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14/08/2022

Du rien naît le tout

Nos savants sont-ils réellement bien ?
Dernière recherche : du rien naît le tout
C’est-à-dire l’univers et… la vie
Le big-bang n’est qu’une étincelle
Faite à partir de zéro, c’est-à-dire rien
Est-ce possible ?
Le zéro, c’est-à-dire l’absence
Engendre la présence à partir de rien

Du rien naît le tout, c’est-à-dire le chiffre
Et plus particulièrement le Un
Mais le Un, qui l’a engendré ?
Aussi curieusement que cela paraisse
Nos savants n’ont trouvé que le Zéro
C’est-à-dire rien, rien de rien
Le zéro engendre l’infini
En passant par le Un

Oui, ils nous l’ont démontré :
Zéro à la puissance zéro
Est égal à Un
Et ce n’est pas une blague
C’est le big bang froid
Qui, par la magie des nombres
A engendré le big bang chaud
Et la totalité de l’univers
D’un grain d’information 
Naît un grain de matière
Puis l’infini de l’information
Puis le monde de matières

Ouf ! Est-ce vrai ?
Ce passage du Zéro au Un
Est-il dû au doigt de Dieu
Rappelant par-là l’image de Michel-Ange ?
Là intervient le temps imaginaire
Un temps non physique

Mon Dieu, que de pièges en ce bas-monde !

19/11/2021

A paraître : "Effervescences cosmiques", un livre de poésie sur le cosmos

Effervescences cosmiques est sorti de presse et sera ravi d’être feuilleté par vous puisqu’il fait maintenant partie du cosmos.

21-10-31 couverture EFF cosmiques photoshop 1 page.png

Ne l’oublions pas…
Nous voyons l’univers de l’intérieur
Nous en sommes partie intégrante
Et la tête sous les couvertures
Nous observons ce qu’il s’y passe
Sans avoir une vision complète
Qui analyse son objet de l’extérieur

Qu'est-ce que le cosmos ?

En premier lieu : le plein ou le vide, le tout ou le rien, le réel ou une illusion.

En deuxième lieu : l'espace, le temps, l’énergie et la matière, engendrant mouvement, naissance et mort, l’histoire des commencements et des fins.

En troisième lieu : l’infini, l’éternité, l’instant, le zéro, le un, les nombre et les chiffres.

En quatrième lieu :  un ou des mondes réels, imaginaires, multiples, des multivers et des trous noirs ou blancs.

En cinquième lieu : qu’est-ce que la vie dans le cosmos ? Qu’est-ce que le non-être, les êtres, l’absence, la présence, l’amour, le devenir.

En sixième lieu : la réconciliation des contraires et le juste milieu, avant tout.

Le cosmos est l'univers, ou partie de l'univers, considéré comme un ensemble ordonné. Le cosmos s’oppose au chaos dans une effervescence permanente de matières et d’entendements qui s’agitent et se combinent, donnant lieu tant à la pensée poétique que rationnelle.

Dans ce recueil, l’auteur s’interroge, suppose, admire, s’exclame, voire s’extasie. Il n’apporte pas de réponses aux questions de l’homme sur l’univers, il médite poétiquement sur le réel et l’imaginaire, jusqu’au divin. Trous noirs, big bang, espace, temps, matière, vide, infini le questionnent. Cette lecture poétique agrandit la vision d’un univers purement physique, sans toutefois dévoiler le mystère dans son entier.

Le choix de la poésie pour décrire ces interrogations permet de ne pas s’engluer dans la science, la philosophie, la théologie, l’ignorance ou l’inconnaissance. La poésie permet l’humour, la divagation, la réflexion, et offre des alternatives aux questions les plus pertinentes de l’humanité.

206 pages.

Prix : 9,75 €

A DISPOSITION DU PUBLIC D’ICI TROIS JOURS sur le site Amazon.

