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15/05/2022

Bientôt parution de l'envol

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397 pages / 426 694 caractères, espaces compris / Genre : spiritualité

 

L’homme est un être à deux facettes : un être plein d’activités qui lui prend toute son énergie et lui donne de l’importance et un être inconnu qui recherche un vrai bonheur qu’il doit trouver en lui en faisant le vide de son importance.

L’envol incite le lecteur à vibrer, à méditer, à s’avouer que le mystère du monde reste une énigme pleine et entière. Et cela fait la profondeur et le plaisir de la vie. Il s’agit d’entrer dans un apprentissage de tout ce qui n’est ni visible ni rationnel, mais qui est profondément humain. C’est la découverte d’un autre soi-même vidé du faire et consacré à cette facette inconnue qu’il doit découvrir et assimiler.

L’ouvrage décrit cette recherche spirituelle par de brefs propos survenant à l’occasion d’une lecture, d’une rencontre ou d’une réflexion, le plus souvent dans la vie quotidienne. L’auteur entraîne le lecteur à la découverte du divin sans jamais imposer une vision philosophique ou doctrinale. Il décrit des expériences de vie simples et faciles qui l’incitent à pénétrer dans cette seconde facette de lui-même.

L’ouvrage se divise en huit grands chapitres que sont : l’intuition, l’éblouissement, le monde invisible, l’univers, l’humanité, la vie collective, la vie personnelle et la vie spirituelle. Dans ces chapitres, interviennent récits, anecdotes, sentences, poèmes, réflexions et méditations.

14/05/2022

La vie

La vie s’écoule et coule
A côté rien ne bouge
Tout demeure
Et rien ne meurt
Il se voit et n’est plus
Seul reste l’amour
Une pluie sans fin
Qui nettoie les corps
Et les âmes
Sans savoir même
Où se trouve l’autre
Je Suis parce qu’il Est 

 

10/05/2022

Protestation

La meilleure protestation de la part des occidentaux contre le régime de Poutine aurait sûrement été de ne pas transmettre le défilé de la Place Rouge le 9 mai, plutôt que de se complaire de commentaire et de vues pendant une matinée.

09/05/2022

Existence

Rien de ce qui est faux n’est vrai
Pourtant ce faux est vrai dans sa conception
Car comment concevoir le faux
Si le concept de faux n’est pas vrai

Aïe, quel mot (ou maux)
As-tu mal aux cheveux ?

08/05/2022

Avenir

Les derniers pas sont les plus longs
Il trébuche sur le parcours
Qu’attend-il par la suite
Quelle nouvelle voie doit s’ouvrir ?

Il ne sait, mais il attend
Ouvert, debout, transparent

Il y a toujours quelque chose
Après la fin d’une étape
Reste fier de ton avenir
Ne regarde pas ton passé

05/05/2022

Nuit

Il ramone, il ramone
Levé au milieu de la nuit
Oppressé par le silence
Il comble celui-ci de sens
Dépourvu d’intelligence
Ou même de simple bon sens
Rien ne va plus
Il divague, errant dans son intérieur
Il touche les parois du cerveau
Et promène sa conscience
Au-delà du possible
Dans les sphères de la volonté
Sans se départir de sa gaité
Alors il entend la musique
Un grincement de violon 
Assez faible, un tremblement
Immaculé et contraint
Comme une sorte de chatouillement
Sur son flanc imberbe
Habitué aux caresses d’une femme
Puis, plus rien
Le repos complet
Un arrêt sans fin
Il dort sans savoir où il est
Sans même sentir le silence
D’une nuit parfumée
Et l’absence de ce moi
Qui ne le quitte pas
Jusqu’au dernier jour
Endors-toi !

04/05/2022

Au bout

Aller au bout de soi-même, qu’est-ce ?
Installez-vous dans le noir
Vous ne voyez rien, n’entendez rien
Vous ne savez plus où sont vos membres
Vous flottez sur votre matelas 
Où êtes-vous ? Vous ne savez !

Mais il faut entretenir cette impression
S’efforcer de ne penser à rien
Vous voyagez dans un tube à essai
Et vous vous enfoncez en vous-même
Où ?

