17/11/2016
L’écriture des dieux devient une tâche technique
Pour donner suite à mes velléités d’écriture musicale et poursuivre les réflexions abordées le 5 novembre, j’ai décidé d’écrire la musique avec un logiciel permettant une lecture franche et directe de la mélodie et de son accompagnement plutôt qu’un tas informe de crayonnage qui fait confondre la hauteur des notes, les bécarres avec les dièses et les queues des blanches avec la séparation de mesures. C’est vrai quoi, il est plus simple de lire ce qui est bien écrit plutôt que de tenter de savoir, en pleine interprétation, s’il s’agit d’un do ou d’un ré, surtout s’il est affublé d’un bémol.
J’ai alors effectué des recherches sur Internet, le réseau qui sait tout. Il y en avait beaucoup plus que ce que j’imaginais. Comme j’avais tapé « logiciels d’écriture musicale gratuits », j’ai eu droit à tous les logiciels tels que Sibélius et quelques autres, qui se sont avérés payants. J’en ai néanmoins trouvé quelques-uns que l’on peut télécharger gratuitement, dont MuseScore 2 qui est, nous dit le site, « le point culminant de plus de 4 ans de développement, incluant les contributions techniques de plus de 400 personnes et les retours de milliers d'utilisateurs pour créer ensemble le meilleur logiciel libre et gratuit d'édition de partitions de musique ».
Une fois téléchargé, le désir immédiat fut d’inscrire sur la portée vierge le fruit de mes travaux de composition. Aïe ! Ce ne fut pas une mince affaire. Je cliquais sur une noire pour ensuite l’inscrire entre deux lignes de la portée, mais il ne se passa rien. Pourquoi ? Allez savoir ! Je dus alors me plonger dans un didacticiel, bien sûr en langue anglaise, pour comprendre qu’il fallait auparavant cliquer sur un bouton qui permet l’inscription d’une note. Je poursuivis sur la portée entre deux barres de mesure et tentais d’y importer la mélodie. Bon, pour la portée supérieure, pas trop de problème, j’y suis arrivé facilement après quelques tâtonnements qui m’ont cependant pris plus de deux heures. Mais ce fut une autre paire de manches lorsqu’il fallut remplir la portée du bas qui comportait des triolets, vous savez, ces notes que l’on joue en trois temps dans l’espace de deux (oui, la musique a parfois des mathématiques compliquées). Comme le logiciel calcule automatiquement les notes restantes à inscrire dans une mesure, vous ne pouvez entrer ce qui vous chante entre les deux barres. Tantôt la dernière note d’un des triolets s’installe à cheval sur la barre de séparation, tantôt un de ceux-ci devient des doubles croches et produit de magnifiques arpèges injouables, mais si beaux à regarder, tantôt une succession de silence, demi-silence, quart de silence, s’inscrit entre les quelques rares notes que je parviens à insérer et qui n’ont plus rien à voir avec ce que je joue. Dépité, j’abandonnais, allais me préparer un sandwich pour revenir malgré moi à l’appareil et chercher comment faire. C’est un travail de patience que d’apprendre l’utilisation d’un logiciel, et je n’en ai pas beaucoup malheureusement. Après quelques aller et retour entre la cuisine et le bureau, j’ai décidé de fouiller les didacticiels et j’ai fini par en trouver un en français. Disons en franglais : 150 pages de prescriptions techniques difficilement compréhensibles telles que :
Vous pouvez désinstaller sur Windows 32-bit avec la commande suivante :
Cd D : Program files/MuseScore
Uninstall.exe /S
Heureusement, je n’avais aucune intention de désinstaller un logiciel que je venais d’introduire dans ma machine. Je finis par trouver quelques pages compréhensibles pour arriver à comprendre comment inscrire un triolet à la place d’un silence ou d’une noire. Mais ce fut de haute lutte et après bien des essais malheureux. Et ce n’est pas parce que vous y êtes arrivé une fois que la partie est gagnée. Vous voulez reproduire l’expérience ? Impossible ! Vous ne savez plus comment vous avez fait. A nouveau : tâtonnement, tentative, essai, déraillement, découragement, abandon et retour à la tâche.
L’écriture des Dieux est devenue l’écriture du besogneux moitié fou qui se casse la tête et tamponne son mulot. La poésie a fui cet espace. La froideur d’une logique technique a remplacé le tracé malhabile du crayon. In fine, c’est lisible et compréhensible, mais que de gouttes de transpiration pour y arriver !
07:27 Publié dans 11. Considérations diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : technique, informatique, poésie, écriture | Imprimer
09/04/2016
Un trompe l'oeil musical
Ecoutons ce Chœur des anges. Il fait penser à la musique méditative ou aux musiques de relaxation que l'on trouve en quantité sur You Tube.
https://www.youtube.com/watch?v=hOVdjxtnsH8
C'est en fait une technique qui permet de ralentir de 800% l'exécution de l'Ave Maria de Caccini, que nous pouvons entendre ci-dessous:
From : https://www.youtube.com/watch?v=bAULcisUEGw
dont voici une des multiples partitions :
07:31 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique religieuse, spiritualité, technique, méditation, relaxation | Imprimer
29/05/2015
Le puits de Darvaza ou la porte de l'enfer
En plein désert de Karakoum (Turkménistan), près du village disparu de Darvaza, se trouve un cratère d’une centaine de mètres de diamètre et de plus de vingt de profondeur, baptisé la « porte de l’enfer ». A l’intérieur de ce puits un feu ardant brûle et l'incendie semble sans fin.
Le puits de Darvaza n’est pas une œuvre de la nature, mais le résultat d’une malencontreuse prospection minière soviétique qui a commencé dans les années 50.
En 1971, un forage provoque l’effondrement du toit d’une cavité souterraine, laissant apparaître un trou béant d’où s’échappent de grandes quantités de gaz. De façon à éliminer ces gaz toxiques, les géologues décidèrent d’incendier le puits. Les soviétiques sous estimèrent grossièrement les dimensions de la cavité : Les gaz qui auraient dû se consumer en quelques semaines continuent de brûler sans discontinuer depuis 1971 ! On ignore combien de temps continuera de brûler la « porte de l’enfer ». Même si le puits de Darvaza se situe dans une région difficile d’accès, de nombreuses personnes se rendent sur place pour observer ce phénomène fascinant.
07:07 Publié dans 12. Trouvailles diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : progrès, technique, modernité, science moderne | Imprimer
26/01/2014
L'araignée (suite)
Comment l'araignée tisse-t-elle sa toile ? Avec dextérité et ordre, comme une machine. Des gestes coordonnés de manière intelligente dont la beauté n'est pas absente.
Cette araignée n'est-elle pas encore plus impressionnante que celle d'hier !
07:44 Publié dans 12. Trouvailles diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : animaux, technique, intelligence, piège | Imprimer