24/06/2021
Changement (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)
Veuillez pardonner mon absence, mais je n'avais plus mon ordinateur fétiche et aucun moyen d'envoyer mes réflexions habituelles au cours de ces journées. Je suis à nouveau opérationnel. C'est reparti...
Du haut de sa colline
Elle descend vers le futur…
Elle ne peut faire autrement
Et le globe majestueux sous ses yeux
Ne suffit pas à cacher les fils de la trahison
Le monde change et se maquille
L’hydre gangrène de ses bras multiples
Collines et vallées auparavant vierges
03:28 Publié dans 44. Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : modernité, science, passé, avenir | Imprimer
16/06/2021
L'infini urbain (Symphonie nippone)
Il est cloisonné, fait d’obstacles
Et de voies qui ne mènent à rien
C’est un infini empli de fins
Qui n’en finissent pas
Au rythme des pas des passants
La ville résonne des talons
Obscurcissant l’ouïe
Et l’on marche sans se retourner
Inquiet de ces recoins du temps
Dans l’univers chiffonné
De cosmologues hasardeux
Il n’y a plus de ciel, ou presque
Ni haut ni bas, ni droite ni gauche
Seul le balancier rythme la vie
Sans dire cependant où se trouve
Le passé et l’avenir, y a-t-il même
Un présent dans cette absence
D’êtres animés d’humanité
03:21 Publié dans 44. Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ville, infini, errance | Imprimer
15/06/2021
faux et vrai
faux et vrai
ou copie tout simplement ?
05:04 Publié dans 12. Trouvailles diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tromperie ou reconstitution | Imprimer
14/06/2021
Vernissage du 10 juin : discours de présentation
Discours de présentation lors du vernissage du 10 juin 2021 à la société des poètes français :
« Aller au-delà du visible et accéder à l’invisible. » L.F
Chères amies et chers amis bonjour et bienvenue à tous
Tout en demeurant dans la mesure et la prudence, c’est une joie immense que de vous retrouver après cette trop longue zone d’ombre, dans l’espérance d’une lumière nouvelle et d’un essor transcendé.
Réel plaisir de partager à nouveau cette renaissance progressive de nos activités culturelles.
Ce lever de rideau est réservé à Loup Francart, un artiste aux multiples talents qui n’est pas sans déclencher un certain étonnement. D’ailleurs lorsque j’évoque Loup Francart, je ne suis pas sans songer à l’esprit des artistes de la Renaissance et des Lumières qui conjuguaient et maitrisaient couramment diverses disciplines, peinture, musique, sculpture, mathématique, astronomie, etc.
Léonard de Vinci et Michel Ange entre autres en sont de remarquables exemples.
Loup Francart beaucoup plus modestement et à sa façon, demeure dans cette mouvance multidisciplinaire. Il entretient cet environnement par un esprit curieux et toujours en éveil.
Loup Francart a lui aussi différentes cordes à son arc, je préfère dire à sa lyre, l’arc symbolisant toujours l’image de la chasse ou de la guerre. Rassemblons-nous alors autour des muses de notre artiste, peinture, poésie, musique et littéraire aussi au titre d’essayiste. Thématique sensible sur laquelle notre ami théoricien vous donnera des indications ou pas !
L’art fut toujours dans la vie de Loup Francart porteur et révélateur. Au seuil de la vingtaine et au-delà d’études déjà bien avancées, il éprouva le besoin de découvrir l’art pictural plus en profondeur et ce sera devant une œuvre cubiste de Georges Braque « Le guitariste », enfin une des versions, qu’il reçut une sorte de « choc pictural » . Signe annonciateur sans doute, car à bien y réfléchir le cubisme ne contient-il pas les prémices de l’art optique par la déstructuration de l’image, le jeu des mouvements et des perspectives en aplats.
Mais attendons un peu l’art abstrait sera pour plus tard, car Loup Francart passa déjà par la case figurative ce qui dans la logique est préférable pour l’évolution progressive des compositions.
Ainsi il peignit durant une longue période des paysages qui subiront de plus en plus les effets de l’abstraction.
Cette expérience figurative et peu à peu abstraite le conduira vers l’art optique, puis cinétique et puis viendront les nouvelles technologies numériques.
