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04/02/2017

My heart's in the highlands, d’ Arvo Pärt

https://www.youtube.com/watch?v=x3Y77YHGakQ


« Hors des Highlands, je ne suis plus », semble nous dire le poème. C’est le regret des grands espaces, de ce vide immense où l’œil se perd dans les monts et les vallées et cherche toujours à aller plus loin. Puis, progressivement, ces espaces deviennent plus larges. Le regard passe des montagnes à l’horizon et, enfin, au ciel noyé de gris.

Une pièce typique du style d’Arvo Pärt : simple, répétitive, dans ce qu’il appelle le tintinnabulisme, de la musique pure, sans fioriture, qui s’adresse à l’émotion, aux sensations, sans appui sur la raison.

La pièce est un poème écrit par l’écossais Robert Burns ((1759-1796) qui explique que ce poème a résonné en lui tout au long de sa vie.

 

23/01/2017

Musique zen

https://www.youtube.com/watch?v=eX445QJ0fwE


 

 

08/01/2017

Palimpseste, de Siméon ten Holt

https://www.youtube.com/watch?v=OSX-TK_8Y90


Décédé en 2012 à l'âge de 89 ans, Simeon ten Holt est un compositeur néerlandais très connu dans son pays. Lié au mouvement De Stijl, il a étudié pendant cinq années à Paris sous la direction d’Arthur Honegger et Darius Milhaud. Un moment tenté par l'atonalité, le sérialisme, il élabore un procédé qu'il appelle "dialogisme", Le dialogisme désigne l'art du dialogue, de la conversation, l'art de savoir mener une discussion. Selon Mikhail Bakhtine, qui a mis en place les bases du dialogisme, il s'agirait d'une interaction entre le discours du narrateur principal et ceux émis par les autres personnages. Le dialogisme compris par Simeon ten Holt se caractérise par l’utilisation des tritons (quarte augmentée ou quinte diminuée, soit un intervalle de trois tons).

« Souvent rattaché au courant minimaliste pour son écriture fondée sur des structures rythmiques répétitives, il conçoit des œuvres mouvantes, dont la durée n'est pas fixée, chaque interprétation permettant aux instrumentistes d'opérer des choix propres. De fait, chaque pièce devient une forme organique en perpétuelle évolution, travaillée par des boucles serrées variées. Je le comparerais volontiers à un Morton Feldman en raison de leur goût pour les longues tapisseries sonores. Mais autant l'américain crée un climat de quiétude par la juxtaposition de rares raréfiées, surtout à la fin de sa vie, autant le néerlandais (en tout cas ici) virevolte, caracole, donne à sa musique un caractère virtuose lié à une rythmique volontiers endiablée, infatigable...Deux compositeurs aux extrêmes de la constellation minimaliste, dans des marges très personnelles. » (http://inactuelles.over-blog.com/simeon-ten-holt-solo-pia...)

Musique répétitive, mais tellement endiablée...

26/12/2016

Bamboo dream, d'Arvo Part

https://www.youtube.com/watch?v=_6JzOjJAWhw


 

Une chorégraphie sur une musique minimaliste : des êtres irréels dansant sur une surface d’eau striée de bambous. Sont-ils vrais ? Ils errent dans un monde sans fin, semblant chercher ils ne savent quoi dans une certaine sérénité. Et la musique vous obsède. On passe du masculin au féminin, avec souplesse, dans une danse virevoltante (en 14 :30), puis au couple, jusqu’au groupe.

C’est envoûtant, mystérieux, étonnant, choquant parfois. Une beauté qui ne veut pas se donner…

23/12/2016

The hours , de Philip Glass

https://www.youtube.com/watch?v=DrXyMywvHF0 


On parle de musique répétitive et c'est une caractéristique de la musique minimaliste, mais ce n'est pas la seule. La musique répétitive se choisit un thème musical qu'elle répète à l'infini en faisant des changements infimes dans les tonalités. On pourrait aussi l'appeler musique de Mobius du nom de l'inventeur du ruban. Cela a un certain charme hypnotique comme l'utilisation d'une seule couleur en peinture ou d'un motif de répétition en deux ou trois dimensions. Si l'on se plonge dedans, on constate qu'il y a une infinité de possibilités de faire varier le thème, beaucoup plus que l'on ne le pense au départ. Alors l'esprit commence à entrapercevoir la notion d'infini ou même d'éternité.