 

 

 

 

 

16/06/2021

L'infini urbain (Symphonie nippone)

 

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 171.jpeg

Il est cloisonné, fait d’obstacles
Et de voies qui ne mènent à rien
C’est un infini empli de fins
Qui n’en finissent pas
Au rythme des pas des passants

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 163.jpeg

La ville résonne des talons
Obscurcissant l’ouïe
Et l’on marche sans se retourner
Inquiet de ces recoins du temps
Dans l’univers chiffonné
De cosmologues hasardeux

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 149.jpeg

Il n’y a plus de ciel, ou presque
Ni haut ni bas, ni droite ni gauche
Seul le balancier rythme la vie
Sans dire cependant où se trouve
Le passé et l’avenir, y a-t-il même
Un présent dans cette absence
D’êtres animés d’humanité

 

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 151.jpeg

 

 

 

17/05/2021

Pi: l'infini du mystère

"Pi est une porte ouverte sur l’infini"
Énonça un jour Lindemann
Et il en fit un nombre transcendant et irrationnel
Il est transcendant parce qu’il n’est pas algébrique
Il est irrationnel parce qu’on ne peut le compter

Pourtant Pi est entièrement déterminé jusqu’à l’infini 
Ce n’est qu’un rapport qui est constant 
Entre la circonférence d’un cercle à son diamètre
Quel que soit les dimensions du cercle    
Et ce nombre est plus grand
Que les particules contenues dans l’univers
C’est sans doute un nombre sans fin
Ne commençant qu’après un trois virgule
Mais réellement infini
Une trinité sacrée et quelques poussières
Qui se prolongent au-delà du possible
Car on ne peut aller au bout

C’est un nombre univers
Il contient tout, tout ce qui existe
Ou a existé dans l’univers
Et il va au delà du savoir humain


Pi copie-t-il le hasard ?
Ou le hasard serait-il autre que hasard 
Un hasard voulu par un mystère insondable

le tout compensé sur sur une seule formule !

15/04/2021

L'inconnu qui vous veut du bien

Un trou, un vide qui n’est pas le néant
Errer autour jusqu’au débordement
Jusqu’à l’entraînement de l’attirance
Dans un picotement insolite de l’être

La grande question est là, qu’est-ce ?
Quelle est cet attrait qui fait dire :
« Je suis plus que j’étais ou même que je serai
Mais je ne suis rien face à ce mystère inconnu »

04/01/2021

Voeux aux lecteurs d'un jour

Un point crée l’univers
Puissance de la volonté divine
Il souffla sur la poussière 
Et celle-ci devint créatrice à son tour
Engendrant la beauté et la vérité
Le souffle divin sur la braise cosmique
Crée l’infini et vous fait participant de l’infini

Que nous tous rêvions d’être créateurs
Faisant avancer l’année
Par de beaux projets
Et apportant notre pierre
Ainsi sera comblé l’infini
En nous conduisant à notre réalisation

Bonne année 2021 à vous tous,
connus ou inconnus,
qu’elle vous apporte espérance et amour du monde.

 

23/08/2020

De l'infini

 


De l'infiniment grand à l"infiniment petit en quelques secondes...

Mais l'homme (ou la femme) au centre !

15/08/2019

Jaillissement

 

D’un espace invisible
Naît l’ordre, donc la vie
Qui surgit de nulle part
Et te confond de beauté

 

dessin,nulle part,infini

18/02/2019

Méconnaissance

 

L’homme dans la contemplation intérieure de son propre corps peut accéder à la compréhension de sa grandeur et de sa misère. Il peut saisir sa grandeur par le fait que son corps est un univers à lui seul, qu’il constitue un tout indépendant par son physique et sa pensée par rapport au reste du monde ; mais cette vision le mène à la compréhension de sa misère par le fait même que ce tout serait néant sans le monde.

L’homme est l’exact intermédiaire entre le néant et l’infini et est en cela partagé entre le bien et le mal. Il est heureux pour lui qu’il n’ait pas connaissance de ce que sont le néant et l’infini, car seule cette méconnaissance lui permet de vivre. La difficulté d’être ne vient qu’avec l’intuition de ces deux extrêmes.

 

19/12/2018

Contemplation

Être libre. Ne pas se laisser enfermer dans un système. J’ai failli succomber et perdre ma liberté. Je ne savais plus voir l’oiseau sur l’arbre ni la fleur dans la prairie. J’ai failli devenir adulte.

