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10/12/2021

Parution de "Effervescences cosmiques", un livre de poésie sur le cosmos

Effervescences cosmiques peut être commandé directement auprès d’Amazon :

21-10-31 couverture EFF cosmiques photoshop 1 page.png

 

Effervescences cosmiques est sorti de presse et sera ravi d’être feuilleté par vous puisqu’il fait également partie du cosmos.

Ne l’oublions pas…
Nous voyons l’univers de l’intérieur
Nous en sommes partie intégrante
Et la tête sous les couvertures
Nous observons ce qu’il s’y passe
Sans avoir une vision complète
Qui analyse son objet de l’extérieur

Qu'est-ce que le cosmos ?

* En premier lieu : le plein ou le vide, le tout ou le rien, le réel ou une illusion.

* En deuxième lieu : l'espace, le temps, l’énergie et la matière, engendrant mouvement, naissance et mort, l’histoire des commencements et des fins.

* En troisième lieu : l’infini, l’éternité, l’instant, le zéro, le un, les nombre et les chiffres.

En quatrième lieu :  un ou des mondes réels, imaginaires, multiples, des multivers et des trous noirs ou blancs.

* En cinquième lieu : qu’est-ce que la vie dans le cosmos ? Qu’est-ce que le non-être, les êtres, l’absence, la présence, l’amour, le devenir.

* En sixième lieu : la réconciliation des contraires et le juste milieu, avant tout.

Le cosmos est l'univers, ou partie de l'univers, considéré comme un ensemble ordonné. Le cosmos s’oppose au chaos dans une effervescence permanente de matières et d’entendements qui s’agitent et se combinent, donnant lieu tant à la pensée poétique que rationnelle.

Dans ce recueil, l’auteur s’interroge, suppose, admire, s’exclame, voire s’extasie. Il n’apporte pas de réponses aux questions de l’homme sur l’univers, il médite poétiquement sur le réel et l’imaginaire, jusqu’au divin. Trous noirs, big bang, espace, temps, matière, vide, infini le questionnent. Cette lecture poétique agrandit la vision d’un univers purement physique, sans toutefois dévoiler le mystère dans son entier.

Le choix de la poésie pour décrire ces interrogations permet de ne pas s’engluer dans la science, la philosophie, la théologie, l’ignorance ou l’inconnaissance. La poésie permet l’humour, la divagation, la réflexion, et offre des alternatives aux questions les plus pertinentes de l’humanité.

206 pages.

Prix : 9,75 €

Effervescences cosmiques peut être commandé directement auprès d’Amazon, sur l’annonce ci-dessous (Ctrl + clic) :

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19/11/2021

A paraître : "Effervescences cosmiques", un livre de poésie sur le cosmos

Effervescences cosmiques est sorti de presse et sera ravi d’être feuilleté par vous puisqu’il fait maintenant partie du cosmos.

21-10-31 couverture EFF cosmiques photoshop 1 page.png

Ne l’oublions pas…
Nous voyons l’univers de l’intérieur
Nous en sommes partie intégrante
Et la tête sous les couvertures
Nous observons ce qu’il s’y passe
Sans avoir une vision complète
Qui analyse son objet de l’extérieur

Qu'est-ce que le cosmos ?

En premier lieu : le plein ou le vide, le tout ou le rien, le réel ou une illusion.

En deuxième lieu : l'espace, le temps, l’énergie et la matière, engendrant mouvement, naissance et mort, l’histoire des commencements et des fins.

En troisième lieu : l’infini, l’éternité, l’instant, le zéro, le un, les nombre et les chiffres.

En quatrième lieu :  un ou des mondes réels, imaginaires, multiples, des multivers et des trous noirs ou blancs.

En cinquième lieu : qu’est-ce que la vie dans le cosmos ? Qu’est-ce que le non-être, les êtres, l’absence, la présence, l’amour, le devenir.

En sixième lieu : la réconciliation des contraires et le juste milieu, avant tout.

