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17/11/2020

Concerto pour piano et orchestre N°21, de Mozart

https://www.youtube.com/watch?v=fNU-XAZjhzA


Voir en 15.00 la reprise, tendre et émouvante

l'envol vers l'inconnu

sans commentaires...

11/07/2019

Mozart : Concerto pour piano et orchestre n°9 "Jeune homme" joué par David Fray

Toujours la même fraicheur, le même entrain

 

01/04/2019

Bach Piano Concerto BWV 1055 A major David Fray

https://www.youtube.com/watch?v=FRyLYtBLIOE


Toujours David Fray

Toujours aussi enjoué

et l'ombre de Bach bien sûr

21/03/2019

Bach: Concerto for 4 pianos BWV 1065 III. Allegro (D. Fray, J. Rouvier, E. Christien, A. Vigoureux)

https://www.youtube.com/watch?v=Di2k06uNU1U


Je ne peux m'empêcher de vous faire entendre cet allegro.

Une merveille de précision et d'envolées, sans aucune lourdeur :

jusqu'à 0:37: exposé du thème ;

0:38 - changement de rythme, surprenant, mais qui relance l'intérêt et le rythme lui-même;

0:58 - chaque piano reprend le thème, se répond en harmonie ;

1:20: reprise, avec toujours autant d'énergie.

 

Bach est vraiment le plus grand !

08/02/2019

Suite en sol de J-Ph Rameau, interprété par Grigory Solokov

http://www.youtube.com/watch?v=A8qR5GYK7wI&list=PL437...


Une virtuosité inégalable et une compréhension du toucher extraordinaire.

Ne disons rien et... écoutons.

24/08/2018

Violoncelle et piano

Petites routes et chemins pour se rendre au "concert". C’est ainsi qu’est appelé ce rendez-vous avec un piano et un violoncelle : repérage cartographique, puis l’aventure, facilitée par une lecture attentive. Entrée dans un chemin couvert, un long bras sorti des feuillages, comme un trou de souris dans la ouate doucereuse. Débouchée sur un bâtiment, à gauche, environné de personnages fantômes. La maîtresse de maison s’avance. Oui, nous la connaissons : quelques jours avant, elle était venue nous porter un papier expliquant le concert. Elle s’avance d’un pas serein, vêtue d’une robe longue, dévoilant le bas des jambes, modestement. Une ceinture portée haute, presque sous les seins, rappelle ce XIXe siècle romantique, sage et endolori. Et ce sera bien l’intonation de la soirée, la marque que garderont nos esprits dans ce brouillard irréel d’un soir de fin de vacances.

Les lieux ? Arbres et verdure, une éclaircie sur la droite, un pré sans clôture, à l’herbe mi-haute, dans lequel nous garons la voiture. Quelques bâtiments que nous distinguons peu, enfouis sous les pousses d’arbrisseaux. Nous n’y prenons pas garde, préoccupés par les quelques personnes semblant attendre d’un air las. Nous en saluons quelques-unes, échangeons quelques mots avec l’hôtesse nous rappelant notre rencontre de la veille. Elle nous indique l’entrée dans un grand bâtiment, ressemblant plus à une grange qu’à une maison, dont la béance grise reste mystérieuse. Allons-y !

Nous pénétrons dans une grande pièce, mi-empierrée, mi-chaulée, recouverte de deux poutres monumentales. Un piano, un Schimmel si me souviens bien, sévère et tendre, étale son clavier. À ses côtés, un fauteuil vide. C’est le seul décor sur cette partie de la pièce où il faut maintenant accéder à une place. Peu de sièges, disparates, quelques bancs, quelques coussins, plusieurs tapis. Des gens silencieux, en attente, dont on se demande s’ils vont se mouvoir et s'émouvoir lorsque résonneront les premières notes. Nous finissons par trouver un canapé dans lequel est assise une jeune fille, ou plutôt une jeune femme d’une trentaine d’années. On s’assied en se tassant et ce rapprochement des corps réchauffe le cœur et donne à l’inconnu une impression de civilité. On attend, dans le silence compassé de l’ignorance de ce qui va advenir. Alors, on regarde la pièce. Une magnifique cheminée, forte, seigneuriale, mal jointe, il faut le dire, prend la salle sous sa protection, telle une main immense se fermant sur la passivité des spectateurs languissants. Nous sommes dans la salle d’apparat d’un châtelet et, ma foi, nous nous y trouvons bien. Elle est, malgré sa sobriété, chaleureuse et décorée avec goût.