Rester un enfant, pouvoir m’émerveiller de tout. Être libre, c’est sans doute l’innocence et je veux rester naïf.

Il est si simple d’intégrer un système, quel qu’il soit. Comme il est facile d’abandonner sa liberté. Il est également facile de la perdre en la cherchant. Esclave de l’imprévu. Esclave de l’instant.

N’être esclave ni du passé, ni du présent, ni du futur. Se réaliser au-delà des faits, dans la contemplation de l'infini.

 

03/02/2018

L’univers : un tout indissociable en mouvement

Qu’est-ce que l’univers : un agencement de la matière dans l’espace et son mouvement au cours du temps.

Sans matière, l’espace n’existe pas. Il n’existe que parce qu’il contient quelque chose. D’où la question : l’univers est-il finit ou non ? Sa finitude est étroitement liée à la question de la présence de matière.

Sans espace, le temps n’existe pas. Le temps n’est que parce que la matière se meut dans l’espace.

Sans temps, l’espace ne peut exister. Non seulement l’espace contient obligatoirement quelque chose, mais ce quelque chose qui est la matière est obligatoirement en mouvement C’est le mouvement qui crée le temps.

Sans mouvement, rien n’existe. L’univers est en perpétuelle vibration. Il est lui-même agissant, il est action.

Ainsi se rejoignent obligatoirement l’être et l’action. L’un ne va pas sans l’autre.

12/01/2018

Zéro

Zéro est le premier nombre
Il fut découvert le dernier
Il contient l’infini
Divisez-le par l’infini
Il redevient lui-même : zéro

Zéro à la puissance zéro
Est égal à un et non à zéro
Et il est impossible
De diviser tout nombre par zéro
Y compris d’ailleurs zéro

Ce nombre est un mystère
Peut-être celui de nos origines
Zéro puissance zéro égal un
Le zéro crée du nombre
A partir de lui-même
Il engendre le un

Et, au-delà, la numérotation

L’univers et tout ce qu’il contient
Fut créer à partir de rien
L’ailleurs est le monde du créateur…

Relier la matière à l’esprit
Le plus grand défi de l’humanité… 

©  Loup Francart

25/06/2017

Un singulier souvenir

Brusquement, un souvenir autre lui revient, tellement différent qu’il ne sait plus de quand il date. Sa volonté est tendue comme un arc, son être entier se concentre. Jérôme est allongé dans son lit. Rien d’autre n’existe. Il ne sait où il est. L’univers se résume à ce lit sur lequel il repose. Non, le terme est mal choisi : sur lequel il est tendu à l’extrême. C’est bien une sensation corporelle et non un simple effort mental : chaque partie du corps collabore à cette tension et y participe. Le corps auparavant eau, donc flexible et prenant les positions que la conscience lui demande de prendre, se gélifie, devient progressivement rigide, rigoureux, de manière inflexible. Et cela dure, dure. Il ne sait combien de temps. C’est un effort de volonté extraordinaire qu’il effectue sur lui-même, qu’il ne peut s’empêcher de tenter, car il sait qu’il va le conduire vers une expérience qu’il n’a jamais faite. Allez, cherche, concentre-toi, encore, et encore… Et tout à coup, il s’élève au-dessus de son lit sans quitter son corps. Celui-ci, toujours rigide, s’est allégé et ne pèse plus. Il flotte. Il se sent libre, aérien. La mémoire lui revient. Pas la reconnaissance d’un lieu, celui de sa chambre habituelle, mais un vague souvenir terrestre. Oui, il est bien toujours dans ce monde où la pesanteur est contraignante, mais il peut par un effort de volonté important, y échapper et contempler le monde de plus haut. Il est bien toujours dans la même position, à plat dos ; mais il voit sol, l’horizontal et le plafond comme si ses yeux pouvaient fonctionner de tous côtés, sans contrainte d’orbite limitant à une vision droit devant elle. Tente de t’éloigner, a-t-il l’impression d’entendre. Alors il fixe un point peu éloigné et sa conscience l’emmène là, d’abord lentement, puis de plus en plus rapidement. Il ne s’agit d’abstraction à l’espace, mais d’une capacité de voyage par l’esprit. Elle est toutefois limitée à quelques mètres. Il ne voit pas son corps puisqu’il est avec lui, hors du sol, mais dans le même temps, il ne se sent plus lourd, encombrant, refusant tout mouvement que la pesanteur lui interdit. Une sensation irréelle et pourtant présente. Une sortie des conditions habituelles d’existence.

