égarée (21/06/2022)
Elle ouvrit la porte, curieuse
Qu’y avait-il derrière ?
Elle connaissait son monde
Mais quoi au-delà ?
Elle avança dans l’inconnu
Pas un bruit, pas un geste
Pas même un grattement
Sur le sol lisse et froid
La blancheur se mêlait
Au brouillard dense
A peine voyait-il ses mains
Juste une touffeur blanchâtre
Imprégnant l’air de frissons
Elle avançait précautionneusement
Cherchant un appui extérieur
Un pas, puis un autre
Encore un de plus, plus léger
Elle s’enfonçait dans une boue liquide
Et ne ressentait rien
Juste une sensation d’étouffer lentement
Plus rien ne la motive
Qu’y a-t-il de nouveau
Bizarre…
Elle respira bruyamment
Mais manqua d’air
Quelle glu
Ne reste que la pensée
Toujours aussi mobile
Résistant à toute manœuvre
S’évadant sans peine du cadre
Et débordant des effets physiques
Du lait de l’environnement
Je suis sans voir, sans savoir, sans pouvoir
Seul Édouard est présent
Derrière moi, devant également
Il me guide dans ce glacial couloir
Qui me tient et m’enlace
M’entraînant où ?
Je ne sais…
03:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : inconnu, désert, perdu | Imprimer