14/03/2021
Chants orthodoxes
https://www.youtube.com/watch?v=i9n7zyf_Z-s
L'âme s'évade
La chute du moi s'opère
le cœur chavire
07:08 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : orhodoxie, choeur, chant religieux | Imprimer
23/12/2020
Arvo Pärt - Bogoroditse Devo "Ave Maria"
https://www.youtube.com/watch?v=s16VrkmEPVU
Créateur d'une musique épurée, d'inspiration profondément religieuse, Arvo Pärt a composé des œuvres jouées dans le monde entier et reprises dans plus de 80 disques compact. Inspiré par le chant grégorien et la polyphonie ancienne, le compositeur Estonien a développé son propre style appelé tintinnabuli. (From: https://www.francemusique.fr/personne/arvo-part)
Voir: http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/apps/search/?s=Arvo+Part
07:00 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : choeur, noël, spiritualité | Imprimer
21/05/2020
Dei amoris Cantores
https://www.youtube.com/watch?v=coDBJv9VpRw
Un magnifique choeur
07:37 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique religieuse, choeur, chant choral | Imprimer
23/07/2017
Carmen, un opéra en pleine campagne
Un opéra joué en pleine campagne dans un petit village de Mayenne...
Et ce fut le succès !
Avant :
La foule sortant de dizaines de voitures ; la foule s’équipant de chaises, sacs, imperméables, couvertures ; la foule cheminant vers l’entrée entre deux granges vétustes ; la foule débouchant sur le parterre (un simple lieu où pousse l’herbe à qui mieux mieux) ; la foule déjà installée, riant, parlant, criant, dialoguant ; la foule en attente, impatiente, préoccupée pour trouver une meilleure place ; bref, la foule des grands jours, ouverte, heureuse d’être et de pouvoir profiter d’un opéra en pleine campagne où musiciens, chanteurs et danseurs vont se donner à fond pour lui faire plaisir et lui communiquer le meilleur d’eux-mêmes.
Pendant les deux premiers actes :
Le soleil se couche. La scène s’illumine, pas trop pour ne pas rompre le charme. La voix du ténor emplit la cour. Dans la foule, personne ne pipe. Tous suivent en silence, la bouche ouverte, l’œil éclairé, la déclamation de don José. Un front nuageux avance à l’horizon. Sur la colline d’en face, retour au XXIe siècle. Les éoliennes tournent, tournent, leurs phares affichant leurs prouesses. Dans la cour, sous les projecteurs, José et Carmen dialoguent en ténor et soprano. Tout le monde est frigorifié. Un petit vent souffle maintenant, plus que rafraîchissant, presque glacial. Alors certains spectateurs se lèvent, vont à la buvette boire un café et retournent à leur place, heureux de cet intermède. Imperturbable, le chœur se réchauffe en chantant à pleine voix. L’orchestre allume ses petites lampes pour chaque musicien et se forme une armée de vers luisants.
Entracte :
Un moment de détente, bruyant, enjoué, réchauffant. On en profite pour changer d’emplacement. Entendrons-nous mieux ? On ne sait.
Trompettes :
Fin de l’entracte. L’orchestre reprend. La scène s’éclaire. Lentement dans le noir, un char chargé de monde s’avance, tiré par d’innombrables bras, éclairé progressivement de mille feux. Les vers luisants produisent leur musique, les solistes ouvrent la bouche, le chœur se déchaîne, ça reprend. Les vers luisants font entendre la plainte des cuivres. Le chœur s’éloigne vers les coulisses. Que se passe-t-il ?
Le drame se poursuit. Chacun chante sa solitude dans l’obscurité ; seules bougent les têtes, blanches ou noires, sombres ou plus claires, selon l’intrigue et le lieu de la scène où elle se passe.
Tiens ! Les lumières éoliennes sont rouges maintenant. Quand ont-elles changé ? Elles reproduisent la danse des soldats du 2ème acte : deux, un, trois, deux, quatre… Curieux !