Eh bien, en vous-même !
Mai vous n’avez pas de vous-même
Vous tombez dans le vide
Et… Vous n’êtes plus

02/05/2022

La vie

Selon Confucius, chaque être humain possède une grande responsabilité dans le monde : développer son humanité (ce que Confucius appelle le ren).

Et si l'on ne prend pas la mesure de cette responsabilité, on prend alors le risque de passer à côté de sa vie…


Pour développer son humanité, cela passe par trois points :

1 . L'esprit rituel.

Selon Confucius, être humain consiste avant tout à apprendre à se tenir dans une hiérarchie.

L'être humain se définit par sa position verticale entre le ciel qui le dirige et la terre qui le nourrit.

C'est en apprenant les us et coutumes de la société (façon d’agir, de s’habiller, de se tenir…) que l'on devient humain.

2. L'apprendre.

Tout être humain doit s'éduquer tout au long de sa vie afin de s'accomplir dans son humanité.

Sous la dynastie impériale des Zhou, cela passait par l'étude des textes de la littérature classique.

Aujourd'hui cela peut consister à se former en permanence. Il s'agit d'être dans une dynamique d'apprentissage tout au long de sa vie.

3. La compassion.

Il s'agit de cette capacité à être affecté par le malheur d’autrui.

Dans le bouddhisme, la compassion se nomme "karuna".

Il s'agit d'une forme de "tendresse" à l'égard de soi et des autres.

01/05/2022

Retour de la nuit

Pesanteur du réveil
Il émerge d’un brouillard opaque
Un chewing-gum éternel à mâcher
Et se retrouve nu au milieu de la nuit
Egaré et oppressé par le sommeil
Les pieds dans la boue
La tête dans les nuages
Marchant dans un autre monde

Un saut qualitatif dans la réalité
Sans prise de conscience de cette nouveauté
Progressivement seul face à lui-même

Il réalise ce pas d’une vie
Nouvelle étape en passe d’être franchi
Alors que rien ne l’avait préparé
A cette prise de conscience inattendue

30/04/2022

Froid

Passer de la vision extérieure
A la contemplation intérieure
Au travers d’une lame de verre
Et d’un œil ouvert sur le monde

Rien ne saigne, rien ne choque
Un coup de scalpel anonyme
Et la vérité se dévoile nue
D’un coup apparue, sans voile 

Ce fut sa dernière image
Celle d’une opération de l’œil 
Puis, le brouillard subtil
Des matins d’automne
Et le froid de la nuit

29/04/2022

La réalité intérieure

Les bruits du monde te frappent l’ouïe
Les éclairs jaillissent, ambigus 
Quelle désolation

Où se trouve la paix, existe-t-elle ?

Déchirement médiatique
Et appauvrissement du présent
Baisse de tension des efforts
L’homme est encore seul face à lui-même
C’est-à-dire à la horde sans fin
 Des impressions, sentiments, raisons 
Que donnent ces mouvements internes

Quand l’homme se donnera-t-il
Des raisons de croire
A sa réalité intérieure ?

27/04/2022

Mouvement et vie

Le souffle vivant
fait jaillir la vie
Seul le mouvement produit l'espace et le temps
et crée le cosmos

26/04/2022

Egarement

Le silence de la nuit 
Tombe-t-il auprès des sourds ?
L’obscurité des ténèbres
Frappe-t-elle ton corps aveugle ?
Le froid te glace
Tes pieds nus s’envolent-ils ?

Où donc se trouve l’espérance ?

Il erre dans un monde sans fin
Et court après le mirage
Qui l’environne et le suce

Quel brouillard épais et pesant
Plus rien ne l’élève
Rien ne l’attire 
Hors de cette méditation
Et de ces chatouillements divins
Qui le frappent et l’enlèvent
Pour le monter en épingle

Ton corps se glace
Et ton esprit gèle
Seule encore
L’âme s’élève
Le reste est perdu à jamais

24/04/2022

Livres

Je suis déjà sur un autre livre. J'en ai trois ou cinq en préparation. Le plus souvent je n'arrive pas au bout. C'est pesant et je manque de constance. Que peux bien raconter ce vieux fou ? ll part plein d'ardeur, sort quelques phrases d'un vieux mouchoir, les met dans un tiroir et les oublie. Un livre complet de provocations à l'encontre de lecteurs mal venus qui n'en peuvent plus de ne pas connaître ces monuments d’anthologie.

