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25/12/2021

Un nouveau jour

La nuit avance…
Bientôt minuit
C’est un jour nouveau
Une promesse de renouveau

Il vient… Il est venu…
Tu es renouvelé 
L’année commence
Lumineuse et tranquille

Qu’apporte-t-elle ?
Échappe à l’an dernier
Ouvre tes yeux
Laisse-toi transformer

Rase-toi la tête
Tu es autre !!!
N’oublie pas…
Autre…

Il est né en toi
Tu es autre
Et pourtant le même
Tu as reçu celui qui vient
Il est venu en toi
Il est en toi
Il est plus que toi-même
Et toi, que deviens-tu ?

Tu es retourné
L’envers devient l’endroit
Tu es co(n)-verti
Et tu contemples cette nouvelle vie
Tu es autre… avec les autres…

 

23/12/2021

Impression

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La lune parait

Es-tu vivante ou non ?

Voilée, tu montres l’envers !

 

22/12/2021

Covid

Le covid, c’est le vide avec…
Mais qui ?
Co-vide, à deux ou plus
Un donneur et un ou des receveurs
Jamais dans l’autre sens
Quel manque de démocratie !

Au moins les co-pains ont la franchise
De manger le pain ensemble
Mais, là aussi, le pain ne mange pas
Celui qui a faim d’amitié

Quelle entraide dans l’éternité
C’est une coalition heureuse
Que cette co-carde voyante
Devienne la co-équipière co-lérique
Des co-ls blancs empesés

Mais vide de quoi
Et est-on à deux ou plus ?
Vide de rien, bien sûr
Et pourtant on a les symptômes
D’un vide qui se tient
 Mais ce n’est qu’un rêve asexué

Les doctes disent la covid
Ce n’est qu’un vide inefficace
Les docteurs, plus terre à terre
Pensent la covid, une femme
Qui fait du charme aux patients
Et aux impatients, voire aux inconscients
Se laissant charmer 
Par les co-mités, ces dévoreurs
De laines pures de l’Himalaya 

Le peuple, comme les docteurs 
Pensent le covid, hérissé d’antennes
Dont la piqure est mortelle, ou non
Tout comité de lutte est sans effet
Peu à peu, les moutons sont engloutis
Malgré les branchements de secours
Implantés dans l’organisme sain

Extinction… Extinction…

Peu à peu, coule le navire
La co-mission est finie
Où sommes-nous : entre terre et ciel ?
Le séjour s’achève en ce monde
Dis adieu à tes copains
Vous ne mangerez plus le pain ensemble 
Les co(m)-pères se séparent
Affectés du même mal que l’univers
Rien ne nous fera plus vivre

Vidés de notre Co, nous sommes seuls
Et plus rien ne nous attire
Nous sommes vides de nous-mêmes
la barque s’éloigne…
Adieu mes frères
On prend l’eau…

21/12/2021

Famille (haïku)

Famille, es-tu là ?

IMG_1078.JPG

Je l’aime et je la hais

N’est-elle pas toi-même !

 

19/12/2021

Bleu

Sombre et déployée, tu cours dans la rue bleue
Où mènent ta candeur et ton optimisme
Te voici vierge d’allant impétueux
Désormais tu baignes en plein activisme

Mure, tu cours toujours au-devant des ennuis
Regardant les hommes et les femmes voilées
Pleurant l’apparence de nouveaux affranchis
Aux regards aiguisés par ce doux plaidoyer

Et tu pars sans rien, repue de silence
Prise dans le fatras de la suffisance
Des vendeurs de rêve et de lumière

Ton effort court au loin devant toi, devenant
La route frileuse de désirs suintants    
Et d’uniques repos devant tes prières

18/12/2021

Double vie

Elle était là.
Il ne la vit pas.