 

 

30/11/2016

Mozart et Yuja Wang

https://www.youtube.com/watch?v=hW6CZq7-ALo


Oui, elle nous enchante, nous suffoque, avec aplomb et gentillesse.

05/11/2016

L’écriture des dieux

Écrire de la musique, ce n’est pas simplement retranscrire les notes sur une, deux ou trois portées. C’est avant tout et en premier lieu, trouver une phrase qui possède sa propre personnalité. Elle et courte, simple, cadencée, fermée sur elle-même, se suffisant à elle-même. C’est le point de départ. Ensuite, on la triture. On change sa hauteur, sa largeur, sa profondeur en la jouant à la quarte ou la quinte, en allongeant ou raccourcissant la longueur des notes, en créant un autre accompagnement que l’initial, en ajoutant des harmonies cachées, mais toujours en respectant la cadence qui constitue l’unité intérieure de la phrase.

On joue et rejoue la phrase, seule, puis sa sœur, à la quinte, puis ses sœurs, en variations sans fin. Alors, on est prêt. On sort le papier à musique, son crayon et on dessine les notes, blanches ou noires, munies de queues ou parfois de hampes avec de petits drapeaux.

« Oui, c’est bien l’écriture des dieux ! », me suis-je dit ce matin en pleine transcription. Une écriture universelle, chantante, fraîche de bonheur partagé avec celui qui reproduira les sons et en fera le chant des dieux. Et vous dessinez calmement les ronds que vous remplissez ou non de noir. Vous chantez en même temps la mélodie, ajoutant quelques variantes au développement initial, vous vous demandez comment passer de l’une à l’autre, sans heurt, sans rompre le charme, sans vous sortir de vous-même, engoncé dans le bonheur. Vous vous remettez au piano, vous étudiez les passages entre les différentes variations, vous vous souriez intérieurement lorsque vous avez trouvé une transition inusitée. Vous ne pensez plus à rien qu’à cette mélodie qui vous trotte dans la tête et marque sens interdit à toute autre pensée.

C’est cette absence de pensée qui vous permet d’arriver à vos fins, un morceau de musique dont la délicate mélodie agrémentée d’un accompagnement en contrepoint vous satisfait pleinement. Alors non seulement vous avez imité les dieux en utilisant leurs instruments, mais vous les avez égalé en créant.

Alors, il faut reprendre la maxime de Bernard Grasset, oui, l’éditeur : « Être véritablement modeste, c’est comprendre que le sentiment que nous avons de notre propre supériorité ne vaut que pour nous. »

31/10/2016

31 sonates de Domenico Cimarosa, interprétées par Donatella Failoni

https://www.youtube.com/watch?v=Fz3MPR_irQU


Un jeu précis, franc, sans fausses langueurs, presque masculin, mais qui convient bien à l'écriture du compositeur et à l'époque où les nuances romantiques n'existaient pas. La cadence était le maître mot de la belle musique, le toucher concernait l'émissions des sons et non la succession de nuances que peut produire le pianiste romantique et qui concerne les variations de temps, d'espace et de puissance entre les notes.

Alors profitons de ces sonates comme la venue non d'un rêve imaginaire, mais d'une alchimie dans laquelle la beauté et l'art de l'équilibre et de la rigueur prédominent.

10/10/2016

Sonates pour piano de Domenico Cimarosa

https://www.youtube.com/watch?v=td3SMDw-FRw&list=PLy-bnCZzH7hjU81QXPVvoSzsus-6tYGUE


" Les 32 sonates de Cimarosa représentent un pont peut-être unique entre le style baroque et le style galant dans la littérature pour piano. Certaines d'entre elles comme les sonates n°2, n°8 et n°17 sont plus proches du style galant, par leur simplicité harmonique et mélodique. Cimarosa évite cependant les cadences trop sommaires de ce style. D'autres comme la Sonate n°22 ou la Sonate n°30, d'un pianisme plus virtuose, rappellent d'assez près les soli violonistiques des concertos vivaldiens. Cette transcription pianistique assez rare qui, à mon avis, atteint ici parfois des effets sublimes, mérite d'être signalée et pose la question de la pérennité de ces effets pendant la période d'éclipse du Prete rosso. Cimarosa use d'autre part des notes redoublées rapides préfigurant ainsi les virtuoses-compositeurs américains comme Gottschalk ou Grainger. On remarquera aussi, autre signature du style baroque, des marches d'harmonie en particulier dans la Sonate n°1, procédé abandonné depuis longtemps à cette époque. Enfin, les sonates n°13, n°26, n°29 et surtout n°22, d'une grande expressivité à mon avis me paraissent empreintes d'un pathétisme troublant."