Le cosmos est l'univers, ou partie de l'univers, considéré comme un ensemble ordonné. Le cosmos s’oppose au chaos dans une effervescence permanente de matières et d’entendements qui s’agitent et se combinent, donnant lieu tant à la pensée poétique que rationnelle.

Dans ce recueil, l’auteur s’interroge, suppose, admire, s’exclame, voire s’extasie. Il n’apporte pas de réponses aux questions de l’homme sur l’univers, il médite poétiquement sur le réel et l’imaginaire, jusqu’au divin. Trous noirs, big bang, espace, temps, matière, vide, infini le questionnent. Cette lecture poétique agrandit la vision d’un univers purement physique, sans toutefois dévoiler le mystère dans son entier.

Le choix de la poésie pour décrire ces interrogations permet de ne pas s’engluer dans la science, la philosophie, la théologie, l’ignorance ou l’inconnaissance. La poésie permet l’humour, la divagation, la réflexion, et offre des alternatives aux questions les plus pertinentes de l’humanité.

206 pages.

Prix : 9,75 €

A DISPOSITION DU PUBLIC D’ICI TROIS JOURS sur le site Amazon.

 

 

 

 

 

07/04/2021

L’univers naît du vide

L’univers naît du vide
Ou comment passer
De rien à la matière ?
Comment passer d’une pensée
Aux particules et à l’atome 
Puis de l’atome au caillou
Et du caillou aux astres

La matière est du presque vide
Le monde atomique serait-il autre ?
Si l’on peut vider une bouteille
De toute présence consistante
Il est impossible de savoir 
Si le vide est vide de tout
Ou si le plein est plein de quelque chose    

Heisenberg est passé par là
L’homme ne peut savoir
Où se trouve l’électron
Ou quelle trajectoire il décrit
C’est le principe d’incertitude :
 Le savoir absolu ne peut être

Laissez errer votre pensée
Au-delà du rempart matériel
N’y a-t-il rien qui guide la pensée ?
« Je pense, donc je suis »
A dit René Descartes
Ne peut-on plutôt dire inversement
« Je suis, donc je pense »
La pensée précède l’action
Mais l’existence précède la pensée
Qui certes est un monde à part
Mais qui a la consistance
Du papier journal qui la contient

Quand le monde aura-t-il la sagesse
De reconnaître sa dépendance
D’un au-delà de la matière
Qui enrobe chaque grain
D’une crème invisible de bonheur divin 
Englobant chacun et chacun
De douceur de vivre incomparable ?

20/03/2021

Monde quantique (2)

L’enfant ne peut passer la main
A travers une table épaisse
Il ne peut faire comme Monsieur Dutilleul
Et devenir le passe-muraille « Garou Garou » 
 
La matière est donc presque du vide
Un flou quantique baignant dans l’infiniment petit
Selon le principe d’incertitude d’Heisenberg
Et le principe d’exclusion de Pauli

Heureusement, deux électrons semblables
Ne peuvent être exactement au même endroit
Empêchant le mariage de l’électron et du noyau
Et interdisant ainsi l’effondrement de la matière

La nature joue donc les Roméo et Juliette
Des myriades d’amoureux ne peuvent se rencontrer
Selon le principe social et intime de la pudeur
Sans pouvoir espérer une fois la rencontre

Cependant, tout ceci n’est possible, c’est certain
Que dans le monde quantique plus ou moins virtuel
Alors, continuons à nous serrer pour notre bonheur
Homme et femme, dans la vie de tous les jours

19/03/2021

Monde quantique (1)

Le monde quantique est un monde enchanté
Rien ne s’y passe comme ailleurs
On cherche l’électron et on ne trouve
Qu’une danse dans le vide astral

Les électrons nagent dans le vide
Sans savoir où ils sont, ni où ils vont
L’atome est stable et dur
L’électron est un fantôme

Il est instable et navigue dans le vide
Plus on approche de la consistance du virtuel
Plus le réel devient insaisissable 
Le vide le remplit de rien loin autour