Loup Francart est un artiste minutieux qui travaille avec précision, qui calcule les effets produits par les formes, les volumes et les couleurs. Ce sont nous dit-il « … par des petits bouts de rien qu’on parvient à composer une œuvre débordante de levain, de vie et d’amour. »
Loup Francart ressent ce besoin d’aller au-delà du miroir des illusions, il lui faut découvrir un autre monde parallèle, regarder les choses en prenant un peu plus de hauteur. L’art selon lui est un surplus d’être.
Et si l’art n’était qu’une illusion qui dévoile l’unité derrière la diversité.
Par la création Loup Francart tente d’aller du visible à l’invisible.
Fasciné par les mathématiques, c’est tout naturellement, comme par instinct que Loup Francart se dirigea vers l’art optique, cinétique et numérique, dont les initiateurs bien avant l’heure dans les années 1910-1920 furent les futuristes italiens. Mouvement repris et développé par Victor Vasarely et dans son sillage, Yvaral.
Afin de mieux la percevoir, il faudrait décrypter dans l’œuvre de Loup Francart quelques formules mathématiques pour avoir une perception moins fragmentée, plus globale de l’unité des choses ou du monde, dépendant des mêmes liens.
Par l’acte créateur, Loup Francart tente d’aller du visible à l’invisible. Il se trouve ainsi confronté à l’espace d’un champ d’expression ouvert sur l’infini, c’est aussi une manière de nous dire qu’au-delà de notre formatage ordinaire, il y a derrière ce que nous considérons comme réel, tout un champ des possibles tout aussi réel, mais qui n’est pas nécessairement perceptible au premier regard.
L’art optique c’est avant tout développer et créer des formes et des volumes géométriques multiples et accéder progressivement à l’invisible. C’est suggérer des formes qui trompent l’œil et n’existent pas et qui donnent pourtant une impression de réalité.
L’art, c’est aussi son double indissociable, son alter ego, la poésie où Loup Francart excelle dans un langage et une réflexion très personnels et nous allons saisir l’occasion et avoir le plaisir de vous en offrir quelques spécimens à trois voix.
Michel Bénard.
Lauréat de l’Académie française.
Chevalier dans l’Ordre Art et Lettres.
02:58 Publié dans 11. Considérations diverses, 21. Impressions picturales, 41. Impressions littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : peinture, poésie, littérature, cosmos, musique | Imprimer
13/06/2021
Le vernissage
- Discours d'introduction de Monsieur Jean-Charles Dorge, président de la Société des poètes français ;
- Présentation de Michel Bénard (voir discours), responsable des expositions, chevalier des Arts et Lettres,
- mot du peintre.
Venez voir l'exposition au 16 rue Monsieur Le Prince 75006 Paris
Galerie ouverte de 14h à 18h du lundi 8 au jeudi 11 juin
Je vous accueillerai !
07:28 Publié dans 21. Impressions picturales, 41. Impressions littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art cinétique, art visuel, peinture acrylique, encre de chine | Imprimer
11/06/2021
Charretée (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)
Tous, en charretée,
Oui, c’est la modernité,
Et sans parapluie !
06:16 Publié dans 44. Livres, 46. Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enfants, japon, pluie, photo | Imprimer
10/06/2021
Exposition de Loup Francart à la Société des Poètes français du 10 au 17 juin 2021
Oui, c'est aujourd'hui :
Alors, à tout à l'heure !
04:23 Publié dans 11. Considérations diverses, 21. Impressions picturales, 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eposition, vernissage | Imprimer
09/06/2021
Un nouveau livre ? (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)
La page d'hier est peu explicite : de quelle vie ordinaire parle-t-on ?
Il s'agit de la vie ordinaire des Japonais et d'un livre dont l'intérêt serait l'image et la parole mêlées. Écrit à deux, voici ce qu'en dit le photographe, mon co-auteur, qui a passé plusieurs mois au Japon :
Je vois l'ensemble comme une histoire où chaque image se connecte entre elles effaçant, par la même, l'intérêt singulier de celle-ci. L'écriture ne sera pas l'explication de cette histoire ni même l'histoire. J'ai, indéniablement, construit ce livre selon ma vision de raconter le Japon. Je fais naître mon histoire que j'ai voulu, par ailleurs, universelle.
Les questions que je me posais lors de ce projet au Japon ont toujours été avec l'objectif de représenter le Japon en restant proche de l'ordinaire. Cet ordinaire qui est pour moi la plus belle façon de retranscrire notre réalité : crue, familière et anonyme.
