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27/04/2018

Appeler le vent

https://www.youtube.com/watch?v=384wt6tznwE


Etonnante confrontation entre le ney persan et le bansûri indien.

Le ney (persan ou turc), nay, naï ou nai (arabe) est une flûte oblique à embouchure terminale en roseau, originaire d'Asie centrale, dont les plus anciennes formes datent de Sumer ( 2800 av. J.-C.) et de l'âge des pyramides.

Le bansurî est la grande flûte traversière indienne classique et est probablement le plus ancien instrument de musique de l'Inde du nord. Son équivalent au sud est le venu ou vamsa, qui est un peu plus petit. On le nomme aussi de son ancien nom kulal, mullaikulal, ou kuzhal (qui désigne aussi une flûte de pan pastorale).

Leur association donne une musique calme, méditative, aux sonorités intéressantes.

17/07/2014

Sakura "Cherry Blossoms" (fleurs de cerisier) : Musique traditionnelle pour Koto

https://www.youtube.com/watch?v=AK51LblcEOw&list=RDrRM_FNooJHc&index=3 

 

Le Koto est un instrument de musique à cordes pincées utilisé en musique japonaise traditionnelle. Originaire de Chine, il fut introduit au Japon entre le VIIe siècle et le VIIIe siècle et était joué à la Cour impériale.  Son usage s'est ensuite démocratisé. 

C’est une longue cithare, de 1,80 m de long et comptant 13 cordes. La caisse est traditionnellement fabriquée en bois de paulownia évidé, et les hauts chevalets amovibles, en ivoire. Ses cordes sont en fil de soie que l'on pince avec des grattoirs en ivoire. Il produit un son lyrique, comparable à celui d'une harpe, ce qui peut expliquer le terme souvent rencontré de « harpe japonaise ».

Le Koto possède une échelle de sons spéciale, l’échelle Kumoijoshi, bien sûr sur cinq notes comme toute la musique orientale ancienne (avec ajout de piens ou sans). Comme la hauteur de la fondamentale est indéterminée, elle est ici élevée d’un ton par rapport à l’échelle donnée dans le schéma (ré-mib-sol-la-sib). Mais les intervalles reste les mêmes : 0,5 – 2 – 1 – 0,5 / 2. La mélodie principale est sol-sol-la, sol-sol-la, sol-sol-la-sib-la-sol-la-sol-ré.

Petite musique du matin, dans la fraicheur des cerisiers en fleurs. La musique vous vide l’esprit et vous emplit d’une douce quiétude revigorante. Vous êtes prêts à partir d’un bon pied pour une journée active, mais de manière ordonnée, avec paix et sérénité. Mieux vaut écouter cette musique que de prendre un cachet pour supporter une journée supplémentaire !

musique orientale,musique japonaise,musique à cordes,koto

 

 

 

C'est vrai, n'oublions pas ! Le 21 juillet...

03/07/2014

Le mode gagaku (musique de tradition japonaise)

Dans le mode Zokugaku et l’échelle IN, cette musique donne une bonne vision de la musique japonaise traditionnelle.

http://www.youtube.com/watch?v=kx1uw4n575M#t=227


Le gagaku qui signifie musique raffinée est la musique traditionnelle de cour qui peut être destinée au profane comme à la religion. Il apparaît vers le Vème siècle, mais n’est officialisé qu’en 701 avec la création d’un office du gagaku. Il disparaît pratiquement au milieu du XVIe siècle, hormis dans quelques foyers aristocratiques et religieux, pour renaître sous le règne du shogun Ieyasu Tokugawa (1543-1616).

C’est une musique à la mesure du Japon, sobre, équilibrée, méditative et, on peut le dire, terriblement ennuyeuse au bout d’un certain temps. Mais on passe cependant un bon moment à se laisser plonger, sans pensée (à la manière du zen), dans cette soupe remontante, car vous laissant sans voix.

Plus cérémonieuse encore, cette danse, si l’on peut l’appeler ainsi, met en évidence le formalisme introduit à la Cour, à tel point que le règlement devient prison. Mais il y a une certaine beauté à écouter ce style singulier, loin de la musique occidentale.

http://www.youtube.com/watch?v=HCYzU4mUGic

 

05/02/2014

Beauté de la rigueur


https://www.youtube.com/watch?v=jINuX_Hort8

Admirons ces Japonaises, charmantes et réglementaires, dans leurs démonstrations de rigueur collective qui leur réjouit le cœur au point de les amener à danser (mais comme toujours ensemble).

Ensemble jusqu'à n'être plus qu'une, répétée à l'infini.

13/08/2013

Musique de la cour impériale de Chine

 http://www.youtube.com/watch?v=8kk6K_5fxZs

Il nous transporte en d’autres temps et d’autres lieux, ce duo de flûte et percussions. La flûte chinoise ou xiao est proche de la flûte japonaise dite Shakuhachi plus récente. C'est un son troublant, qui perce le coeur et pénètre au plus intime de vous-même.