Les distances sont plus vastes
L’enfant creuse le tas de sable
Et ne découvre que l’absence
Qui finit par devenir présence

La matière est presque du vide
L’homme s’assied sur un rocher
Qui n’est qu’un ballon gonflable
Qu’une aiguille ne peut percer

Seul, errent encore dans ces ruines
Quelques électrons éperdus
Et encore moins de protons
Et de neutrons noyés dans le vide

18/03/2021

Mouvement (3)

Energie-matière, espace-temps  
Deux couples liés entre eux
Quatre piliers indispensables au cosmos
Pour devenir terre d’accueil 
De la vie et des espèces

Sans énergie, pas de matière
Sans matière, pas d’espace 
Sans espace, pas de de temps
Sans temps serais-tu toi et moi ?

La matière c’est de l’énergie
L’énergie c’est de la matière
L’espace c’est du temps
Le temps c’est de l’espace
Mieux même la matière
Crée l’espace
Il faut du temps 
Pour transformer 
L’énergie en matière
Il faut de l’espace
Pour faire la durée

Mais rien de tout cela
Ne serait sans le mouvement
Sans cette danse divine
Qui chatouille nos yeux
Et nous fait monter
Plus haut que tout environnement
Dans un ciel pur et sans limites
Où les êtres spirituels contemplent
L’unique lumière divine

17/03/2021

Mouvement (2)

Oui, il a le tournis, mais chacun a le sien
Chacun de nous détient sa propre horloge
Et sa propre mesure de distance
Parce que chacun est sa propre référence
Chacun navigue dans l’espace et le temps
Avec des vitesses différentes selon sa propre horloge
Certes personne ne le voit et ne le sait
Car personne ne vole à la vitesse de la lumière
Si cela était ou si nous approchions de celle-ci
Le passé existerait encore et le futur serait déjà en marche
Le temps ne s’écoulerait plus, il serait là, immobile

Le temps n’est qu’une illusion, tenace certes
L’espace devient actif, s’étire, se rétrécit
Se courbe, enfle et se déforme
Selon la gravité exercée par la matière
Celle-ci impose la courbure de l’espace
Et l’espace prescrit le mouvement de la matière
Ils se transforment l’un l’autre
Pour ralentir la marche du temps
Il suffit d’aller plus vite, mais… très vite

Dieu, quelle partie de boule !

19/09/2019

Univers

 

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Dans la grisaille du bouillon de matières inorganisées

Naissent peu à peu au commencement de l’univers

Entente et coopération

Pour créer des particules organisées

Qui feront du cosmos ce qu’il est

Un Tout conscient et évolutif

Construisant le réel à partir de l’imaginaire

 

24/07/2019

Zéro

« Chaque nombre, jusqu'à l'infini, a jailli de 1 et, par conséquent, de 0. En ceci réside un profond mystère ».

Codex des moines de l'abbaye de Salem, fin du XIème siècle

 

 

Quel est le premier des nombres: le Un ou le Zéro ?

On pourrait penser bien sûr que c’est le Un. Le Un est un monde à lui seul. Il englobe une totalité. Il fait passer de la physique à la métaphysique, de l’individu à la personne, de la matière à l’esprit.

Le Zéro n’est rien. Il est vide, non qualifiable et non quantifiable puisqu’il n’existe pas. Pourtant l’homme l’a conçu, de même que l’infini qui est le tout du monde connu et inconnu, mais seulement materiel. Le monde spirituel n’est pas englobe dans cette comptabilité. Il est au-delà, dans la rencontre du moins et du plus, non pas par le zéro, mais par un nombre qui réunit les contraires en les conciliant et non en les opposant.

Alors, et alors seulement, le Zéro devient créateur du Un et du monde matériel, comme l’a démontré le mathématicien Cantor.

