21/05/2020
Dei amoris Cantores
https://www.youtube.com/watch?v=coDBJv9VpRw
Un magnifique choeur
07:37 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique religieuse, choeur, chant choral | Imprimer
10/09/2016
Salve Regina, d'Arvo Part
Une magnifique interprétation et visualisation de cette pièce d'Arvo Part :
https://youtu.be/f1CNNf9iU9Y
Latin (texte commun)
- Salve, Regina, mater misericordiae. Vita, dulcedo et spes nostra, salve.
- Ad te clamamus, exsules filii Hevae.
- Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle.
- Eia ergo, Advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte.
- Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exilium ostende.
- O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria ! Amen.
Français
- Salut, Reine, Mère de Miséricorde, notre Vie, notre Douceur, et notre espérance, salut.
- Vers toi nous élevons nos cris, pauvres enfants d'Ève exilés.
- Vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
- Tourne donc, ô notre Avocate, tes yeux miséricordieux vers nous.
- Et, Jésus, le fruit béni de tes entrailles, montre-le nous après cet exil.
- Ô clémente, ô pieuse, ô douce Vierge Marie ! Amen.
07:12 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique religieuse, spiritualité, marie, humanité | Imprimer
22/06/2016
Ave maria, par le groupe Dei Amoris Cantores
https://www.youtube.com/watch?v=x_5lddGFYwE
Découverte d’un blog de chant religieux qui nous sort des chants éternellement ennuyeux et peu spirituels que nous entendons un peu partout en France.
Voici son adresse : http://blog.deiamoriscantores.com
Dans la forme classique du chœur a capella, à quatre voix, la mélodie est accompagnée par une harmonie héritée du XIX° siècle et en-deçà.
Bravo à cet ensemble de jeunes. Ils ont retrouvé l’esprit de la musique religieuse et ils tentent de la transmettre à ceux qui ont soif d’authenticité.
07:12 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique religieuse, spiritalité, chant a capella, choeur | Imprimer
09/04/2016
Un trompe l'oeil musical
Ecoutons ce Chœur des anges. Il fait penser à la musique méditative ou aux musiques de relaxation que l'on trouve en quantité sur You Tube.
https://www.youtube.com/watch?v=hOVdjxtnsH8
C'est en fait une technique qui permet de ralentir de 800% l'exécution de l'Ave Maria de Caccini, que nous pouvons entendre ci-dessous:
From : https://www.youtube.com/watch?v=bAULcisUEGw
dont voici une des multiples partitions :
07:31 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique religieuse, spiritualité, technique, méditation, relaxation | Imprimer
26/12/2014
Lendemain
http://gloria.tv/?media=479543&language=3SsSaAhCEfb
Quelle voix magnifique, tendre et ferme. Une caresse sur les poils de l’ignorance et de la vanité.
Certes, la musique est un peu indolente, propre à secouer les cœurs et à faire venir les larmes. Mais c’est comme un grand frémissement qui secoue l’être et le porte à l’attention malgré lui.
N’est-ce pas cela les lendemains de fête...
07:41 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : musique religieuse, événement | Imprimer
19/08/2014
Miserere Mei Deus, de Gregorio allegri (The Choir of Claire College, Cambridge)
Pas de commentaire. La beauté ne se commente pas !
https://www.youtube.com/watch?v=IA88AS6Wy_4
Pourtant, une anecdote… ce chant a capella n’était chanté que pendant les matines des mercredi et vendredi de la semaine sainte, pour le Pape et quelques privilégiés. Il n’existait qu’une partition. Mais Mozart, à quatorze ans, eut la chance de l’entendre une seule fois. Il la retranscrivit aussitôt et la partition fit le tour du monde.
07:10 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chant, musique religieuse, musique sacrée, geande bretagne | Imprimer
19/07/2013
La flûte shakuhachi
http://www.youtube.com/watch?v=BrD-D60Ij9E
Le shakuhachi, flûte japonaise droite en bambou, a un son très particulier. Cette flûte fut utilisée dans la musique Gagaku (musique de cour).
