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28/08/2021

Le grand marin, de Catherine Poulain

Un livre étonnant, "Le grand marin", de Catherine Poulain, Éditions de l'Olivier, 2016.

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La fureur de l'aventure, la pêche en Alaska, une petite femme épouse la mer avant d'épouser le grand marin. Elle est marin : froid aux mains, chaud au ventre, extasiée et soumise à l'eau glacée. Elle rêve du grand large et de son grand marin.

 

 

L'eau secoue mon corps

le poisson ouvre la bouche

un cri dans la nuit !

 

27/08/2021

La trompette d'Alison Balsom

 

26/08/2021

Attente

L’attente d’un fait connu est une épreuve
L’attente de l’inconnu te rend de glace
La première te plonge dans un fleuve
Malgré toi, la seconde te laisse en place

Attente, un horizon inatteignable
À ceux qui sont dans l’expectative
D’une nouvelle impitoyable
Qui restera pour toujours interrogative

Rien n’est moins explicite
Qu’une attente tacite
Qui endort la compréhension

Rien n’est plus implicite
Que les prévisions illicites
Pour qui court vers l’abnégation

25/08/2021

Repos (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)

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Oui, tous sont las, épuisés par l’extérieur
Par cette vie qui prend le destin à pleine dent
Et en fait un chiffon volant au vent

Quelques havres de paix se trouvent sous leur pas
A chacun son décor et son modèle
Jusqu’à la fourgonnette bienveillante
Où un sommeil réparateur
Conduira son bénéficiaire
Dans les bras bienveillants d’une geisha 

Ainsi va la vie du modèle asiatique
Qui passe de l’activité au sommeil
Avec une pause insaisissable
Dans une mort éphémère

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24/08/2021

Constructions (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)

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Massivement tout change !
Chaque rue est transformée, rebâtie
De manière attentionnée 
Accompagnée d’une cohorte d’hommes
Affairés, organisés, épuisés
Mais fiers de leur activité bourdonnante
Au sein des occupations quotidiennes
Au-dessus, dessous et même au sol
Le bruit t’agresse, le regard s’agite
Mais au fond de lui l’homme contemple
Et se dit : « jusqu’où aller
Pour que le monde devienne formateur ? »

 

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23/08/2021

Le monde

Le vide est-il néant ?
Le néant existe-t-il ?
Sûrement pas.
Ce n’est qu’un mot sans consistance
Et sans le moindre bout de matière

Le néant n’est rien
On ne peut qu’énoncer sa non-existence
Le vide est un tout, petit certes 
Qui existe par son absence de matière

Je suis, et toi, es-tu ?
Tu n’es que parce que tu me vois
Mais moi, je ne me vois pas
Alors, je ne suis rien, un néant

Il m’arrive de passer devant une glace
Je vois un être sans consistance
Un long fil sans fin et sans membres
Qui divague dans l’air et la rosée

Le néant est-il vide.
Le vide est-il néant ?
Je ne sais plus
Rien ne va en ce bas monde

 

22/08/2021

Lecture poétique

Sainte-Suzanne-et-Chammes. Ce week-end peinture et poésie ont animé le moulin


 
De gauche à droite, Patricio Caneda Perez, Gilles Raab, Loup Francart et Dimitri Francart sur la petite scène du Moulin du petit Gohard.
De gauche à droite, Patricio Caneda Perez, Gilles Raab, Loup Francart et Dimitri Francart sur la petite scène du Moulin du petit Gohard. | OUEST-FRANCE

 

Samedi et dimanche, l’exposition des œuvres de Loup Francart, artiste peintre originaire de Ballée, qui se tenait au moulin du petit Gohard, a vu le passage d’environ 250 personnes. L’artiste qui peint depuis de nombreuses années est aussi un poète.

« Mes poèmes expriment la joie de vivre. Ils posent la question de l’importance de la socialisation entre les gens. Mais, ils sont aussi l’expression d’une pensée qui m’est chère : le moi et le paraître, l’être intérieur et celui que l’on découvre de l’extérieur. Quelles sont les deux facettes de l’homme qui permettent de mieux le connaître ? Vaste sujet ! », souligne Loup Francart.

Le samedi soir, le public a donc pu découvrir sur la petite scène du moulin, l’artiste accompagné par Gilles Raab comédien, Patricio Caneda Perez guitariste et Dimitri Francart, baladin dans une lecture musicale de ses poèmes.

