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06/03/2022

Un dimanche campagnard (date 1962)

Nonchalants dimanches d’hiver
Qui se passent près de l’âtre
Tandis que dehors l’univers
Éteint étonne le pâtre.

Les oiseaux frileux se sont tus.
Le crépitement du feu
Trouble le calme inconnu
De ces dimanches langoureux.

La campagne semble figée.
Seule, la paisible fumée
Des cheminées s’évapore.

Ah ! Journées dominicales,
Quiétude pastorale,
Qui dans l’âme s’élaborent.

05/03/2022

Au fil des jours (journal de Jacquie de Greffié de Bellecombe 4)

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Phares...
Seuls, ils émergent de l'écume et des nuages
comment relient-ils hauteur et profondeur
et durent-ils dans l'adversité ?

 

03/03/2022

Ils sont

Un seul contre tout un peuple
La puissance contre la volonté
La liberté contre l’étouffement
Respire et vois grand !


Les héros contre l’agresseur… 

02/03/2022

Aveuglement

Imagine une feuille de papier
Elle ne pèse pas lourd
Et traverse le corps
Comme un couteau
Tu deviens lame
La transparence t’inquiète
Elle obscurcit ta vue
Un brouillard t’aveugle
Tu glisses sur la finesse
De sa tranche délicate
Et le noir ou le blanc t’envahit
Avance encore
La feuille plie
Tu te sens partir
Plongée dans l’inconnu
Tu n’es plus qu’une plume
Qui encourage ton rêve

L’assaut t’emmène
La fente s’élargit
Tu n’es plus que le pâle reflet
D’une existence interrompue
Par la plaisante réverbération
D’une vie sans fard ni consistance 

01/03/2022

Retour

Paris, la ville sans parisiens
Vierge de toute démarche
Un ciel bleu sans faille
Des fantômes dans les rues
Il les connait pourtant
Mais de les voir ensemble
Tels des jumeaux exaltés
Le rend perçant et transparent
Il erre et va dans la foule
Mais ne voit plus
Et n’entend plus
Oui, le ciel est divin aujourd’hui
Il s’est retrouvé 

28/02/2022

HLM

Cheminées aux visages tordus,
Murs armés d’une charpente nue,
Rouge, jaune, vert,
Bois, ciment et fer.

Qui donc voudra s’entasser
En ton sein de prostituée,
Dont, telle une verrue, le crochet mamelon
Serait antenne de télévision.

Et ce château fort de béton armé,
Sans charmante mort, même sans fumée,
Dresse un squelette strié de grues, 
Comme une bicyclette de rue.

L’eunuque humain et sa progéniture, 
Abeilles blessées autour de la confiture,
De ton sein de prostituée
Suceront les alizés.

(écrit en juillet 1963)

26/02/2022

Secret

Qui croire ?
Certains sont sans imagination
Y a-t-il un Dieu ?
Ils ne savent et ne veulent pas savoir

Dieu est bien là
Mais que fait-il ?
C’est un être anonyme
L’indifférence le condamne à n’être que spéculations

Tu es parce que tu n’es pas Dieu
Que te sert autrement
Ce personnage historique
Qui encombre ton esprit ?

Oui, Dieu t’attend dans ton secret

25/02/2022

Désir

 

22-02-25 Désir2.jpg

L’extase du premier jour
L’aboutissement du dernier
Elle rêvait et courait
Il sentit en lui le désir

Que faire sinon fuir ! 