Enfin, les derniers arrivants installés, la compositrice et pianiste Christine Jeandroz présente en quelques mots la jeune violoncelliste Mathilde Reuzé et la première partie du concert. Applaudissements… Silence… Installation de l’artiste… recueillement et… les premières notes : courante de la 6e suite pour violoncelle de Jean Sébastien Bach, mon musicien préféré. C’est difficile pour une jeune musicienne de commencer seule un concert. Elle le fait avec assurance, une technique parfaite, le cœur un peu serré, ce qui l’empêche d’y mettre toute la chaleur de l’âme qu’on attend d’une écriture musicale si assurée. Peu importe. On se laisse emporter par ces phrases de Bach qui prennent et reprennent le thème, explorant toutes les possibilités qu’offre le professionnalisme et l’intensité de l’émotion du grand compositeur. Précise, presque mathématique, mais empreinte de mysticisme, la mélodie se déroule et enchante nos oreilles, notre corps, notre cœur et notre esprit. Oui, Bach reste inégalé par sa capacité à émouvoir l’ensemble de l’être et à l’élever au-delà de l’apparence quotidienne.

Du piano, je ne retiendrai que le premier impromptu de Franz Schubert et le commentaire du programme : « Une femme amoureuse se souvient : la rencontre avec l’homme, les battements de sœur, l’attente.. Le reverra-t-elle ? L'amour naissant, la douceur, le désir, la complicité, puis les tensions, les apaisements, la passion, les ruptures, les retrouvailles, la douleur, la douceur, à nouveau. Et toujours, dans son cœur… l’amour. » Les notes s’égrainent, la mélodie se déploie, les sentiments s’expriment et l’âme s’envole. Je suis dans le salon de Georges Sand, parfois de la comtesse de Ségur, revivant les jours de l’adolescence où le romantisme prédomine.

Retour au violoncelle, accompagné par le piano dans la troisième partie du concert. Le jeu de la violoncelliste dépasse maintenant le seul aspect technique. À dix-sept ans, elle joue merveilleusement, avec retenue. Nocturne de Tchaïkovski, puis une composition de Christine Jeandroz. Enfin, un bis de Chopin, comme toujours, aérien.

Nous restons sous le charme de cette soirée hors du commun, parlons avec les uns et les autres autour d’une table emplie de verres et de friandises. La nuit est tombée, on fait connaissance sans presque se voir, ce qui ajoute au mystère de la soirée.

Il fait froid, il faut rentrer. Merci aux deux musiciennes de nous avoir enchantés en nous plongeant dans l’atmosphère intimiste du XIXe même si les pièces jouées dépassaient ce siècle mouvementé.  

 

18/11/2017

Compositions de Max Richter

https://www.youtube.com/watch?v=_ikqsb4OmyY


Extraits de Wikipedia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Richter)

"Max Richter, né en 22 mars 1966 à Hamelin en Allemagne, est un musicien et compositeur germano-britannique de musique classique et électronique contemporaine, rattaché au mouvement post-minimaliste, qui vit actuellement à Berlin.

Max Richter a étudié la composition et le piano à l'université d'Édimbourg, à la Royal Academy of Music et avec Luciano Berio à Florence. Sa musique est principalement influencée par celle de Xenakis. Après ses études, Richter a cofondé l'ensemble Piano Circus en 1989 où il est resté pendant dix ans, interprétant entre autres des œuvres d'Arvo Pärt, Brian Eno, Philip Glass, Julia Wolfe et Steve Reich. Durant cette période, l'ensemble a sorti cinq disques sur le label Decca.

En 1996, il a notamment travaillé avec Future Sound of London sur leur album Dead Cities. Initialement prévu en tant que pianiste, il a finalement travaillé sur plusieurs pistes et en a coécrit une (titrée Max). Il a aussi collaboré pendant deux ans sur leur album suivant, The Isness, en tant que mixeur, coproducteur et coécrivain de plusieurs pistes. Il a aussi travaillé avec Roni Size sur l'album In the Mode.

Depuis 2004, Max Richter se produit régulièrement en concert et travaille sur des musiques de films comme celle de Valse avec Bachir. En octobre 2006, il sort son troisième album sur le label FatCat. En 2008, il réalise la musique du ballet Infra de Wayne McGregor. Pour le film Shutter Island de Martin Scorsese, son titre On the Nature of Daylight (sur l'album The Blue Notebooks) est utilisé avec les paroles et la voix de Dinah Washington. La Deutsche Grammophon lui permet en 2012 de réaliser, pour une collection spéciale « Recomposed Series », une réinterprétation des Quatre Saisons de Vivaldi qu'il projette depuis environ 10 ans."