Ah, il ne devient plus possible d’écrire. La nuit se fait trop dense. Pourtant rien n’est conclu sur scène : le chœur chante, divague, court, s’affale, mais les héros de l’opéra sont là, immobiles, impassibles.
Finale :
Enfin se déploient les multitudes de solistes, figurants, chanteurs, s’étant montrés sur scène à un moment ou à un autre. Tous courent d’un bout à l’autre de la scène dans un feu d’artifice de cris, de lumière, de mouvements, de rires ou de pleurs. C’est joyeux, émouvant, entraînant et cela réchauffe le cœur des corps refroidis des spectateurs. Alors la foule applaudit, puis applaudit encore, des cris chaleureux éclatent, des vivats débordent, c’est la folie, c’est l’opéra, un opéra auquel ont participé tous les gens du pays en accueillant chez eux musiciens, chanteurs et danseurs, en leur préparant les repas, en organisant la réception de la foule le jour même. Bref, une belle épreuve de solidarité et la preuve que cela est possible dans un petit village de France devenu pour un jour un exemple à méditer.
Alors, à l'an prochain, peut-être.
07:22 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : opéra, musique, carmen, chant lyrique, danse, choeur | Imprimer
22/06/2016
Ave maria, par le groupe Dei Amoris Cantores
https://www.youtube.com/watch?v=x_5lddGFYwE
Découverte d’un blog de chant religieux qui nous sort des chants éternellement ennuyeux et peu spirituels que nous entendons un peu partout en France.
Voici son adresse : http://blog.deiamoriscantores.com
Dans la forme classique du chœur a capella, à quatre voix, la mélodie est accompagnée par une harmonie héritée du XIX° siècle et en-deçà.
Bravo à cet ensemble de jeunes. Ils ont retrouvé l’esprit de la musique religieuse et ils tentent de la transmettre à ceux qui ont soif d’authenticité.
07:12 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique religieuse, spiritalité, chant a capella, choeur | Imprimer
27/08/2015
Miserere, de Gregorio Allegri
https://www.youtube.com/watch?v=IA88AS6Wy_4
Ce miserere comporte quatre formes différentes :
* Un chœur à cinq voix (deux sopranes, alto, ténor, basse) ;
* Une monodie chantée par les hommes d’abord ;
* puis reprise par le chœur en polyphonie ;
* et se terminant par un contrepoint ornementé chanté par deux sopranes.
C’est donc une musique très construite, mais respectant intégralement la liturgie. Il n’était chanté que lors de la semaine sainte, uniquement à la chapelle Sixtine, à la fin de l’office des Ténèbres.
Les paroles sont bien sûr en latin, mais sa traduction permet de mesurer sa beauté :
Pitié pour moi, mon Dieu, dans Ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.
Contre Toi, et Toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait.
Ainsi, Tu peux parler et montrer Ta justice, être juge et montrer Ta victoire.
Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.
Mais Tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, Tu m’apprends la sagesse.
Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.
Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que Tu broyais.
Détourne Ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de Ta face, ne me reprends pas Ton Esprit Saint.
Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.
Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera Ta justice.
Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera Ta louange.
Si j’offre un sacrifice, Tu n’en veux pas, Tu n’acceptes pas d’holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; Tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.
Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.
Alors Tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur Ton autel.
Enfin, ce chant était réservé au service du Pape et donc interdit de reproduction. Mozart, après deux auditions réussit à le retranscrire. Publié en 1771, l’interdiction du Pape tomba.
Magnifiquement interprété par le chœur du Claire College de Cambridge, il est dirigé par Timothy Brown, avec la maîtrise bien connue des maîtres anglais.
