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10/12/2021

Parution de "Effervescences cosmiques", un livre de poésie sur le cosmos

Effervescences cosmiques peut être commandé directement auprès d’Amazon :

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Effervescences cosmiques est sorti de presse et sera ravi d’être feuilleté par vous puisqu’il fait également partie du cosmos.

Ne l’oublions pas…
Nous voyons l’univers de l’intérieur
Nous en sommes partie intégrante
Et la tête sous les couvertures
Nous observons ce qu’il s’y passe
Sans avoir une vision complète
Qui analyse son objet de l’extérieur

Qu'est-ce que le cosmos ?

* En premier lieu : le plein ou le vide, le tout ou le rien, le réel ou une illusion.

* En deuxième lieu : l'espace, le temps, l’énergie et la matière, engendrant mouvement, naissance et mort, l’histoire des commencements et des fins.

* En troisième lieu : l’infini, l’éternité, l’instant, le zéro, le un, les nombre et les chiffres.

En quatrième lieu :  un ou des mondes réels, imaginaires, multiples, des multivers et des trous noirs ou blancs.

* En cinquième lieu : qu’est-ce que la vie dans le cosmos ? Qu’est-ce que le non-être, les êtres, l’absence, la présence, l’amour, le devenir.

* En sixième lieu : la réconciliation des contraires et le juste milieu, avant tout.

Le cosmos est l'univers, ou partie de l'univers, considéré comme un ensemble ordonné. Le cosmos s’oppose au chaos dans une effervescence permanente de matières et d’entendements qui s’agitent et se combinent, donnant lieu tant à la pensée poétique que rationnelle.

Dans ce recueil, l’auteur s’interroge, suppose, admire, s’exclame, voire s’extasie. Il n’apporte pas de réponses aux questions de l’homme sur l’univers, il médite poétiquement sur le réel et l’imaginaire, jusqu’au divin. Trous noirs, big bang, espace, temps, matière, vide, infini le questionnent. Cette lecture poétique agrandit la vision d’un univers purement physique, sans toutefois dévoiler le mystère dans son entier.

Le choix de la poésie pour décrire ces interrogations permet de ne pas s’engluer dans la science, la philosophie, la théologie, l’ignorance ou l’inconnaissance. La poésie permet l’humour, la divagation, la réflexion, et offre des alternatives aux questions les plus pertinentes de l’humanité.

206 pages.

Prix : 9,75 €

Effervescences cosmiques peut être commandé directement auprès d’Amazon, sur l’annonce ci-dessous (Ctrl + clic) :

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20/09/2017

Peinture et temps (2)

Dans la peinture, la recherche de l’énergie spirituelle passe par la transparence. Étaler des couleurs ne signifie pas être artiste. Engluées, les impressions sont noyées dans la masse dans laisser sortir l’étincelle de la réalité des choses. L’apparence est opaque, c’est un voile de matière dont il faut se dégager. Derrière se cache la réalité supérieure englobant la matière et l’esprit. La matière est alors plus libre, plus mouvante, gérée par de nouvelles lois où la pesanteur n’a rien à voir, elle possède alors une énergie intérieure. C’est le rôle de l’artiste  de créer cette énergie à partir de sa matière, tout comme le scientifique crée l’énergie à partir de l’atome.

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Accéder à la réalité des choses, c’est dévoiler l’apparence de la matière, découvrir la transparence de l’objet quotidien, de l’événement de tous les jours. Cette réalité de la matière est cachée par l’opacité que lui donne notre regard habitué à la masse des objets. Notre pouvoir de préhension a éduqué le regard et par là même l’esprit. L’œil ne sait plus percer comme le doigt dans un liquide la surface de l’objet. Il faut repartir de l’idée que le solide n’est solide qu’au toucher, mais peut devenir liquide à l’esprit. Alors la forme perd de son apparence, de sa masse, s’affaisse, se défait, se dilue dans l’espace et découvre sa vraie réalité. Le peintre doit traduire la forme par l’idée de la forme.

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19/09/2017

Peinture et temps (1)

« Le temps d’exécution d’un tableau peut intervenir dans la nature même de la forme. L’exemple topique de ce fait est l’œuvre de Nicolas de Staël dans les tableaux qu’il exécuta entre 1946 et 1947. Suivant la manière dont il pose la couleur, il peut accélérer ou ralentir la forme (le passage du pinceau laisse une trace visible dans l’épaisse couche de matière). Cette tension intérieure qu’il confère à sa composition n’est autre que le temps devenu espace sur la surface de la toile. Il s’agit alors de rechercher un accord possible entre les différentes tensions (on pourrait dire vitesse et même énergie) : les formes lentes qu’il réserve aux parties de la composition conçues en retrait, recouverte d’une surface lisse qui les rend presqu’immobiles en comparaison des autres formes. Celles-ci, souvent effilées, traversent le tableau en tous sens, chacun obéissant au rythme que la main du peintre et le pinceau ont imprimé dans la matière même de la couleur »[1]

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On ne peut dire bien sûr que le temps a été fixé sur la toile, mais on a accumulé sur celle-ci une certaine énergie qui est l’expression inconsciente du temps. Peut-être l’esprit sera-t-il capable un jour de fixer, de désolidariser les quatre dimensions du temps ; passé, présent, futur et être (l’existence est fonction de cette énergie elle-même issue de l’énergie divine).

 

[1] Dora Vallier, L’art abstrait, 1967.