 

 

 

14/11/2017

Hammers et autres improvisations, de Nils Frahm

https://www.youtube.com/watch?v=H7FO2xJgssw


 

Un petit pois dans la tête qui vibre, vibre, vibre...

Une musique obsessionnelle, mais douce à l'âme,

et tu te noies dans l'écoute de ces gouttes de sons

qui t'entraînent au-delà de ce que tu croyais être

 

 

06/10/2017

Frederic Mompou: Canciones y danzas (1921/63)

https://www.youtube.com/watch?v=RZeLaY3Vp54&index=1&list=RDRZeLaY3Vp54


 

FEDERICO MOMPOU (1893-1987), a écrit des pièces de piano d'un raffinement exquis dans leur simplicité et d'une étonnante puissance d'évocation. Ses Chants magiques contiennent des sortilèges inanalysables qui possèdent de mystérieuses vertus incantatoires. Ses Faubourgs, ses Charmes, ses Fêtes lointaines, ses Scènes d'Enfants révèlent chez cet inspiré une aptitude singulière à traduire l'intraduisible et à transposer dans le domaine des sons des sensations et des impressions qui semblaient devoir échapper par définition à toute notation musicale. Ses oeuvres de poète et de visionnaire présentent une élégance et une distinction rares dans une forme dont la concision et la liberté sont très caractéristiques. (ÉMILE VUILLERMOZ, Histoire de la musique. Fayard, Paris 1949, p. 422).

 

26/09/2017

Takashi Yoshimatsu - Lullaby in Celestial Night

https://www.youtube.com/watch?v=JtpVk_2RZyI


« Takashi Yoshimatsu est né à Tokyo, au Japon, et comme Toru Takemitsu, il n'a pas reçu de formation musicale dans sa jeunesse. Il a quitté la faculté de technologie de l'Université Keiō en 1972, et a rejoint un groupe amateur nommé NOA comme pianiste, imitant la musique des Pink Floyd. Il s'est intéressé au jazz et au rock progressif, en particulier en explorant les possibilités offertes par la musique électronique.

Il était un fan des Walker Brothers et des Ventures quand il avait 13 ans, mais à 14 ans, il a été fasciné par les symphonies de Beethoven et de Tchaïkovski. Il a commencé à composer de nombreuses pièces avant de se faire un nom en 1981 avec « Threnody for Toki » marqué par le sérialisme. Peu de temps après, il s'est éloigné de la musique atonale, et a commencé à composer dans un style néo-romantique libre avec de fortes influences du jazz, du rock et de la musique classique japonaise, renforçant sa réputation avec son concerto pour guitare de 1984. En 2007, Yoshimatsu avait composé cinq symphonies, des concertos pour basson, violoncelle, guitare, trombone, saxophone alto, saxophone soprano et pour les instruments traditionnels japonais, ainsi que deux concertos pour piano (un pour la main gauche seule et un pour les deux mains), un certain nombre de sonates, et diverses pièces plus courtes pour les ensembles de différentes tailles. Ses « Atom Hearts Club Suites » pour orchestre à cordes rendent explicitement hommage aux Beatles, aux Pink Floyd et Emerson, Lake & Palmer.

Il a publié des essais sur la musique classique. Il aime dessiner et illustre lui-même ses livres. »

(From wikipedia)

15/07/2017

Divination by Snow (Adagio), de Takashi Yoshimatsu

https://www.youtube.com/watch?v=whbaUjWPax4


Quelques flocons de neige sur le zinc de la perception, qui tombent telles des perles dans le silence de la nuit. Une phrase musicale ouverte, comme une interrogation, suivi d’un rêve coloré, mais très bref, qui résonne dans la tête avec insistance, puis s’organise avant de disparaître. Une tempête se lève, protestation de l’humain devant la vie naturelle qui la surpasse. Le calme réapparaît, plus lancinant, plus bref aussi, comme une petite mort et une ouverture vers un autre lieu, un autre état, ignoré, mais attirant.

La fraîcheur caractérise le morceau, presque un froid qui vous prend le cerveau en premier lieu ; puis le plongeon de l’acier trempé qui vous secoue et vous entraîne dans un cataclysme, avant de revenir au repos dans la poudreuse. C’est une pièce courte, à écouter plusieurs fois, qui laisse une impression étrange, un résumé de vie où les images défilent rapidement, comme lorsqu'on se trouve face à un danger imminent.