Ce livre parlera aux personnes extérieur du Japon qui porteront un regard de découverte sur la culture d'une façon de vivre dans un décor qu'ils connaissent peu ou pas du tout. Malgré tout, une vie ordinaire commune à toute à chacun, même à l'autre bout du monde, avec des influences bien différentes. Et lorsque les Japonais regarderont le livre, loin des clichés cartes postales, ils poseront un regard critique sur leur propre façon d'être même si l'histoire est vue par un étranger occidental.
Je suis parti à travers plusieurs régions au Japon en utilisant la marche pour me déplacer. Je souhaitais vivre les journées à une vitesse plus lente et ainsi pouvoir observer le rituel journalier de la population tout en évoluant dans des paysages différents selon la route prise. Cela m'a permis de voir aussi bien les enfants se rendant à l'école ou jouant, les parents face à leurs responsabilités pour la famille, les jeunes plus avancés dans les études ou entrant dans la vie active, les travailleurs confirmés, ceux mis de côté et bien sûr les personnes âgées retraitées ou pas. La logique naturelle s'est donc tournée vers une chronologie générationnelle.
Les strates de la société, des classes sociales sont l'objet de mon vagabondage au milieu d'eux, en évitant le plus possible des clichés "idéalisants".
Je porte aussi une importance à l'environnement dans lequel les gens évoluent. Il existe un lien évident entre les hommes et l'espace naturel qu'ils façonnent. Il est intéressant de voir comment se développe l'espace naturel au gré de l'avancée matérielle, technologique et sociologique de l'Homme.
La photographie m'intéresse, pas forcément dans sa technicité mais plus par son pouvoir de traverser le temps et de documenter des comportements d'une civilisation à un moment T. C'est un document, que certains aiment définir pour l'Histoire de l'instant. Je pense par exemple à August Sander sur la thématique "Hommes du XX siècles" avec comme credo "voir, observer et penser". Son corps de travail est ce pourquoi je fais de la photographie.
Immergé quelque mois dans le Japon, n'est ce pas une perspective intéressante ?
Alors vous verrez, de ci de là, des extraits de cette promenades au Japon: Photos + textes poétiques. A bientôt.
04:45 Publié dans 14. Promenades, 44. Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : japon, vie quotidienne, ordinaire, travail, loisirs | Imprimer
08/06/2021
Dimensions de la vie ordinaire (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)
L’horizontale d’abord¸
Fuyant dans la blancheur du ciel,
Ancrée autour d’un pilier,
Enchevêtrée et repliée sur lui-même :
L’univers chiffonné du cosmologue.
La verticale ensuite,
Lampadaire banal noyé dans l’horizontal,
Dressé vers un avenir incertain
Qui n’éclaire qu’un vide d’espoir.
Seul, il se dresse contre le quotidien !
Puis l’unique variante : l’arbre vivant
Dans la minéralogie environnante,
Guirlande de feuilles en respiration,
Fermant ses bras sur la vie.
Il va où il veut et vit sans préméditation.
Prison ou souffle ?
C’est votre choix dans ces pages !
04:58 Publié dans 44. Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ordinaire, commun, poésie, beauté | Imprimer
05/06/2021
Chaîne d'haikus
Il rêva longtemps
L’éveil le terrorisa
Le monde à l’envers
Moins devient plus
Les rebords sont au centre
Qui n’est que vide
Qu’imagines-tu ?
Seule la pensée unit
Les mondes virtuels
Un devient le Tout
Solitaire est le réel
Plus dur que la foi
L’imaginable
En spirale ascendante
S’empare de Toi
L’âme seule est
Et divague en liberté
Jusqu’à l’infini
01:34 Publié dans 46. Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, cosmos, au-delà | Imprimer
04/06/2021
Avant le big bang (Haiku)
Ton cœur n’en peut plus
Qu’es-tu toi qui me nargues ?
Naissance du monde !
06:13 Publié dans 46. Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cosmos, naissance, évanescence | Imprimer
03/06/2021
Au-delà
Je ne suis qu’un long tuyau
Qui s’efforce de recueillir les bruits
D’un monde qui vient d’ailleurs
Parfois le souffle de l’esprit
M’effleure et me prend dans son tourbillon
D’autres fois, pas un bruit
J’ai beau tendre l’oreille rien ne vient
Il m'arrive d’entendre un râle
Comme une sorte d’achèvement
C’est un autre être qui s’en va
Vers ce pays des songes et de l’espoir
Ce n’est qu’un petit bruit
Désespérant mais réchauffant
Il y a bien quelque chose au-delà
Mais va-t’en savoir quoi ?