24/02/2022

Au fil des jours (journal de Jacquie de Greffié de Bellecombe)

 

22-02-24 Au fil des jours14.jpg

22-02-24 Au fil des jours15.jpg

Clochers, tours, campaniles, beffrois
Tous se dressent devant les visiteurs
Campés sur leur socle élevé, fortifié
Ils écrasent l’égo de leur ombre exaltante

A leur pied, l’homme de tous les jours
La vie grouillante, trépidante 
Millions d’insectes affolés et bruyants
Que seule la vie atteint en désordre

Le doigt levé, empli de sagesse
Ils occupent l’espace à la verticale
Veillant sur leurs occupants
Détachés de tout partie pris 

Écrasée de sculptures évaporées
La hauteur prend sa mesure dégingandée
Dieu te regarde à la loupe, au loin
Et embrase la visite de feux d’or

 

23/02/2022

Au fil des jours (journal de Jacquie de Greffié de Bellecombe)

22-02-23 Au fil des jours 11.jpg

Le temps s’en va…
Je le retiens dans ces lignes
Qui sont les frontières de la mémoire.
Ce sont des nuages de souvenir,
Diffus, mais perceptibles,
Comme des pansements
Sur une plaie béante.

Les limites sont ténues.
Cela saute d’un lieu à l’autre,
Sans cohérence distincte,
Ou plutôt celle d’images
Un jour de beau temps
Ou même de pluie fine,
Qui surgit tout à coup
Derrière la colonne d’une évocation.

Elle est là…
Mais, elle aussi, s’en va.
Elle est déjà partie,
Empilée dans les plis du journal de bord
Recueil à jamais perdu
De moment de bonheur à partager.

22/02/2022

Quand ?

Seul au monde…
Poids de la solitude enfermée
Il erre dans cette soupe
Et ne goûte que l’amertume
Te souviens-tu de tes jeunes années 
Quand tes parents
Également seuls au monde
Respiraient à pleins poumons 
Le printemps de leur jeunesse
Et tu es là aussi
Empli de tes films passés
Bousculé dans tes retranchements
L’œil vif d’éclairs de vie
Mais qui ne marquent plus
Sur la page blanche des jours
L’humanité s’étouffe
De trop de résurgences
Enfoui dans la glace du passé
Monte l’avenir que tu ne peux voir
Tes enfants et petits-enfants
Te regardent et se disent :
« Quel est cette pointe
Qui perce ton cœur !
Ton tour viendra
Tu seras seul
Avant de fermer tes yeux ! »

21/02/2022

La beauté

La beauté, c'est l'exigence faite humble.

20/02/2022

La beauté, à nouveau

Nouvelle panne informatique, longue, difficile à régler. La technique a ses charmes enjôleurs qui ne s'exercent que lorsqu'elle marche.

 

La beauté est un équilibre discret, un appel vers l'âme de petits riens qui s'harmonisent et ouvrent une plaie de bonheur dans l'être qui se découvre humain.

 

13/02/2022

La beauté

La beauté est l'appel du Seigneur !

Ouvre les yeux et vois.

Signes et paroles

La parole permet l'échange, ce que ne permet pas le signe.

L'homme échange et fait valoir ses droits, ce que ne peut faire l'animal.

 

12/02/2022

Intimité

Comme chaque jour, je cours. Cela m’envole la tête, écrase mon égo et oxygène le corps jusqu’à le rendre transparent.

Ce matin, j’arrive devant une maison connue, abandonnée loin du village, toujours fermée sauf l’été. Je contourne un des communs et tombe sur une biche immobile, à tel point qu’elle semble une sculpture plutôt qu’un être réel. Elle est à quinze mètres. Elle me regarde et ne bouge pas. Je m’arrête et fais de même. Nous nous regardons, deux êtres, seuls au monde. Plus rien n’existe, seuls, elle et moi. Elle ne s’affole pas et reste impassible. Cela dure une minute, deux minutes.

Puis, elle se met à vivre. Elle se lèche le flanc, caresse quelques mèches de son dos, comme si je n’existais pas. Elle est seule au monde, dans un instant de solitude heureuse, accomplissant ses gestes avec sérénité. Elle est tout entière à son animalité, belle d’innocence.

Elle ne bouge toujours pas. Elle regarde soudain. Je ne bouge pas. Nous nous regardons, sans un bruit. Alors, elle se couche dans l’herbe et semble me dire : je n’ai pas peur. C’est ma vie, pleine et entière, faite d’instants de recueillement devant la beauté de l’univers. Fais-toi transparent toi aussi.