 

« Takashi Yoshimatsu est né à Tokyo, au Japon, et comme Toru Takemitsu, il n'a pas reçu de formation musicale dans sa jeunesse. Il a quitté la faculté de technologie de l'Université Keiō en 1972, et a rejoint un groupe amateur nommé NOA comme pianiste, imitant la musique des Pink Floyd. Il s'est intéressé au jazz et au rock progressif, en particulier en explorant les possibilités offertes par la musique électronique.

Il a commencé à composer de nombreuses pièces avant de se faire un nom en 1981 avec « Threnody for Toki » marqué par le sérialisme. Peu de temps après, il s'est éloigné de la musique atonale, et a commencé à composer dans un style néo-romantique libre avec de fortes influences du jazz, du rock et de la musique classique japonaise, renforçant sa réputation avec son concerto pour guitare de 1984. En 2007, Yoshimatsu avait composé cinq symphonies, des concertos pour basson, violoncelle, guitare, trombone, saxophone alto, saxophone soprano et pour les instruments traditionnels japonais, ainsi que deux concertos pour piano (un pour la main gauche seule et un pour les deux mains), un certain nombre de sonates, et diverses pièces plus courtes pour les ensembles de différentes tailles. »

(https://fr.wikipedia.org/wiki/Takashi_Yoshimatsu)

26/06/2017

La fièvre du jazz

https://www.youtube.com/watch?v=jZsx1lKLKh4


C'est du piano de rue ou de supermarché. Mais c'est bien autre chose encore: une fièvre, un délire enchanteur qui broie le coeur, fait danser la gigue, endort la conscience et vous fait sortir du corps. Un merveilleux jeu, un rythme fabuleux, on s'élève et on s'éclate !

Et pourtant, l'insolite de cette manifestation ne sembla pas ravir les passants. Peu s'arrêtent, alors qu'en d'autres lieux ils sont prêts à payer pour écouter de célèbres pianistes. Comme quoi, il est difficile de sortir des habitudes et d'être prêt à se laisser enchanter.

Allez, un autre round:

https://www.youtube.com/watch?v=9MQc9MTafU4


19/05/2017

Les Tendres Plaintes, de Jean-Philippe Rameau, interprété par Grigory Sokolov

https://www.youtube.com/watch?v=XyINP1YWwzc


Quelle tendresse dans l’interprétation, une caresse sur l’âme…

Chaque reprise de la mélodie éclaircit le cœur, le dilate, allège l’être et l’approche de l’absolu, un absolu si humain, qu'on en oublie son existence.

16/05/2017

Música Callada, de Frederic Mompou

https://www.youtube.com/watch?v=6ovNTD1lNkI


Frédéric Mompou Dencausse est un compositeur et pianiste espagnol (1893-1987).

Primer cuaderno: Angelico • 2:05 Lent • 3:29 Placide • 5:14 Afflitto e penoso • 7:58 V • 10:01 Lento • 12:31 Lento • 15:40 Semplice • 16:29 Lento • Segundo cuaderno: 19:10 Lento-cantabile • 20:40 Allegretto • 22:01 Lento • 24:36 Tranquilo-très calme • 26:38 Severo-sérieux • 28:48 Lento-plaintif • 31:16 Calme • Tercer cuaderno: 33:45 Lento • 36:40 Luminoso • 38:54 Tranquillo • 41:18 Calme • 44:42 Lento • Cuarto cuaderno: 47:13 Molto lento e tranquillo • 49:38 Calme, avec clarté • 52:09 Moderato • 54:54 XXV • 58:12 Lento • 1:01:07 Lento molto • 1:04:11 Lento

Une musique intimiste, pleine de résonances, sans ajout inutile, à la manière de Debussy ou Ravel ou encore Eric Satie. Une musique presque mystique, qui conduit à l'oubli de soi. De merveilleuses harmoniques sans rythmes biendéfinis. Ce qui compte pour lui se sont les sons détachés dont chacun et un signe et un espoir de rencontre de l'être éternel.

02/04/2017

Après-midi poétique

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18/02/2017

Bach, le géant de la musique

Oui, c'est bien un géant, la preuve !

https://www.youtube.com/watch?v=JKaM3_8Hx0s


On aura tout vu !