07:12 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chant liturgique, choeur, maître anglais | Imprimer
08/07/2013
Requiem, de György Ligeti
Artistes : Barbara Hannigan (soprano), Virpi Räisänen-Midth (mezzo-soprano), Maîtrise de Radio France, Sofi Jeanin (direction maîtrise), Chœur de Radio France, Michel Tranchant (chef de chœur), Orchestre Philharmonique de Radio France, Esa-Pekka Salonen (direction).
http://www.youtube.com/watch?v=wawSCvuGj4o
Mais si la contemplation des astres vous effraye, vous pouvez aussi regarder chanteurs et musiciens en pleine concentration :
Introitus : http://www.youtube.com/watch?v=sa7h7TwJzaM
Kyrie : http://www.youtube.com/watch?v=JWqxPp6SvMw
Requiem : http://www.youtube.com/watch?v=ApdYpaPamMs
Lacrimisa : http://www.youtube.com/watch?v=Nu3yaMXedWo
Lux aeterna : http://www.youtube.com/watch?v=-iVYu5lyX5M
Les portes de l’inconnu, tel pourrait aussi être le titre de ce requiem…
Ce n’est pas l’espoir des expériences de mort imminente, ce n’est pas non plus l’avalanche négative du regret des actes passés, ni même le cauchemar d’une vision de l’enfer.
Etrange impression : froide comme une douche glacée, chaude comme un séjour dans un sauna, revigorante par la nouveauté d’un nouveau style de requiem, épuisante par l’amalgame des émotions produites.
Partie I : Introitus. Une montée des sons lente, exaspérante, embrouillée, disjonctante, comme un interminable tremblement de tout l’être devant l’arrivée de l’événement. Qu’est-il ? Nul ne le sait, mais il vient, il arrive, il est presque là, comme une écharde qui s’enfonce dans la chair lentement, patiemment, imperceptiblement.
Partie II : Kyrie. Les cris de désespoir de l’humanité face à Dieu. « Prends pitié de nous ! Nous ne sommes rien. » Il ne s’agit pas de la prise de conscience de l’être individuel face à l’instant décisif, mais plutôt de l’incompréhension de la foule des condamnés face à l’événement. « Nous crions vers Toi. Sauve-nous ! »
Partie III : Requiem. Le calme après la tempête, l’éclatement d’une terreur impossible à dire, le trouble d’un processus indéfinissable.
Partie IV : Lacrimosa. Entrée dans le tunnel de l’inconnu, crainte et délectation, comme le passage dans un hachoir. L’esprit laminé, chacun vit cet événement à sa manière. Ce n’est pas un torrent de larmes, mais au contraire, une impression d’absence de larmes, encore plus pénible.
Partie indépendante : Lux aeterna. La même veine, le même registre de voix, mais apaisé. C’est l’acceptation, cinquième stade de la mort annoncée d’Elisabeth Kubler-Ross, « Maintenant je suis prêt, j’attends mon dernier souffle avec sérénité. » (voir les 12 et 25 juin 2012)
Ce n’est pas un requiem glorifiant Dieu et sa toute puissance. Ce n’est pas non plus une œuvre magnifiant le dépassement du temporel par l’intériorisation. On peut penser et dire qu’il s’agit, au-delà de l’histoire individuelle de chaque homme, de l’histoire de l’humanité : quelques milliers d’années de vie et toujours cette inconnue, qu’y a-t-il au-delà ? Et le requiem n’apporte pas de réponse.
07:47 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique contemporaine, musique sacré, liturgie, choeur, voix | Imprimer
29/05/2013
Cantique de Jean Racine, de Gabriel Fauré
http://www.youtube.com/watch?v=HV09me1sg78
En ré bémol majeur, la pièce, composée en en 1864 alors que Fauré n’avait que 19 ans, débute par une partie d’orgue ou de piano (ensuite orchestrée) qui annonce la mélodie, presqu’une berceuse ou un rêve. D’une sensibilité extrême, elle ne correspond pas réellement, dans son style, aux paroles du texte, écrites dans la forme édulcorée de la littérature religieuse du Moyen Age.
