03/12/2022
Joie
La tristesse et la joie. La joie de se comprendre, la joie de s’aimer. La tristesse de n’être pas tous ensemble, de ne pas tous se comprendre, de ne pas tous s’aimer.
Peut-être est-ce cela le véritable amour. Il ne comble pas, mais il permet d’aller plus loin.
07:11 Publié dans 11. Considérations diverses, 61. Considérations spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joie, amour | Imprimer
27/09/2020
"El currucha" Arpeggiata
https://www.youtube.com/watch?v=t4p7s2atGE0
Les musiciens s’amusent et nous amusent.
Ont-ils bu ?
Pris au jeu, ils se laissent aller
Jusqu’à s’oublier eux-mêmes
La tête leur tourne
Seule la langue reste vive
Exprimant le désespoir
Ou la joie débridée
D’un monde en folie
07:05 Publié dans 42. Créations poèmes, 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique classique, amusement, joie | Imprimer
23/09/2020
la foi
La foi est cette brise légère et tendre
Qui pousse chaque être humain
A s’alléger de ses soucis et peines
Et de vagabonder parmi les nuages
Pour accomplir ce qu’il ne ferait pas
S’il lui restait un peu de jugeote :
Peindre un chef d’œuvre,
Courir et vaincre l’immobilisme,
Aimer celle qui pleure d’inconséquence
Inventer l’inutile et rire de bonheur
Chanter la joie et pleurer avec l’innocent
La foi n’est ni un mouvement du cœur
Pour gagner l’estime des autres
Ni un effort intellectuel épuisant
Pour se pousser parmi les premiers
Ni une rodomontade pour briller
Et devenir plus fort et plus en vue
Ce n’est pas montrer à ses concitoyens
En quoi on est capable et meilleur
La foi te convainc malgré toi
Elle t’enchâsse au-delà de l’indifférence
Elle te propulse hors de toi
Dans l’eau trouble de l’inconnaissance
Là où rien n’est connu ni même visible
Elle laisse passer les trompettes
De la renommée et du contentement
Tu te regardes nu et vois l’autre
Toujours mieux vêtu que toi
Mais tu flottes à mille lieux
Au-dessus des eaux et de la terre
Le cœur léger, la tête vide,
Le corps inexistant, toi-même
Perdu dans l’immensité du monde
Et te sens bien parmi les autres
Bordé de leur indifférence
Mais éperdu de tendresse
Pour leur présent et avenir
Elle est là, dans ton dos, la foi
Et te pousse à chanter la joie
Sans jamais regarder une croix
Ou te perdre au fond des bois
Laisse te gagner l’immédiat
Ne crie qu’alléluia
Mais ne la perd pas, toutefois
Car sais-tu que la foi
est la découverte de l'union du Moi et du Toi
dans l'expérience du Soi
© Loup Francart
07:10 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joie, foi, fièvre | Imprimer
15/12/2019
Joie
C'est en passant d'un sommet à l'autre que se trouve la joie
et non en suivant les courbes de niveau de l'existence.
07:15 Publié dans 45. Maximes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vie, joie, existence | Imprimer
29/11/2019
La véritable joie
La véritable joie est dans l'acte de donner et non dans celui de recevoir,
car c'est une joie durable.
06:58 Publié dans 45. Maximes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joie, don, vie | Imprimer
06/08/2019
Joie
Vivre dans le présent et la peine de chaque jour
Et savoir puiser la joie au-delà de ces peines.
Cela s’apprend comme on apprend à lire.
Ne voir que le présent, c’est déjà accepter l’idée de la joie et s’en réjouir.
07:38 Publié dans 61. Considérations spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joie, peine, philosophie, avenir | Imprimer
21/06/2019
Renoncer à soi-même
Renoncer à soi-même, c'est renoncer au néant.
Seul celui qui a su pleinement renoncer à lui-même connaît la vraie joie. Si notre but n'est que de tendre vers Dieu, de voir Dieu en toute chose, l'âme brille alors d'une lumière qui l'envahit de joie. C'est la joie divine, c'est-à-dire une joie intarissable qu'aucune ombre n'atteint.
07:41 Publié dans 61. Considérations spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dieu, homme, transcendance, joie | Imprimer
14/02/2019
Rire, le propre de l'homme
https://www.youtube.com/watch?v=R6YrYd2dasw
07:59 Publié dans 12. Trouvailles diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rire, fou-rire, société, joie | Imprimer
04/01/2019
Flashmob
https://www.youtube.com/watch?v=a23945btJYw
La joie,
C’est cet élan du cœur irrésistible
Qui jaillit de celui que l’on connaît peu
Et qui pourtant est bien nous-même.
Il sortit, un jour, de la boîte Pandore
Et, depuis, on le cherche sans cesse.
Il apparaît caché derrière un arbre
De la forêt humaine, se montre rarement
Mais quelle joie lorsqu’il est, par hasard, enfin là !
07:01 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, joie, coeur, improvisation | Imprimer
24/12/2018
Pensée et action
C’est le faible qui parle de la force. C’est l’’homme mou qui parle de la volonté. L’homme fort ne parle pas, il vit. D’où cette éternelle contradiction entre la pensée et l’action, car ceux qui, par la pensée, prône l’action, n’agissent pas et ceux qui, par l’action, recherche la pensée, n’en parle pas.