Non, je n'ai pas le calme des grands écrivains, leur constance opiniâtre pour, six mois plus tard, relire les phrases connues, changer un mot et s'égailler de la nouveauté écrite ou dite. La phase correction est la plus pénible. Revoir l'écrit pour le transformer en oral. Quelle vanité ! Alors, je préfère m'immerger dans la nouveauté, dans une illusion sortie du chapeau et venue à la surface un nouveau jour. Certains ne font que quelques pages, d'autres sont plus solides. Il y a quelques monuments qui constituent de vrais livres, mais je n'ai pas trouver une fin adéquate. Celle-ci attend à l'ombre de mes siestes qu'un éclair les divinise. Hélas, cela fait quelques années qu'ils attendent en constipation.

23/04/2022

A paraître : L'ENVOL, de Loup Francart

Bientôt parution de :

L'ENVOL,

ou la quête de Dieu

 

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Quand l’âme ouvre sa fenêtre au monde 
Et montre au vent sa blancheur lessivée
Les yeux des hommes se révulsent
Les oiseaux eux-mêmes cessent de planer
Pour s’emprisonner dans l’espace
Une goutte d’éternité ravive l’œil 
Et lui prête un regard vierge

Garde ton âme
Et perds le reste
C’est ton seul bien

 

La question que tous se posent un jour ou l’autre : Dieu existe-t-il ou plutôt comment avoir une relation avec lui ? Chasse gardée des religions, la réponse n’est pas forcément taboue. Elle concerne la vie de chaque jour, dans tous ces instants, dans toutes les pensées qui vous assaillent, dans les émotions qui vous saisissent. Ce sont des intuitions subites, des éblouissements bouleversants, l’irruption d’un monde invisible qui donnent un regard nouveau sur l’univers, sur l’humanité, sur la vie collective et personnelle, enfin, bien sûr, sur la vie spirituelle. La quête de Dieu est notre enjeu final, en dehors de toute religion, philosophie, morale, science. 
La vie nous attend, mais comment accéder au plus profond de nous-même ? Dieu s’y cache derrière son ombre, derrière ces bouffées d’air divin qui viennent enjoliver l’existence à chaque instant.


Spécialiste de gestion de crise, Loup Francart s’intéresse également à la musique, aux arts plastiques, à la littérature, à la poésie et à la spiritualité. Une approche décapante et profonde qui surprend le lecteur dans et hors des sentiers multiples de la spiritualité. 

 

22/04/2022

Mort de l'oiseau

L’oiseau est mort
Était-il un oiseau de malheur
Ou celui du bonheur
Il ne verra plus ses yeux vivants
Son plumage coloré
Il n’entendra plus son chant
Qui, tous les matins
Le réveillait heureux
De vivre une nouvelle journée

21/04/2022

Présence

C’était un poète !
Qu’a-t-il découvert ?
Il a contemplé, s’est mis à nu
Et s’est tourné vers le ciel
En levant les mains

Il est resté ainsi longtemps
Ses yeux le brûlaient
Il a tenu et a vu la flamme
Brûler dans son intérieur

Je peux désormais mourir
C’est-à-dire vivre la vraie vie
Faites de même, redressez-vous
Et marchez au loin sans vous retourner
Il est là, celui qui vit en vous

20/04/2022

Où vais-je ?