10/10/2016

Sonates pour piano de Domenico Cimarosa

https://www.youtube.com/watch?v=td3SMDw-FRw&list=PLy-bnCZzH7hjU81QXPVvoSzsus-6tYGUE


" Les 32 sonates de Cimarosa représentent un pont peut-être unique entre le style baroque et le style galant dans la littérature pour piano. Certaines d'entre elles comme les sonates n°2, n°8 et n°17 sont plus proches du style galant, par leur simplicité harmonique et mélodique. Cimarosa évite cependant les cadences trop sommaires de ce style. D'autres comme la Sonate n°22 ou la Sonate n°30, d'un pianisme plus virtuose, rappellent d'assez près les soli violonistiques des concertos vivaldiens. Cette transcription pianistique assez rare qui, à mon avis, atteint ici parfois des effets sublimes, mérite d'être signalée et pose la question de la pérennité de ces effets pendant la période d'éclipse du Prete rosso. Cimarosa use d'autre part des notes redoublées rapides préfigurant ainsi les virtuoses-compositeurs américains comme Gottschalk ou Grainger. On remarquera aussi, autre signature du style baroque, des marches d'harmonie en particulier dans la Sonate n°1, procédé abandonné depuis longtemps à cette époque. Enfin, les sonates n°13, n°26, n°29 et surtout n°22, d'une grande expressivité à mon avis me paraissent empreintes d'un pathétisme troublant."

[From : http://www.critique-musicale.com/CIMAROSA_Domenico_(1749-1801).htm ] 

30/01/2016

Une prestation de l'Ensemble MultiPiano

https://www.youtube.com/watch?v=7OwQOb6bd1M


 

04/01/2016

Le tabourin, de Jean-Philippe Rameau

https://www.youtube.com/watch?v=nshsFUN91Gc

Ceci est la pièce brute, très belle, simple, une petite merveille de composition.

Mais il existe des adaptations très savantes telles que celle-ci, de Godowsky, pianiste et compositeur polonais et américain (1870-1938) :

https://www.youtube.com/watch?v=cXl3CoKaoEg

Eh bien, je préfère la première dans toute sa simplicité et son élégance !

25/03/2015

Cosmos (pictoème musical)

Cliquez sur media et laissez-vous aller !

podcast

art abstrait,poème,poésie,écriture,peinture

 

20/11/2014

Piano à 24 mains

http://www.youtube.com/watch_popup?v=MS9SdWBzy6Q#at=122&vq=hd720

Un vrai ballet, où personne n’est manchot, dans lequel les mains tricotent d’un air guilleret et se mêlent joyeusement pour donner un concert singulier.  Très probablement de nombreuses répétitions ont été nécessaires pour que chacun trouve sa place dans cet étrange ballet de mains.

17/10/2014

La leçon de piano

L’enfant entame le morceau avec assurance, ferveur et un semblant de délié des doigts qui lui donne assurance. Tout d’un coup, la panne. Il reprend, toujours aussi vite, avec la même détermination. Même échec de la mémoire automatique des gestes. Il s’arrête, ne dit rien, tente de se remémorer la succession, non pas des notes, mais des mouvements de doigts, reprend plus lentement, mais toujours sans penser à regarder les notes qui se trouvent sous ses yeux, imprimées sur l’album. Blocage !

Il faut alors reprendre patiemment le cheminement mental de la lecture de la note à l’écoulement des sons qui s’enchaînent harmonieusement. Comme il est difficile de lire ces ronds pourvus de queue, qu’ils soient noirs ou blancs, perchés entre deux lignes ou à cheval sur l’une d’entre elles. Voyons… Et l’enfant recompte à partir de la ligne du bas… Sol ? La ? Fa ? Bien sûr vous ne l’aidez pas en lui disant oui ou non. Il faut qu’il trouve, qu’il se souvienne de la visualisation de la ligne et du rond. Cela dure… Quel lent apprentissage, quel effort à produire dans un abstrait en dehors de tout son revigorant la motivation. Comment passer de cet apprentissage épuisant pour les neurones à cet enchantement de la mélodie ? C’est un bien grand mystère à reproduire à chaque nouveau morceau. Comment s’enclenche dans cette tête brune, concentrée, le fil ténu d’une continuité de la mélodie ? Mystère. Tout se passe hors de votre contrôle. Un jour, huit jours ou quinze, tout se déroule avec aisance comme par enchantement. La complainte se déploie, frappée avec régularité, dans un automatisme sans faille, peut-être un peu trop mécanique, dans un style de machine à écrire. Ça y est.. On peut passer à l’expression, une phase plus complexe, car la maîtrise de la puissance des sons et du moment de leur frappé est plus complexe que le déroulé mécanique d’une mélodie. Là, marquer un ralentissement avant d’énoncer la note qui produit la douceur attendue ; ici, atténuer l’émission du son en caressant le clavier sans attaque, puis, à cet endroit, au contraire, mettre un contraste qui vous soulève le cœur et le porte aux nues.

