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22/01/2023

Toi, rien que toi

Toi, rien que toi
Je te vois
Es-tu toi ?
As-tu la joie en toi ?
Le chien aboie
Je ne suis plus à moi
Je t’aperçois
Dans les bois
Je n’ai plus soif !

19/01/2023

chaque jour

Chaque jour, refaire les mêmes gestes
Redire les mêmes paroles, sentir le même parfum
La vie s’écoule, lente et déraisonnable
Ou plutôt éternelle et lassante
Plus rien ne sort de ton corps
Et encore moins de ta tête
Qui va-et-vient sans savoir
Où se trouve le centre de ton être

16/01/2023

attente

Un bouillonnement…
Un flot d’incompréhension lui flotte sur la tête
Que sait-il ? Il ne sait plus…
Il ne voit plus, n’entend plus, ne goûte plus
Il ne vit que par procuration
Plus rien ne l’intéresse
Ni la sollicitude des passants
Ni même ses passions passées
Il est submergé de pensées sans référence
Sans rapport entre elles-mêmes
Elles s’embrouillent dans sa tête
Il ne sait plus où se rattraper
Il se prend pour Tarzan sautant de branche en branche
L’horizon reste vide, blanc de toute trace
Il tourne en rond de désespoir et d’indolence
Il avance jusqu’à la ligne, mais ne peut franchir
Il voit l’agitation, la constate
Mais rien ne vient la remplacer
Ni la plume du paon ni l’ombre de la terre
Adieu petit homme, repose-toi et attends

 

11/01/2023

Plus rien

Plus rien, je n'ai plus rien, pas un mot
Pas une interjection, pas même un sentiment
Ni même un regard
La vie sans fin s'épuise
Elle ne tourne plus qu'avec peine
Petitement, sans vie, morte

 

10/01/2023

Déphasés

Encore une fois, nous sommes déphasés
À qui dire nos soucis et nos avancées
À qui proclamer la puissance de la pensée 
Sur l’évaporation des mots usés

Qui d’autres que lui pourra un jour
Donner espoir au tout venant
Aux petits contraints et pleurant
Aux rêveurs et prévenus des geôles 

Vivement l’été et l’eau qui coule
Vivement le printemps et la couleur
Vivement même l’automne solennelle 
Sortir de cette misère brouillardeuse

À bientôt donc, quand nous irons mieux
Quand nous serons vaillants et droits
Dans nos vêtements, rafraîchis
Et irons le sourire aux lèvres 

08/01/2023

Lui, toujours...

Encore toi ! Toujours dans mes pattes
Tu me croques en jambe !
La nuit, le jour, au petit matin 
Sans cesse ta présence
Derrière moi, à mes côtés
Une conscience vivante
Qui m’empêche d’agir à ma guise
D’ouvrir mon parapluie
Et de me reposer sur mes lauriers
Chaque jour t’imaginer m’épiant
Analysant chaque geste
Vivant de mon double sans pouvoir t’en détacher
En besoin d’une goutte d’huile
Pour continuer à survivre
Et connaître mes habitudes
Mais qu’es-tu au fond ?

Je suis ton ange gardien
Celui qui veille sur toi, nuit et jour
Qui te protège des coups
Et t’éclaire la nuit
Je vais libre de toi-même
Et pourtant je te suis comme un chien
Guettant tes humeurs et tes frayeurs 
Hier encore, je t’ai vu, seul
Dans l’adversité, ne sachant que faire 
Je t’ai pris par la main et t’ai élevé 
Bien haut pour que tu vois tes erreurs
Peut-être m’as-tu remercié
Ou sans doute n’as-tu rien deviné
Sache que toujours je serai là
À veiller sur toi : Va et laisse-toi aller
Marche tranquillement
Regarde au loin et chante
Le chant de l’amour éternel dans la rosée du matin 

07/01/2023

La vie intime

La poésie berce la vie intime
C’est un brouillard environnant
Qui prend la vitalité des vivants
L’enrobant de terreur indicible
Le contraignant à s’échapper
Et à fuir l’immonde normalité
Pour vagabonder dans les songes
Et se perdre dans les plis invisibles
Du rêve des enfants de la lune