On ne va jamais d’un point à un autre en droite ligne. L’art du guerrier ou du traqueur est celui du choix. Mais encore faut-il savoir où l’on veut aller et à quel moment y aller. Le comment ne vient que plus tard.
L’homme moderne veut tout, tout de suite. Interroge-toi ? En premier lieu, que veut-tu faire ? Selon l’âge, les réponses sont différentes. Ne pas se donner des objectifs trop ambitieux, mais ne pas se limiter non plus à l’imitation. L’objectif d’un enfant de huit ans est forcément différent de celui d’un adolescent. Tenir compte de ses envies, c’est prendre en compte les différents aspects de la vie, la vie physique, la vie intellectuelle, la vie affective, la vie spirituelle. La réponse dépend d’abord de son environnement, de ses habitudes, donc de son éducation. Il y a donc une part d’acquis. Mais nous arrivons aussi à distinguer des réponses plus alléchantes qui viennent de plus profonds en nous. Comme un trou béant qui s’ouvre, mais dont on ne distingue pas l’entrée. Il attire, mais on ne sait par où passer. D’y penser, te fait ressentir une satisfaction intérieure. Mais bien souvent, cette satisfaction se heurte au quotidien, aux habitudes, aux jeux. Tu es tiraillé entre ce que la société t’incline à penser et tes désirs qui sont plus personnels et autres.
Une seule chose compte. Essaye par toi-même. Jette-toi dans tes désirs, expérimente-les, échoue ou réussis. Laisse-toi rêver, laisse-toi détester et conclus après expérience. Et surtout n’oublie pas ton idée de départ : où trouve-tu le plus de satisfaction intérieure ?

19/04/2022

Le brouillard de la vie

L’homme a souvent deux vies parallèles. Une vie extérieure, expérimentale, dite scientifique : cela est, cela n’est pas, et une vie intérieure, faite de sensations, qui dépassent l’objectivité, faite de désirs, de sentiments, de joie, de tristesse, bref de tout ce qui est subjectif, est propre à chacun et n’appartient qu’à lui. 
On met beaucoup de temps à réaliser ce deuxième aspect de la vie et c’est pourtant celui qui nous paraît le plus important, le plus intime, le plus nous-mêmes que nous-mêmes. C’est l’aspect « psy » qui reste très mystérieux, insaisissable, auquel on ne peut rien attribuer de réel, de rationnel, d’objectif. Il imprègne notre vie, il la marque de manière beaucoup profonde que la vie du faire et de l’impartial. Certains le cachent, d’autres ne parlent que de cela de manière désordonnée et incompréhensible. Mais cette appréhension de la vie est bien réelle, même plus réelle que la réalité dite objective.
Plutôt que de dire réalité subjective, ne peut-on pas penser réalité intérieure et même réalité transcendantale, au-delà de l’avoir, du pouvoir, du savoir, qui, à un moment ou un autre de notre vie, nous donne une nouvelle approche de la connaissance, très différente de la réalité objective. C’est l’expérience du numineux, c’est-à-dire de l’être intérieur, qui ouvre à une autre vision.

18/04/2022

Confusion

Confusion…
Plus rien ne le tient
Il s’évanouit et se tait 
Dans le désordre général
Ferme les yeux 
Laisse aller le monde
Il s’éloigne, devient fumée
Plus rien ne te retient

17/04/2022

Dialogue sur le chemin initiatique, de Graf Durkheim, Dervy-Livres, 1984

"Christ est ressuscité des morts, par la mort, il a vaincu la mort,

à ceux qui sont dans les tombeaux, il a donné la vie."

 

Trente rayons autour d'un moyeu : dans le vide médian réside l'oeuvre du char.

on creuse l'argile et elle prend la forme de vases : c'est par le vide qu'ils sont des vases.

On perce des portes et des fenêtres pour créer une chambre :

c'est par ces vides que c'est une chambre.

par conséquent : ce qui est sert à l'utilité, ce qui n'est pas représente l'essence.

(Tao-te-king, 11° verset)

15/04/2022

Rien et Tout

Il Est et pourtant, il meurt sur une croix
Il laisse la volonté humaine s’exprimer
Il se donne à l’aphasie.

Dieu, que l’homme est petit
Devant la grandeur du silence

Seul, il poursuit son chemin
Jusqu’au bout, il ira
Un homme rejeté
Exclus de la communauté des vivants
Un Dieu libre
Dans sa bulle de divinité

Et il meurt, vide de tout

14/04/2022

Jeudi saint

 Une femme qui avait un cancer du sein entendit parler d'abba Longin et chercha à le rencontrer. Or celui-ci habitait à la neuvième borne au-delà d'Alexandrie. Lorsque la femme le cherchait, il ramassait du bois près de la mer.