Instrument réservé à la musique religieuse contemplative, elle est devenue très populaire au Japon et même dans le monde puisque de nombreux occidentaux la pratiquent. L’intérêt de l’instrument tient aux multiples glissandos possibles entre deux notes. On remarque que les notes n’ont pas la même hauteur que dans la gamme occidentale, c’est-à-dire que leurs intervalles sont différents et peuvent même changer dans un même morceau.
Ici les notes dominantes sont le sol, le mi b et do, voire le ré (assez peu). La mélodie se construit autour de ces notes dominantes, par demi ton ou par ton, sans que ce soit aussi net que dans la gamme occidentale. Ce qui rend cette musique méditative tient justement à ce retour perpétuel aux mêmes notes et au fait que les autres tournent autour.
C’est un son dans la nuit, envoûtant, une sorte de leitmotiv enivrant qui vous appelle à un retour sur vous-même. Rien que le son dans le vide des pensées. Et peu à peu, l’esprit vibre en osmose avec la mélodie. On perçoit les vibrations, les changements subtils de hauteur des sons, leur durée variables sans rythme, propre à vous sortir du culte de la raison pour vous plonger dans un monde nouveau, autre, sans rationalité.
07:50 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique religieuse, musique orientale, japon, gagaku, méditation | Imprimer
24/12/2012
Musique religieuse chinoise
http://www.youtube.com/watch?v=zuvGyqCkwDM&NR=1&feature=endscreen
Où est-ce ? Peut-être en Chine. Pékin, Shanghai ? La cérémonie est probablement bouddhiste, reconstituée sur la scène d’un théâtre. C’est beau, c’est évidemment très médiatique ou théâtral, avec effets de sons, de lumières, de mouvements et bien sûr un présentateur à l’occidental. Mais derrière toutes ces apparences, il y a quelque chose qui dépasse la simple représentation : le mystère des traditions religieuses. Et derrière la tradition primordiale qui concerne le fond même de la religion (En qui croyons-nous et quel est notre Dieu ?) on trouve la musique, qui, comme la forme de la liturgie, permet d’accéder à l’au-delà des apparences. Et l’on s’étonne ! On pourrait se croire dans un monastère chrétien. C’est parfois assez proche du chant ambrosien ou du chant vieux romain, voire du chant grégorien. N’est-il pas étonnant que deux civilisations que rien ne rapproche, s’éveillent à l’invisible et à l’inaudible par les sons. La même expérience du « numineux », la même quête d’un monde absolument autre (R. Otto, Le sacré, Paris, 1929, p.22).
Voir en 52. Liturgie, la note du 29 décembre 2010, intitulée « Réflexions sur la musique sacrée ».
Cependant, même si les similitudes sont réelles, la forme et l’expression du chant sont fondamentalement différentes.
La forme est modale et pentatonique, ce qui signifie que la gamme sur une octave ne comprend que cinq notes et non sept comme notre gamme tempérée. Et cette gamme peut former des modes d’une étendue plus large que l'octave et comportant des fondamentales et dominantes très variées.
Voir en 42. Théorie de la musique, la note du 17 octobre 2011, intitulée « La musique extrême-orientale ».
On peut également noter que le chant lui-même est assez différent du chant occidental dans sa manière de le produire. Les modulations sont le plus souvent nasales, les sons sortent de la gorge en utilisent assez peu la caisse de résonance du conduit vocal.
Nous analyserons dans les jours qui viennent toute cette musique d'Extrême-Orient. Pour l'instant emplissons-nous de ces chants qui réjouissent l'âme, malgré leur monotonie.
07:10 Publié dans 52. Théorie de la musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chant sacré, musique religieuse, gamme pentatonique, numineux, spiritualité | Imprimer
08/11/2012
Triodion, d'Arvo Part
http://www.youtube.com/watch?v=uwmmnmVFTjg&feature=related
Nous avons déjà entendu ce compositeur estonien. Il signe là une œuvre pour chœur mixte chantée a capella, intitulée Triodon.