20/08/2021

Culinaires (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)

 

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La finesse entre en soi, avec magie
Mille odeurs enchantent l’être
Et le cuisinier pourfendeur de parfum
Se terre modestement dans sa cuisine
Pendant que ses acolytes serviables
Assène les clients de leur savoir-faire
Jusqu’à l’épuisement d’une chorégraphie
Développée pour le bien-être des papilles
Les habitués poursuivent leur fantasme
Les étrangers tâtent du bout des lèvres
Les intimes échangent des mots doux
Dans l’ombre de leurs désirs

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19/08/2021

Exposition à Sainte Suzanne les 13, 14 et 15 août

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Et l'eau galope

Elle dévale les plans

L'image reste

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18/08/2021

Exposition à Sainte Suzanne les 1", 14 et 15 août

 

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un moulin ouvert

le noir des gouffres dans les yeux

le silence des poètes

17/08/2021

Artisans et manuels (photos Gildas de la monneraye)

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Ils s’affairent, humblement,
Devant la nécessité de s’occuper
Environné de machines et de poussière
Peinant à frapper, porter, ranger
Jusqu’à réaliser leur accomplissement
Dans l’ombre de leur destinée
La transparence les prend
Que sont-ils hors de leur métier
Grandis par leurs tâches
Jusqu’à l’effacement de l’être

 

14/08/2021

C'est aujourd'hui !

C'était hier, c'est aujourd'hui et ce sera demain.

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Laisse résonner en toi le monde

Laisse venir du fond de tes entrailles

Les bruits délicieux de l’immensité

Écoute, les yeux fermés et les oreilles closes

Les paroles de la nuit ouverte

12/08/2021

Transports (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)

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Le bruit et la fureur réglés
Ils vont et viennent mécaniquement
Préoccupés de leur être extérieur
En résonance de journées affairées
Mais au fond d’eux-mêmes
Le corps pressé entre deux stations
Dans un immobilisme libérateur

 

05:26 Publié dans 44. Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : japon |  Imprimer

11/08/2021

Uniformes (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 170.jpeg

En marche ou rêveur ou même immobile
Ils se complaisent dans leur apparence
Mais ils savent aussi qu’ils ne sont rien
Si, rentrés chez eux, ils ne se dépouillent pas
De cet uniforme qui cache leur être intérieur 
Et ne les enjolive qu‘un court instant de vie

10/08/2021

Cols blancs (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)

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Ils sont cols blancs et proprets
Errants, solitaires ou groupés
Au milieu des paysages urbains
Dans le brouillard de la société
Environnés de leur silence intérieur

Va ! Avance dans ta vie
N’écoute pas les bruits de l’usure
Qui emprisonnent ton corps
Pourfend ta solitude intérieure
Et sois le même quel que soit le lieu

Pénètre-toi du silence 
Deviens l’aphasie flegmatique
De l’être intérieur sans mémoire
Et marche sans crainte ni reproche
Vers ton accomplissement à découvrir

07/08/2021

Errance 6

 

C’est fini, les filets de ton être sont engourdis
Laisse-toi aller vers cet être profond 
Qui ne se lasse pas de te déborder
Les yeux tournés vers la lumière
Ne soit plus pour être celui qui a toujours été !

 

06/08/2021

Errance 5

 

Lorsqu’il apparaît, plus rien n’existe
Ni la terre ni le ciel, ni même ce moi
Dans lequel tu te réfugies
Fuis loin de toi, cours à l’horizon
Et vaque à tes occupations
Soulagé de tes préoccupations !

 

05/08/2021

Errance 4

 

Quelle musique nous chantez-vous là ?
Est-ce vivre que de s’enfermer en soi
Tu meurs de ne plus t’entendre
Et de ne pouvoir être monde toi-même
Vis ta vie et chante sur les toits
Que rien ne s’oppose plus à toi
Pour profiter pleinement de ton être !

 

 

 

04/08/2021

Errance 3

Ah ? qu’il est bon de marcher dans la boue
De boire l’eau dans le creux des chemins
De se voir à la surface des mares
D’errer dans la forêt l’après-midi 
Et de rentrer le soir, les jambes lourdes
D’avoir trop couru après les papillons
Ou crié du haut de la montagne
Ou écouté l’écho de sa voix
Alors… Vivons encore quelques heures poétiques 
Dans ce monde si vivant !