Il avançait tranquillement
Sans s’inquiéter une seconde
De son rythme effréné à ses côtés
Il entendit ses halètements
Et son souffle exsangue
Puis, plus rien  
Pas le moindre souffle

Elle s’arrêta, asphyxiée
Qu’on la laisse là
A l’ombre des palmiers
Devant une mer lisse
Et un soleil de plomb

Ainsi finie la vie
De celle qui ne savait pas
Qu’elle vivait dans la poche
D’un autre être qui la laissa
Un jour sur le chemin d’un cimetière 
En bord de mer

17/12/2021

Être ou ne pas être

– Qui es-tu ?
– Toi
– je ne sais qui je suis. Toi, sais-tu qui tu es ?
– Pourquoi le saurais-je ? Je suis sans être.
– Seul celui qui n’est rien sais qui il est

– Y a-t-il ici quelqu’un qui n’est rien ?
– N’être rien, c’est déjà être quelque chose
mais pas forcément quelqu’un 

 – Y a-t-il quelqu’un qui sait qu’il est ?
– Être ou ne pas être, qu’est-ce ?
– seul celui qui n’est pas ne sait pas qu’il ne sait pas 

 – Y a-t-il quelqu’un qui sait qu’il n’est pas ?
On ne s’échappe pas de ce que l’on n’est pas

 – Y a-t-il quelqu’un qui ne sait pas qu’il n’est pas ?
– Oui, moi
– Si tu n’es pas, tu ne sais pas que tu n’es pas
– Mai si tu es, sans savoir que tu es sans être
Quoique tu fasses, tu ne sais qu’être réellement
Dans le vrai et le faux, étant ou n’étant pas

– Je sais quelqu’un qui sait qu’il n’est pas
Car il sait en même temps qu’il ne sait pas qu’il est
Mais celui qui sait qu’il ne sait pas qu’il sait
Devient néant pire que celui qui n’est pas

15/12/2021

Pas grand chose

Au fond de son trou
Il exhale la beauté
Tête d’épingle !

04:38 Publié dans 46. Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : beau, petit |  Imprimer

14/12/2021

échappée

Elle était là, seule dans la rue
Elle regardait les guirlandes
"Ça brille !" pensa-t-elle
Elle avança la main, caressante
Mais ne toucha que le froid
Sans comprendre l’enjeu
"Différent !", fit-elle, étonnée
Derrière le froid, se cachaient
Les ombres de l’envers
Un univers en creux
Où s’enferme une vie inversée
Où l’ombre devient lumière
Et la lumière noire et collante
Prise dans cette glu moite
Elle tenta de s'échapper
"Rien à faire, plate elle est
Elle devient image elle aussi"
Elle sentit les doigts du lecteur
La tendre rosée de sa salive
La pliure des mots froissés
Elle vit ses jambes contorsionnées
Perçut son estomac se creuser
Son souffle l’abandonner
"Mon Dieu, le livre se ferme"
Se dit-elle, en se lovant sur elle-même

Environnée de lumière crue
Elle se dissout entre les feuilles
Et se plonge dans ce bain
Où rien n’est comme avant
Seules, restent la tendresse et l’amour
Qui prennent les personnes
Et les rendent aimants et aimables

13/12/2021

Le passage

Dieu, que m’as-tu donné !
Fade est la terre
Et peu engageant le ciel
Entre-deux, je suis 
Sans savoir où aller

Est-il besoin d’un soutien
Pour errer sans cesse
Dans l’odeur de l’intemporel
Et perdre son but et son temps
Sans savoir quand partir

Un trou devant moi
Une pelle à la main
L’ombre du temps
Et l’amour du désaveu
Sans savoir si je suis

Oui, seul l’amour me tient
Encourage mon corps
Enlace mon esprit
Imprègne mes pensées
Sans savoir qui tu es

Et parfois un coup d’aile
Te montre la porte de la vie
Entrouvre la douceur
Qui caresse l’horizon
Sans savoir ce qui te séduit

Ainsi vont les jours
Ainsi passent les nuits
Ainsi s’en va l’entre-deux
Jusqu’au moment préféré
Sans savoir ce qui passe

12/12/2021

Equilibre ou absurdie ?

