30/05/2020
Tango vuelvo al sur
https://www.youtube.com/watch?v=tHKOs_afPGo
Vire et chavire
Le tango est un frisson
jusqu'au bout des ongles
07:30 Publié dans 42. Créations poèmes, 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : danse, musique, argentine, coeur | Imprimer
23/05/2020
Le mystère des voix bulgares
https://www.youtube.com/watch?v=6HNBAGEDSXo
07:41 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
21/05/2020
Dei amoris Cantores
https://www.youtube.com/watch?v=coDBJv9VpRw
Un magnifique choeur
07:37 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique religieuse, choeur, chant choral | Imprimer
10/03/2020
Victor Borge
De l’humour de la part d’un grand musicien :
https://www.youtube.com/watch?v=ORRFl6f5n04
Victor Borge a déridé des salles de concert : il tombait de son tabouret de piano, jouait sens dessus dessous ou à mains croisées, ponctuait ses monologues avec des bruits bizarres, déchirait ses partitions, les recollait, et agrémentait ses concerts de maintes pitreries.
Il a connu une carrière très active, même passé 80 ans, avec des tournées de spectacles et des enregistrements vidéo, dont The Best of Victor Borge, vendu à trois millions d'exemplaires et souvent diffusé sur les ondes de la télévision publique américaine.
Peu avant sa mort il a dirigé, à Cleveland, La Flûte enchantée, de Mozart, et préparait à version concert de l'opéra Carmen, de Bizet.
From:https://www.musicologie.org/Biographies/borge_victor.html
07:28 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, humour, chef d'orchestre, pianiste | Imprimer
09/03/2020
Joie de la musique
Quand on écoute de la musique, il est important de ne pas se laisser aller à la mélodie, surtout si le morceau est déjà connu, car on n’y prend que le plaisir de l’habitude et la musique devient un procédé d’excitation des réminiscences du passé.
Il est préférable de faire le vide en soi de toute connaissance de ce morceau de façon à le percevoir dans sa verticalité et non dans son horizontalité temporelle. Alors chaque instant nous pénètre dans sa nouveauté spaciale (percevoir l’espace musical).
La joie de la musique est une joie toujours renouvelée.
07:21 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écoute, perception, émotion | Imprimer
13/02/2020
Astor Piazzolla - Double concerto pour guitare, bandonéon et orchestre à cordes
https://www.youtube.com/watch?v=Un9sXWWuChU
Nostalgie, nostalgie...
comme un cri dans la nuit...
Danse et pleurs ne guérissent pas...
07:45 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique sud-américaine | Imprimer
21/11/2019
Chine immuable
https://www.youtube.com/watch?v=Tlsev6ZepqE
Voyage en Chine impériale. Chaque note se détache dans l’air. La note vibre, puis s’éteint remplacée par une autre. L’eau s’écoule dans la pensée et l’étouffe.
Le guzheng est un instrument de musique à cordes pincées traditionnel chinois de la famille des cithares sur table, dont les plus anciennes traces datent du IIIe siècle avant notre ère.
Il comporte généralement 21 cordes placées sur 21 chevalets mobiles utilisés pour accorder l'instrument; le nombre de cordes diffère selon le type de zheng (certains ont plus d'une trentaine de cordes).
Dans le cas le plus courant (21 cordes), l'instrument est accordé selon une gamme pentatonique, fréquemment en ré majeur (ré - mi - fa# - la - si). La tessiture de l'instrument est de quatre octaves (généralement du ré1 au ré5). L'instrument comporte souvent quatre cordes de la vertes, pour aider l'instrumentiste à se repérer visuellement.
(From = https://fr.wikipedia.org/wiki/Guzheng )
07:25 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique chinoise, gamme pentatonique | Imprimer
26/10/2019
Toots Thielemans à l'harmonica
L'harmonica peut se révéler un instrument soliste de concert.La beauté de ses sons peut bouleverser musiciens et public et enchanter l'âme.