Ils partirent un matin, innocents
Main dans la main, le regard clair
Se regardant, isolés et lumineux
Traversant la vie sans a priori
Tremblant de quiétude
Frissonnant de clarté nouvelle
Ils franchirent la porte cachée
Et se perdirent dans la fraicheur
Des jours sans pain et sans faim

Adieu les amis, le monde vous accueille
Et vous rejette dans sa banalité
Vous seuls vivrez sans peine
Libres de toute hypothèse
Et de tout souci

06/01/2023

Temps

Le temps est le régulateur de nos sociétés
Il s’empare de vous et façonne votre vie
Vous êtes liés à lui comme la mer aux vagues
Son rythme obsédant vous submerge
Chaque matin connaître déjà sa journée
Et savoir que d’autres, que les autres
Copient votre vie, vous imitent, vous entraînent
Dans la même mélasse et le même brouillard
Endormis comme le singe sur son arbre
Prêt à bondir pour défendre sa routine
Ou pour se jeter à terre et voler leur temps
Aux malheureux qui marchent sans savoir
Où se trouve leur centre de gravité
Alors, ils se replient sur eux-mêmes
Enfermés dans leur enveloppe plastique
Isolés de tout tracas et de conflits
Hors du temps et de l’innocence 
En calcul chafouin d’un inatteignable 
Instant de pudeur vécu subrepticement

Continue, vieux camarade, ferme les yeux
Et regarde ta vie partir en fumée
Seconde après seconde dans l’azur défraîchi

05/01/2023

Présente au fond de moi

Toi, présente au fond de moi
Comme une brume d’enchantement
Jouant un air de flûte, calme 
Tu es là, enfouie en moi
Riante de toutes tes dents
L’œil vif, me regardant

Je t’ai aimé le premier jour
Sans connaître ton passé
Ni envisager ton avenir
Tu souriais et j’aimais déjà
Ton regard adouci
Et tes mains que je n’osais prendre

Toi-même, ouverte, innocente
Que je cherche depuis si longtemps
Tu t’es donné, et, depuis
Je baigne dans ton parfum de soie
Je t’aime et meurs chaque jour
Devant ta présence ineffable  

04/01/2023

Il pleut

Il pleut. Je vois les gouttes tomber lentement du toit.
Je voudrais dormir et je ne peux.
Il pleut. Mon cœur dans la brume sale se noie.
Ne suis-je pas las de si peu ?

O morne journée, je respire ton amère parfum.
Je voudrais m’enfuir, et je ne peux
O triste matin, devrai-je rester jusqu’à la fin ?
Et pourtant, je t’ai aimé un peu.

Coule l’eau le long de mon château
Qui n’a ni tourelles ni linteau
Car je suis enfermé dans une tour nébuleuse.

Et lorsque reluira un rayon chaud,
Je remontrai sur le vaisseau
De la gaîté heureuse, caravelle joyeuse.

03/01/2023

Solitude

Une ombre m’étouffe 
Le noir t’envahit
Réfugié sous terre
Tu contemple ta rondeur
Et t’exhale dans ton intérieur
Qui n’est qu’un reflet de la vérité
Mais qu’est-elle celle-ci ?
Je l’ai cherché partout
Dans les bois, les déserts,
En toi et en dehors
Dans ton absence et ta présencea
Dans l’être de chair et l’imaginaire
Dans le concret et l’abstrait
Dans l’amour et l’indifférence

Cette ombre perdure, m’étouffe
Me prend à la gorge 
Je la sens sur moi
Je la vois en moi
Je suis l’ombre de moi-même
Et lui, il part d’un pas ferme 
Sans penser à mal
Laissant l’homme seul face à lui-même

02/01/2023

Abrégé

Abrégé 1er trim 2011.jpg..