Brutalement, une grande fatigue, il ne maîtrise plus sa conscience qui se libère de cette tension. Comme un pneu qui se dégonfle, il se sent redescendre, se réinstaller dans le poids du corps, retrouver le tassement des draps et du matelas sous l’effet de sa masse. Le goût d’un air autre, cette sensation d’un vide en soi, comme un gaz lui donnant un pouvoir d’abstraction, s’efface progressivement. Il regagne sa condition humaine, il se réinstalle dans la vie quotidienne.

09/03/2017

Lemniscate, de Simeon ten Holt

https://www.youtube.com/watch?v=0xer7LIwJ-I 


 

Toujours en quête de nouvelle forme musicale. Nous avons entendu, le 8 janvier, Simeon ten Holt, le compositeur de répétitions minimalistes. Voici une nouvelle composition, tout aussi bizarre, enchanteresse et aride. Quelle impression !

Mais qu’est-ce qu’une lemniscate ? Une lemniscate est une courbe plane ayant la forme d'un 8. Elle possède deux axes de symétrie perpendiculaires. Ceux-ci se coupent en un point double de la courbe, également son centre de symétrie.

Elle est devenue le symbole de l’infini. L’impression donnée par cette musique est bien celle d’infini : un voyage dans l’espace et le temps qui nous ramène toujours au même endroit, à la même heure ; bref une sorte de folie qui rend compte de la solitude de l’homme dans un monde incompréhensible, mais qui a sa beauté.

21/02/2017

Pensée

La grandeur des arbres se perd dans l’enceinte de l’univers. Pourtant, ce n’est pas leur taille qui nous illusionne, mais l’ignorance de l’enceinte. Nous ne sommes que des fourmis qui se disent pensantes. Qu’est-ce au juste que penser : confondre l’univers avec le monde des fourmis ? L’esprit y tourne en rond et ne peut en sortir. La pensée, c’est de la fumée dans une bouteille de verre. Nous sommes comme ces marins qui construisent leur bateau dans une bouteille et la pose sur la cheminée pour la contempler. Si l’océan et le désert attirent l’homme, c’est qu’il y voit la possibilité d’une évasion. La pensée se noie ou meurt de soif en cours d’évasion. Ce qu’il faut trouver, c’est la substance vitale qui traversera le verre. Alors la fumée s’échappera. Encore faudrait-il procéder prudemment et ne pas rompre ce fil qui relie l’astronaute à sa cabine.

23/12/2016

The hours , de Philip Glass

https://www.youtube.com/watch?v=DrXyMywvHF0 


On parle de musique répétitive et c'est une caractéristique de la musique minimaliste, mais ce n'est pas la seule. La musique répétitive se choisit un thème musical qu'elle répète à l'infini en faisant des changements infimes dans les tonalités. On pourrait aussi l'appeler musique de Mobius du nom de l'inventeur du ruban. Cela a un certain charme hypnotique comme l'utilisation d'une seule couleur en peinture ou d'un motif de répétition en deux ou trois dimensions. Si l'on se plonge dedans, on constate qu'il y a une infinité de possibilités de faire varier le thème, beaucoup plus que l'on ne le pense au départ. Alors l'esprit commence à entrapercevoir la notion d'infini ou même d'éternité.