03/08/2021

Errance 2

Écoute ton intuition d’un cœur d’enfant
Laisse aller en toi tes élans et tes pleurs
Regarde voler les pigeons et tes rêves
Et ris de bon cœur aux signes de l’inconnu
Brise cette frontière qui t’empêche d’être

02/08/2021

Errance 1

Ce soir, nous marchons sur la lune
Comme Tintin et Milou, nous entrons
Dans un nouveau monde
Celui des rêves pour les uns
Celui de la folie des hommes pour d’autres
Celui du monde véritable pour quelques-uns
Mais au lieu de quitter celui-ci
Laissons-nous bercer par l’écho
De la poésie et embarquer sur le vaisseau
D’une réalité implacable
Celle du destin de l’homme

 

01/08/2021

Exposition de peinture du 13 au 15 août et après-midi poétique le 14 août 2021

 

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« Au cours de l’après-midi poétique, on tentera de comprendre comment l’homme face à lui-même, s’interroge sur son être en laissant résonner en lui le monde et façonne ainsi son destin pour saisir l’inexprimable dans le vol d’oiseau, la grâce d’une danse, la joie d’une rencontre, bref dans le retournement de circonstances habituellement banales, mais qui claquent comme un fouet sur la tête. Une poésie riante où émotions, convictions, explications, réflexions et beaucoup d’exclamations permettre à chacun s’y trouver son compte. »

 

Gilles Raab et Loup Francart déclameront les poèmes,  accompagnés à la guitare par Patricio Cadena Perez, interprète  et compositeur, et soutenus par Dimitri Francart, baladin. »

 

 

 

 

 

31/07/2021

Un jour d'été

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oui, un jour d'été

où le ciel s'épanouit

seuls les morts veillent...

 

 

29/07/2021

Le lieu du moi (10)

10-    Ah ! Sentir la vie couler en toi
Implorer la goutte d’eau de nourrir ton corps
Broyer le pain de tes dents saines
Et attendre béatement les effets
De ton inaction dans l’agitation du monde
Ne plus laisser partir de toi-même
Les bienfaits de l’inappétence
Et te retrouver nu devant l’autre
Mais invincible à son regard
Seul sous la prunelle bienveillante
D’un destin inoubliable
D’un inconnu qui te berce de bonheur
Et qui s’avère à l’origine
D’une destinée perdue pour l’autre

Es-tu encore quelqu’un ?
As-tu une existence auprès des autres ?
Sous ton toit pentu rêves-tu encore
À l’existence que tu menais auparavant 
Plus rien de tout cela n’est
Tout se résume à un tas de poussière fine
Le long d’une porte à moitié ouverte
Qu’une souris enchantée
Peut goûter du bout des lèvres
En s’extasiant devant ses congénères
De la qualité de sa finesse
Ainsi va ton destin réduit au minimum
Avant le grand plongeon final
Dans les portes de l’existence

28/07/2021

Le lieu du moi (9)

9-    Délivré, tu es délivré de la vie
De cette vie où tu cours après toi-même
Le couvercle de ton moi n’est plus
Tu es sorti du tunnel étroit et enserrant 
Enfin tu respires l’air pur des montagnes
Et te fais de ta pauvreté une parure
Mais attention cette prise de conscience
N’est pas sans danger ni pièges
Tu ne peux regarder devant toi
Seulement sur les côtés, les yeux plissés
Comme un aveugle en goguette 
Distrait des attirances mirifiques
D’un soleil trop tôt levé
Modère-toi, fuis le spectacle de ta jeunesse
Sois inébranlable et transparent

Alors du bout de ta solitude 
La poitrine dénudée et sereine
Tu goutes le gouffre de ton être
Et l’immensité de ton existence
Chaque jour tu nettoies ton enveloppe
Tu n’es rien et tu es tout 
N’agis plus, laisse-toi aller
Laisse faire celui qui te berce
Hérisse tes poils de velours
Caresse ta manche de lustrine
Et travaille sans cesse à ton accomplissement
Sans jamais penser à lui
L’être se gonfle d’importance et ne sait pourquoi
Oui, la vie est ainsi faite, émerveille-toi
Et va les mains vides vers ta destinée

 

27/07/2021

Le lieu du moi (8)

8-    Et, non seulement, toi-même n’es rien
Mais tu vois également que les autres 
Ne sont pas ce que tu croyais qu’ils sont
Tu découvres la surprise de savoir
Ce qu’est réellement l’autre
Comme si des lunettes te donnaient
Une vue ajustée et correcte
Un courant d’air est passé par là
Enfin tu vois la réalité des vies !