Froid... Il t'envahit...

rien ne va plus.

pas un sourire

le désert figé d'une lampe dans la nuit

va et marche sans faiblesse

rien ne vient te veiller

descend et prend

rien ne va plus

01/01/2023

voeux 2023

Un jour sans lien 
Ni passé, ni avenir, ni même présent
Perte dans l’espace et le temps
Et pourtant une année s’est écoulée
Enjolivée de bonheur, d’espoir et de rêve
Assombrie de regrets et de déceptions
Alors, prenons l’engagement
De ne plus nous laisser bercer
Par les évènements, heureux ou malheureux
Et de vivre sans nous soucier du monde
Sentons l’air frais de l’absence
Marchons sans faiblesse devant notre corps
Et propulsons-nous vers l’aventure
De l’abondance de projets

 

30/12/2022

MANDALA

Le terme Mandala signifie « cercle ». Plus largement, un mandala est un support de méditation, composé de triangles, de carrés et de cercles imbriqués qui modéliserait notre nature profonde de manière inconsciente.

En fait, il représente l’ordre du monde avec ses quatre points cardinaux et laisse apparaître plusieurs plans successifs qui correspondent à nos diverses personnalités. Le centre du mandala représente l’unité fondamentale de l’être autour de laquelle se construisent ces différents moi.

D’après C.G.Jung (1875-1961), le mandala symbolise, après la traversée des moi, la découverte du noyau spirituel de l'être, le Soi, aboutissant à la réconciliation intérieure et à une nouvelle intégrité de l'être.

13-11-21 Mandala 60x60cm.jpg

28/12/2022

Matin

Le brouillard de la pensée
Chaque jour différent
Chaque jour une nouvelle idée
On s’installe devant la machine
On fait le calme en soi
On cherche le trou dans le manteau
Jusqu’à ce que l’on tombe
Sur le vide, l’absence d’une seconde

Elle vient sans crier gare
Elle se tait dans sa petitesse
S’échappe du cerveau
Et s’établit sans crier gare
Jusqu’au prochain rendez-vous
Instant de délice incontrôlé
Rendez-vous avec l’inconnu

Le brouillard persiste et signe
Rechercher l’origine de ce mal
Devient pressant. Mais rien.

Le brouillard persiste et ne signe plus
L’homme part seul avec sa pensée
Dans un sens giratoire obligatoire 
Sans fin, occupant le vide du cerveau
Jusqu’au sommeil interrompu…

27/12/2022

Entre deux portes

Entre deux portes
Entre le 25 et le premier
Jours sans mémoire
Jours de faillite du cerveau
Plus rien ne tien, Où es-tu ?

Tu tâtes ton corps sans vie
Tu cherches ton aspiration
Dans l’absence d’être
Le vide s’installe en toi

Tu es assis sur ton nuage
Dans les vagues de bonheur étouffé
Regardant ton être entier
S’épancher dans la poudreuse
Pensées intimes, sauvages
Sans forme ni consistance

Adieu l’année écoulée
Au revoir hier, avant-hier
Et les jours passés
Plus rien ne compte que le trou de l’avenir
Qui s’ouvre béant devant toi
Prend ton courage à deux mains 
Et plonge sans référence dans la boue
Qui t’empoisonne la bouche
Et étouffe ton avenir

Une seule lumière illumine
La vie jusqu’au dernier jour
L’espérance d’une nouvelle naissance
Aux aventures multiples 

25/12/2022

Réveil campagnard

Réveil campagnard…
Les bruits du travail : un tracteur passe
Les bœufs ne sont pas sortis
Derrière sa cigarette passe un homme
Il chantonne en lui-même : encore une journée
De marche dans les champs
Donne-moi tes pensées
Ne va plus dans ta tête
Voler les images destinées à d’autres
Va où rien ne te guide
erre dans les prés
Marche sans regard derrière toi
va au-delà de ton être
dans la puissance de l'humain
et la douceur de ta vie

24/12/2022

Le passage

Bien que chrétiens, nous saisissons mal ce que signifie « être sauvé », ou « le Christ nous a rachetés », ou encore « passer du vieil homme à l’homme nouveau ». Nous le saisissons mal parce que nous ne le vivons pas, nous ne nous laissons pas transformer par l’Esprit, nous considérons que notre état d’être est l’état normal de l’homme et nous n’imaginons pas que nous pourrions « être » autrement.