 

 

18/12/2016

L'infini

Contrairement à ce que beaucoup pensent
L’infini peut être moins grand qu’on l’imagine
Il n’est pas ce Tout nébuleux contenant tout
Il n’est pas ce qui ne contient rien d’extérieur
Il est l’inverse de ce que l’on imagine, dit Aristote
Car ce qui n’a rien d’extérieur est un tout
Et un tout complet parce que fini
Non, à l’infini il manque quelque chose
L’infini est incomplet et imparfait
On peut toujours le diviser ou le multiplier
En cela il n’est pas le contraire du zéro
Il procède du Un qui n’a pas de limite
Tout chiffre est divisible infiniment
Ou multipliable par un autre chiffre
Y compris par un Un qui, lui, ne multiplie pas
Et qui ne divise, hélas, pas non plus
N’est infini que ce à quoi il manque quelque chose
Et à qui il manquera toujours quelque chose
L’infini est donc un intérieur remplissable
Et non un plein parfait sans extérieur
Il ne sera jamais rempli, jamais complet
Il n’englobe pas tout, car il peut encore plus
Ou encore moins, si l’on part à reculons
Mais en chacun de nous se développe
Cette infinité qui ne peut compter jusqu’au bout
Mais qui peut tout concevoir au-delà
Dans le brouillard d’un tout devenu Un
L’infini est en toi, contemple-le
Mais ne te laisse pas prendre dans ses filets
Tu ne reviendras pas et ne sera pas délivré
La délivrance vient de l’ignorance
Qui t’envahit et te glace d’effroi
Ce n’est pas non plus le rien
Peut-être le Un, plein et entier
Mais innommable parce qu’inconcevable
Ce chiffre est le contraire du zéro
Il n’est pas infini, il est le plein
Et le plein est plus que l’infini
Il n’est pas mathématique
Il n’est ni divisible, ni multipliable
Il est lui et lui seul, plein et entier
Couvrant l’univers de son voile
Créant la transparence pure
Que sont la transcendance et l’immanence

©  Loup Francart

12/10/2016

Infini

L’homme, en tant qu’être fini, peut-il penser l’infini ?

On conçoit facilement un nombre sans fin
On perçoit plus difficilement un espace infini
On entrevoit malaisément un temps infini
Mais peut-on imaginer la matière sans fin ?

Chaque grain de matière se conçoit accompagné
D’une parcelle d’espace et d’un fragment de temps
Cet espace-temps lui donne son volume
Définit son existence et sa durée
La matière ne peut être infinie
Puisqu’elle est inexorablement environnée
D’un ensemble obligatoirement plus vaste

De même, dans le domaine des idées
La bêtise peut-elle être infinie
Comme certains le prétendent
Mais ils se gardent bien de penser
Que l’intelligence pourrait être infinie

L’invention du zéro coupa le souffle
A beaucoup de spéculateurs audacieux
Le rien n’existe pas
L’univers se renouvelle-t-il sans fin ?
A-t-il été créé à partir de rien ?

Zéro est le nombre qui donne naissance au un
Le un n’existe que parce qu’il se distingue du zéro
Qui est à la fois réel, positif, négatif et imaginaire pur
S’il est un nombre, son pendant l’infini
a-t-il les mêmes propriétés ? Surement pas !

L’infini n’est ni positif, ni négatif
Nicolas de Cues, théologien et mathématicien
Qui vécut à la fin du Moyen-âge
Le voit comme une sphère dont le centre est partout,
La circonférence nulle part

L’infini est-il réel ou imaginaire ?
Plutôt que penser cette question
Peut-on dire que l’imaginaire a une réalité ?
Oui, sans doute, autrement
Tout serait dit, ou rien !

Mais où va-t-il chercher ces idées ?
Est-il possible que l’infini n’est rien
Et que le rien soit infini ?
Non, car le zéro donne naissance
Au positif et au négatif

Seul le fini, parce qu’il est dénombrable, se définit
Le zéro est, par la volonté de l’homme, prédéfini
L’infini est, parce qu’absolu, indéfini
Est-ce à dire que n’étant pas mesurable
Il n’est pas dénombrable ?

