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14/06/2022

Mère Teresa

La vie est une chance, saisis-là

La vie est beauté, admire-la

La vie est béatitude, savoure-la

La vie est un rêve, fais-en une réalité

La vie est un défi, fais-lui face

La vie est un devoir, accomplis-le

La vie est un jeu, joue-le

La vie est précieuse, prends-en soin

La vie est une richesse, conserve-la

La vie est amour, jouis-en

La vie est un mystère, perce-le

La vie est promesse, remplis-la

La vie est tristesse, surmonte-la

La vie est un hymne, chante-le

La vie est un combat, accepte-le

La vie est une tragédie, prends-la à bras-le-corps

La vie est une aventure, ose-la

La vie est bonheur, mérite-le

La vie est la vie, défends-la.

03/01/2022

Deviens-le !

S’ouvre devant toi la page blanche des jours
Comment la noircis-tu ?
Quelle ombre projette-t-elle devant toi ?

A-t-elle le parfum des jours heureux
Ou celui des désordres de l’être
Qui s’enfonce dans son autosuggestion ?

Ou encore sa blancheur fait-elle peur
À celui que tu prétends être
Pour qui le blanc s’assombrit au fil des jours ?

Choisis ton destin en ce premier mois
Fais-le devenir ton guide étincelant
Dans lequel tu t’oublies toi-même

Marche sans te retourner
Tu es autre que ce que tu crois
Alors, vis et deviens-le !

12/11/2021

Autre

L'homme se dresse
les sons s'égrènent
les sens s'éveillent
il devient autre

le rien n'existe pas, hors l'imagination
si le rien existe, il est partout
et nous ne sommes rien
ou que devenons nous ?

18/04/2021

J'ai soif

J’ai soif de Toi
Comme un amant a soif
De la présence de l’autre

Rien ne peut me désaltérer
Hormis la cloche qui tinte
Au loin, si loin, imperceptible
Aux oreilles des humains
Et qui écrase les sons
De coups inaudibles

L’air tremble
Je monte hors de moi
Dans ce Soi qui n’est rien
Et qui berce ma pellicule
De rides frissonnantes
M’entraînant vers Toi
Vers cette absence caressante
Qui réchauffe le cœur 
Et fait tendre les bras

Toi, sans moi
Empli de ta présence
Une absence insolite
Qui me fait dire :
"Tu es et je deviens"

La soif qui s’étanche
Coule dans l’être
Qui n’est plus

13/04/2017

Petitesse et grandeur de l'homme

Nous sommes infiniment petits et notre pensée procède de ce micro monde.

L’homme se fait une fierté d’être un être pensant, mais qu’est-ce que cette pensée dans l’immensité du temps et de l’espace que nous n’arrivons même pas à concevoir. L’être pense. Mais que veut dire penser ? C’est une fonction du corps inhérente à l’homme, qui lui permet peut-être de comprendre certaines relations d’homme à homme, d’homme à nature, mais qui ne peut lui permettre de saisir la finalité de ses relations, le pourquoi des choses.

Songeons que notre vie n’est qu’une poussière de l’éternité. Un homme meurt, un autre le remplace, il n’en reste rien, si ce n’est que le souvenir que l’on en garde. L’homme fait partie de la nature. Il est comme un arbre, un rat, un champignon, éphémère et toujours renouvelé, sans qu’au fond cela change le monde. Penser, c’est  transformer l’état des choses et des êtres pour les mettre à la mesure de l’homme. L’homme transforme, c’est en cela qu’il domine la nature et son existence, mais il ne crée pas et reste un animal tributaire de la nature.

(écrit le 10 octobre 1967)

Cinquante ans après, écrirais-je la même chose ? Non, je crois que le propre de l’homme est justement la capacité de créer à partir de la nature, c’est-à-dire de penser autrement que ce qu’il connaît et de l’accomplir, c’est-à-dire d’en faire une réalité vivante qui parle aux autres. C’est la grandeur de l’homme et son originalité parmi les autres êtres vivants.

25/10/2013

Ni trop, ni trop peu : le juste milieu

Le juste milieu est la voie de Dieu. C’est un équilibre fragile, toujours en suspend, mais combien prometteur, car il prolonge l’intentionnalité de la vie.

Equilibre des forces, équilibre des volontés, équilibre de tout ce qui s’affronte ou au moins s’oppose. Equilibre et non extinction des affrontements par une entropie des forces et des volontés opposées.

L’univers ne nous conduit ni vers la fuite dans l’infini, ni vers le retour au big bang. Il cherche la maîtrise physique, informationnelle et psychique des influences qui concourent à la réalisation de sa divinisation. Telle est l’intentionnalité du créateur.

La création de la noosphère, nappe de pensée enveloppant la biosphère, puis son développement, comme une enveloppe immatérielle, constitue l’outil qui doit permettre cet avènement. Un outil et non une fin.

 

« Par jeu conjugué  de deux courbures, toutes deux de nature cosmique, – l’une physique (rondeur de la Terre), et l’autre psychique (l’attraction du réfléchi sur lui-même) – l’Humanité se trouve prise, ainsi qu’en un engrenage, au cœur d’un « vortex » toujours accéléré de totalisation sur elle-même. » (Teillard de Chardin).