[From : http://www.critique-musicale.com/CIMAROSA_Domenico_(1749-1801).htm ] 

06/10/2016

Le jardin de Monsieur Rameau

https://www.youtube.com/watch?v=wr75rHfZiU4


 

Le jardin de Monsieur Rameau.jpg« Cette année encore, William Christie et les Arts Florissants se sont produits avec de très jeunes chanteurs, tous lauréats de la sixième édition (2013) du Jardin des Voix. Le programme, savamment articulé de manière à enchaîner divers extraits d’ouvrages du XVIIIe siècle, permet de faire entendre des morceaux des grands opéras de Rameau, mais également quelques pièces d’ouvrages moins connus. Si la première partie, en grande partie consacrée à L’Ivrogne corrigé de Gluck, opte ouvertement pour la farce et la comédie, la deuxième permet au spectateur/auditeur de se laisser guider avec délices dans les méandres de la Carte du Tendre.

Si l’on pouvait craindre, lors des dix premières minutes, l’artifice du concert « mis en espace », conçu pour des chanteurs tous habillés en tenue de soirée, l’intelligence et la finesse de la réalisation scénique réglée par le ténor Paul Agnew et la soprano Sophie Daneman ont très vite balayé toutes les appréhensions que l’on pouvait avoir. Tous parfaitement investis dans leurs rôles, les cinq jeunes lauréats se sont investis à fond dans une entreprise audacieuse, et finalement couronnée d’un véritable triomphe. »

(From : http://www.resmusica.com/2013/04/08/metz-les-arts-floriss...)

02/10/2016

Le mariage secret, opéra de Domenico Cimarosa

« Il Matrimonio segreto » de Domenico Cimarosa, fut créé en 1792 et connut un grand succès au XIXe siècle.

Une troupe d’amateurs a repris l’opéra, l’a condensé en une heure trente, ajoutant  des parties parlées de façon à expliquer la progression de l’intrigue et l’a donné dans une petite église de campagne pour permettre la restauration de tableaux. Ce fut une belle réussite et un instant enchanté.

 

L’intrigue importe peu, elle fait vivre plus follement
Seules les voix impriment au texte son émotion
Puissante et noble, de rires et de pleurs mêlés

Le geste suit, ordonnant la mélodie, enfiévré
Un coup d’épée au cœur de rudes sonorités

Elle s’élève, seule, habillée de musicalité
Elle monte, légère, au-delà de sa voix
Et rien ne l’en fera descendre si ce n’est
Si ce n’est la rugosité mélodieuse
Des tressautements extasiés de son amant

Il tonne d’un timbre courroucé
Regarde méchamment son rival
Et ils finissent en enchevêtrements
De voix  qui s’échappent sans contrôle
Et qui vous font monter les larmes aux yeux

Oui, l’opéra c’est la vie résumée et vivante
De trilles et d’entrechats célestes
Qui ceint le chanteur de l’ombre du divin

 

 ©  Loup Francart

25/09/2016

Une leçon de composition d'Arvo Part

https://www.youtube.com/watch?v=c08i_9gumJs


Le même thème, "Fur Alina", vu de différentes manières, un ballet de sons, toujours les mêmes et jamais semblables, jusqu'à faire vivre le caractère, la dynamique et le tempo du morceau qui alors tinte des sons désirés. Oui, une vraie leçon de composition... mais minimaliste.

22/09/2016

Für Arlina, d'Arvo Pärt

Toujours ce musicien minimaliste (mais est-il vraiment minimaliste?) dont l'objectif est de pénétrer au cœur même de l’homme, dans sa nature profonde.