04/06/2019

Matière et esprit

Comment définir ce lien intime qui peut surgir entre un objet et la conscience, entre la matière et l’esprit ? Il ne s’agit pas d’un mouvement de va-et-vient partant de soi et réfléchi sur l’objet jusqu’à une intensification de la conscience en présence de l’objet. Il ne s’agit pas non plus d’une pénétration de l’objet par une perception plus vive et plus consciente jusqu’au fond de nous-mêmes. Peut-être s’agit-il d’une sorte d’entrée en phase de rayonnements émis entre les deux, créant un champ de vibrations concentriques. Ce champ aurait le pouvoir de nous sortir de nous-mêmes et de faire monter vers une conscience plus aiguë l’être dans son ensemble. Elle est à la fois connaissance (projection de l’univers vers l’homme) et amour (projection de l’homme vers l’univers).

Cette osmose supprime toute forme de dualité sujet-objet, créant non plus une harmonie de la pensée et l’être, de la pensée et de l’action, mais une unité d’être qui pourrait aussi constituer un nouvel humanisme.

08/03/2018

Présomptueux

En un instant, l'homme de chair vivante, de gestes inconnus, de paroles sans réponse, devient un corps raide, immobile, sans esprit. Un mort, matière revenue à la matière, qui, une seconde auparavant, était le monde.

La noblesse, la beauté, le savoir, puis le néant.

Il n'imagine pas le monde sans lui. Le monde est sa propriété, sa joie, sa raison de vivre. Quand il disparaîtra, le monde cessera de tourner.

03/02/2018

L’univers : un tout indissociable en mouvement

Qu’est-ce que l’univers : un agencement de la matière dans l’espace et son mouvement au cours du temps.

Sans matière, l’espace n’existe pas. Il n’existe que parce qu’il contient quelque chose. D’où la question : l’univers est-il finit ou non ? Sa finitude est étroitement liée à la question de la présence de matière.

Sans espace, le temps n’existe pas. Le temps n’est que parce que la matière se meut dans l’espace.

Sans temps, l’espace ne peut exister. Non seulement l’espace contient obligatoirement quelque chose, mais ce quelque chose qui est la matière est obligatoirement en mouvement C’est le mouvement qui crée le temps.

Sans mouvement, rien n’existe. L’univers est en perpétuelle vibration. Il est lui-même agissant, il est action.

Ainsi se rejoignent obligatoirement l’être et l’action. L’un ne va pas sans l’autre.

07/08/2017

L'origine

Il n’y a pas d’espace ni de temps, seulement un être vivant qui se meut, et l’espace-temps naît avec lui.
François Cheng, Le dit de Tianyi,
1998, Albin Michel (chap. 3, p.27)

 

 On a tendance à penser que l’espace et le temps sont des concepts indépendants et précèdent en tant que concepts le mouvement. Ce n’est que récemment que les deux premières notions sont apparues dépendantes du mouvement. Sans mouvement, ni espace ni temps. Un changement d’espace (de lieu) implique un certain temps pour l’accomplir. Plus subtilement, un changement de temps implique également un changement de l’espace environnant, mais à une échelle beaucoup plus grande. Même si je reste au même endroit, cet endroit évolue dans l’espace cosmique, les objets évoluent, vieillissent et même meurent.

Il y a cependant une grande différence entre l’espace et le temps. Le premier peut se parcourir dans les trois sens, largeur, longueur, hauteur. Le second ne s’écoule que dans un sens. Mais ceci n’est vrai que physiquement. Psychiquement, le temps se parcourt dans tous les sens, comme l’espace et aussi instantanément. A la limite, psychiquement, le mouvement n’est plus nécessaire pour changer d’espace ou changer de temps. Jusqu’à un certain point cependant. Sans la mémoire, ce changement sans mouvement deviendrait dangereux.

Alors, contrairement aux idées reçues, on s’aperçoit que c’est le mouvement qui engendre le temps et l’espace. Sans lui, le monde, figé, s’écroulerait irrémédiablement. Mais le mouvement n’existe que par les objets, c’est-à-dire la matière. Sans matière pas de mouvement, sans mouvement, ni espace ni temps. La matière elle-même n’existe que par la lumière. La lumière est composée de grains de matière qui naissent, se meuvent et meurent par entropie. Rien ne peut se déplacer à la vitesse de la lumière. Mieux même, la lumière est à l’origine du mouvement (elle est ondulatoire) et de la matière (elle est corpusculaire).