L'abordant elle lui dit : "Abba, où demeure abba longin, le serviteur de Dieu ?" Car elle ne savait pas que c'était lui. Il lui dit : "Pourquoi cherches-tu cet imposteur ? Ne va pas chez lui, c'est un imposteur. Qu'est-ce que tu as ?" La femme lui montra son mal. Lui, faisant le signe de la croix sur la plaie, la renvoya en disant : "Va et Dieu te guérira, car Longin ne peut t'être utile en rien."

La femme eut confiance en cette parole, et elle fut guérie sur-le-champ. Plus tard, racontant la chose à d'autres, et décrivant le vieillard, elle apprit que c'était lui abba Longin.

Apophtegmes, Longin, 3 (PG 65, 256-257)

12/04/2022

Dissociation

Rien que le lent et cotonneux éclat du soleil vers lequel je tends le visage. Au travers des paupières, je sens dans la couche rouge de Chine, la chaleur de son disque et la fraîcheur du petit vent d’hiver qui agite les herbes. Je suis assis derrière la butte d’un ancien chemin creux auprès des jeunes pousses du début du printemps et de quelques jonquilles qui se dressent fièrement. Pas un bruit, sinon celui de ce vent qui court sur la terre et fait bruisser les branches. Un calme profond s’étend et envahit progressivement l’être.

Peu à peu, les idées s’arrêtent devant cette magnifique solitude, comme si j’avais passé le bras, puis le corps tout entier au travers de ce voile rouge pour, par un hasard extraordinaire, regarder, de loin, d’un œil indifférent, cette vie qui souffle et va-et-vient dans laquelle j’ai l’habitude vaquer. Dans la chaleur du corps et du cœur, je suis, seul, devant une nature immobile et je descends au plus profond de mon être, là où il n’y a nulle pensée, nul sentiment, mais seulement des sensations, des impressions, des titillements du corps qui résonnent en moi et me font vivre intensément. Rien n’est plus immortel que cette minute.

Et déjà, je ressens dans mes jambes qui soutiennent le poids de mon corps à demi-couché sur la butte d’indélicats picotements qui m’obligent à me lever et remuer une partie de l’être qui n’arrive pas à jouir des sensations de l’autre partie.

 

11/04/2022

Retour

 

Résurrection, Pâques approche

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Après l'obscurité, la lumière

Deux jours sans manger, sans boire, sans dormir

Puis une lente remontée

Hagard est-il

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Le revoici

De la boue à l'épanouissement...

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03/04/2022

Covid

Eh, oui, cela arrive. Covid depuis vendredi, pour mon épouse et moi-même. Pas d'intervention... La fatigue. Mais tout va bien.

A dans huit jours.

30/03/2022

Lui

Il s’entortille et se zygote le vers
Les cheveux en bataille il est circonspect
Où donc va-t-il chercher ces mots
Qui tremblent et s’acheminent
Comme une colonie d’insectes

Il en a vu des membres
Courir sur la tôle verte
Et fuir dans l’ombre

Courez donc les bêtes
Mais ne touchez pas
Au vivant qui parle
Et prescrit d’une voix forte
Qu’il est d’un autre genre

Sa tête lui donne 
Ce que les autres n’ont pas
L’évaluation de ce qu’il n’est pas

29/03/2022

Pause

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Ils sont là... Des dizaines, au soleil
jacassant, parlant, tchatchant
dans un brouhaha permanent
ou un silence serein

on est dimanche
on est bien
et chacun se laisse aller

Jour de printemps
Dans la paix de l'âme

(Place des Vosges)

28/03/2022

Au bout du chemin

Une vie, un chemin, parcouru dans la nuit
Par un temps de brouillard, angoissé de terreur
Sur un maigre vélo, les yeux écarquillés
Il est mort de chagrin, d’avoir trop pédalé

Oui, la vie sans pitié, et, au bout du rouleau
Elle fuit l’âme, encombrée de déchets
Ne reste qu’un maigre squelette premier né
Qui danse, effaré, fermant ses paupières

23/03/2022

La beauté

La beauté est un gouffre qui ouvre l’âme