Cette œuvre est une commande pour le 150e anniversaire de la fondation du Lancing College au Royaume-Uni. Sa première mondiale a été exécutée le 30 avril 1998 par le chœur de la chapelle de Lancing sous la direction de Nicholas Cox à l'abbaye de Westminster à Londres. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Triodion_(P%C3%A4rt)
Le triode est un livre de la liturgie orthodoxe constitué de trois odes qui se chantent au temps pré-pascal. La plupart des canons du Triode ont été composés par St. Théodore de Stoudion (†826) et par son frère Joseph de Stoudion (†830), qui ont complété les chants plus anciens des Saints Côme de Mayuma et André de Crète, du VIIIe siècle (http://fr.orthodoxwiki.org/Triode).
Ces trois odes sont chantées en anglais :
Ode I: O Jesus the Son of God, Have Mercy upon Us ;
Ode II: O Most Holy Birth-giver of God, save Us ;
Ode III: O Holy Saint Nicholas, Pray unto God for Us.
L’œuvre débute par une prière chantée par une femme, à la manière grégorienne. Puis le chœur des hommes. Selon l’habitude des chœurs orthodoxes, la composition utilise le bourdon, accompagnement du chant par un fond permanent sur une seule note. Les répons sont chantés par l’ensemble du chœur, hommes et femmes.
Le compositeur utilise parfois des accords de seconde qui donnent une note insolite dans la parfaite harmonie classique de l’œuvre.
Dans son style minimaliste, Arvo Part nous donne une musique profondément religieuse, apparemment très traditionnelle, presque conventionnelle au début, pour progressivement entrer dans un dialogue insolite, fait de chant et de silence, qu’il faut laisser vibrer en soi pour en saisir la subtilité spirituelle et se laisser envahir par cette prière magnifique. C’est une sorte de méditation intérieure qui donne toute sa force parce qu’au-delà des prières habituelles de remerciement, de supplication et de demande.
07:26 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique religieuse, orthodoxie, minimalisme, chant liturgique | Imprimer
07/07/2012
Arvo Pärt: The Deer's Cry
http://www.youtube.com/watch?v=OO9U4QWZUoI&feature=related
Oui, nous avons déjà écouté cette musique minimaliste d’Arvo Pärt, c’était le 27 mai, un magnificat extraordinaire. Aujourd’hui, écoutez le cri du cerf. C’est un cerf qui n’est ni l’animal sauvage et fier de nos forêts, ni l’homme esclave appartenant au seigneur. Ce cerf, c’est vous, c’est moi, qui bramons dans les bois notre soif de l’autre nous-même. C’est cet animal sauvage qui s’humanise et se divinise à la fois dans la durée d’une vie.
Christ with me, Christ before me, Christ behind me,
Christ in me, Christ beneath me, Christ above me,
Christ on my right, Christ on my left,
Christ when I lie down, Christ when I sit down,
Christ in me, Christ when I arise,
Christ in the heart of every man who thinks of me,
Christ in the mouth of every man who speaks of me,
Christ in the eye that sees me,
Christ in the ear that hears me,
Christ with me.
Dans le chœur des hommes, le Christ devient la caresse du vent, l’eau qui coule sur la peau, le baiser tendre d’une mère pour son enfant, le souvenir lointain de jours heureux de l’enfance ou de la plongée dans la nature. Le Christ est partout, avec moi, au-dessus de moi, derrière moi, sur ma droite et ma gauche, présent à chaque moment. Il est avec moi, en moi. Il est moi.
La soprane incarne au contraire la pureté du ciel, la sortie de ce monde contingent, plein de sensations et de sentiments. Son chant est désincarné, abstrait, comme un rappel de notre condition humaine qui nous conduit vers l’achèvement vers cette rencontre avec le divin. Et cette rencontre éclate par le rapprochement de voix, hommes et femmes dans un jaillissement sonore et lumineux. La rencontre du haut et du bas, de l’humain et du divin, mais aussi celle de la transcendance et l’immanence.
Nous sommes deux au commencement du chant, puis sous l’étincelle de la révélation, nous devenons un, plus fort, plus tendre, plus accompli, comme une symphonie vibrante de cette révélation qui crie au monde sa joie tendre, douce, profonde, qui ne se dit pas, mais qui se vit jusqu’au retour dans le royaume.
Quelle merveilleuse musique, quel chant, profond, tendre, puissant, évocateur de ce que les mots ne peuvent dire, mais de ce à quoi l’âme aspire !
07:25 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, minimalisme, sacré, musique religieuse | Imprimer