Cantor découvrit les infinis mathématiques
Qu’il définit comme nombres transfinis
Par opposition à l’infini réel qui recouvre l’absolu
Les infinis physiques n’existent qu’en eux-mêmes
Le Tout se loge dans le rien que l’absolu englobe

L’infini réunit positif et négatif
Il réconcilie les opposés
Il ne les détruit pas
Construit-il l’antimatière ?
Seul Dieu le sait…

©  Loup Francart

 

04/05/2016

L'infini

Le silence éternel de ces espaces infinis me terrifie. (Pascal)

 

Un simple mot, infini, qui ouvre toutes grandes les portes de l’inconnaissance. Le mot existe, mais qu’est-il, comment le définir, que représente-t-il ? C’est une énigme, un mystère même qui reste éternel, même pour ceux qui travaillent sur le concept. Ce n’est plus un nombre, car chaque nombre correspond à une suite de nombres, mais il est utilisé dans de nombreux calculs. Il est plus qu’un concept scientifique. Il a également une signification mystique et religieuse. Mais qu’englobe-t-il ?

Il est possible que je me trompe, mais je pense qu’il englobe l’ensemble du monde visible et invisible envisageable par l’homme. Il s’agit en premier lieu du monde matériel, du plus petit morceau d’atome à l’univers dans sa totalité qui est encore inconnu, mais que l’on commence à cerner puisqu’on en connait la date de naissance, 13,8 milliards d'années.

Le mathématicien Georg Cantor, créateur de la théorie des ensembles, a démontré ce qui apparaît aujourd’hui comme une évidence (hum !), à savoir que le tout est plus grand que la somme de ses parties ou encore que les nombres algébriques peuvent être numérotés, ce qui n’est pas le cas des nombres réels. Ce que montre Cantor, c’est que, une fois franchie la barrière conceptuelle qui rendait l’infini inaccessible, alors rien ne s’oppose à développer une arithmétique des nombres infinis — ou, plutôt, transfinis, c’est-à-dire au-delà du fini, ou encore ordinaux.

Mais il s’agit également de ce que Pierre Teilhard de Chardin appelait la noosphère, qui englobe la terre ou même probablement l’univers, c’est-à-dire le monde de la pensée, immatériel, mais qui existe bien sûr et ne peut être nié. C’est certes une production de notre cerveau matériel, mais elle s’est créée en cours de route du devenir de l’univers et a pris son indépendance. La noosphère serait-elle cette partie du tout qui dépasse la somme des parties ?

Autre bizarrerie. On peut concevoir l’infini de deux manières. La première le voit comme un point qui s’éloigne en permanence quand on avance vers lui. C’est le paradoxe d’Achille et de la tortue. La seconde l’imagine comme une ouverture toujours plus grande qui ne peut avoir de fin, car plus on approche, plus elle s’ouvre. On retrouve le même constat dans la noosphère et le monde conceptuel. On peut imaginer un infiniment concevable. L’aventure de la pensée ne cesse de progresser et progressera en permanence parce que ce qu’il y a à découvrir est infini. Mais il est également possible de le voir comme un infiniment inconcevable parce que les concepts ne sont que des choses finies et que ceux-ci ne sont que des constructions à partir du non fini. Plus le concevable s’enrichit, plus l’inconcevable augmente.

Enfin, la notion d’infini s’entend également de manière théologique. Tout infini n’est qu’une réalité potentielle puisque, dit Aristote, « l’infini est ce qui est tel que lorsqu’on en prend une quantité, c’est-à-dire quelque grande que soit la quantité qu’on prend, il reste toujours quelque chose à prendre ». Jean Duns Scot transforme cet axiome en énonçant que l’infini n’est pas ce qui laisse toujours quelque chose derrière, mais bien ce qui excède le fini selon toute proportion déterminée ou déterminable. Pour lui, seul Dieu est infini.

Le monde divin reste une énigme, c’est-à-dire une certitude pour les uns ou une chimère pour les autres. De nos jours, le concept d’infini ne semble pas inclure ce monde qui, pour l’instant, reste indémontrable. Mais, est-ce vrai ? Tous les mathématiciens et cosmologues qui se sont penchés sur ce problème incluent plus ou moins ouvertement la notion de Dieu comme étant le seul véritable infini. Certes, il ne s’agit plus du Dieu des religions, mais d’un au-delà de la création, existant à côté de celle-ci ou au sein de celle-ci.