07:29 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : harmonica, jazz, improvisation | Imprimer
11/10/2019
Notre Père
L'enregistrement mériterait une meilleure prise de son, mais, malgré tout, la beauté reste là, présente, et envahie l'être.
07:58 Publié dans 51. Impressions musicales, 61. Considérations spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liturgie, messe, orthodoxie | Imprimer
01/10/2019
Vivaldi : «Filiae maestae Jerusalem»(RV 638)
Vivaldi : «Filiae maestae Jerusalem», interprêté par Ph.Jaroussky et l'ensemble Artaserse
07:46 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique baroque, musique sacrée, muique religieuse | Imprimer
11/07/2019
Mozart : Concerto pour piano et orchestre n°9 "Jeune homme" joué par David Fray
Toujours la même fraicheur, le même entrain
07:09 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : piano, mozart, fray, symphonie | Imprimer
21/04/2019
Partita No. 2 & 6, Toccata in C minor, interprétées par David Fray
Encore lui ! Oui, c'est bien différent du jeu de Glenn Gould.
C'est une autre beauté, plus sage, plus coulante, moins chargée d'émotion, mais combien belle également.
Alors écoutons :
Dieu construit le monde, un monde en expansion...
07:09 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
04/04/2019
Bach: Concerto for 2 pianos, BWV 1062: II. Largo ma non tanto
Bach: Concerto for 2 pianos, BWV 1062: II. Largo ma non tanto (David Fray & Audrey Vigoureux)
https://www.youtube.com/watch?v=PtcIMMhnppk&index=12&list=RDc0f-e1jZ100
Toujours aussi enchanté de cette musique de l'âme
qui coule dans les veines
Et émeut au plus profond de soi-même
07:47 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
01/04/2019
Bach Piano Concerto BWV 1055 A major David Fray
https://www.youtube.com/watch?v=FRyLYtBLIOE
Toujours David Fray
Toujours aussi enjoué
et l'ombre de Bach bien sûr
07:16 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, piano, rythme, composition | Imprimer
27/03/2019
Bach: Concerto for 3 Pianos BWV 1063 III. Allegro (David Fray, J. Rouvier, E. Christien)
https://www.youtube.com/watch?v=COoxnAYXALQ
Bach, à nouveau et toujours un concerto pour piano
et toujours l'enchantement d'une musique pure, construite, enchanteresse,
hissant l'homme au sommet de ses possibilités d'élévation
07:07 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
21/03/2019
Bach: Concerto for 4 pianos BWV 1065 III. Allegro (D. Fray, J. Rouvier, E. Christien, A. Vigoureux)
https://www.youtube.com/watch?v=Di2k06uNU1U
Je ne peux m'empêcher de vous faire entendre cet allegro.
Une merveille de précision et d'envolées, sans aucune lourdeur :
jusqu'à 0:37: exposé du thème ;
0:38 - changement de rythme, surprenant, mais qui relance l'intérêt et le rythme lui-même;
0:58 - chaque piano reprend le thème, se répond en harmonie ;
1:20: reprise, avec toujours autant d'énergie.
Bach est vraiment le plus grand !
07:57 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, piano, rythme, composition | Imprimer
09/03/2019
Glenn Gould et Léonard Bernstein : concerto pour clavier N°1 de J-S Bach
https://www.youtube.com/watch?v=9ZX_XCYokQo
On ne commente pas le jeu de Glenn Gould
on l'écoute, on oublie ce grand artiste
et on se laisse aller à la joie pure de la musique.
Trois passages sont particulièrement remarquables :
en 6.05, en 8.00 et en 13.02.
NB. Le concerto commence en 5.08
07:48 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bach, jeu, enchantement | Imprimer
03/03/2019
Musique de la cour impériale de Chine
http://www.youtube.com/watch?v=8kk6K_5fxZs
Sérénité et harmonie, parfois un peu sirupeux, voire lassant.
Mais quel beau morceau d’anthologie !