Voie du juste milieu
Celle où l’espoir vient
Sans rien savoir de toi

Il erre dans l’inconnu
Mais ne sait où il va
Les repères sont perdus
Seul reste encore un point
Qui devient le centre

Lui ne bouge pas
Est-il au seuil de l’existence ?

Toi, devenue réalité
Épongeant l’irréel
Devenue la lumière
De celui qui marche
Dans le noir désespérant

Je sens cette crainte en lui
Et pars au plus profond de l’être
Qui veille sur la vie
Sans savoir où il est

Seule la clarté retient l’attention
Et m’oppresse encore
M’empêchant de sombrer 
Dans l’absurde du non-sens

 

A lire en écoutant Ich Ruf' Zu Sir, Herr Jesu Christ

 

11/12/2021

Ich Ruf' Zu Sir, Herr Jesu Christ (Je t'appelle Seigneur Jésus-Christ)

https://www.youtube.com/watch?v=ApN31QRqgIk


Quelle tranquillité

c'est un appel caressant

l'âme repose

10/12/2021

Parution de "Effervescences cosmiques", un livre de poésie sur le cosmos

Effervescences cosmiques peut être commandé directement auprès d’Amazon :

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Effervescences cosmiques est sorti de presse et sera ravi d’être feuilleté par vous puisqu’il fait également partie du cosmos.

Ne l’oublions pas…
Nous voyons l’univers de l’intérieur
Nous en sommes partie intégrante
Et la tête sous les couvertures
Nous observons ce qu’il s’y passe
Sans avoir une vision complète
Qui analyse son objet de l’extérieur

Qu'est-ce que le cosmos ?

* En premier lieu : le plein ou le vide, le tout ou le rien, le réel ou une illusion.

* En deuxième lieu : l'espace, le temps, l’énergie et la matière, engendrant mouvement, naissance et mort, l’histoire des commencements et des fins.

* En troisième lieu : l’infini, l’éternité, l’instant, le zéro, le un, les nombre et les chiffres.

En quatrième lieu :  un ou des mondes réels, imaginaires, multiples, des multivers et des trous noirs ou blancs.

* En cinquième lieu : qu’est-ce que la vie dans le cosmos ? Qu’est-ce que le non-être, les êtres, l’absence, la présence, l’amour, le devenir.

* En sixième lieu : la réconciliation des contraires et le juste milieu, avant tout.

Le cosmos est l'univers, ou partie de l'univers, considéré comme un ensemble ordonné. Le cosmos s’oppose au chaos dans une effervescence permanente de matières et d’entendements qui s’agitent et se combinent, donnant lieu tant à la pensée poétique que rationnelle.

Dans ce recueil, l’auteur s’interroge, suppose, admire, s’exclame, voire s’extasie. Il n’apporte pas de réponses aux questions de l’homme sur l’univers, il médite poétiquement sur le réel et l’imaginaire, jusqu’au divin. Trous noirs, big bang, espace, temps, matière, vide, infini le questionnent. Cette lecture poétique agrandit la vision d’un univers purement physique, sans toutefois dévoiler le mystère dans son entier.

Le choix de la poésie pour décrire ces interrogations permet de ne pas s’engluer dans la science, la philosophie, la théologie, l’ignorance ou l’inconnaissance. La poésie permet l’humour, la divagation, la réflexion, et offre des alternatives aux questions les plus pertinentes de l’humanité.

206 pages.

Prix : 9,75 €

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09/12/2021

Quoi ?

Tout...

Rien...

ou ?

 

08/12/2021

Solitude

Il est seul
La solitude lui pèse
Il erre sans soutien
Dans ce monde morne

La fente chaude
(Et accueillante)
S’ouvre devant lui
Y entrer ou non ?

Il appréhende
Mais le rêve
La douceur
Et la fureur !

Il marche, seul
Regardant ses compatriotes
Pèsent-ils la valeur
Ou la puissance ?