C’est une prière magnifique chantée, avec des relents romantiques, qui sont marqués lors des reprises de l’orchestre entre chaque strophe. C’est un cri d’admiration devant la toute puissante divine et sa tendresse, un cri d’amour éperdu que Gabriel Fauré exprime avec douceur et solennité.
Le texte de Jean Racine (1639-1699) est en fait une traduction d'une hymne médiévale en latin attribuée à St Ambroise (340-397) : "Consors paterni luminis".
Verbe égal au Très-Haut, notre unique espérance,
Jour éternel de la terre et des cieux,
De la paisible nuit nous rompons le silence :
Divin sauveur, jette sur nous les yeux.
Répands sur nous le feu de ta grâce puissante ;
Que tout l'enfer fuie au son de ta voix ;
Dissipe ce sommeil d'une âme languissante
Qui la conduit à l'oubli de tes lois!
Ô Christ ! Sois favorable à ce peuple fidèle,
Pour te bénir maintenant assemblé ;
Reçois les chants qu'il offre à ta gloire immortelle,
Et de tes dons qu'il retourne comblés.
07:15 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chant sacré, musique, choeur, prière | Imprimer
05/04/2012
Alessandro Striggio: Missa sopra "Ecco si Beato Giorno"
Le contre-ténor Dominique Visse, le chef d'orchestre Hervé Niquet et l'ensemble du Concert Spirituel redonnent vie à l'oeuvre d'Alessandro Striggio «Missa sopra ecco si beato giorno», sommet de l'art du contrepoint prébaroque, jamais donnée en concert en France depuis 1566.
http://www.youtube.com/watch?v=6OppWKYl_Ak&feature=relmfu
Le 21 août 1561, le compositeur Alessandro Striggio, au service de la cour de Florence, écrit au duc de Mantoue, Guillaume Gonzague : « Je viens juste de composer une musique à 40 voix sur des paroles écrites en l’honneur de votre mariage. Une telle chose pour un si grand nombre n’a jamais été entendue jusqu’à aujourd’hui ».
Cette œuvre a été enfouie pendant plus de quatre siècles dans les archives de la bibliothèque Nationale de France.
Après avoir écouté la magnifique interprétation du Concert Spirituel, regardez, si le cœur vous en dit, le film diffusé par France 2 le mardi 3 avril sur l’aventure de sa reconstitution :
http://www.pluzz.fr/au-clair-de-la-lune-2012-04-03-00h35.html
Une véritable forêt musicale ! Chaque arbre en cache un autre, chaque voix laisse percevoir une autre voix qui apporte elle-même une densité émouvante à l’ensemble de la texture du chant. Certains vous diront que c’est ennuyeux au possible. Oui, cela peut confiner à l’endormissement, mais quel merveilleux rêve il fait faire, aux portes du ciel, dans la cathédrale des sons et des silences divins.
07:13 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, baroque, messe, choeur | Imprimer
12/12/2011
Messe de Minuit de Marc-Antoine Charpentier (suite)
http://www.youtube.com/watch?v=UkuxKTJ0tvE&feature=related
Je reviens sur la messe de Charpentier. Je ne vous ai en effet que parlé du Kyrie, première pièce chantée de l’ensemble qui comprend non seulement des morceaux chantés par des solistes et le chœur, mais également des parties d’orchestre. C’est donc une composition musicale complexe à laquelle s’est livré Charpentier. Mais son originalité ne tient pas seulement à cela. Il reprit une pratique ancienne qui consiste à utiliser des œuvres existantes pour l’adapter aux textes de l’ordinaire de la messe. Empruntant à plusieurs airs populaires de Noël, il fabriqua un véritable patchwork musical en respectant la verdeur et l’allégresse de ces mélodies qui étaient autant des danses que des pièces chantées.
http://www.youtube.com/watch?v=hQYoBysjCnQ&feature=related : Noël pour les instruments.