Son évolution stylistique est notable en 1976 avec la composition d'une pièce pour piano devenue célèbre, Für Alina, qui marque une rupture avec ses premières œuvres et qui pose les jalons de son nouveau style, qualifié par lui-même de « style tintinnabuli »3,4. L'auteur l'explique ainsi : « Je travaille avec très peu d'éléments - une ou deux voix seulement. Je construis à partir d'un matériau primitif - avec l'accord parfait, avec une tonalité spécifique. Les trois notes d'un accord parfait sont comme des cloches. C'est la raison pour laquelle je l'ai appelé tintinnabulation ». (wikipedia)

https://www.youtube.com/watch?v=0zrD9JiA_i4


12/09/2016

Musica Vini

« L'édition 2016 réunit trois formations vocales de style différent qui chantent après dégustation de vins "aériens" présentés par leur vigneron. » (https://www.musicavini.fr/edition-2016.php)

« L'ensemble vocal Seguido est constitué d'une trentaine de chanteurs passionnés par le travail choral qui ont tous une solide expérience et pratiquent le chant a capella. Il est dirigé par Valérie Fayet et Pierre Mervant (professeur de chant). Leur répertoire s'étend de la musique ancienne à celle du XXIème siècle, "de tous les styles, de tous les créateurs". Depuis cinq ans, Seguido est accueilli en résidence au Conservatoire de Sablé. » (http://www.seguido.fr/index.html

Les poils se hérissent au premier chant, puis se laissent attendrir jusqu’à friser et danser au dernier. Quelle expérience !

 

Chant en noir, le visage blanc
Soutenant les feuillets bavoirs

Les bras élastiques battent l’air
En circonvolutions arrondies et muettes

Les sons parviennent aux oreilles embuées
C’est rond, orageux, discordant souvent

Et tout cela sur les mots de Shakespeare
Une bête qui avance, éperdue et cloporte

Sautant les silences, enjambant les accords
Montant à l’échelle insonore et brûlante
Tressautant  derrière la note qui part ferme
Etre ou ne pas être, où es-tu Shakespeare ?

Et malgré tout, quelle beauté des voix sans parole

Aigus des femmes, enfournement des hommes
Mélange détonnant de l’union des vibrations
Qui chatouillent l’entendement jusqu’à l’absurde

Du chant aux cris, des cris aux miaulements
Et l’apaisant tourbillon du souffle du paradis
Jusqu’aux portes de l'enfer !

©  Loup Francart

 

https://youtu.be/j82HqIGWbnU


 

10/09/2016

Salve Regina, d'Arvo Part

Une magnifique interprétation et visualisation de cette pièce d'Arvo Part :

https://youtu.be/f1CNNf9iU9Y


Latin (texte commun)

Salve, Regina, mater misericordiae. Vita, dulcedo et spes nostra, salve.
Ad te clamamus, exsules filii Hevae.
Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle.
Eia ergo, Advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte.
Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exilium ostende.
O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria ! Amen.

Français

Salut, Reine, Mère de Miséricorde, notre Vie, notre Douceur, et notre espérance, salut.
Vers toi nous élevons nos cris, pauvres enfants d'Ève exilés.
Vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
Tourne donc, ô notre Avocate, tes yeux miséricordieux vers nous.
Et, Jésus, le fruit béni de tes entrailles, montre-le nous après cet exil.
Ô clémente, ô pieuse, ô douce Vierge Marie ! Amen.

19/07/2016

Pura Fé, une chanteuse amérindienne

https://www.youtube.com/watch?v=cMovcfmqg2Y


Pure musique des Amérindiens. Elle chante seule accompagnée ou non par une guitare ou une contrebasse.

« Ma musique est un melting-pot directement connecté à mes racines : je suis indienne tuscarora par ma mère, qui avait aussi des ancêtres noirs... Le blues coule dans mon sang », explique-t-elle.

Pura fé réinvente le chant tuscarora, un peuple amérindien rattaché aux Iroquois. Elle y ajoute le blues, rappelant que « Les premiers musiciens noirs avaient tous des ancêtres indiens. Même Jimmy Hendrix et Duke Ellington avaient du sang indien... mais personne ne le sait ! Les deux cultures sont intimement liées. »

 

https://youtu.be/yy2DcSuaiWw


« Ici Pura Fé mêle ses chœurs traditionnels et ses harmonies à des sonorités celtiques ("River People"), plus rock ("Woman's Shuffle") et bien sûr folk, jazz ou blues. Dès le chant sacré d'ouverture "Mohomeneh" accompagné au banjo et rythmé par ce shuffle caractéristique, l'auditeur est envoûté par cette ôde à la beauté intemporelle. Taj Mahal dit qu'elle "chante comme les oiseaux"... » (From http://www.fipradio.fr/decouvrir/sacred-seed-16523)

 

29/06/2016

L’offrande musicale, à quatre mains, par l’ensemble Multipiano

https://www.youtube.com/watch?v=q1LMxc7WZaM


 

Ricercare à six voix : Harmonie et contrepoint, dans une étonnante concordance qui paraît d’une simplicité trompeuse.