           A travers les cycles de l’année liturgique, l’Église nous invite à la vraie vie, la vie en Dieu. Il s’agit de passer de l’état d’être égocentrique, préoccupé uniquement de son corps de ses sentiments et de ses pensées, à un état d’être unifié, ouvert, en harmonie avec Dieu et le monde. C’est le passage, la Pâque.

       

Touché

Touché, tu es touché
Ta tête ne se soutient plus
Ton corps entier est mort
Affaissé dans l’ombre
Tu ne sais plus qui tu es
Ce que tu fais, ce que tu deviens
Tu erres le nez au vent
Et marche dans le vide
De l’absence d’appuis solides
Tu n’es plus et pourtant tu étais
Une douche de sensations
D’impressions, d’épouvantes aussi
Rien ne va plus
Tu joues ta vie et tu attends
Que le temps te laisse 
Que l’espace t’emprisonne
Que ton être ne soit plus
Envole-toi, flotte parmi les autres 
Disperse-toi dans l’univers
Oublie ton tas de chair
Et va au dehors de tout ton être
Regarde le soi, chéris-le
Et deviens autre, tout autre…

23/12/2022

Jour mort

Il est parti l’oiseau
Plus jamais son chant ne résonnera
Au lever du jour derrière l’obscurité
La nuit est encore là fraîche
Le renard jappe, le réveil t’engourdit
Une souris gratte dans le bois du mur
Elle se moque de toi

Silence de la fin de nuit
Début d’un nouveau jour
Il se détourne de sa naissance
Et te regarde, anxieux

Que faire aujourd’hui
La pluie tombe 
Maussade est la perspective
D’un jour sans vie…

22/12/2022

Nouvelle année

Un jour sans lien 
Ni passé, ni avenir, ni même présent
Perte dans l’espace et le temps
Et pourtant une année s’est écoulée
Enjolivée de bonheur, d’espoir et de rêve
Assombrie de regrets et de déceptions
Alors, prenons l’engagement
De ne plus nous laisser berner
Par les évènements, heureux ou malheureux
Et de vivre sans nous soucier du monde
Sentons l’air frais de l’absence
Marchons sans faiblesse devant notre corps
Et propulsons-nous à l’aventure
De l’absence de projets

21/12/2022

Silence...

Oui, huit jours sans se manifester, sans un écran pour rêver, pour laisser tourner l"imagination... C'est long...

Reprise des activités dans le brouillard...

 

 

Le courant d’air de l’éternité

Rejoins ta bille de silence
Là où rien ne s’agite ni ne parle
Le silence te berce, le froid t’envahit
Rejoins ce reste d’inexistence
Lorsque le glaçon te prend
Et t’entraine vers l’inachèvement
Ressens-tu ce froid qui t’envahit ?
Et rien ne te dit sa beauté
Tu découvriras des bienfaits inestimables
Tu découvriras un être de bonheur
Tu planteras ton regard dans l’œil malicieux
Des voisins qui t’accompagnent
Et tu te gonfleras d’ivresse sauvage
Adieu les accompagnants 
Adieu le brouillard de la vie
Voici le soleil de la vérité
Qui luit sur toi-même et te fait perdre
Le masque du moi
Désormais, va la tête haute
Et laisse-toi pénétrer
Par le courant d’air de l’éternité

05/12/2022

Vrai

Elle est là près de moi
En elle, je me noie 
Je m’enfouis dans sa chaleur
Et j’y trouve un semblant de bonheur

Tu es celle qui me guide
Tu es celle qui m’enchante
Je reconnais le vide
Qui te rend bienveillante

Tu es proche et si loin
Que je ne sais où aller
Sinon me blottir en toi
Et rester à jamais béat

Merci, amour
Tendu comme un tambour
Je vibre de tout mon être
Et n’éprouve plus de mal-être   

04/12/2022

D'où ?

Enfants, allez-donc jouer ailleurs !

Mais où aller, tout est plein !

