité devant toi.

 

[1] Carlos Castaneda, Le voyage à Ixtlan, les leçons de don Juan, Collection Témoins-Gallimard, 1972

 

01/01/2023

voeux 2023

Un jour sans lien 
Ni passé, ni avenir, ni même présent
Perte dans l’espace et le temps
Et pourtant une année s’est écoulée
Enjolivée de bonheur, d’espoir et de rêve
Assombrie de regrets et de déceptions
Alors, prenons l’engagement
De ne plus nous laisser bercer
Par les évènements, heureux ou malheureux
Et de vivre sans nous soucier du monde
Sentons l’air frais de l’absence
Marchons sans faiblesse devant notre corps
Et propulsons-nous vers l’aventure
De l’abondance de projets

 

21/12/2022

Silence...

Oui, huit jours sans se manifester, sans un écran pour rêver, pour laisser tourner l"imagination... C'est long...

Reprise des activités dans le brouillard...

 

 

03/12/2022

Joie

La tristesse et la joie. La joie de se comprendre, la joie de s’aimer. La tristesse de n’être pas tous ensemble, de ne pas tous se comprendre, de ne pas tous s’aimer. 
Peut-être est-ce cela le véritable amour. Il ne comble pas, mais il permet d’aller plus loin.

14/11/2022

Normalité et inventivité

La normalité est le contraire de l’inventivité
Mais l’inventivité impose la normalité des règles
Qui crée invente une nouvelle normalisation

 

01/10/2022

Hélitreuillage

Pendu au bout d’un treuil, il exulte
Quel voyage au bout des airs
Un brin de paille sans protection
Soumis au vents et aux courants

Un bruit infernal, celui de l’hélicoptère
Les pales tournent de toutes leurs forces
La tête coincée, impossible de bouger
Et pourtant, il a envie de rire

Une secousse, il s’élève lentement
Un petit vent le pousse vers la falaise
Non, il l’évite de justesse et monte
Il repart, suspendu, et file dans l’air

Hôpital. La fureur s’éteint. Calme
Une infirmière lui sourit. Elle est belle 
Elle lui tend les mains, étincelante
Il tend le bras et s’évanouit. Trou…

Il se réveille entre les draps
Il ne voit plus. Il est au paradis
Elle est là, souriante et sereine
Et lui fait un baiser. Il s’endort…

07/08/2022

La famille

La famille disparait à tes yeux
Elle se contente de monter dans une voiture
De faire quelques signes de la main
De se cacher derrière les vitres de celle-ci
De rire en sous-main en levant le bras

Et puis, en instant, le train démarre
Le paysage file, certains n’attendent rien
Dans la douleur de l’absence qui prend corps
Il est seul face à lui-même sur le quai

Délivré ? Oui et non… Le sait-il ?
Il se voit avec eux, se tassant sur les sièges
Laissant l’inconnu l’envahir progressivement
Bercé par le martèlement des roues
Les yeux dans le vague du manque
Le cœur encore attaché à ceux-là
Qu’ils ont laissé sur le sol fuyant

Délivré ? Bienheureux ? Assoiffé de nouveauté ?
Il ne sait pas encore le mal qui s’insinue 
L’absence ne devient présence
Qu’en coupure instantanée 

Le passage sur les coupures du rail
Lui tient lieu de requiem
Ils sont bien partis
Et rien ne les fera revenir

06/08/2022

Retour

Ils sont là, serrés les uns contre les autres
L’œil en voyage, égarés, fatigués, déconnectés
Plus rien ne les ferait bouger et repartir
Ils attendent, hagards, sans savoir quoi faire

Peu à peu, le temps se remet en route
Petit rire discret, recherche d’un livre déjà ouvert
Les trésors des jours précédents surgissent
Ramenés des lointaines contrées visitées

Cela se réveillent. Émergence de l’arrivée
La plus petite ouvre la bouche, béate
Le frère se moque et la regarde souriant
L’oiseau est passé, l’ange les recale

Ainsi l’arrivée prend son temps
Recalage des époques, saut dans l’inconnu
Franchir le fossé, rattraper les minutes
Et émerger dans ce monde nouveau

Le retour des siens,
Dans le salon
Émeut l’œil
Et fait battre le cœur

06/07/2022

Empathie et compassion

L’empathie est un état d’être qui permet de connaître ce que l’autre pense et ressent (Mathieu Ricard).
La compassion est au-delà : elle implique l’action, c’est-à-dire l’aide à la personne en souffrance.
L’empathie exige une résonance affective, une identification à la souffrance d’autrui. Elle est passive et partage la peine avec autrui.  
La compassion est au-delà. Comment faire pour aider celui qui souffre ? 
Elle est active et implique la connaissance des situations et de l’environnement. 