L’introduction des voix est particulièrement admirable de plénitude et de fermeté, telle une armée avançant sur la glace, sachant qu’elle peut à tout instant s’effondrer au fond de l’eau. Plus elle avance, plus elle prend de l’assurance, dévoilant sa puissance progressivement, avec douceur, mais inexorablement. 

Peu à peu, elle s’engage dans une course, toujours en ordre, qui s'accélère, jusqu’à la conclusion qui tombe posément, laissant une impression heureuse qui contraint à réécouter le morceau.

25/06/2016

Concerto for 3 Pianos K.242 (Mozart), par l'ensemble MultiPiano

https://www.youtube.com/watch?v=eZBTVismQBk


La musique, une fois encore, enchante nos oreilles. Ne rien en dire, écouter !

Une remarque cependant :

Un orchestre, petit certes, d’un côté, trois pianistes de l’autre, un chef qui ne s’intéresse qu’à son orchestre. Les uns et les autres éparpillés dans l’espace sonore, chacun cherchant à faire entendre sa mélodie, celle des cordes caressées contre celle des cordes frappées.

Et pourtant, on arrive à une unité réelle, à laquelle il manque juste un peu d’âme.

 

 

22/06/2016

Ave maria, par le groupe Dei Amoris Cantores

https://www.youtube.com/watch?v=x_5lddGFYwE


 

Découverte d’un blog de chant religieux qui nous sort des chants éternellement ennuyeux et peu spirituels que nous entendons un peu partout en France.

Voici son adresse : http://blog.deiamoriscantores.com

Dans la forme classique du chœur a capella, à quatre voix, la mélodie est accompagnée par une harmonie héritée du XIX° siècle et en-deçà.

Bravo à cet ensemble de jeunes. Ils ont retrouvé l’esprit de la musique religieuse et ils tentent de la transmettre à ceux qui ont soif d’authenticité.

06/06/2016

Hymne chérubinique, Bortniansky

https://www.youtube.com/watch?v=wLzJrQyzSJc


Une fois de plus la musique liturgique orthodoxe enchante les sens, l’intellect et le cœur de sa pureté. Elle fait dissoudre les impuretés de l’âme, conduit aux frontières du monde divin et noue fait presque prendre la tangente.

08/05/2016

Adagio du concerto pour Hautbois en Ré mineur, d’Alessandro Marcello -1684-1750)

https://www.youtube.com/watch?v=aYnU-CaH0bM

 

L’adagio (en 3 :00) est un long chant qui se déroule avec continuité, bercé par la cadence des violons. C’est un chant d’espoir devant la vie, un vol dans le vide de l’âme qui contemple, nue, la beauté d’un matin, la douceur d’un soir, le souffle chaud d’un jour d’été.

Et si vous en avez le courage, vous vous envolez par la fenêtre, abandonnant vos soucis et vos intérêts. Vous reviendrez vous poser plus tard.

 

https://www.youtube.com/watch?v=tjLoOmDddgk

 

Voici une version beaucoup plus romantique que l’interprétation précédente. Bien qu’un peu lente, elle a son charme lascif et endort l’esprit. Elle est sans doute plus intérieure et moins brillante.

Pourquoi ne pas écouter les deux, avec des sensations différentes. N’est-ce par le charme de la musique.

09/04/2016

Un trompe l'oeil musical

Ecoutons ce Chœur des anges. Il fait penser à la musique méditative ou aux musiques de relaxation que l'on trouve en quantité sur You Tube.

https://www.youtube.com/watch?v=hOVdjxtnsH8

C'est en fait une technique qui permet de ralentir de 800% l'exécution de l'Ave Maria de Caccini, que nous pouvons entendre ci-dessous:

From : https://www.youtube.com/watch?v=bAULcisUEGw

 

dont voici une des multiples partitions :

 Afficher l'image d'origine

04/04/2016

L’hymne du Chérubin, de Piotr IllitchTchaikovsky (1840-1893)

https://www.youtube.com/watch?v=vyFkPd6fEuI

Même si l’enregistrement n’est pas de très bonne qualité, écoutons cet hymne construit sur quatre notes descendantes qui s’enchevêtrent avant de prendre leur indépendance dans une totale harmonie.

