09/05/2018
Mélodie hongroise en si mineur, de Franz Schubert, interprétée par David Fray
https://www.youtube.com/watch?v=SVHNKv6KQlI
Lu dans De l’âme de François Cheng (Albin Michel 2016, p.113) :
Coïncidence, je lis un beau livre de Christiane Rancé qui vient juste de paraître, En pleine lumière, et je tombe sur ce passage : "Comment mon âme quittera-t-elle mon corps, et ce qui pourrait faire qu’elle y consente sans trop regimber ?" La question m’a préoccupée longtemps, jusqu’au jour où j’ai écouté la Mélodie hongroise en si mineur de Franz Schubert, mon compositeur préféré avec tous les autres, interprétée par David Fray.
J’avais enfin trouvé mon viatique, le rythme du décollement de l’âme et du corps. Quelques trois minutes de piano qui gonflent l’âme comme un aérostat, sans pathos, ni grandes eaux, ni grande pompe… C’est bien cette mélodie que je demande que les anges musiciens jouent pour m’accompagner dans mon ultime silence.
07:51 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : âme, séparation du corps, beauté, ultime silence | Imprimer
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