Soudain, en un éclair, elle se lève et fuit, comme tout animal surprit dans sa vérité, trois ou quatre minutes de communion naturelle, dans un moment hors du temps.

11/02/2022

Croire et expérimenter

Je sais, et non je crois, parce que Dieu me laisse l'expérimenter.

La foi, non par croyance, mais par expérience.

10/02/2022

Cauchemar

Un pas en avant, deux pas en arrière…
Il ne sait plus où il va, ce qu’il fait
Un poids sur le nerf optique, progressif    
Écrase son enthousiasme. Il se redresse
Et crie d’une voix forte :

Fuyez, hommes et femmes
La fin des temps est venue !
Découvrez-vous,
Marchez nus
Et partez !

09/02/2022

Lassitude

Lassé du monde, il se réfugie en lui,
Là où rien ne peut l’atteindre, même pas lui.
Noyé dans l’absolu, il divague et se perd.
La broyeuse s’égare et passe. Plus rien…

Ne reste qu’une poussière… De quoi ?
Il tâte, secoue le sable. Mais rien ne vient.
Un léger nuage de cendres s’échappe,
Cela sent le vieux, la pourriture, la fin.

Dieu, rien ne va plus. La joie doit éclater.
Souviens-toi, hier encore, tu courrais au soleil,
Le corps raffermi, la jambe vaillante. 
Tu riais de bonheur et tu vivais réellement.

Secoue-toi, ouvre les yeux, appuie-toi sur moi.
Mets tes lunettes d’optimisme et ris...
Il est, loin de toute noirceur et odeur.
Il plane sur les eaux en toute sérénité.

08/02/2022

Hauteurs, toujours

Commence aujourd'hui un nouveau livre, carnet de voyage au fil des voiles et de la fournaise, paysage sublime dessiné d'une main experte au fil de jours d'errance.

 

Clochers, tours, campaniles, beffrois
Tous se dressent devant les visiteurs
Campés sur leur socle élevé, fortifié
Ils écrasent l’égo de leur ombre exaltante

A leur pied, l’homme de tous les jours
La vie grouillante, trépidante 
Millions d’insectes affolés et bruyants
Que seule la vie atteint en désordre

Le doigt levé, empli de sagesse
Ils occupent l’espace à la verticale
Veillant sur leurs occupants
Détachés de tout partie pris 

Écrasée de sculptures évaporées
La hauteur prend sa mesure dégingandée
Dieu te regarde à la loupe, au loin
Et embrase la visite de feux d’or

07/02/2022

Instant

Quel jour ! Il s’oublie lui-même.
Il va, il vient, puis repart,
Avant de revenir.
Il n’est plus lui-même.
Sait-il même qu’il existe ?

Il est parti le nez au vent,
Ouvrant ces yeux de verre,
Tenant sa canne d’acier,
Écoutant ses ardeurs renouvelées,
Caressant le vent léger.

Son double l’accompagnait.
Elle se taisait, marchant près de lui.
Devançant leurs pas et leurs pensées,
Ils allaient vers la gloire, ensoleillés.

Ils marchèrent jusqu’à la mer.
L’un derrière l’autre, heureux.
Ils se regardèrent, tremblants,
Le cœur battant, l’œil humide.
Encore un pas, ou deux et même plus.

Ils s’arrêtèrent sur la plage.
Surpris par la chaleur du sable,
Ils n’avaient pas de bagages,
Ni même de quoi écrire.
Comment dire ce qui leur tenait à cœur ?

Tant pis, partons, fit l’homme.
Ne me quitte pas, fit la femme.
Ils s’embrassèrent avec tendresse
Avancèrent jusqu’à l’eau
Et tendirent ensemble le pied.

C’est froid, dit-elle. Oui, répondit-il.
Ils entrèrent dans le glaçon,
Inattentifs à la morsure.
Ils avancèrent, main dans la main, 
Jusqu’au cou. Ils avaient la même taille.

Adieu, dit-il, la voix étranglée
Au revoir, répondit-elle. À tout à l’heure !
Ils firent un pas, puis deux,
Se regardèrent, s’embrassèrent
Et sans plus attendre, avancèrent.