Le chant orthodoxe est d’une autre conception que le chant de l’église catholique. Il aide à entrer dans le mystère le plus profond pour l’homme, celui de son origine et de son devenir. Il comble de miel ce vide intense que laisse le déroulement d'une vie sans repère.

05/03/2016

J.S. Bach Fugue in G minor BMW 578

http://www.youtube.com/watch?v=0kc81fkeN28&feature=re...


Une Magnifique interprétation du quartet de llevant de llevant.

La musique, c’est la vie avec Jean-Sébastien Bach.

Promenade un matin d’été, descente vers la rivière et plongeon dans l’eau fraîche…

03/02/2016

Le chant du violoncelle

https://www.youtube.com/watch?v=Ry4BzonlVlw

L’interprétation de cette Suite pour violoncelle N°1 en Sol Majeur Bwv1007 de Jean-Sébastien Bach est osée et n’a pas dû être facile à enregistrer, mais n’est-elle pas enchanteresse.

Ajouter un accompagnement à la suite, il fallait y songer !

30/01/2016

Une prestation de l'Ensemble MultiPiano

https://www.youtube.com/watch?v=7OwQOb6bd1M


 

24/01/2016

Air de la 3ème suite pour orchestre de J-S Bach

https://www.youtube.com/watch?v=rrVDATvUitA

La beauté changera le monde. Y croyons-nous ?
Oui, certainement, lorsque l’on écoute cet air. Deux voix s’interrogent et se répondent sans cesse, dans un dialogue accompagné par la lente marche rythmée des violoncelles.
C’est un duo de bonheur inépuisable qui semble ne jamais finir, qui monte en vous, tourne autour de vous, vous emporte dans un autre monde, plus riche, plus puissant et plus tendre à la fois. Votre âme se dilate, s’élève hors de toute pensée, dans le simple frémissement de sa transparence. Vous ne connaissez plus le quotidien, seule la luminosité du présent vous attire.
Mais est-ce le présent ? Vous ne savez. Ce présent devient éternité et ces secondes éternelles se prolongent au delà de la conclusion de la pièce. Et vous comprenez tout à coup, avec certitude, que l’éternité ne peut être vécue seule, que c’est cette osmose entre toutes les parties de votre être qui vous permet de vous accomplir, symbolisée par ces trois voix, les deux airs enchevêtrés des violons et le lent martèlement de tendresse des violoncelles.
Et votre âme s’évade encore lorsque vous écoutez à nouveau cet air si plein de beauté miraculeuse, qui vous fait toucher votre miracle personnel, celui du monde et celui de l’infinie tendresse de Dieu.

15/01/2016

La mélodie, de Francesco Tristano et Carl Craig

https://www.youtube.com/watch?v=ZFHD9QpQDFA

Peut-on parler de mélodie? J’en doute. Mais cela n’empêche pas cette pièce d’avoir de la beauté. Elle commence comme une complainte ou une berceuse, puis se noie dans le rythme qui très vite se complique, se complète entre le piano et l’électronique. Rencontre de deux musiciens de formation totalement différente ; un pianiste classique, Francesco Tristano, et un branché de la techno aux machines analogiques, Carl Craig. Impressionnant !

Voici une autre version de La Mélodie, plus électronique, dans laquelle le piano est plus en sourdine, mystérieux, d’un charme différent, mais tout aussi sensuel.

https://www.youtube.com/watch?v=xKYAelOzf8s


 

 

04/01/2016

Le tabourin, de Jean-Philippe Rameau

https://www.youtube.com/watch?v=nshsFUN91Gc

Ceci est la pièce brute, très belle, simple, une petite merveille de composition.

Mais il existe des adaptations très savantes telles que celle-ci, de Godowsky, pianiste et compositeur polonais et américain (1870-1938) :

https://www.youtube.com/watch?v=cXl3CoKaoEg

Eh bien, je préfère la première dans toute sa simplicité et son élégance !

27/12/2015

2cellos

Un duo extraordinaire de violoncellistes. Ils sont slovène-croates et s'appellent Luka Šulić et Stjepan Hauser. Aussi à l'aise dans la musique classique que dans le rock ou la pop, ils manient leur archet avec virtuosité, sortant du violoncelle des sons insolites, mais envoûtants d'énergie condensée.