L’innocent se tient devant toi
Et se montre dans toute sa puissance
D’être en devenir et en action
Silencieux et paisible
L’important n’est qu’une baudruche
Qui fait briller ses fanfreluches
Sans avancer sur le chemin de la vie
Transparent, tu avances vers la lumière
Sans toutefois pouvoir la toucher
Elle éclaire ta route, sans te dire
Où tu peux mettre les pieds
Les yeux ouverts sur ton destin
Tu avances malgré toi
Et perds de ta consistance
Pour flotter, inconnu
Parmi les vivants et les morts

25/07/2021

Le lieu du moi (7)

7-    Alors, que me reste-t-il ?
Je m’assieds au pied d’un arbre
Je tourne mon regard vers moi-même
Et ne vois plus que le blanc des yeux
Marchant vers un lointain avenir
Que je ne connais pas ou peu
Avance encore plus loin dans le lointain
Et quitte ta robe d’interrogation
Marche sans vergogne et va sans crainte
Tes pieds te porteront vers l’inconnu

Entre en toi-même et veille
Sans un regard en arrière
Calme ton impatience
Et va serein vers d’autres paysages
Où l’intérieur est l’extérieur
D’un monde inconnu
Pourtant rien n’a changé en toi
Tu t’es allégé et retourné
L’envers devient l’endroit
L’endroit est derrière toi
Et tu laisses quelque part
Une part de toi-même
Soulagé, tu deviens plus léger
Et monte sur le nuage rosé
Qui sent l’ignorance sereine
Qu’es-tu, toi qui n’es rien ?

24/07/2021

Le lieu du moi (6)

6-    Et maintenant, que faire ?
Je n’ai rien, plus rien, qui me satisfasse 
J’erre sans peine dans le brouillard
Regardant encore les demoiselles
Avec leurs robes allongées
Je me promène, seul, dans les rues délaissées
Jetant un œil encourageant sur les devantures
Avançant vers la vie ouverte
Avides de bonheur ou d’outrages 

Je regarde les enfants déboutonnés
Se battre entre eux pour une cuisse de poulet  
J’ouvre une porte ou deux 
Sans savoir où aller
Je m’arrête au bistrot
Regardant les dames en chapeau
Et les hommes en chemise
Je vois les chiens dressés
L’œil aux aguets, la patte levée
Et j’entends dans le lointain
Le cri des femmes outragées
De s’être montrées sans beauté
Devant les êtres de lumière 
Et maintenant, que faire ? 

23/07/2021

Le lieu du moi (5)

Encore un essai, jusqu’où ?
Adolescent, le moi a enflé
Et s’est fait plus pressant
Il m’a pris tout entier
Sans savoir où aller
J’ai erré dans les perspectives
De vies futures imaginaires
Et dans une réalité médiocre
J’ai imité la vie et les mésaventures
Et laissé le vrai destin passer
J’ai singé dans tous les domaines
Comme si j’avais cent vies
Actives ou passives, enchantées ou lascives
J’ai même joué à celui qui joue
Et joue à se juger jusqu’à la décision
La vie n’est-elle qu’une comédie
Qui n’engage à aucune conséquence ?

Le succès attend le voyageur intrépide
Celui qui n’échoue devant rien
Et se jette dans la bataille
Portant haut et fort ses convictions
Qu’il ne quitte pas un instant
Mais que faire si cela évolue
Et si la vie envisagée te porte ailleurs
Si tu te sens fait pour errer
Sans savoir où tu veux aller
Devant toi le trou, large et profond
Dans lequel s’engouffrent tes espérances
De nouvelles apparaissent, belles comme l’aurore
Elles te poussent à d’autres horizons
Qui s’ouvrent à nouveau pour toi
Et tu parcours la vie sans jamais te fixer
Même si tout reste stable apparemment 

22/07/2021

Le lieu du moi (5)

Malgré tout, toujours je cherche
Je continue à courir derrière moi-même
À m’interroger sur ce lieu inconnu
Où se trouve l’être extraordinaire 
Que d’autres appellent Loup
Alors que je ne sais qui je suis
Et cette obsession m’implique
Dans une ronde infernale
Qui m’empêche de dormir
Et même parfois d’errer
En toute sérénité 

Aussi aujourd’hui ai-je décidé
D’ignorer ce pesant fardeau
En maillot de bain, l’air dégagé
J’ai jeté mon dévolu sur une plage
Et me suis installé auprès des enfants
Pour savoir leur sentiment
Comment vivre, dégagé de soupçons
Sur l’existence d’un moi autoritaire ?
Horreur et damnation !
Que n’ai-je appris de visu…
Plus l’enfant est jeune, 
Plus il lui faut d’attention
Sinon son moi se manifeste vivement
Et l’entraine dans des manipulations
Contraignantes pour son entourage
Plus il est jeune, plus il exige
Jusqu’à ce qu’un des parents cède
Le moi prend des proportions inimaginables
Qui même me font fuir ces compagnons
L’enfant n’est pas non plus sans moi
Qui seul compte dans sa tête et son corps