07:11 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique d'extrême-orient; musique chinoise, gamme orientale, musique de cour | Imprimer
08/02/2019
Suite en sol de J-Ph Rameau, interprété par Grigory Solokov
http://www.youtube.com/watch?v=A8qR5GYK7wI&list=PL437...
Une virtuosité inégalable et une compréhension du toucher extraordinaire.
Ne disons rien et... écoutons.
07:11 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : piano, pianiste, rameau, interprétation | Imprimer
04/01/2019
Flashmob
https://www.youtube.com/watch?v=a23945btJYw
La joie,
C’est cet élan du cœur irrésistible
Qui jaillit de celui que l’on connaît peu
Et qui pourtant est bien nous-même.
Il sortit, un jour, de la boîte Pandore
Et, depuis, on le cherche sans cesse.
Il apparaît caché derrière un arbre
De la forêt humaine, se montre rarement
Mais quelle joie lorsqu’il est, par hasard, enfin là !
07:01 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, joie, coeur, improvisation | Imprimer
25/11/2018
Un clin d'oeil sur la 5ème de Beethoven
Un clin d'oeil sur la 5ème de Beethoven :
https://www.youtube.com/watch?v=vcBn04IyELc
N'est-ce pas une idée désopilante !
07:37 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique symphonique, beethoven, dessin, animation | Imprimer
27/10/2018
Faire de la vie une symphonie
https://www.youtube.com/watch?v=4uX-5HOx2Wc
L’amour au-delà de la compréhension logique : alors la vie devient une symphonie qui se passe de chef d’orchestre. Nous cherchons trop souvent à être le chef d’orchestre, nous agitons notre petite baguette, tapotant le pupitre, battant l’air de gestes démesurés et avides qui n’arrivent pas régler l’harmonie des sons. L'orchestre se dérègle et pendant que l’on s’attache au jeu d’un instrument, nous ignorons les autres.
Sentir les choses dans leur ensemble, c’est déjà transformer leur potentiel d’harmonie simultanée en symphonie. Faire de la vie ce que sont les fugues de Bach qui se déroulent sans heurt, dont la mélodie s’enroule peu à peu sur elle-même, chacune des voix s’harmonisant parfaitement avec les autres parce qu’elles savent reprendre des premières leur ligne mélodique et la parer de nouvelles aptitudes sonores, jusqu’à ce qu’éclatent un final majestueux où s’enchevêtrent tous les instants précédents en un point d’orgue vertical brisant la fuite du temps et accédant à l’éternité.
07:38 Publié dans 11. Considérations diverses, 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bach, fugue, symphonie, psychologie | Imprimer
11/10/2018
Improvisation de Gert van Hoef - Cathédrale St. Baafs à Gand
Une improvisation sur le choral de Bach : "Jésus, que ma joie demeure".
Délirant !
07:17 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : orgue, choral, improvisation, gand | Imprimer
30/08/2018
Lullaby in Celestial Night, composé par Takashi Yoshimatsu
Pacifiant, telle pourrait être la qualification de ce compositeur.
https://www.youtube.com/watch?v=JtpVk_2RZyI
Voici ce que dit wikipedia de ce compositeur japonais :
“ Il était un fan des Walker Brothers et des Ventures quand il avait 13 ans, mais à 14 ans, il a été fasciné par les symphonies de Beethoven et de Tchaïkovski. Il a commencé à composer de nombreuses pièces avant de se faire un nom en 1981 avec « Threnody for Toki » marqué par le sérialisme. Peu de temps après, il s'est éloigné de la musique atonale, et a commencé à composer dans un style néo-romantique libre avec de fortes influences du jazz, du rock et de la musique classique japonaise, renforçant sa réputation avec son concerto pour guitare de 1984. En 2007, Yoshimatsu avait composé cinq symphonies, des concertos pour basson, violoncelle, guitare, trombone, saxophone alto, saxophone soprano et pour les instruments traditionnels japonais, ainsi que deux concertos pour piano (un pour la main gauche seule et un pour les deux mains), un certain nombre de sonates, et diverses pièces plus courtes pour les ensembles de différentes tailles. Ses « Atom Hearts Club Suites » pour orchestre à cordes rendent explicitement hommage aux Beatles, aux Pink Floyd et Emerson, Lake & Palmer.”