04:36 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poésie, écriture | Imprimer
02/06/2021
nombre clé
Je suis... Tu es...
Mais sommes-nous deux en un
qui formera trois ?
03:55 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chiffre, nombre, compte ou conte | Imprimer
01/06/2021
Michel Portal & Jacky Terrasson - Marciac 2007
https://www.youtube.com/watch?v=zcGt4YeSR2k
Un moment étonnant
deux, mais une seule tête
avec une seule musique
celle des hauteurs et profondeurs
en harmonie totale
02:51 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jazz, fascination, divergence rapprochement | Imprimer
31/05/2021
Avant, après, maintenant
Plus rien ne sera comme avant
Mais rien ne sera comme après
Tout semble immuable et serein
Et pourtant lentement la roue tourne
Les astres font le tour d’autres astres
Suivant des révolutions complexes
Et vos idées de l’existence évoluent
Jusqu’à se contredirent chaque jour
Pendant que votre corps s’affaisse
Gardez toujours le regard vers le haut
Là où l’horizon n’est plus qu’un point
Qui brille dans l’achèvement de la vie
Et l’entrée dans une béatitude éternelle
07:20 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, écriture, littérature | Imprimer
28/05/2021
Moustiques
Dans le froid de la nuit
Surgit le bourdonnement des moustiques
Ils assiègent le crâne
Indifférents au pouvoir des mains
Qui claquent autour d’eux
Les moustiques apprécient la peau
Comme piste d’atterrissage
04:31 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réveil | Imprimer
25/05/2021
Concours
Chaque objet doit danser sa partition
Entre deux figures remarquables
Ils sont là, immobiles, fiers d’être présents
Le corps en harmonie, en attente
Le cœur suspendu au regard du maître
Ils sont là, immobiles, fiers d’être présents
Posé sans fin pour paraître, impavides
Ils agitent leurs bras et jambes
Ils sont là, immobiles, fiers d’être présents
Tels sont les danseurs au regard brillant
Qui délaissent leur avenir et bonheur
Ils sont là, immobiles, fiers d’être présents
Lendemain d’un concours irascible
Baignant dans leurs pensées malheureuses
Ils sont là, immobiles, peu fiers d’être présents
03:04 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : échec, crainte, perte | Imprimer
24/05/2021
Coryphée
https://www.youtube.com/watch?v=cTz-H_zm5eA
05:20 Publié dans 12. Trouvailles diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : concours, danse, ballet, opéra | Imprimer
23/05/2021
Singularité
Un néant oppressant t’étouffe
Les bruits s’écrasent sur le silence
Sans autre étincelle que la lumière
Qui envahit la pensée : rien
Il n’y a rien au-delà, que le vide
Un mutisme écrasant et irréversible
Que touche le doigt de Dieu
Et qui devient la musique des cieux
Un bourdonnement chaleureux
Qui engourdit la tête et la réveille
Tu es dans ton essence pure
Le crin chatouille le crin
Et entre en vibration
L’univers est né de ce frottement
Si doux aux oreilles de l’homme
Qu’il n’est plus qu’un son frêle
Qui lui-même entre en vibration
Et met en route l’idée même
D’une existence indépendante
L’homme est né d’un son magique
Dans la coque des cieux
Qui a révélé l’univers dans sa majesté
Quelle singularité !
03:11 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : création, premier, naissance | Imprimer
22/05/2021
Aimable ou aimant
Rien n’est beau que le vrai !
Le vrai seul est aimable, dit Boileau.
Mais qu’est-ce qu’être aimable ?
Serait-ce être agréable ?
Certes non, même si c’est vrai.
Est-ce un être à aimer
Ou est-ce un être qui aime ?
Qui aime qui entre les deux :
Celui qui aime ou celui qui se laisse aimer ?
J’aime me laisser aimer
Sans jamais chercher l’amour,
Qui vient à brûle-pourpoint.
L’amour seul te contemple et t’aime.
06:05 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aimer, être, vrai | Imprimer
21/05/2021
Exposition de Loup Francart à la Société des Poètes français du 10 au 17 juin 2021
La société des poètes français
vous invite au vernissage de l’
exposition de Loup Francart
suivi d’une lecture poétique
Le 10 juin 2021 à 17h00
À l’espace culturel Montpezat, 16 rue Monsieur le Prince 75006 Paris
03:35 Publié dans 21. Impressions picturales, 23. Créations peintures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition, vernissage, tableaux, peinture, art cinétique, optic art | Imprimer
20/05/2021
Poème : forme ou fond ?