Ainsi vécut l’amour.
Une ombre entre deux mains,
Un baiser sur les lèvres,
Tendus vers l’humanité,
Souriant aux autres !

06/02/2022

Avenir

Se peut-il qu’un jour, dans un instant de folie
Tu découvres l’envers de ton existence
Un brouillard de la vieillesse à la naissance
Où tu ne palpes que le vide et le plein de rien

Te souviens-tu des routes parallèles ?
Elles finissent par s’écarter, puis se croiser
Choc des imaginations et des souvenirs
On admet cependant ces salmigondis !

Rien ne sera plus jamais comme avant
Les souvenirs s’envolent et se pressent
Franchissent la barrière du temps
Et s’endorment calmement le matin

Parfois un mauvais pressentiment
Te conduit à envisager un retour en arrière
Mais rien n’y fait, rien ne change
C’est dans la boite et sans pouvoir !

Alors, tu continues à avancer sans bruit
Sur la pointe des pieds et la paume des mains
Regardant le déroulement du temps qui passe
Et pleurant sur les années de bonheur envolées

Sans savoir ce qui t’attend, tu poursuis
Dans le noir de l’avenir et l’obscurité du présent
Attendant l’inéluctable et chaud devenir
Les mains sur les yeux, sans frémir !

05/02/2022

Egarés

A nouveau un lieu sans possibilité de se connecter pendant quelques jours. Mais cela détend...

C'est reparti...

 

Errance de pensée, nous perdons le chemin
Où se trouve le but, qui donc les attire
Quelques couleurs jetées, au loin un cri humain
C’est un coup dans la nuit dont tous peuvent pâtir

Ainsi, passe le temps, en moments de rêve
Mais rien ne sort de lui, pas même un sourire
Il demeure muet, la main sur son glaive
Attentif aux regards de ceux qu’il veut trahir

Plus rien ne tourne rond, le trouble les envahit
Où vont-ils au juste, ces errants recueillis ?
Marchent-ils vers la mort ou l’avenir douillet

Le brouillard s’épaissit devant leurs yeux pervers
Ils cherchent le chemin sans trouver l’univers
La nuée les happe, ils sont morts à jamais 

28/01/2022

Sans elle

L’enfant est seul, au milieu de la route
Il ne voit plus sa lumière, bien qu’il fasse jour
Une pâle horizontalité fait place
Aux paysages mélodieux de la verticalité

Tout était facile… L’accompagnement
De l’amour maternel traçait le chemin
Elle lui prenait la main sans y penser
Et il courait sur la terre sans fin

Toujours ce fil mystérieux qui le relit
A cette présence sans nom ni même réalité
Elle était là, l’accompagnant sans cesse
Ses moindres mouvements étaient présence

Puis progressivement, cela s’est estompé
Perdu dans la foule, il cherche et ne voit rien
Les murs lui voilent cet espace enchanté
Le monde est grand et comme il est petit 

Les singes hurleurs l’environnent
Et le montrent du doigt, en riant
Il se retourne et cherche la présence
Rien, elle n’est plus là, à jamais

Il erre sans fin, fouillant les recoins
Plus de verticalité, plus d’épaisseur
Le calme plat de l’absence sans fin
Un monde vide, qui rend la peur présente

Il faut reconstruire le connu
Il faut dévoiler l’ignorance
Il faut devenir adulte
Et errer jusqu’à la fin de son temps

26/01/2022

Flottement

Une vie sans vivre

Une mort sans savoir

Joie de l'ignorance

25/01/2022

Liberté: entre-deux

Liberté… Liberté…
Elle s’élève au-dessus de la vie
Ne reste plus que cette sensation diffuse
D’un léger brouillard et de sons étranges
Qui pénètrent l’air et envahissent le corps

Et pourtant l’étrange sensation subsiste
Ce bourdonnement permanent
Ce bruit infime persistant
Qui la pousse sans cesse
A sortir d’elle-même
A se libérer de ses chaînes
 