Sa musique de piano est calme, envoûtante et légère en même temps. Les notes s’égrainent peu à peu, en cascade ou isolément. Elles introduisent un rêve imaginaire, une sorte d’état second, proche de l’avant-sommeil : encore une perception de la réalité, mais doublée d’un léger strabisme. Alors votre être est pacifié et repose dans le creux de votre main, clignotant de douceur.
06:21 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique contemporaine, musique classique, musique pacifiante | Imprimer
24/08/2018
Violoncelle et piano
Petites routes et chemins pour se rendre au "concert". C’est ainsi qu’est appelé ce rendez-vous avec un piano et un violoncelle : repérage cartographique, puis l’aventure, facilitée par une lecture attentive. Entrée dans un chemin couvert, un long bras sorti des feuillages, comme un trou de souris dans la ouate doucereuse. Débouchée sur un bâtiment, à gauche, environné de personnages fantômes. La maîtresse de maison s’avance. Oui, nous la connaissons : quelques jours avant, elle était venue nous porter un papier expliquant le concert. Elle s’avance d’un pas serein, vêtue d’une robe longue, dévoilant le bas des jambes, modestement. Une ceinture portée haute, presque sous les seins, rappelle ce XIXe siècle romantique, sage et endolori. Et ce sera bien l’intonation de la soirée, la marque que garderont nos esprits dans ce brouillard irréel d’un soir de fin de vacances.
Les lieux ? Arbres et verdure, une éclaircie sur la droite, un pré sans clôture, à l’herbe mi-haute, dans lequel nous garons la voiture. Quelques bâtiments que nous distinguons peu, enfouis sous les pousses d’arbrisseaux. Nous n’y prenons pas garde, préoccupés par les quelques personnes semblant attendre d’un air las. Nous en saluons quelques-unes, échangeons quelques mots avec l’hôtesse nous rappelant notre rencontre de la veille. Elle nous indique l’entrée dans un grand bâtiment, ressemblant plus à une grange qu’à une maison, dont la béance grise reste mystérieuse. Allons-y !
Nous pénétrons dans une grande pièce, mi-empierrée, mi-chaulée, recouverte de deux poutres monumentales. Un piano, un Schimmel si me souviens bien, sévère et tendre, étale son clavier. À ses côtés, un fauteuil vide. C’est le seul décor sur cette partie de la pièce où il faut maintenant accéder à une place. Peu de sièges, disparates, quelques bancs, quelques coussins, plusieurs tapis. Des gens silencieux, en attente, dont on se demande s’ils vont se mouvoir et s'émouvoir lorsque résonneront les premières notes. Nous finissons par trouver un canapé dans lequel est assise une jeune fille, ou plutôt une jeune femme d’une trentaine d’années. On s’assied en se tassant et ce rapprochement des corps réchauffe le cœur et donne à l’inconnu une impression de civilité. On attend, dans le silence compassé de l’ignorance de ce qui va advenir. Alors, on regarde la pièce. Une magnifique cheminée, forte, seigneuriale, mal jointe, il faut le dire, prend la salle sous sa protection, telle une main immense se fermant sur la passivité des spectateurs languissants. Nous sommes dans la salle d’apparat d’un châtelet et, ma foi, nous nous y trouvons bien. Elle est, malgré sa sobriété, chaleureuse et décorée avec goût.