Rien de tout cela
Ses pieds avancent
Il sent leur froid
Et va vers elle

Il approche 
Hume son parfum
Cela lui suffit…
L’ombre d’un rêve

Il s’emplit les poumons
Pleura sur le souvenir
Puis prit sa décision
Plus rien ne sera comme avant

Adieu mon double, dit-il
Qu’es-tu allé faire
Quel tremblement t’a pris
Reste sur place

07/12/2021

Regrets

Sors de toi-même et vaque ailleurs
Rien ne va plus dans ce monde
Où donc se trouve la chaleur
La tendresse et l’intimité ?

Dent contre dent, ils s’affrontent
Qui parlera le (a) premier (ière)
Qui montrera l’individu !
Je suis ce que je suis, et toi ?

La différence n’est qu’une marge
Qui ne marque qu’un gouffre
Entre ceux qui croient à sa beauté
Et ceux qui pensent à l’effacer

Auparavant nous étions deux,
L’un et l’autre heureux, sans mélange
Jusqu’au jour où l’un se prit pour l’autre
Fiers de son appartenance différenciée

Seuls quelques fadas rêvent encore
De traces mélangées et douteuses
Dépendant de leurs penchants
A la rêverie béante du temps 

Ainsi va la vie, sans lois ni contraintes
Sans que l’ombre de l’entente
Réjouisse le cœur de tressaillements
Et enchante le passage parmi les elfes

05/12/2021

Sommeil

Étouffement des bruits… 
Seul le ronronnement des voitures
Endort peu à peu les voyageurs
Jusqu’à l’anéantissement total

Veille cependant dans la semi-obscurité
Le souvenir des heures précédentes 
Un bouillon de signaux effrénés
Pour dire : « Ne montez pas, ne montez pas ! »

Rien n’y fit. Ils embarquèrent, guillerets 
Dans la première voiture, élégante
Déjà emplie de paquets et personnes
Riants d’être parvenus à leur fin

Peu à peu le sommeil envahit l’habitacle
Les yeux fermés rêvaient le retour
Dans une maison délivrant
La douceur et l’abandon

Ce ne fut qu’une seconde
Puis les cris de souffrance et de peur
Une scie entretint l’anéantissement
Jusqu’au hurlement sauvage

Où es-tu ? Où es-tu ? Là… Là…
Mais la voix faiblissait
Elle s’éteignit mollement
Ne laissant qu’un chuintement

Elle ouvrit grands les yeux
Suffoquant sous son masque
L’air égaré, cherchant l’autre
Celui qui parlait dans sa tête

Puis, ce fut le silence, rédhibitoire
Enfin l’ombre de la mort
Apparut par la fenêtre
Elle se réveilla, endolorie

O ma tête, rendors-toi !

04/12/2021

Nuances (haïku)

Noir et blanc, OK
Et le gris dans tout cela
Où est-il passé ?

 

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03/12/2021

Tricheurs

Petit enfant, il pleurait, attendant la vie
Enfoui dans les manches de sa mère

A peine plus âgé, il excellait à montrer
Son adresse à inventer et tromper le monde

Puis vint le jour où il connut l’amertume
Le piège d’une fausse attitude déplacée

La honte l’envahit, il avait fauté
Mais seuls quelques-uns le surent

Il reçut maints compliments, mais comprit
Que peu connaissent vraiment la vie réelle

Les autres se laissent épanouir dans l’ignorance
Et se font un visage d’empereur sans souci

Derrière les apparences se cachent le réel
L’ombre de la solitude des tricheurs

Depuis, il n’avance qu’à petite pas menus
Sans jamais se retourner, ni crainte de tomber

02/12/2021

Qu'es-tu ?