Un poème est un produit comme un autre, un pâté ou un dessert enrobé de packaging. Selon la personne et son humeur, sera préféré le fond plutôt que la forme ou l’inverse.
Mais qui choisit entre les deux ? Quel pourcentage permet de constituer le joyau final à dévoiler aux yeux des autres ? C’est l’art du cuisinier, la pincée de sel et de poivre à ajouter sans jamais trop en mettre pour améliorer le goût sans le dénaturer.
Selon certains, la poésie n’est poésie que par l’agencement de chaque mot par rapport aux autres et de leur constitution interne. C’est une mathématique prudente et subtile qui fait d’un morceau de chiffon une oriflamme entraînant la multitude derrière soi. Alors la machine à organiser les idées fonctionne à plein régime pour doter chaque vers d’un miel délicatement sucré. Certains se laissent prendre à ce jeu du miroir aux alouettes. C’est bien de la poésie puisque le morceau à douze pieds et non onze ou treize. Découpé en rondelles, le vers se délite et perd son jus. Le goût est fade, car il n’y a plus rien derrière.
Le fond cache la personnalité du poète. C’est le halo de clarté qui fait tendre le regard vers l’objet et admirer sa beauté. Sans lumière, il n’y a rien, que du vent. Il faut retirer les feuilles de l’artichaut pour découvrir la tendresse du cœur. La vraie poésie est dans le sujet même. Elle peut être ferme ou tendre. Elle fait battre le cœur et n’émeut pas seulement les larmes des yeux.
Comme Dieu a conçu l’univers, le poète mélange mathématiquement forme et fond pour faire de la poésie un joyau parfait qui enivrera lecteurs et auditeurs.
06:40 Publié dans 41. Impressions littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poésie, vers, rêve | Imprimer
19/05/2021
Unique
Eh oui ! L'été approche et le mystère demeure. Pas un n'est semblable à l'autre. Chaque cristal est différent du précédent et du suivant, comme chaque homme ou chaque femme est différent et unique.
Chacun est différent, unique
Comme chaque homme ou chaque femme est différent
Il en existe des milliards
Et le plus beau est sous tes yeux
Miracle de la création
Tout est un, unique
Rien n’est même
Dieu n’invente pas de clone
Il crée chaque être et chaque objet
Comme un exemplaire singulier
Qui devient dieu parmi les dieux
Et pourtant…
Chaque flocon a six branches
Ni une de plus ni une de moins
Qui peut inventer une telle diversité ?
L’amour seul ouvre le cœur
Et résonne en l’être
Je suis, tu es, nous sommes
Tous différents et tous semblables
Les apparences sont trompeuses
Seul l’unique
Peut créer une telle diversité
Qui fait monter les larmes aux yeux des incroyants
Chacun naît, vit et meurt
Entouré de ses semblables
Dont pas un seul n’est vraiment
Un multiple du premier
Chacun peut crier Je Suis
Et être et se sentir
l’unique dans la main de Dieu
07:15 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : un, différent, autre, seul | Imprimer
18/05/2021
Oubli
Oublie de respirer
Et ton âme, seule, sera !
07:10 Publié dans 45. Maximes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
17/05/2021
Pi: l'infini du mystère
"Pi est une porte ouverte sur l’infini"
Énonça un jour Lindemann
Et il en fit un nombre transcendant et irrationnel
Il est transcendant parce qu’il n’est pas algébrique
Il est irrationnel parce qu’on ne peut le compter
Pourtant Pi est entièrement déterminé jusqu’à l’infini
Ce n’est qu’un rapport qui est constant
Entre la circonférence d’un cercle à son diamètre
Quel que soit les dimensions du cercle
Et ce nombre est plus grand
Que les particules contenues dans l’univers
C’est sans doute un nombre sans fin
Ne commençant qu’après un trois virgule
Mais réellement infini
Une trinité sacrée et quelques poussières
Qui se prolongent au-delà du possible
Car on ne peut aller au bout
C’est un nombre univers
Il contient tout, tout ce qui existe
Ou a existé dans l’univers
Et il va au delà du savoir humain
Pi copie-t-il le hasard ?
Ou le hasard serait-il autre que hasard
Un hasard voulu par un mystère insondable
le tout compensé sur sur une seule formule !