C’est ainsi que le Kyrie est construit sur les airs de « Joseph est bien marié », « Or nous dites Marie » et « Une jeune pucelle ». Mariage entre l’imagination musicale populaire, une musique plus savante et élaborée et la musique sacrée, cette composition est une œuvre entière, structurée, qui constitue un véritable répertoire des formes musicales du XVIIème siècle.
Ce style de musique laissait de nombreux choix dans la manière d’interpréter la composition en dehors des parties chantées. Les Noëls peuvent être adaptés soit à un véritable orchestre, soit à un petit groupe de musiciens, ou encore, à l’orgue seul sur lequel l’organiste peut ajouter des variantes. Le tout laisse une impression curieuse. Ce n’est pas vraiment une messe de part le style de musique employé, ce n’est pas non plus une œuvre profane. C’est une pièce pleine de vie, de profusion de couleurs musicales, qui donne envie de danser ou au moins de se réjouir de la venue du Sauveur à la manière des gens du Moyen-âge, de manière simple, directe, bon enfant, alternant les airs de danse, la méditation de certaines paroles, la puissance du chœur, pour proclamer l’heure importante que vivent les fidèles en ce jour de Noël.
Vous êtes à nouveau conviés à venir écouter cette messe qui sera précédée de quelques chants de Noël traditionnels aussi enjoués :
. Die heilige Nacht (douce nuit),
. Dans une étable il est couché (choral de Bach),
. A pleine voix chantons pour Dieu, mélodie du psautier de Genève, d’après une harmonisation de Goudimel,
. Dans une étable obscure, de Praetorius,
. Quand Dieu se fut résolu, sur l’air de « Joseph est bien marié ».
Ensuite, place à la magnificence de Charpentier.
07:01 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, chant, danse, choeur, composition | Imprimer
23/09/2011
Les voix bulgares
Concert « le mystère des vois bulgares », à Vancouver :
http://www.youtube.com/watch?v=bayG_Kzmr30&feature=related
Concert « le mystère des voix bulgares » à Belgrade en 1989 :
http://www.youtube.com/watch?v=9ZSR5TftbfU&NR=1
Bulgarian women's choir, Dva Shopski Dueta :
http://www.youtube.com/watch?v=hdjIEaDgEr8&feature=related
Le Mystere Des Voix Bulgares - Bezrodna nevesta (Childless Bride) :
http://www.youtube.com/watch?v=kpJsIYNEGjs
The MAGIC of Bulgarian Voices & music - Devoiko Mari Hubava & "Time of Violence" :
http://www.youtube.com/watch?v=1quUDSqr5b0&feature=related
Zaidi, Zaidi Iasno Slantce BULGARIAN song :
http://www.youtube.com/watch?v=4MdwDng0i2c&feature=related
Peu d’explications. Il suffit d’écouter et vous serez scotchés à l’écoute des chants bulgares.
Un style propre, extraordinaire, avec des voix spécifiques, qui, dans le monde musical occidental, sembleraient pauvres, mal placées, sans timbre et pourtant combien sont-elles émouvantes ces voix de femmes : pour le chœur, voix sans utilisation de la résonnance, telle que chantent les débutantes. Inversement, la chanteuse principale utilise un vibrato très savant comme c’est le cas dans les 3ème et 5ème pièces. Des harmonies extrêmement difficiles, dont l’utilisation d’accords de seconde majeur, très rares, du bourdon et des rythmes complexes, « boiteux » (aksak), à l'aide d'un mélange de combinaisons de 2 temps courts et 3 temps longs.
Une musique traditionnelle qui sort de la profondeur des forêts et des montagnes et qui retourne les auditeurs. C’est un retour à la magie, à l’élan primordial, à la tendresse et l’espièglerie féminine. Un véritable envoûtement pour cette musique unique qui semble venir d’un autre univers, imprégnée de musique orientale par la proximité de la Turquie, de musique slave, ses racines, mais encore d’influence tzigane et celte (cornemuse gajda).
04:01 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, chant folklorique, choeur | Imprimer