Mais quel bonheur lorsque tous ces ajustements faits, l’élève se concentre et joue pour lui, sans plus s’occuper de votre propre impression, le regard sérieux, comme voyageant dans un paysage merveilleux que les sons diffusent. L’esprit de la musique l’atteint, le soulève et le laisse s’envoler vers d’autres cieux, ceux de la félicité de la musique. Et c’est vraiment un autre monde !

16/09/2014

Le clavecin bien tempéré livre 1, interprété par Frank Wasser

Entrée dans l’église Saint Mery, à proximité du Centre Georges Pompidou. Elle est quasiment invisible, entourée d’une barrière de planches. On procède à sa toilette et elle se cache derrière le paravent. Aussi entre-t-on par une porte dérobée, sur le côté. Les auditeurs sont tous là, déjà. Assis en rond autour du piano qui trône seul dans la nef, grand ouvert, mais silencieux, en attente, se laissant regarder dans son vêtement noir de concert, prêt à faire résonner ses cordes. Le maître arrive enfin du noir qui règne derrière les spectateurs. Il surgit souriant, décontracté semble-t-il. Mais son salut profond, révérencieux, est néanmoins quelque peu crispé. Normal. Avant les premières notes, il y a toujours une petite inquiétude ou même simplement un pincement du cœur qui cesse vite dès que les doigts commence à courir sur le clavier. Progressivement, le pianiste se détend, s’engage dans la musique, se laisse immerger dans les sons que ses doigts, ses mains, ses bras, son buste, son corps tout entier propagent dans l’air. Ils rebondissent sur les colonnes, s’enlacent sur les volutes des clés de voûte et pénètrent dans les oreilles en miasmes enchantés. Les malades commencent à être atteints : ils ferment les yeux, laissent aller leur tête, battent la mesure du bout des doigts, et semblent pris d’une fièvre alanguie. Pas un bruit, même le son du piano semble silencieux, avec une qualité d’écoute telle que l’on n’entend plus que la pulsation du prélude et fugue n°1 BWV 846.


Chaque pianiste se targue de le jouer à sa manière. Profondément, lentement, rondement pourrait-on dire, à la manière d’Alexander Paskanov, comme dans un œuf, laissant les sons tourner en boule autour de la coquille qui finit par vibrer fortement, puis revient à ce léger tremblement qui l’avait d’abord ébranlé. Lentement également, à la manière de Glenn Gould (encore qu’il ait eu plusieurs manières de jouer le prélude), qui fait vibrer la résonnance de la main de la main gauche et pique les quatre dernières notes avec, en arrière fond, sa chansonnette si caricaturale qui donne une vie unique à son jeu. Plus rapidement, en écho, à la manière Richter, en accentuant la première note de la montée des notes de la mélodie, rajoutant un chant derrière la mélodie principale, comme un arrière fond de regret ou de nostalgie qui donne au prélude une profondeur assez inusité. Ou encore à la manière Maurizio Pollini, détachant chaque note, accentuant les deux dernières notes de la phrase mélodique, introduisant un rythme et une sonorité différente, plus distincte, mais également plus liée.

Mais peut-être est-ce tout simplement l’attention que chaque auditeur porte au déroulement de la phrase qui lui donne ces différences d’interprétation, l’interprète ne faisant que suggérer une attention nouvelle de la part de la salle qui connaît bien sûr le morceau par cœur. Alors, on se laisse bercer, on laisse se créer une échelle entre la terre et le ciel par cette montée des notes sans cesse renouvelée et on part dans cette délicieuse absence de pensée, tout entier vibrant de la relation entre les deux mondes, celui des sons et celui, plus subtil, des émotions engendrées, propres à chacun.

Oui, c'est vrai, je n'ai rien dit de la prestation de Franck Wasser. N'ayant pas trouvé son interprétation du clavecin bien tempéré, je me suis laissé aller à d'autres considérations. Mais est-ce si important?