Sérénité et harmonie, parfois un peu sirupeux, voire lassant. Mais quel beau morceau d’anthologie !

19/07/2013

La flûte shakuhachi

http://www.youtube.com/watch?v=BrD-D60Ij9E

 
Le shakuhachi, flûte japonaise droite en bambou, a un son très particulier. Cette flûte fut utilisée dans la musique Gagaku (musique de cour).

Instrument réservé à la musique religieuse contemplative, elle est devenue très populaire au Japon et même dans le monde puisque de nombreux occidentaux la pratiquent. L’intérêt de l’instrument tient aux multiples glissandos possibles entre deux notes. On remarque que les notes n’ont pas la même hauteur que dans la gamme occidentale, c’est-à-dire que leurs intervalles sont différents et peuvent même changer dans un même morceau.

Ici les notes dominantes sont le sol, le mi b et do, voire le ré (assez peu). La mélodie se construit autour de ces notes dominantes, par demi ton ou par ton, sans que ce soit aussi net que dans la gamme occidentale. Ce qui rend cette musique méditative tient justement à ce retour perpétuel aux mêmes notes et au fait que les autres tournent autour.

C’est un son dans la nuit, envoûtant, une sorte de leitmotiv enivrant qui vous appelle à un retour sur vous-même. Rien que le son dans le vide des pensées. Et peu à peu, l’esprit vibre en osmose avec la mélodie. On perçoit les vibrations, les changements subtils de hauteur des sons, leur durée variables sans rythme, propre à vous sortir du culte de la raison pour vous plonger dans un monde nouveau, autre, sans rationalité.

27/12/2012

La musique religieuse chinoise

Cette note est la suite de celle du 17 octobre 2011, intitulée "La musique Extrême-orientale" que vous pouvez consulter en cliquant ici : http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/archive/201...

"Si une note se produit, c'est dans le cœur humain qu'elle a pris naissance. Si le cœur humain est ému, c'est par l'action des objets. Sous l'impression des objets, il s'émeut, et son émotion se manifeste par des sons. Les sons se répondent entre eux, ainsi, ils se différencient. C'est lorsqu'ils présentent des différences qu'ils prennent le nom des notes."

 Ainsi commence le Yüeh Chi, partie du Li Chi ou Mémorial des rites, qui expose la doctrine officielle de la Chine sur la musique. Rédigé au 1° siècle avant notre ère, son existence est beaucoup plus ancienne.

Selon le Yüeh Chi:

·         La musique est la langue naturelle des sentiments. Ceux-ci expriment la relation de la conscience avec l'univers, du sujet avec l'objet, du moi avec le non-moi. Le son est le signe de cette relation. Le son ne devient musique que lorsqu'il succède à plusieurs sons. Ils expriment alors l'émotion, les états mouvants du cœur.

·         La musique agit sur les sentiments. Il y a une musique qui inspire la vertu, une autre qui corrompt les mœurs. Comme dans la Grèce antique, les chinois estiment que la musique fait partie de la morale.

·         Le fondement de la musique est l'harmonie de toute la nature. Intimement liée aux rites dont elle est inséparable, l'harmonie embrasse le ciel et la terre, exprimant les relations du Ying et du Yang. La musique est associée au ciel, à la lumière, au principe mâle, au Yang; les rites à la terre, à l'obscurité, au principe femelle, au Yin.

"La musique recherche l'harmonie. Elle est associée aux plus hautes valeurs spirituelles: elle est du domaine du ciel. Les rites tendent à percevoir les différences, ils sont du domaine de la terre. C'est pourquoi les sages ont composé de la musique pour qu'elle puisse correspondre au Ciel et qu'ils ont institué les rites, pour qu'ils correspondent à la terre. Ainsi, quand les rites et la musique se manifestent en toute perfection, le ciel et la terre sont en parfait accord."

·         La musique n'est pas faite pour exalter les passions, mais pour les modérer. Ce qui importe, c'est la pensée qu'elle exprime et non la sensation qu'elle donne. Par la musique, l'humanité se rapproche de la sagesse.

·         Les cinq notes de la gamme pentatonique s'intègrent aux cinq éléments (terre, métal, bois, feu et eau), aux cinq directions de l'espace (centre, ouest, est, nord et sud), aux cinq planètes (Mercure, Saturne, Jupiter, Mars et Vénus) et aux cinq couleurs (jaune, blanc, bleu, rouge, noir).

Et pour illustrer cela, voici les chants de la prière du matin au temple bouddhiste de Hong Fa, à Shen Zhen :

http://www.youtube.com/watch?v=EoUrB9A5ups