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23/08/2022

Fin

Il est temps de rentrer, ma mie
Le ciel s’obscurcit et crie :
Clair j’étais ces jours-ci
Bientôt je vais pleurer chaque jour

Les signes avant-coureurs se déploient
Le ciel regarde en son intérieur
Et charrie des masses d’eau
Sur sa couleur préférée
Sa clairvoyance se dresse
Et crie son impatience
Bientôt la terre va se couvrir
De pâte grise et pénétrante
Qui enlace les enfants
Et leur donne le vertige

A Dieu les jours sans fin
Qui courent autour de l’été
En chantant la victoire
Sur les flots asséchés
Désormais tout redevient liquide
Et l’air s’obscurcit   
Pour pleurer sur les jours passés

 

13/03/2022

Brouillard

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Seule émerge l'ombre du passé

 

17/01/2021

Le monde caché

 

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Derrière la grandeur et la beauté de l'univers

se cache la lumière divine, tremblotante

mais sûre d'elle

qui jamais ne se confond

avec la consistance de la matière

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L'infini derrière le moi

qui apparaît avec modestie

dans l'émerveillement du Soi

09/01/2021

Jeu de miroirs

 

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Mystère et rêve

La nature se regarde

Et toi, où es-tu ?

 

01/12/2020

Lac d'Annecy

 

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Aspire aux sources

coule-toi dans la lumière

Évapore-toi !

 

19/09/2020

Embrasement

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Le feu envahissait la colline
Et pourtant l’air n’était pas surchauffé
C’était une après-midi d’automne
Aux poussées de brise froide
Sous des nuées chargés de noir
Personne n’imaginait un soudain embrasement
Un tel cri vers l’azur surchargé
Une telle suffocation de la verdoyance
L’irréel atteignait l’inimaginable
Les portes de l’enfer ouvertes sur l’horizon
Transmettaient l’onde des fins dernières
Contemplant une fois encore, involontairement
La fraicheur exquise et fragile
Des bois ceinturant ces lieux perdus
La matière s’épuise dans son souffle puissant
L’espace se réduit à la suffocation
Le temps s’arrête, figé d’horreur

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S’écoulent cependant les secondes
Sans crépitements ni cris de sauve-qui-peut
Le calme règne encore sur la planète
Ce n’est que sa majesté le soleil
Qui se couche avec délectation
Faisant durer son plaisir
Avant de fermer ses paupières
Et de laisser aller ses vapeurs
Au loin derrière les bois et les eaux
Au delà, l’homme contemple l’illumination
Les yeux bordés de larmes et de tendresse
Remerciant le monde et son créateur
De ce coucher du jour et du mystère de la vie

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28/01/2020

Eolien

 

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Une éternité

mais le mouvement est là

et nargue l'instant

©  Loup Francart

06/01/2020

Au-delà

La verticalité s’empare de toi
Elle gonfle tes poumons et te propulse
Au-delà de toi-même dans la clarté
Réjouissant l'ouverture de ton être

L’horizontalité te défie et t’active
Elle court sous tes pas et t’entraîne
A, malgré tout, survivre et agir
Pour découvrir ce qui est au-delà de toi

Entre les deux, la beauté des bras étendus
La force qui sort de leurs troncs puissants
Oasis de vie, permanence de l’amour
Une boursouflure d’innocence naturelle

Ces trois aspects forment l’entier
Du désir de vie et d’amour de l’univers
Qui te distend les joues et t’entraîne
Vers cet au-delà inconnu à découvrir

 

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©  Loup Francart

 

10/08/2019

Lumière

Le soleil éclairait la nuit d’encre
Des mâts de la mer indivisible

Au creux des rochers sanglants
Se perdent ses rayons d’enluminure

Les pins s’échappent vers l’azur léger
Où les mouettes blanches épanchent leur griserie

Les vagues dorment au sein des terres
Alourdies par la pesanteur de l’homme

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Les toits gris d’ardoise des maisons
Oublient leur blancheur de sel et de vent
Pour blêmir dans la brume des soleils trop vivants
Qui couvrent les herbes de tiédeur morose

La fin des matins sur la mer
Pointe son triste clocher de pierre

Une cloche sonne, puis deux, puis trois
Auxquelles répondent les coups sourds
Du travail des eaux sur les coques de bois

25/01/2017

Un silence étonnant

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Ils tendent leurs bras vers le ciel,
Tels des prisonniers revêtus de chaînes,
Leur taille n’impressionne plus.
Seul le silence étouffé par le gel
Crie leur souffrance.
Rien ne bouge.
Ce n'est qu'avec leurs ailes déployées
Qu'ils tiennent encore debout !

 

 ©  Loup Francart

21/01/2017

Féérie d'hiver

Un autre monde s'ouvre à nos yeux, d'une blancheur diaphane, exaltant un froid glacial, mais que l'on ne peut s'empêcher de toucher du bout des doigts comme un mystère incarné. Pas un bruit, aucune couleur, un glaçon dans le dos qui fait chaud au cœur. Quelle curiosité...

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22/05/2016

silence

 

L’ombre dédoublée
Naissance du silence
Vivre malgré tout

 

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15/05/2016

Printemps

 

Les bras grands ouverts
Il a vécu. Il est mort
Paix à son âme

 

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