Dieu… transcendant et/ou immanent… ou autre encore…

Mais peut-on parler de Dieu tel que l’imaginent les hommes ?

30/11/2015

Grandeur de l'homme

Tu te réalises lorsque tu es contenu et contenant.

Tu es contenu, Un dans le Tout et unique.
Alors tu acquiers la conscience de l’infini.

Tu es contenant et deviens ensemble vide.
Alors le Tout prend possession de toi et tu deviens infini.

Tu fais partie de l’infini et, dans le même temps, l’infini est en toi.

Dieu seul est incréé.
Il est hors ensemble.
Infini et différent de l’infini.
Un et Tout à la fois.

En vie, tu ne le connaîtras jamais,
Mais tu peux l’éprouver
Dans ce vide qui contient tout.

Découvre-le.

©  Loup Francart

08/11/2015

La Mayenne, sens dessus dessous

L’irréalité du soir envahit les bords de l’eau. Elle devient ciel et cette beauté transmise par l’oeil du photographe vous dédouble vous-même et inspire un double fortuné de rêves délirants.

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Mais s’agit-il d’un rêve ou d’une réalité transformée par la symétrie. L’univers serait-il dédoublé pour le plaisir des yeux ?

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Le ciel et la terre confondus en un ensemble dont la symétrie fait douter de son existence :

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15-09-14 Mayenne3bis.JPG

24/10/2015

Prière

Oui, c'est bien une prière, ordonnée, organisée, mais libre de tout propos : conversation vers l'infini, bavardage avec l'univers, message à ceux qui sont immergés dans le tout.

15-10-23 Troubles 3bis.jpg

03/10/2015

Voie lactée

https://www.youtube.com/watch?v=3BHDUhX68hs


" Cette vidéo utilise plus de 400 000 photographies prises par le Spitzer Space Telescope qui a photographié l’espace en infrarouge de manière optimale entre 2003 à 2009.

En combinant les images et en les retravaillant, sans ajout d’images de synthèse, pour ajouter de la profondeur daveachuk nous donne l’impression que l’on flotte dans l’espace pendant que les étoiles de notre galaxie défilent devant nos yeux."

11/09/2015

La beauté

Pourquoi sommes-nous attirés par l’immensité du cosmos et dans ce cosmos par le vide qui semble exister ? La beauté serait-elle culminante par l’absence de forme ? Le rien est-il l’amalgame du tout hors de l’espace, du temps et de la matière ? Le rien nous attirerait parce qu’il est la rencontre du tout en un point qui devient l’infini.

Quelle pensée vertigineuse : la rencontre des contraires en un point inimaginable. Peut-être est-ce cela la beauté ? Indéfinissable, elle émerge par intuition et n’est pas démontrable. Mais elle est plus que vraie. Elle surgit de la vérité et en dérive.

Affine ton esprit et laisse aller ton intuition. Tu découvriras la beauté de l’infini, aussi beau qu’un minuscule point de matière en un lieu de l’espace à un moment donné.

25/08/2015

Zéro

Est-ce un chiffre ?
Est-ce un concept ou un mirage ?
Il est attirant, comme l’hypnose.
On se concentre dessus et on flotte.
Rien ne peut vous occuper autant l’esprit
Que ce Zéro qui est sans exister.

Indiquer qu’il n’est rien, est-ce une solution ?
Cela peut, mais Zéro, virgule, quelque chose
Qu’est-ce ? Un souffle d’inepties.
S’il y a quelque chose, c’est forcément Un.
Peut-il y avoir moins que Un ?
S’il n’y a pas Un, il y a Zéro, c’est-à-dire rien.
Il y a soit une chose, soit son contraire,
Mais pas les deux qui feraient trois.
Supposons qu’entre le Un et le Zéro,
Il y ait la moitié d’un Un.
C’est bien une chose en soi cette moitié !
C’est donc bien un Un appartenant à un Deux.
Toute chose divisible fabrique une autre chose
Qui est pleine et entière, donc Un
Et ce Un appartient bien à un autre Un
Pour former un Deux plein et entier
Le Un devient alors Trois et ce nouveau chiffre
Est un ensemble qui forme un autre Un
Différent de tous les Uns existant.