Enfin, les derniers arrivants installés, la compositrice et pianiste Christine Jeandroz présente en quelques mots la jeune violoncelliste Mathilde Reuzé et la première partie du concert. Applaudissements… Silence… Installation de l’artiste… recueillement et… les premières notes : courante de la 6e suite pour violoncelle de Jean Sébastien Bach, mon musicien préféré. C’est difficile pour une jeune musicienne de commencer seule un concert. Elle le fait avec assurance, une technique parfaite, le cœur un peu serré, ce qui l’empêche d’y mettre toute la chaleur de l’âme qu’on attend d’une écriture musicale si assurée. Peu importe. On se laisse emporter par ces phrases de Bach qui prennent et reprennent le thème, explorant toutes les possibilités qu’offre le professionnalisme et l’intensité de l’émotion du grand compositeur. Précise, presque mathématique, mais empreinte de mysticisme, la mélodie se déroule et enchante nos oreilles, notre corps, notre cœur et notre esprit. Oui, Bach reste inégalé par sa capacité à émouvoir l’ensemble de l’être et à l’élever au-delà de l’apparence quotidienne.
Du piano, je ne retiendrai que le premier impromptu de Franz Schubert et le commentaire du programme : « Une femme amoureuse se souvient : la rencontre avec l’homme, les battements de sœur, l’attente.. Le reverra-t-elle ? L'amour naissant, la douceur, le désir, la complicité, puis les tensions, les apaisements, la passion, les ruptures, les retrouvailles, la douleur, la douceur, à nouveau. Et toujours, dans son cœur… l’amour. » Les notes s’égrainent, la mélodie se déploie, les sentiments s’expriment et l’âme s’envole. Je suis dans le salon de Georges Sand, parfois de la comtesse de Ségur, revivant les jours de l’adolescence où le romantisme prédomine.
Retour au violoncelle, accompagné par le piano dans la troisième partie du concert. Le jeu de la violoncelliste dépasse maintenant le seul aspect technique. À dix-sept ans, elle joue merveilleusement, avec retenue. Nocturne de Tchaïkovski, puis une composition de Christine Jeandroz. Enfin, un bis de Chopin, comme toujours, aérien.
Nous restons sous le charme de cette soirée hors du commun, parlons avec les uns et les autres autour d’une table emplie de verres et de friandises. La nuit est tombée, on fait connaissance sans presque se voir, ce qui ajoute au mystère de la soirée.
Il fait froid, il faut rentrer. Merci aux deux musiciennes de nous avoir enchantés en nous plongeant dans l’atmosphère intimiste du XIXe même si les pièces jouées dépassaient ce siècle mouvementé.
06:53 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : concert, piano, violoncelle, romantisme, xixe | Imprimer
23/07/2018
Le monde merveilleux de l’opéra
Vendredi et samedi nous avons assisté à l’opéra Aïda, de Verdi, dans une cour de ferme. Et nous avons apprécié cette vision de l’opéra qui n’a rien à voir avec les représentions guindées des grands théâtres nationaux. Nous avons vécu le merveilleux minute par minute, seconde par seconde.
Tout se conjuguait pour sortir de la normalité :
* le lieu : le logis de Linières est situé en Mayenne. Demeure seigneuriale, le logis était il y a encore quatre ans une ferme tombant progressivement en ruine. Racheté par la famille Ostini, le logis vit maintenant des heures heureuses et artistiques. Julien est metteur en scène d’opéra et nous fait partager sa passion.
* le temps : la première représentation devait avoir lieu le jeudi 19 soir. Mais l’orage a tout brouillé. En direct des événements, nous avons mesuré le poids de la nature. Le direct spatial et temporel a des exigences que n’a pas Internet et la télévision. La première représentation fut reportée au vendredi, imposant aux chanteurs deux jours consécutifs de représentation.
* la chaleur humaine : montée par plus d’une centaine de bénévoles, ce fut un travail ardu pour mener à terme le spectacle : 5000 repas à préparer, plus d’une centaine de personnes à loger, fabriquer les décors, monter et mettre en œuvre la lumière, préparer la scène, etc. Le tout dans la bonne humeur et l’enchantement.