Certains disent qu’il n’y a pas besoin d’empathie pour aider, même, qu’elle empêche l’efficacité de l’action.
D’autres pensent que la compassion peut devenir une habitude, un automatisme permettant d’échapper aux tracas émotionnels et à la démonstration de sympathie. C’est aussi vrai.
Alors, éprouvez et agissez sans vous poser de question. Le cœur importe plus que l’intelligence des situations.

17/06/2022

L'art

Définir l’art est un puits sans fin de contradictions. D’autant plus que se mêlent à ce sujet de larges approches tels que le faire, le paraître, l’être, l’argent, l’extérieur et l’intérieur, le moi et le soi, le néant et l’infini.

Alors, soyons simples. Le mot seul ne veut rien dire ou en dit trop. Il couvre l’ensemble de notre environnement sans cependant se manifester ouvertement, sauf des professionnels qui pour la plupart, n’en voient que les aspects pratiques : comment gagner ma vie ainsi ?

Mais on peut aussi retourner la question : comment s’affranchir des contraintes de la vie grâce à l’art ?

 

16/05/2022

Nuage

C’est un gros nuage, encombré, plein
Il flotte dans une atmosphère dégagée
On le voit de loin, légèrement bleuté
Il possède une certaine transparence
Mais on s’effraie de le voir si stable

Es-tu mort ou aveugle ou sourd
« Ne dérangez plus, je ne suis pas là 
Je flotte dans l’azur divin et bienfaisant »

Il s’approche du nuage, le regarde
Le hume, il ne sent rien, est gris
Parcouru de rayons violets et rouges
C’est l’image de la vie, de joies et de peines
Il est empli de sommets escarpés
De vallées luxuriantes, de plaines fades
Et même de gouffres indescriptibles

Il le regarde dans sa main
Il est tiède, velouté, serein
Quel drôle d’objet
Désormais il l’emporte avec lui
Dans sa poche, enveloppé dans un mouchoir 
Il le montre parfois à ses amis
Puis retourne à sa solitude intérieure
En haut de sa tour d’ivoire
D’où il regarde l’avancée des ans

 

15/05/2022

Bientôt parution de l'envol

.jpg

397 pages / 426 694 caractères, espaces compris / Genre : spiritualité

 

L’homme est un être à deux facettes : un être plein d’activités qui lui prend toute son énergie et lui donne de l’importance et un être inconnu qui recherche un vrai bonheur qu’il doit trouver en lui en faisant le vide de son importance.

L’envol incite le lecteur à vibrer, à méditer, à s’avouer que le mystère du monde reste une énigme pleine et entière. Et cela fait la profondeur et le plaisir de la vie. Il s’agit d’entrer dans un apprentissage de tout ce qui n’est ni visible ni rationnel, mais qui est profondément humain. C’est la découverte d’un autre soi-même vidé du faire et consacré à cette facette inconnue qu’il doit découvrir et assimiler.

L’ouvrage décrit cette recherche spirituelle par de brefs propos survenant à l’occasion d’une lecture, d’une rencontre ou d’une réflexion, le plus souvent dans la vie quotidienne. L’auteur entraîne le lecteur à la découverte du divin sans jamais imposer une vision philosophique ou doctrinale. Il décrit des expériences de vie simples et faciles qui l’incitent à pénétrer dans cette seconde facette de lui-même.

L’ouvrage se divise en huit grands chapitres que sont : l’intuition, l’éblouissement, le monde invisible, l’univers, l’humanité, la vie collective, la vie personnelle et la vie spirituelle. Dans ces chapitres, interviennent récits, anecdotes, sentences, poèmes, réflexions et méditations.

10/05/2022

Protestation

La meilleure protestation de la part des occidentaux contre le régime de Poutine aurait sûrement été de ne pas transmettre le défilé de la Place Rouge le 9 mai, plutôt que de se complaire de commentaire et de vues pendant une matinée.

04/05/2022

Au bout

Aller au bout de soi-même, qu’est-ce ?
Installez-vous dans le noir
Vous ne voyez rien, n’entendez rien
Vous ne savez plus où sont vos membres
Vous flottez sur votre matelas 
Où êtes-vous ? Vous ne savez !