10/09/2014

Ankunft bei den schwarzen Schwänen, WWV 95 (1861), de Richard Wagner, interprété par Alexander Lonquich

https://www.youtube.com/watch?v=83pIdDPBQg4


Une belle pièce romantique si différente des opéras de Wagner que l’on se demande s’il s’agit bien du même compositeur.

Une introduction frappée d’accords qui deviennent progressivement des échos, comme des réminiscences qui montent progressivement à la mémoire. On part dans une rêverie calme, sereine et enrichissante qui va d’une descente dans les souvenirs à une montée vers l’absence, le tout entouré de bulles de champagne qui s’égrainent en notes légères.

Oui, c’est une belle composition et sa lente glissade vers le silence vous incite à la réécouter sans cesse et sans lassitude.

09/05/2014

Nocturne n°1 de Frédéric Chopin, interprété par Valentina Lisitsa

http://www.youtube.com/watch?v=c94nySKKoWE 



 

Quelle magnifique entrée du thème balancée par l’accompagnement de la main gauche qui rythme le sujet très libre de la main droite. En un instant nous sommes plongés dans un autre monde, un monde sans souffrance. Trois notes, très simples, une montée d’un ton et sa descente, vous font pénétrer dans le mystère de la création. Votre âme se dévoile, elle devient vivante en vous, elle vole autour de vous et vous entraîne vers les cieux enchantés de l’ignorance de soi-même. Vous n’êtes plus qu’une bulle d’oxygène, enivré d’air pur et vous criez d’aise, fermé au reste du monde.

Disons-le, Valentina Lisitsa vous caresse le fond de l’oreille, avec une douceur inimaginable, en un rythme parfait, avec une retenue légère de la mélodie sur son accompagnement de la basse qui met en évidence cette sensibilité inimitable du compositeur. Chopin est bien le roi des vrais romantiques, un romantisme à l’accent de sincérité et de vigueur qui vous plonge dans les affres d’une imagination débordante et qui vous lave entièrement le cerveau. Le rythme s’accélère, toujours aussi chatoyant, mettant en évidence la volonté ferme du compositeur d’une emprise sur vos sentiments, jusqu’à vous laisser pantelant avec un final qui revient à la paisible certitude du commencement.

05/12/2013

Film documentaire sur Michel Petrucciani

Partie 1 : https://www.youtube.com/watch?v=cNW5qVzHM-o

Partie 2 : https://www.youtube.com/watch?v=IW99KALJcf0

Partie 3 : https://www.youtube.com/watch?v=3q-Xk-vilaI

Partie 4 : https://www.youtube.com/watch?v=w6au-FP7rS0

 

Un très grand pianiste de jazz. Né en 1962, il meurt en 1999. Il est malheureusement moins connu en France que dans le monde. C’est un homme extraordinaire : handicapé de naissance par la maladie des os de verre, il est initié au jazz par son père. En 1980 il décide de partir aux Etats-Unis, d’abord en Californie, puis à New-York. Il joue dans le monde entier, aux côtés des plus grands musiciens de jazz. Un grand bonhomme, malgré sa petite taille.

 « J’ai peur de la mort. Je crois en Dieu et en même temps je n’y crois pas. » Ce qui ne l’empêche pas d’aimer l’humour et d’en mettre dans sa musique.

Pour lui, la musique s’apprécie et se voit avec des couleurs : le sol c’est le vert, on voit réellement du vert. Le bleu-gris est romantique et embrouillé.

L’improvisation avec Stéphane Grappelli est magnifique (partie 3). Il leur faut peu de temps pour s’accorder, même sur le tempo.

C’est une leçon de vie que donne Michel Petrucciani. Ce petit homme était un explosif attendrissant.

16/10/2013

Le vol du bourdon, de Rimski Korsakov

 http://www.youtube.com/watch?v=XZXippwOh8Q

Un moment de virtuosité, où le temps suspend son vol. Le bourdon est là, actif comme à son habitude, feuilletant chaque bouton de trèfle. Est-ce réellement un bourdon ? On pense plutôt à une abeille ou une guêpe. Le bourdon est trop lourd et maladroit. Mais Rimski Korsakov a dû en étudier beaucoup avant de pouvoir créer cette musique géniale. Exemple parfait d’une musique descriptive, alliance du son et de l’image, l’un réel, l’autre virtuelle, mais si profondément ancrée en soi que l’on se voit couché dans l’herbe, à l’écoute de ces battements d’ailes qui créent une tempête dans les nuages de l’imagination. 

 http://www.dailymotion.com/video/x111qdx_le-vol-du-bourdon-au-piano_music

Les deux interprétations se valent. La bassiste est aussi frêle que son basson. La pianiste a des mains ailées comme la voilure du bourdon.