– Qui es-tu ?
– Toi
– je ne sais qui je suis. Toi, sais-tu qui tu es ?
– Pourquoi le saurais-je ? Je suis sans être.
– Seul celui qui n’est rien sais qui il est

– Y a-t-il ici quelqu’un qui n’est rien ?
– N’être rien, c’est déjà être quelque chose
mais pas forcément quelqu’un  

 – Y a-t-il quelqu’un qui sait qu’il est ?
– Être ou ne pas être, qu’est-ce ?
– seul celui qui n’est pas ne sait pas qu’il ne sait pas  

– Y a-t-il quelqu’un qui sait qu’il n’est pas ?
On ne s’échappe pas de ce que l’on n’est pas 

– Y a-t-il quelqu’un qui ne sait pas qu’il n’est pas ?
– Oui, moi
– Si tu n’es pas, tu ne sais pas que tu n’es pas
– Mai si tu es, sans savoir que tu es sans être
Quoique tu fasses, tu ne sais qu’être réellement
Dans le vrai et le faux, étant ou n’étant pas

– Je sais quelqu’un qui sait qu’il n’est pas
Car il sait en même temps qu’il ne sait pas qu’il est
Mais celui qui sait qu’il ne sait pas qu’il sait
Devient néant pire que celui qui n’est pas

29/11/2021

L'ire des femmes

Le retour de l’hiver a flétri mon âme
Elle se tient devant moi, nue et vierge de tout
Je n’ai rien à dire hors l’ire des femmes
Qui estime ma déchéance dans le froid de l’hiver

L’être anonyme, masqué
Contemple son environnement
Des siècles d’effort pour arracher à la terre 
Ce qui la nature a produit

28/11/2021

Objet

Il promène son regard derrière le rideau
Introduisant sa caméra dans les plis…
Se dévoile peu à peu le paysage
Et il reconstitue l‘ensemble du puzzle

C’est d’abord un brouillard insultant
Qui apparaît, comme une mer fermée
Dont les vagues courent à l’assaut
De celui qui découvre, assoiffé de nouveauté

Puis, pointe des ébauches de mouvements
Dans un charivari éperdu et sans fin
Retour sur un passé révolu et étrange
Qui a cessé de l’attirer dans le réel

Parfois souvent même, un pli du rideau
Voile l’aperçu et trompe le client
Où s’engage-t-il et où cela mène-t-il
Dans ces labyrinthes sans horizon ?

Il erre, roulant sur ses patins 
Délaissant l’obscurité des nuits
Et la chaleur des jours d’été
Pour se glisser dans l’inconnu

Voici enfin l’arrivée du connu
Un objet touché et chéri
Qui se reconnaît à son grain
Et réjouit l’esprit sans connaissance

Oui, je suis là, guettant un signe
Un geste de la main et du cœur
Le dur devient vérité et plénitude
Il est parce que palpable : est-ce toi ?

27/11/2021

Fin

Il court, raide et fragile jusqu’à la fin
Dans un jardin, parmi les épines et les fleurs
Il ne voit plus le jour ni la nuit emplie de parfum
Il court, énergique, transpirant la douleur

Ainsi finit l’homme, redevenu enfant
Atteignant les sommets, puis le trou de l’ailleurs
Et toujours intègre, au langage triomphant
Il lève la tête et dit : « Enfin l’heure » 

26/11/2021

Ouvert

Accepte… 
Accepte ton inaptitude à faire
Contente-toi d’être, pleinement
Petitement, joyeusement…

Anonyme, confondu dans le tout
Coulé dans la masse du monde
Je cherche ma voie sans savoir
Où je vais et ce que nous devenons

Avance…
Avance à petits pas menus
Sois sans faire, confondu
Ouvre-toi, sans fin…

25/11/2021

Parution de "Effervescences cosmiques"

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23/11/2021

Inconscience

Les chiffres se brouillent
Je cherche. Où ?
La tête devient passoire
La raquette est pleine de trous
Et passent les secondes
Puis les minutes
Rien ne vient…
Aucune image…
 Aucun souvenir…
Que fais-je là ?
Entrée dans la semoule
J’étouffe d’absence
Trop plein de rien
Jusqu’à la nausée
Dormir… Dormir…
Mais non…
Tout se dénoue
Tout vient sans fil
Il n’y a plus de rasoir
Ni même d’espace à couper
Y a-t-il encore un temps
Le temps de prendre conscience
De l’état d’inconscience 
Dans lequel je suis plongé
Adieu, tous qui veillez sur moi
Je suis en état de "déconscience"
Ou, peut-être, de surconscience
Qui sait ?