On peut interpréter la parole de François Cheng de différentes manières. En premier lieu, l’espace et le temps sont des concepts humains. Seul existe le mouvement et, selon l’être humain, l’espace et le temps varient, car c’est lui qui les invente.

Mais François Cheng va au-delà. Il prétend que chaque être vivant crée son propre espace et son propre temps puisqu’ils ne sont qu’imaginaires. Et seul compte dans cette phrase énigmatique le terme vivant. L’être en tant qu’être vivant est plus que simple matière. Il engendre un processus nouveau et salvateur qui permet de construire un monde cohérent et qui donne sens à l'existence de l'univers.

23/06/2017

Le cavalier de l’espace, nouvelle de Barrington J. Bayley

Cette nouvelle est un traité imaginaire sur des formes présumées de continuum espace-temps autres que celui que nous connaissons. « Notre continuum est étroitement, automatiquement, synonyme d’univers contenant choses et événements, et donc, inéluctable ; sans lui plus d’existence. »science fiction,espce,temps,matière,lumière,multivers

Par le truchement d’un jeu d’échecs dont le cavalier se personnifie sous forme d’un voyageur d’un autre espace, l’auteur nous présente un système analogue au jeu d’échecs, où l’espace au lieu d’être continu et homogène comme le nôtre, est constitué de positions discontinues et infinies où les entités lui appartenant peuvent faire varier leurs déplacements de manière plus  ou moins ingénieuses selon leur degré d’évolution. Ce système serait appelé transitionnel par rapport à notre espace tridimensionnel.

Le cavalier expose ensuite qu’il existe un grand nombre de formes d’espace-temps :

* Les espaces tridimensionnels dont la vitesse de la lumière varie du nôtre ;

* Les espaces transitionnels dont il donne quelques exemples :

   . Espace qui bien que continu n’est pas symétrique dans toutes les directions,

  . Espace où l’image d’un objet ou d’un individu a les mêmes caractéristiques et les mêmes facultés que l’original ;

* Les espaces ayant un temps réversible ;

* Les espaces où la matière est continue et confondue à l’espace qu’elle occupe.

En fait, pour ce voyageur de l’espace, la notion d’espace est intimement liée au nombre. A chaque nombre correspond au moins un espace. Le centre de gravité de notre espace est le Un : l’unicité représente la totalité d’un objet de notre monde. Dans l’espace venant après le nôtre, la plénitude correspond au chiffre deux : la dualité est idéale tandis que la singularité est incomplète. En s’éloignant encore d’autres mondes sont fondées sur le trois, quatre, jusqu’à l’infini. Il existe même des espaces transfinis dont Cantor a découvert l’existence mathématique.

12/10/2016

Infini

L’homme, en tant qu’être fini, peut-il penser l’infini ?

On conçoit facilement un nombre sans fin
On perçoit plus difficilement un espace infini
On entrevoit malaisément un temps infini
Mais peut-on imaginer la matière sans fin ?

Chaque grain de matière se conçoit accompagné
D’une parcelle d’espace et d’un fragment de temps
Cet espace-temps lui donne son volume
Définit son existence et sa durée
La matière ne peut être infinie
Puisqu’elle est inexorablement environnée
D’un ensemble obligatoirement plus vaste

De même, dans le domaine des idées
La bêtise peut-elle être infinie
Comme certains le prétendent
Mais ils se gardent bien de penser
Que l’intelligence pourrait être infinie

L’invention du zéro coupa le souffle
A beaucoup de spéculateurs audacieux
Le rien n’existe pas
L’univers se renouvelle-t-il sans fin ?
A-t-il été créé à partir de rien ?