Elles nous donnent à tous une leçon de travail qui vaut toutes les morales du monde !

17/02/2013

Danse argentine No.3, de Alberto Ginastera

http://www.youtube.com/watch?v=LunXZJtfgJQ&feature=related

 

 

Compositeur peu connu en Europe, Alberto Ginastera était argentin. Il a enseigné la composition au Conservatoire de Buenos Aires, puis quitta l’Argentine au moment de la dictature. Il a écrit des opéras, des symphonies, des concertos, ainsi que de la musique de chambre, et des pièces de piano ou de chant. Il créa de nombreuses musiques de film. Aux débuts des années soixante, il produit son chef-d’œuvre inspiré des musiques indigènes, Cantata para América Mágica op. 27, pour soprano et orchestre de percussions (1960), ainsi que le Concerto pour piano et orchestre op. 28 (1962).

Pianiste surdoué, il compose ses danses argentines à la fin de sa vie, mais elles restent inachevées. Intitulée « Danza del gaucho matrero », cette troisième danse demande une grande dextérité. Elle est échevelée et ressemble à une course haletante, au galop dans la pampa, sautant les obstacles, descendant des terrains abruptes, avant de repartir, toujours au galop, dans la plaine désertique.

On s’interroge sur l’objectif du compositeur : un morceau purement argentin, dédié aux gauchos et à l’immensité du pays, ou une pièce destinée à montrer la maîtrise de l’interprète. Ce n’est probablement ni l’un, ni l’autre : un morceau composé pour ravir notre ouïe, sans recherche, comme un courant d’air passant derrière le cou, entre les deux oreilles, comme un train qui passe et que l’on continue à entendre dans le lointain.

17/01/2013

Le Tic Toc Choc ou Les Maillotins, de François Couperin

 

Interprétation de Sokolov :

http://www.youtube.com/watch?v=wPWMlozkn58

 

C'est frais, coulant, sans une aspérité, sans un son trop fort ou faible, et cela se poursuit jusqu’à la fin avec douceur et célérité. Une source de volupté sonore !

Le rondeau est d’abord un poème à forme fixe de 13 vers comportant 3 strophes. Puis il fut chanté et organisé en polyphonie pour finalement être joué par un ou des instruments.

Celui-ci est particulièrement complexe à jouer. En effet, il est vraisemblablement conçu pour être joué sur un clavecin à deux claviers. L’interpréter sur un seul complique singulièrement le jeu. De plus, si l’on écoute en même temps qu’on lit la musique, on s’aperçoit que les sons de la mélodie et de l’accompagnement sont mêlés entre la main droite et la main gauche. Ce qui complique encore plus une interprétation mélodieuse et coulante.

Merveilleuse interprétation de Sokolov qui est un pianiste extraordinaire : une justesse de jeu imparable, un rythme infaillible qui s’écoule sans effort, des sons nets, vivants, dansants.

Et si l’on écoute l’interprétation de Cziffra, on est nettement déçu :

http://www.youtube.com/watch?v=s5hbKUr5WnE

 S’agit-il du même morceau ? On peut se le demander. Ce n’est qu’à la deuxième reprise du rondeau que l’on retrouve l’air bien découpé de Sokolov. Les deux premiers énoncés du rondeau sont très décevants. Oui, ce sont bien des maillotins, mais leurs tic toc choc ne sont pas aussi coulants que celui de Sokolov. Ils font déréglés, hésitants et ne commencent à s’harmoniser qu’au premier couplet. Puis progressivement tout cela se met en forme. On peut se laisser aller et apprécier. Mais Sokolov est d’une autre classe.

07/12/2012

Douze variations en sol majeur pour violon et piano, de Wolfgang Amadeus Mozart

http://www.youtube.com/watch?v=HoGdiwtvt10

 

Une musique fraiche et enfantine, mais si difficile à jouer ! Elle vous enchante l’ouïe et vous détend le corps. Vous êtes baigné d’ondes chaleureuses et vous partez au bord du Danube pour une promenade intemporelle dans un autre siècle, sans souci.

L’interprétation est parfois un peu lourde pour le piano, à tendance appuyée (il n’est pas dit qui interprète), mais les nuances sont brillantes, avec ses ralentissements et glissandos. Ces défauts sont peut-être dus à l’enregistrement, le piano couvre parfois le violon.

Il n'empêche, quelle fraicheur !