* la musique : de grands chanteurs professionnels ont participé bénévolement au spectacle auprès de la multitude de chanteurs et danseurs désintéressés, en particulier Chrystelle Di Marco, soprano, avec Papuna Tchuradze, ténor, les deux personnages principaux de l’opéra. Les membres de l’orchestre, dirigé par Benoît Willmann, ont fait de même. Ils nous ont donné un spectacle merveilleux qui nous a fait monter les larmes aux yeux.
* Les décors : imaginés par le metteur en scène ils furent réalisés par Fabrice Gilod, artiste peintre et sculpteur, habitant de Ballée, et contribuèrent au succès de la représentation.
* La lumière : les éclairages ont toujours une importance prioritaire dans les spectacles de plein air, de nuit. Conclusion : les yeux sortaient des orbites.
* Les costumes: dessinés par Justine Bougeant et fait par les habitants de Ballée, ils nous ont permis de voyager sur les bords du Nil.
Alors, bravo à Julien et Véronique Ostini qui nous ont fait vivre en direct le merveilleux dans une bonne humeur permanente !
L’an prochain, ils monteront Le Trouvère de Verdi, les jeudi 25 et samedi 27 juillet 2019. Venez nombreux.
10:28 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, opéra, chant, ballet | Imprimer
23/05/2018
Solo de Vincent Peirani à l’accordéon
https://www.youtube.com/watch?v=Z9SYcd9kfIQ
Est-ce de la musique ou même des bruits. On ne peut les catégoriser. Ces bribes de sons sont pourtant attirantes, mais on ne peut dire enchanteresses.
Il n'empêche, il faut être virtuose pour les déclamer sur l'accordéon.
08:35 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : accordéon, musique moderne, voix et sons | Imprimer
09/05/2018
Mélodie hongroise en si mineur, de Franz Schubert, interprétée par David Fray
https://www.youtube.com/watch?v=SVHNKv6KQlI
Lu dans De l’âme de François Cheng (Albin Michel 2016, p.113) :
Coïncidence, je lis un beau livre de Christiane Rancé qui vient juste de paraître, En pleine lumière, et je tombe sur ce passage : "Comment mon âme quittera-t-elle mon corps, et ce qui pourrait faire qu’elle y consente sans trop regimber ?" La question m’a préoccupée longtemps, jusqu’au jour où j’ai écouté la Mélodie hongroise en si mineur de Franz Schubert, mon compositeur préféré avec tous les autres, interprétée par David Fray.
J’avais enfin trouvé mon viatique, le rythme du décollement de l’âme et du corps. Quelques trois minutes de piano qui gonflent l’âme comme un aérostat, sans pathos, ni grandes eaux, ni grande pompe… C’est bien cette mélodie que je demande que les anges musiciens jouent pour m’accompagner dans mon ultime silence.
07:51 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : âme, séparation du corps, beauté, ultime silence | Imprimer
27/04/2018
Appeler le vent
https://www.youtube.com/watch?v=384wt6tznwE
Etonnante confrontation entre le ney persan et le bansûri indien.
Le ney (persan ou turc), nay, naï ou nai (arabe) est une flûte oblique à embouchure terminale en roseau, originaire d'Asie centrale, dont les plus anciennes formes datent de Sumer ( 2800 av. J.-C.) et de l'âge des pyramides.
Le bansurî est la grande flûte traversière indienne classique et est probablement le plus ancien instrument de musique de l'Inde du nord. Son équivalent au sud est le venu ou vamsa, qui est un peu plus petit. On le nomme aussi de son ancien nom kulal, mullaikulal, ou kuzhal (qui désigne aussi une flûte de pan pastorale).
Leur association donne une musique calme, méditative, aux sonorités intéressantes.
06:51 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique orientale, instruments à vent | Imprimer
31/03/2018
Un samedi différent
https://www.youtube.com/watch?v=r80whP_96pk
Il n'est plus
La terre était informe et vide.
Dieu n'a pas encore dit :
Que la lumière soit !
Les ténèbres sont à la surface de l'abîme
07:37 Publié dans 51. Impressions musicales, 61. Considérations spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique sacrée, silence intérieur | Imprimer