18/12/2021
Double vie
Elle était là.
Il ne la vit pas.
Il avançait tranquillement
Sans s’inquiéter une seconde
De son rythme effréné à ses côtés
Il entendit ses halètements
Et son souffle exsangue
Puis, plus rien
Pas le moindre souffle
Elle s’arrêta, asphyxiée
Qu’on la laisse là
A l’ombre des palmiers
Devant une mer lisse
Et un soleil de plomb
Ainsi finie la vie
De celle qui ne savait pas
Qu’elle vivait dans la poche
D’un autre être qui la laissa
Un jour sur le chemin d’un cimetière
En bord de mer
01:21 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : existence, présence, connexion | Imprimer