Zéro est le nombre qui donne naissance au un
Le un n’existe que parce qu’il se distingue du zéro
Qui est à la fois réel, positif, négatif et imaginaire pur
S’il est un nombre, son pendant l’infini
a-t-il les mêmes propriétés ? Surement pas !

L’infini n’est ni positif, ni négatif
Nicolas de Cues, théologien et mathématicien
Qui vécut à la fin du Moyen-âge
Le voit comme une sphère dont le centre est partout,
La circonférence nulle part

L’infini est-il réel ou imaginaire ?
Plutôt que penser cette question
Peut-on dire que l’imaginaire a une réalité ?
Oui, sans doute, autrement
Tout serait dit, ou rien !

Mais où va-t-il chercher ces idées ?
Est-il possible que l’infini n’est rien
Et que le rien soit infini ?
Non, car le zéro donne naissance
Au positif et au négatif

Seul le fini, parce qu’il est dénombrable, se définit
Le zéro est, par la volonté de l’homme, prédéfini
L’infini est, parce qu’absolu, indéfini
Est-ce à dire que n’étant pas mesurable
Il n’est pas dénombrable ?

Cantor découvrit les infinis mathématiques
Qu’il définit comme nombres transfinis
Par opposition à l’infini réel qui recouvre l’absolu
Les infinis physiques n’existent qu’en eux-mêmes
Le Tout se loge dans le rien que l’absolu englobe

L’infini réunit positif et négatif
Il réconcilie les opposés
Il ne les détruit pas
Construit-il l’antimatière ?
Seul Dieu le sait…

©  Loup Francart

 

03/08/2016

Jean-Emile Charon

Un homme qui a été à l’encontre de tous les préjugés dans le monde des physiciens en parlant de conscience ou d’esprit logé au cœur même de la matière. Il explora la frontière entre le vivant et le non-vivant et conclut qu’elle n’existait pas. L’esprit et la matière représentent les deux faces d’une même réalité, laquelle commence au Big Bang et naît dans les plus petites particules, les électrons. L’électron, partie matérielle de la particule, serait donc pensant et sa partie pensante, il l’appelle éon.

"On ne peut plus être aujourd'hui un "physiciste" (mot dérivé du mot américain "physicist" : physicien) pur, qui ne s'intéresse qu'aux propriétés de la matière, qui renonce à parler de la conscience, de l'esprit, en espérant, contre tout espoir, qu'un jour l'esprit sera réduit aux seules lois physiques", explique Raymond Ruyer dans la revue Question de janvier-février 1978.

Pour Jean Charon, l’électron est un univers en soi. Comme l’univers qui lui-même comme l’homme pense, l’électron possède une capacité de penser son environnement, il reçoit des informations du monde observable (la connaissance), il échange ces informations avec les autres électrons (l’amour, c’est le terme choisi par Jean Charon), il interprète des informations (réflexion) et enfin il agit (acte). Cet ensemble d’activités n’est possible que grâce à la lumière contenue enroulée dans l’électron qui inverse le mouvement naturel du monde matériel à l’entropie et crée la néguentropie (accroissement permanent du niveau de psychisme). Les éons conservent la totalité des informations qu’ils emmagasinent et créent sans cesse des configurations plus ordonnées. C’est donc la combinaison, chez l’homme, des éons intemporels et de nos neurones temporaires qui permettent la conscience.

Jean-E. Charon part d’une analyse des « trous noirs », sujet n° 1 de l’astrophysique actuelle :

« Le trou noir est ce qui va rester d’une étoile qui vieillit, qui a brûlé son oxygène, puis son hélium, qui commence par éclater, puis qui se contracte de plus en plus sous l’effet des forces gravitationnelles au point que la densité de sa matière devient de l’ordre de la matière dans un neutron.

Brusquement la contraction devient si forte, qu’il se produit un phénomène curieux: l’étoile courbe l’espace de l’univers.

En quelque sorte l’étoile « crève » l’espace-temps de la Matière pour « naître » dans un nouvel espace-temps qui lui est propre, et dont les caractéristiques très différentes de celles de notre espace-temps permettent d’être appelées les caractéristiques d’un espace-temps de l’Esprit ».