04:09 Publié dans 11. Considérations diverses, 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : infini, univers, connaissance | Imprimer
16/05/2021
Malaise
Dans le silence de l’âme
Dans l’éternité de l’infini
Flotte le malaise du moi.
Où se tient donc celui-ci ?
Mets-toi devant toi.
Ouvre ton esprit sans pensée.
Tu t’élèves lentement hors de toi
Et contemples sans pitié
L’agitation troublante des idées.
Elles courent d’un bout à l’autre
De leur prison asphyxiante
Sans parvenir à s’enfuir.
Silence, braves gens !
Il s’évanouit lentement
Et se consume à petit feu,
Jusqu’au moment où il n’est plus.
Alors vient la grande escapade,
Dans la liberté totale du vol du rien,
En toute transparence.
02:38 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, moi, retour, illusion | Imprimer
15/05/2021
pluie
Pluie, grasse et verte
Mouille mes chausses
Et embrouille mes pensées
Lave mes souvenirs désolants
Chasse les brins hérissés
De rêves métaphysiques
Où cours-tu ainsi, tendue
Sur tes nuages pleurants
Des larmes de bonheur ou de peine
Tu sors de ton refuge, élégante
Apparition subtile, sans pareille
Et va vers ton destin voilé
Tu ne sais ce qui t’attend
Tu ne vois que le ciel lourd
Chargé d’imprécations
Soudain s’illumine l’avenir
La mer se calme et rit
Te voici délivré et repu
Alors marche sans faille
Le regard au loin, fixe
Et emplis-toi de l’avenir
Merci à tous pour l’attente
Pour cette délivrance
Et ce repos perpétuel
Rien ne saurait dire
Si le cœur brisé est là
Prêt à mourir pour lui
01:32 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, écriture, pluie, déraison | Imprimer
14/05/2021
L'écriture
L’écriture qui te prend à la gorge
Et t’entraîne dans sa sarabande
Déglutis, laisse-toi aller jusqu’au sang
Dans cette rondeur du plaisir d’écrire
Te vient un mot, un seul, petit
Ou une phrase qui sonne dans ta tête
Et l’obsède jusqu’à ce que la suite s’enchaîne
Comme un ruban de couleur esseulé
Le chat joue avec cette pelote factuelle
La triture et en tire quelques brins
Qui pendouillent dans le virtuel
Et s’étalent, en contraste, sur la page
Et tu ronronnes de plaisir irréel
Lové sur l’impression d’être beau
Alors que ces mots devenus vieux
Se détachent de toi-même, à l’horizon
C’est une fumée bleutée, douce au toucher
Qui court dans la lande et soupire
Tends tes bras et réchauffe-toi
Au feu de tes fictions incontrôlées
L’enchaînement des mots entre en phase
Et produit une mélodie inaudible
À l’oreille de celui qui ne sait
Mais bouleversante pour celui qui entend
L’accompagnent les accords bienheureux
Sombres, enchanteurs et veloutés
De relents de bois, de prés et de rivières
Qui bercent amoureusement tes jours
Tu baignes de bonheur de sobriété prudente
Enrobé d’ivresse et de sucre candi
Et contemples le jour timide qui se lève
Et t’illumine de rosée odorante
06:16 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écriture, poésie, poème | Imprimer
13/05/2021
Sommeil
Assis, toujours, devant la même table
Il s’étonne de sa propre inconscience
Que fais-je ainsi debout à cette heure
Alors que les autres dorment sans penser
Et qu’est-ce que la pensée pâlotte et papillonnante
Qui, là encore, soulève un effort d’imagination
À côté du silence de la nuit et du froid du jour
Jusqu’à l’ensevelir et le confondre avec les spectres
Le cou ploie vers la terre encombrée de sommeil
Même les mains se laissent aller, vertes de bonheur
À l’idée des draps frais qui l’attendent, ouverts
Et de la blondeur des bras qui vont l’enserrer
Merci, seigneur, de m’arracher à cette torpeur
Dresse-moi, debout, devant toi, comme un vers
Fleuris mes pensées d’une absence lourde et sans pression
Qu’enfin je m’endorme, perdu dans le vide cosmique
03:36 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poésie, écriture | Imprimer
12/05/2021
ballets d'Igor Moiseyev
https://www.youtube.com/watch?v=jbuPx7Jb5Mk
Quel bel ordonnancement
ils allient beauté et précision
et savent enchanter le quotidien
03:13 Publié dans 13. Cinéma et théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : danse, russie, perfection | Imprimer