Soyez comme les grains de sable
Cachez-vous sous votre ombre 

Elle est si petite qu’elle devient invisible
je ne vois plus mon corps sous son obscurité

Toi, la bavarde, tais-tu, tu m’entends !
Avancez dans le noir et tenez-vous la main

On joue au mille-pattes ? questionne-elle
Aïe, crie-t-elle après s’être cognée la tête

Avance sous les boules et tais-toi
Elle sortit rouge de sang
Et contempla le monde : quelle naissance…

03/12/2022

Joie

La tristesse et la joie. La joie de se comprendre, la joie de s’aimer. La tristesse de n’être pas tous ensemble, de ne pas tous se comprendre, de ne pas tous s’aimer. 
Peut-être est-ce cela le véritable amour. Il ne comble pas, mais il permet d’aller plus loin.

Incertitude

Et çà bavarde, et çà bavarde…
Jusqu’où aller ? Quelle effroyable gabegie...
Ça trotte sans cesse dans ce maelstrom 
Qu’est la vie assistée d’un cerveau 

Çà bouge, çà remue, çà s’éparpille
Rien n’est semblable, mais tout est différent
À mille lieues de tes horizons habituels
Le brouillard se disperse, le noir s’éclaircit

Au fond, le blanc va à l’âme 
Même accompagnée de beauté
Étoiles folles sur le fond
Qui blanchit sur la vie

Et te voici boiteux, honteux
De ce blanc qui s’estompe 
Et cache le réel devenu vérité
N’arrête pas, va… et viens…

02/12/2022

Silence...

Silence…
Un silence ignorant
Plein de lourdeur

Comment le porter ?
Chercher à le cerner
Mais jamais le prendre
Entre ses mains vides

Il fuit, seul, vide, séduisant
Mais sans un bruit
Même pas un frottement
Où donc es-tu passé ?
Il ne sait plus
Rien ne va et vient

Est-il seul ou deux ?
Il ne sait plus
Il est plus léger que l’air
Il ne dit pas un mot
Il ne pousse pas un cri
Mais il Est…

Pourtant il le porte
Il courbe ses épaules
Il affaisse ses hanches
Et l’entraine vers le centre
Là où rien n’existe
Hors ce poids invisible
Qui n’est vu de nulle part 

Mai il est là, c’est sûr
Il le goutte et son cœur déborde
D’eau et de verdures
Il caresse ses épaules
Sans bruit, ni alerte

Il Est…

01/12/2022

Saison

Riant, le soleil fait sa pause
Il a suffisamment travaillé ce matin

Ouvrir les volets, écarter le rideau
Essuyer avec les doigts la buée
Des vitres qui donnent sur la rue
Et tenter d’apercevoir le clocher
Qui s’enfonce dans la brume  

Ah ! Le boulanger est levé
Il est donc cinq heures et demie
Brr… Quel froid ce matin
Une lueur se lève vers l’est
Le ciel est clair et l’eau prudente
D’ici un moment, il luira
De toutes ses forces vaines

Le village se lèvera, courageux
Et les adultes partiront au travail
Les uns à la cueillette, les autres à la traite
D’autre encore sur leur tracteur
Pétaradant à qui mieux mieux

Dieu, qu’il fait chaud ! se dit-il
C’est l’été, ne sais-tu pas !

 

30/11/2022

L'envol

Un jour comme un autre… Lassitude...
Et pourtant, ce gong qui résonne dans la tête
Et t’oblige à voir ta misère et ta délivrance

Réunion des contraires…
Tu es et tu n’es pas
Tu te sais vivant
Mais ta vie est autre
Tu l’as abandonné…

Tu es l’enveloppe d’un autre toi-même
Une mince couche transparente
Tu te cherches, mais ne te trouves pas
Tu ne sens que l’air qui passe en toi
Et t’envoie derrière la barrière
Là où rien n’est arrêté

Tu pars loin de tout
De tout ce qui n’est rien
Et tu découvres ce rien qui est tout 
Mais que tu ne fais que deviner

Le divin te tend la main
Prends là et ne la quitte plus…

Tu t’envoles…