 

22/11/2021

Valeur du vide mental

Ne pas sauter d’une activité à l’autre sans prendre la peine de faire le vide en soi-même. Il est deux heures. Je m’installe devant l’ordinateur. Je viens de me réveiller et de prendre un café. Mêmes gestes quotidiens, et pourtant tout est différent.

Une parole me berce : n’écris pas tout de suite. Prends le temps de flâner et de t’oublier.  Prend la mesure du temps, il te le revaudra.

Comme il est difficile d’arrêter de penser : se couler en soi, descendre dans ses chaussettes et extraire de son personnage tout le jus de son égo. Il n’est pas beau. Quelle dégringolade ! Au fond du trou, le rien, quelques secondes, et encore ! Et cette seconde te ravit. Te voici flèche sans but jusqu’à l’écroulement du monde et de toi-même.

Alors, il se dévoile dans sa réalité. Mais vite, chausse ton parachute. Le rien n’est qu’un instant qui dure une éternité.

21/11/2021

Egalité

Elle n’existe qu’une seconde
Même pas au premier cri
Qui divulgue la personnalité
Et rend un son étrange

Et encore, il y a bien la différence
Des sexes qui s’affichent, ouverts
En creux ou en plein
Et reste claire et naturelle

Ce qui rend toute égalité
Serait-ce la couleur des peaux ?
Bien sûr que non, pensent les égalitaires
Ceux qui ne voient qu’une seule tête

Et pourtant, n’y a-t-il pas
Des bossus, des sans dents
Des blonds et des bruns
Et plus ou moins de cervelles ?

Et pourtant nous avons bien tous
Une égalité, c’est-à-dire une âme
Qui fait de nous un humain
Homme ou femme, peu importe

Ouvrez vos mains, braves gens
Disposez-vous de sabots ou nageoires ?
Ou sans doute n’avez-vous pas
L’œil acerbe et critique !

Quelle belle égalité que celle
Des humains qui reposent sous terre
C’est la seule vraie et réelle
Car là, l'existence n'est plus !

20/11/2021

La vie : un voyage

Que choisis-tu ?
La ligne des rails qui se perd dans le lointain
Ou l’embouchure d’un fleuve ouvert sur les eaux ?

Le premier te conduit vers la réussite
Qui se referme sur l’horizon
Et devient un point sans consistance
Qui disparait aux yeux des hommes

Tu ne peux embrasser le second
Tes bras et ton cœur ne suffisent pas
Tu te noies dans l’étendue du monde
Et cherches toujours où tu atterris 

Les petits malins passent sous le visible
Ils s’enfouissent et marchent sans relâche
Mais peu à peu baissent la tête
Puis se laissent tomber à genoux

D’autres montent sur le dos d’un oiseau
Et chaussent leur longue vue
Mais ils ne connaissent que l’aéroport
Et ignorent les pétales du voyage

Il leur arrive de se gratter la hanche
Ou de pleurer des yeux sans voir derrière
Ils ont raté leur passage sans voir
L’immensité de la vie et de la mort

Alors que vaut-il mieux : 
Agir avec passion ou être sans partage ?
Personne ne le sait, c’est bien le but
Qui t’attire, mais lequel !

19/11/2021

A paraître : "Effervescences cosmiques", un livre de poésie sur le cosmos

Effervescences cosmiques est sorti de presse et sera ravi d’être feuilleté par vous puisqu’il fait maintenant partie du cosmos.

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En premier lieu : le plein ou le vide, le tout ou le rien, le réel ou une illusion.

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En troisième lieu : l’infini, l’éternité, l’instant, le zéro, le un, les nombre et les chiffres.

En quatrième lieu :  un ou des mondes réels, imaginaires, multiples, des multivers et des trous noirs ou blancs.

En cinquième lieu : qu’est-ce que la vie dans le cosmos ? Qu’est-ce que le non-être, les êtres, l’absence, la présence, l’amour, le devenir.

En sixième lieu : la réconciliation des contraires et le juste milieu, avant tout.

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