Pour une meilleure compréhension de l’auditoire, Jean Charon compare l’univers à un ballon rouge. La peau du ballon se courbe et forme une petite protubérance.

« Un nouvel espace a été formé. La protubérance a un seul point de contact avec la peau du ballon. C’est un espace séparé du reste et pourtant encore relié au ballon. »

… « Le trou noir est comme extirpé de notre univers.

Il forme un espace à lui dans lequel le temps est retourné. Au lieu en effet qu’il s’écoule comme dans notre univers, ce qui a pour conséquence l’entropie croissante, il est inverse, et il y a néguentropie.

1) Les choses vont aller toujours en se mémorisant davantage et à jamais.

2) Parvenue au trou noir, l’information ne se fera pas n’importe comment mais en se structurant dans l’espace, s’ordonnant et devenant de plus en plus consciente ».

Pour l’auteur, l’électron serait un micro-trou noir, emmagasinant les informations et les pensant pour agir depuis que le Big-bang a eu lieu.

Mais pour la plupart des physiciens, jean Charon est un vieux fou dont les idées sont à hurler de rire.

Ne peut-on laisser errer son imagination aux frontières de l’inconnu ?

27/06/2015

Naissance

Un clin d’œil au cosmos envahissant qui déforme la vision contemporaine. Ne sommes-nous que des morceaux de matière agencés par le hasard ou sommes-nous une porte vers d’autres mondes ?

L’énigme reste entière, mais au fond de nous, il existe une lueur qui fragmente la matière et la rend spirituelle.

26/04/2011

Perturbation

 

Au commencement, épars et immobiles, les grains de matière, auparavant comprimés avec l’énergie, errent sans raison, propulsés par le Big Bang qui met en mouvement le cadre espace-temps.

Environ 300.000 ans après cet évènement initial, sur une simple perturbation, telle que le "battement d'aile du papillon", ils se mettent en mouvement, lentement, puis plus vite, jusqu’au tourbillon des galaxies, se rassemblant, s’étirant, en impulsions multiples, entraînés dans la danse de l’univers jusqu’à la fin des temps.

Des travaux récents laissent penser que les premières galaxies se seraient formées plus tôt que prévu. En effet, une galaxie lointaine, contenant des étoiles âgées de 750 millions d'années, se serait constituée 200 millions d'années environ après le Big Bang.

 

galaxie,big bang,matière

 

Cette linogravure, faite en 1973, tente de donner une image de la naissance d'une galaxie. Elle ouvre à l'inconnaissance de notre univers et, plus encore, de la place de l'homme dans celui-ci.

 

 

 

 

23/03/2011

Matière et esprit

 

La matière compose tout corps et peut se présenter sous les trois formes solide, liquide et gazeuse. Elle occupe de l’espace et se mesure par le concept de masse.

Chaque particule d'atomes est associée à une (anti-)particule d'antimatière (par ex. électron-positron) qui possède la même masse, mais avec des charges opposées. Lorsqu'une particule de matière rencontre son anti-particule, elles s'annihilent mutuellement en libérant la totalité de leur énergie sous forme de rayonnement.

Au-delà de la matière, qui est énergie physique, se trouve l’énergie psychique qui émerge de la première et qui façonne l’univers, créant une noosphère, pellicule de pensée enveloppant celui-ci, grâce au phénomène de l’humanisation, développée par Teilhard de Chardin, et de l’intelligence collective chère à Pierre Lévy (Pierre Lévy, L'intelligence collective. Pour une anthropologie du cyberespace, Paris, La Découverte, 1994).

 

 

Rendre cette réflexion par une impression picturale est complexe. Ceci est un essai de lien entre la matière et l’esprit, un présent réel, un passé imprimé dans le présent et un devenir en puissance. Ainsi la matière progressivement façonnée par l’esprit conduit à la rencontre cosmique du Un qui unit et unifie le Tout.

 

Terre VD.jpg