C’est dans l’action que tu trouveras la joie, mais tu ne trouveras cette dernière que grâce à la pensée.
07:00 Publié dans 11. Considérations diverses, 61. Considérations spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pensée, action, équilibre, joie | Imprimer
20/04/2011
Existence
Il n’y a pas de joie dans la platitude, dans l’horizontalité de la vie. Ne cherche pas à aplanir le sol devant toi, car on n’aplanit que dans le renoncement. C’est devant l’obstacle que tu créeras ta joie. Si tu peux le surmonter, et beaucoup sont surmontables, escalade-le à la force de tes muscles, de ton intelligence et de ta volonté. S’il est insurmontable, apprends à le contourner dans la plénitude. C’est en passant d’un sommet à un autre que se trouve la joie et non en suivant les courbes de niveau de l’existence.
Il y a des larmes de joie. Celles-là, ne les sèche pas, mais fais-en un ruisseau où tu te baigneras chaque jour. Et tu attendras que le soleil te sèche.
06:10 Publié dans 11. Considérations diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joie, vie, difficulté | Imprimer
26/03/2011
Concerto pour deux trompettes et orchestre à cordes d'Antonio Vivaldi
C’est le concerto de l’amour et de la joie. Deux sources qui coulent côte à côte dans la nuit pour se jeter dans la même mer d’ivresse. Les jeux des deux instruments s’enlacent et se dénouent comme une guirlande de fleurs entrelacées, puis se complètent dans une harmonie définitive.
Ecoutez :
http://www.youtube.com/watch?v=V8MLVuggshM&feature=related
Bien que l’orchestre soit un peu faible, c’est une bonne interprétation de la part des deux trompettistes.
http://www.youtube.com/watch?v=ONbAgllbzo0&feature=re...
Un rythme soutenu, des trompettes éclatantes (avec quelques couacs), une interprétation un peu pompière et appuyée.
http://www.youtube.com/watch?v=MKCQDVy9Cpk&feature=re...
Un orchestre assez brillant, et une bonne interprétation des trompettistes, mais un tempo un peu lent.
http://www.youtube.com/watch?v=9ZVKInM7es0&feature=re...
Interprétation nuancée et élancée qui crée une harmonie entre les trompettes et l’orchestre.
http://www.youtube.com/watch?v=QsIGCVdjNKM&feature=re...
Un certain manque de rythme, mais inversement une harmonie entre les deux trompettes. L’orchestre se contente d’accompagner sans faire ressortir sa personnalité, ce qui voile quelque peu le dialogue entre les deux instruments solo et les cordes.
Premier mouvement :
C’est la découverte de l’amour dans la vie. Il s’éveille et est annoncé par la première phrase des deux trompettes. Je suis là, je suis l’amour éternel et pur. L’orchestre décrit la joie du monde et son harmonie avec notre sensibilité. Le jeu des trompettes se sépare dans la même phrase, puis s’enlacent à nouveau, l’accord des deux solos se fait dans le temps par une fugue au contrepoint serré. L’orchestre alors accompagne leur duo dans la même ivresse et partage tour à tour leur verve et leur réflexion.
Deuxième mouvement :
Après une introduction de l’orchestre poignante dans les forte, mélancolique dans la reprise de la mélodie des forte en pianissimo à la conclusion délicate et rêveuse à laquelle le clavecin donne une ambiance romantique, les trompettes éclatent et mettent l’amour face à face dans la violence et l’extase. Après l’ivresse monte un chant dans la nuit, plein de pureté et d’union à deux, tendre, pur, partagé dans la plénitude retrouvée. L’harmonie est complète, c’est la béatitude et la pleine connaissance de l’âme et du corps dans le repos. L’auditeur sent monter en lui la joie qui éclate et l’empoigne toute entière.
Vivaldi, auteur pratiquement ignoré après sa mort et qui est redécouvert entre les deux guerres mondiales, est le créateur de l’art du concerto classique tel qu’on le connaît aujourd’hui. Virtuose du violon, il s’appuie sur ceux-ci pour donner du corps à sa musique et, dans le même temps, une légèreté inimitable. Il se laisse parfois aller à une pétulance gratuite, à tel point qu’Igor Stravinsky aurait dit qu’il n’a pas composé cinq cents concertos, mais cinq cents fois le même concerto. Admirons ici la place tenue par les trompettes, tantôt en solistes face à l’orchestre, tantôt en concertistes entre elles et passant de l’une des formes à l’autres avec aisance pour procurer un sentiment de plénitude et de brillance qu’il est seul à atteindre de cette manière.
En effet, sa musique est vive et enjouée ou sereine et mélancolique. Elle laisse un vide en soi lorsqu’elle s’achève, mais jamais non plus n’est dématérialisée. Elle ne rompt jamais avec l’expression de la vie pleine et entière et s’appuie sur des sensations palpables, issues d’une connaissance intime de la nature, qui font vibrer le corps avant d’imprégner l’esprit et l’ouvrir à la joie.
05:43 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, concerto, trompettes, joie | Imprimer