Ah, quelle migraine !

On peut additionner le Zéro à un Un
Voire Deux ou mille
Cela donne un, deux ou mille.
Mais Un plus Zéro égale Un,
Et Un plus Un plus Zéro égale deux,
Alors que Un multiplié par Zéro égale Zéro.
Quant à Un divisé par Zéro, n’en parlons pas,
C’est un néant inimaginable !

Mais revenons à 0,5 ?
Est-ce quelque chose que cette moitié de chose ?
Soit cela n’existe pas, et c’est bien Zéro ;
Soit cela est, et c’est Un, puisqu’il existe.
Compter, c’est commencer par Un,
Puis deux, puis trois, puis mille,
Jusqu’à un Infini inimaginable
Qui ne forme qu’un Un pour le Créateur.
Lui-même est un autre Un,
Et ces deux Un ne font pas deux,
Ils font même plus que l’Infini.
Ils sont Tout, comprenant le Rien qui n’existe
Que parce qu’il y a au moins un Un.

Dieu, quelle migraine multipliée !

Et que dire lorsqu’on pense aux contraires
Moins Un est-il le pendant de Un ?
Peut-il y avoir moins quelque chose
Qui fasse un quelque chose inversé ?
Le Zéro n’est alors qu’un col ou un canyon
Qui permet à la nature
D’assouvir sa soif d’exister.
Si je ne suis pas, je suis malgré tout.
Si l’infini est là, y a-t-il un autre infini
Qu’on ne peut saisir ou imaginer ?
Quand je pense qu’il y a un moi-même
Qui me regarde et me juge et rit
Et s’amuse de ces incompréhensions.
Qu’est-il pour se moquer ainsi ?

Oui, c’est faux. De vrais maux de tête !

Il est trois heures.
Tient, là aussi, quelle bizarrerie !
Trois heures, c’est une heure dans la nuit,
Une seule. Il n’y a pas deux trois heures.
Et pourtant on n’écrit pas trois heure.
On ajoute un s à heure parce qu’il y en a plusieurs.
Mais plusieurs quoi ? Plusieurs heures
Ou une seule trois heures ?
Trois heure (s) est bien seule,
Mais elle est trois.

Ce n’est plus la migraine,
Mais l’anéantissement…

Dormons !

©  Loup Francart

20/08/2015

Chants juifs, interprétés par Sonia Wieder Atherton

 https://www.youtube.com/watch?v=Yui3LRh-CIc

Inexprimable ! On peut ainsi qualifier ce chant dans lequel l’âme se perd.

La Cabale distingue l’univers relatif et l’univers absolu. L’absolu se situe au-delà de l’éternité elle-même. Intemporel, informel, insubstantiel, il transcende l’existence. A la fois rien et tout, non changeant et non immuable, il est. L’univers relatif est la manifestation de la Création, le déroulement d’une impulsion divine : croissance, floraison, fructification, puis déclin, mort, retour à la source d’une nouvelle naissance[1].

L’existence négative est au-delà de l’espace-temps. Un seul point de contact possible : la lumière illimitée, l’Aïn Soph Aur. Au-delà l’Aïn Soph qui est l’infini, enfin l’Aïn, le vide. Seul le premier voile donne un aperçu de cette existence négative, indispensable à l’existence. C’est une zone intermédiaire entre la divinité et sa création.

C’est ce que tentent d’exprimer ces chants. Nostalgie d’un monde inaccessible, mais dont on entrevoit l’existence parce que l’on vient de lui et que l’on va vers lui. Alors l’âme s’ouvre et pleure de ne pouvoir accéder à son achèvement.


[1]Z’ev ben Shimon Halevi, L’arbre de vie, introduction à la Cabale, Albin Michel, 1985.

18/01/2011

Eclatement

Un éclatement est l'action de se briser violemment et de diviser un ensemble en de nombreuses parties. Mais il peut aussi être synonyme de naissance d'un nouveau système qu'il soit physique ou conceptuel. L'éclatement, c'est le mystère de l'inconnu, l'ouverture au tout autre, le rêve qui finit ou devient réalité.

 

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