Entraînée plus loin qu’elle ne veut
Dans la transparence de l’être
Et l’absence de guide ou même d’éclairage
Elle avance les bras tenus
Soutenu par l’espérance
Fatiguée par cette quête permanente
Qui l’oblige à se lever la nuit
Et à œuvrer sans cesse le jour

Mais rien ne vient, rien n’apparaît
Elle se trouve entre ciel et terre
Dans ce no man’s land 
Réprouvé par les dieux
Inconnu de la plupart des hommes
Enclume des résonances
De toute aventure humaine

Elle y puise sa force et sa faiblesse
Comme tout un chacun
Mais chaque son s’élève
Et le sort de lui-même
Dans cette étrange perspective
D’un ailleurs plus concret :
Le mouvant devient son monde
Un nuage sans prise
Un flanc de montagne lisse
Jusqu’à la chute ou l’envol

24/01/2022

Traque

Pas à pas, il avance
Pas un muscle ne bouge
Seule la moustache s’active
Le regard est fixe. 
Que voit-il ?
Il fait noir
passent quelques ombres lunaires
La douceur nocturne persiste
La traque commence
Active et attendue 
L’obsession l’occupe tout entier

Et lentement il avance
Les yeux mi-clos
Le dos abaissé
Sur trois pattes
La dernière levée
Pas un bruit
Pas un mouvement 
Semblant sans vie
Il est prêt.
Là, vas-y !

Il s’élance…
Une seconde trop tard
Qu’était-ce ?
Il sent ce chien !
Non, un mulot
Qui se repait

Alors, tristement
Il lève une patte arrière
Et s’allège
Espérant encore s’alourdir plus tard…

23/01/2022

Misère de la technique

Misère de la technique. Ils ont changé la chaudière et ajouté un appareil permettant de régler la température selon la pièce où elle se trouve. « C’est très simple, nous disent-ils : deux boutons, un plus (augmenter la température), un moins (la baisser). En effet, quoi de plus simple !
Il a fait chaud cette première nuit. Aussi, au matin, nous avons appuyé sur la touche moins (-). Nous nous sommes recouchés. Une heure plus tard, il faisait froid. On appuie sur plus. On attend dix minutes. Rien ne se passe. On attend encore dix minutes, rien. Les radiateurs sont froids. On ouvre la notice d’emploi du chauffage. Cela semble normal. Mais on remarque cet appareil supplémentaire, le H. H. Pas de notice d’emploi. Ils n’en donnent pas, c’est tellement simple. On cherche sur Internet. Plusieurs pages le concernent : multitude d'appareils et de notices d’installation, publicité, en français, en anglais, en arabe et autres langues mondiales, de nombreuses entreprises vantant leurs mérites et les frais. Mais pas de « Comment le faire marcher, c’est dire sur quel bouton appuyer pour qu’il fonctionne ». Il n’y a que deux boutons : + et - . L’ingéniosité de nos polytechniciens en herbe avait rendu simple et évidente les fonctions de l’appareil. Quoi de plus simple : + et - . Cela marche toujours !
–  Mais quand cela ne marche pas ?
 –  Vous faites appel au spécialiste.
–  Et si c’est le week-end ?
–   Vous attendez lundi.
Passons sur toutes les recherches de solutions. Quel dérèglement ! C’est encore le week-end et il fait froid. Mais nous pouvons relancer la machine tous les quart d'heure.
Que la technique est belle ! Que d’ingéniosité !

22/01/2022

Nocturne

Silence de la nuit
Tu élabore les bruits
Tu ne sais où tu es
Approche du sommet

Contemple l’immensité
Et sa lente fécondité
Quelle t’envahisse
Et se rende collaboratrice

Seul dans la blancheur de la nuit
Tu te sens éconduit
Non, ne sors pas de ton exclusion
Tu approches de l’explosion

La blancheur t’envahit
Entre dans la nuit !

20/01/2022

L'inconnu

 

Pyrcar VD carré N&B.jpg

 

Es-tu l’inconnu ?

Oui, j’aime ta liberté

Viens et tente