Mais il faut entretenir cette impression
S’efforcer de ne penser à rien
Vous voyagez dans un tube à essai
Et vous vous enfoncez en vous-même
Où ?

Eh bien, en vous-même !
Mai vous n’avez pas de vous-même
Vous tombez dans le vide
Et… Vous n’êtes plus

02/05/2022

La vie

Selon Confucius, chaque être humain possède une grande responsabilité dans le monde : développer son humanité (ce que Confucius appelle le ren).

Et si l'on ne prend pas la mesure de cette responsabilité, on prend alors le risque de passer à côté de sa vie…


Pour développer son humanité, cela passe par trois points :

1 . L'esprit rituel.

Selon Confucius, être humain consiste avant tout à apprendre à se tenir dans une hiérarchie.

L'être humain se définit par sa position verticale entre le ciel qui le dirige et la terre qui le nourrit.

C'est en apprenant les us et coutumes de la société (façon d’agir, de s’habiller, de se tenir…) que l'on devient humain.

2. L'apprendre.

Tout être humain doit s'éduquer tout au long de sa vie afin de s'accomplir dans son humanité.

Sous la dynastie impériale des Zhou, cela passait par l'étude des textes de la littérature classique.

Aujourd'hui cela peut consister à se former en permanence. Il s'agit d'être dans une dynamique d'apprentissage tout au long de sa vie.

3. La compassion.

Il s'agit de cette capacité à être affecté par le malheur d’autrui.

Dans le bouddhisme, la compassion se nomme "karuna".

Il s'agit d'une forme de "tendresse" à l'égard de soi et des autres.

29/04/2022

La réalité intérieure

Les bruits du monde te frappent l’ouïe
Les éclairs jaillissent, ambigus 
Quelle désolation

Où se trouve la paix, existe-t-elle ?

Déchirement médiatique
Et appauvrissement du présent
Baisse de tension des efforts
L’homme est encore seul face à lui-même
C’est-à-dire à la horde sans fin
 Des impressions, sentiments, raisons 
Que donnent ces mouvements internes

Quand l’homme se donnera-t-il
Des raisons de croire
A sa réalité intérieure ?

27/04/2022

Mouvement et vie

Le souffle vivant
fait jaillir la vie
Seul le mouvement produit l'espace et le temps
et crée le cosmos

26/04/2022

Egarement

Le silence de la nuit 
Tombe-t-il auprès des sourds ?
L’obscurité des ténèbres
Frappe-t-elle ton corps aveugle ?
Le froid te glace
Tes pieds nus s’envolent-ils ?

Où donc se trouve l’espérance ?

Il erre dans un monde sans fin
Et court après le mirage
Qui l’environne et le suce

Quel brouillard épais et pesant
Plus rien ne l’élève
Rien ne l’attire 
Hors de cette méditation
Et de ces chatouillements divins
Qui le frappent et l’enlèvent
Pour le monter en épingle

Ton corps se glace
Et ton esprit gèle
Seule encore
L’âme s’élève
Le reste est perdu à jamais

24/04/2022

Livres

Je suis déjà sur un autre livre. J'en ai trois ou cinq en préparation. Le plus souvent je n'arrive pas au bout. C'est pesant et je manque de constance. Que peux bien raconter ce vieux fou ? ll part plein d'ardeur, sort quelques phrases d'un vieux mouchoir, les met dans un tiroir et les oublie. Un livre complet de provocations à l'encontre de lecteurs mal venus qui n'en peuvent plus de ne pas connaître ces monuments d’anthologie.

Non, je n'ai pas le calme des grands écrivains, leur constance opiniâtre pour, six mois plus tard, relire les phrases connues, changer un mot et s'égailler de la nouveauté écrite ou dite. La phase correction est la plus pénible. Revoir l'écrit pour le transformer en oral. Quelle vanité ! Alors, je préfère m'immerger dans la nouveauté, dans une illusion sortie du chapeau et venue à la surface un nouveau jour. Certains ne font que quelques pages, d'autres sont plus solides. Il y a quelques monuments qui constituent de vrais livres, mais je n'ai pas trouver une fin adéquate. Celle-ci attend à l'ombre de mes siestes qu'un éclair les divinise. Hélas, cela fait quelques années qu'ils attendent en constipation.

22/04/2022

Mort de l'oiseau

L’oiseau est mort
Était-il un oiseau de malheur
Ou celui du bonheur
Il ne verra plus ses yeux vivants
Son plumage coloré
Il n’entendra plus son chant
Qui, tous les matins
Le réveillait heureux
De vivre une nouvelle journée

20/04/2022

Où vais-je ?

On ne va jamais d’un point à un autre en droite ligne. L’art du guerrier ou du traqueur est celui du choix. Mais encore faut-il savoir où l’on veut aller et à quel moment y aller. Le comment ne vient que plus tard.
L’homme moderne veut tout, tout de suite. Interroge-toi ? En premier lieu, que veut-tu faire ? Selon l’âge, les réponses sont différentes. Ne pas se donner des objectifs trop ambitieux, mais ne pas se limiter non plus à l’imitation. L’objectif d’un enfant de huit ans est forcément différent de celui d’un adolescent. Tenir compte de ses envies, c’est prendre en compte les différents aspects de la vie, la vie physique, la vie intellectuelle, la vie affective, la vie spirituelle. La réponse dépend d’abord de son environnement, de ses habitudes, donc de son éducation. Il y a donc une part d’acquis. Mais nous arrivons aussi à distinguer des réponses plus alléchantes qui viennent de plus profonds en nous. Comme un trou béant qui s’ouvre, mais dont on ne distingue pas l’entrée. Il attire, mais on ne sait par où passer. D’y penser, te fait ressentir une satisfaction intérieure. Mais bien souvent, cette satisfaction se heurte au quotidien, aux habitudes, aux jeux. Tu es tiraillé entre ce que la société t’incline à penser et tes désirs qui sont plus personnels et autres.
Une seule chose compte. Essaye par toi-même. Jette-toi dans tes désirs, expérimente-les, échoue ou réussis. Laisse-toi rêver, laisse-toi détester et conclus après expérience. Et surtout n’oublie pas ton idée de départ : où trouve-tu le plus de satisfaction intérieure ?

18/04/2022

Confusion

Confusion…
Plus rien ne le tient
Il s’évanouit et se tait 
Dans le désordre général
Ferme les yeux 
Laisse aller le monde
Il s’éloigne, devient fumée
Plus rien ne te retient

12/04/2022

Dissociation

Rien que le lent et cotonneux éclat du soleil vers lequel je tends le visage. Au travers des paupières, je sens dans la couche rouge de Chine, la chaleur de son disque et la fraîcheur du petit vent d’hiver qui agite les herbes. Je suis assis derrière la butte d’un ancien chemin creux auprès des jeunes pousses du début du printemps et de quelques jonquilles qui se dressent fièrement. Pas un bruit, sinon celui de ce vent qui court sur la terre et fait bruisser les branches. Un calme profond s’étend et envahit progressivement l’être.

Peu à peu, les idées s’arrêtent devant cette magnifique solitude, comme si j’avais passé le bras, puis le corps tout entier au travers de ce voile rouge pour, par un hasard extraordinaire, regarder, de loin, d’un œil indifférent, cette vie qui souffle et va-et-vient dans laquelle j’ai l’habitude vaquer. Dans la chaleur du corps et du cœur, je suis, seul, devant une nature immobile et je descends au plus profond de mon être, là où il n’y a nulle pensée, nul sentiment, mais seulement des sensations, des impressions, des titillements du corps qui résonnent en moi et me font vivre intensément. Rien n’est plus immortel que cette minute.

Et déjà, je ressens dans mes jambes qui soutiennent le poids de mon corps à demi-couché sur la butte d’indélicats picotements qui m’obligent à me lever et remuer une partie de l’être qui n’arrive pas à jouir des sensations de l’autre partie.

 

11/04/2022

Retour

 

Résurrection, Pâques approche

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Après l'obscurité, la lumière

Deux jours sans manger, sans boire, sans dormir

Puis une lente remontée

Hagard est-il

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Le revoici

De la boue à l'épanouissement...

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03/04/2022

Covid

Eh, oui, cela arrive. Covid depuis vendredi, pour mon épouse et moi-même. Pas d'intervention... La fatigue. Mais tout va bien.

A dans huit jours.

30/03/2022

Lui

Il s’entortille et se zygote le vers
Les cheveux en bataille il est circonspect
Où donc va-t-il chercher ces mots
Qui tremblent et s’acheminent
Comme une colonie d’insectes

Il en a vu des membres
Courir sur la tôle verte
Et fuir dans l’ombre

Courez donc les bêtes
Mais ne touchez pas
Au vivant qui parle
Et prescrit d’une voix forte
Qu’il est d’un autre genre

Sa tête lui donne 
Ce que les autres n’ont pas
L’évaluation de ce qu’il n’est pas