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13/02/2023

Toi, absente

Tu m’enduis de miel et d’images
Tu n’es plus là, mais je suis avec toi
Je te rêve, enfoui dans ta chaleur

12/02/2023

Seul

Il est là, nu comme une feuille
Dont les marbrures courent sur le papier
Il a été resplendissant dans la journée
Puis s’est affaissé à la venue du noir
Il tremble comme un roseau dans le vent
La vie est-elle un chemin de pierre
Aux arêtes tranchantes et suintantes ?
Tu ne sais quel est le sommet de la folie
Prononcer de doctes paroles
Ou pleure sur la force de la persuasion
As-tu convaincu ton frère ?
Tu ne sais, mais les tentatives sont utiles
Pour devenir un homme véritable
Pleure au goutte à goutte de ta chair
Seul ton pied reste droit et ferme
Et avance sur le chemin de terre
Jusqu’à aborder la route de la compréhension
Meurt-on d’un être pusillanime
Qui se cache sous son ombre ?

11/02/2023

Protecteur

Ne jamais désespérer !
Tiens-toi droit
Et regarde au loin
Tu sais les écueils de la vie
N’oublie pas le protecteur !
Toujours quelque chose à espérer
Mais ne te gonfle pas tout seul
Fais confiance, il est là
Il ne dit rien, mais il veille
Fais silence, couvre-toi
Et attends dans la paix
Sans jamais désespérer
Il agit, tu ne le sais pas
Mais il est là, toujours

09/02/2023

Eté

Des cris d’enfants
Le ruissèlement sur la peau
L’appel d’un canard 
Et le calme de l’après-midi
Quand la maison dort
Au pied de la rivière
La tête dans l’eau
Fraîche et sourde
Ton regard sur nous tous
Tendre et amoureux
Tu le tiens près de l’eau
Riante et charmeuse
Appelant les petits au bain
Ils se précipitent en riant
Et se jette dans la fraîcheur
Sans efforts ni simagrées
Les rires résonnent dans la campagne
Il émerge d’un assoupissement
Les bruits se mélangent
Il saute du lit, fiévreux
Oui, tout de suite
à l’eau
Revêts-toi de ta nouvelle peau
Prends ton glaçon entre les dents
et plonge sans hésiter dans la froideur

07/02/2023

Amour

Le dessin final de l’acte d’amour est à double face :
. matériellement de renouveler la vie,
. spirituellement d’élever l’homme à un degré de conscience de soi supérieur, c’est-à-dire de le faire tendre vers sa perfection possible.Cette élévation spirituelle de l’homme dans l’acte d’amour conduit à un phénomène de personnalisation dans l’union (contraires associés). Plus l’homme renonce à lui-même pour se combler, plus il se retrouve. Mourir à soi pour renaître.

06/02/2023

Recherche

Débarrasse-toi de toi-même
Laisse tomber ton fardeau
N’emmène rien
Tiens ouvert ton esprit
Emplis-toi de lumière
Ne bouge plus
Ouvre les mains
Laisse couler en toi
Le miel de l’absence
Jusqu’à ce qu'apparaisse la présence
Et qu’elle t’envahisse l’âme

04/02/2023

Pauvreté

Multiples sont les occasions de périr
Celles de vivre sont légions également

Connais-tu l’occasion de survivre
Dans la misère et l’ignorance
Prostré dans un coin de rue
Perdu aux yeux du monde
Sans attaches ni reconnaissances

Vêtu d’un simple maillot
Traînant dans la poussière 
Tu n’es rien qu’un simple humain
Un objet sale et puant à souhait
Regardant la société, exalté
De ton apparence différenciée
Fier d’être ce que tu n’es pas

Adieu beau jeune homme
Je n’ai plus rien à te souhaiter
Sinon de vivre suffisamment
Pour connaître la vraie vie
Les amours simples et cachés
La camaraderie réelle
Et la conscience vides d’arrières-pensées

03/02/2023

L'humanité

Tous sont là, pas un seul ne manque à l’appel
Les jeunes et les vieux, les femmes et les hommes
Les jaunes, les noirs, les rouges et les blancs
Les premiers de la classe et les derniers au palmarès
Les riches, les pauvres et les inconscients
Les handicapés, les sportifs, les intellectuels
Les marins, les aviateurs, les cavaliers
Toute l’humanité est là devant le poste
On a marché sur la lune :
Un petit pas pour l’homme
Un grand pas pour l’humanité

(Retransmission du 20 juillet 1989 par la NASA : retransmise aujourd’hui à la télévision à 3h du matin)

02/02/2023

Perdu

Devant la page blanche, rien ne transparaît
Ton désir est brûlant et ton cœur vivace
Tu entends le cri des oubliés et des tièdes
« Donne-nous tes efforts et tes peines
Délivre-nous de la glu quotidienne
Et prête-nous ta verve et ton charisme »
Ainsi fit-il pendant la soirée funeste
Jusqu’au milieu de la nuit inconnue
Entourée de fumée odorante et verte
Il prit la nuit et la déposa sur l’autel
La caressant du plat de la main
Plongeant dans la froideur de son corps
Elle ne dit rien et ne chanta même pas
Elle resta calme et délaissée
Il la laissa partir, petit et frêle    
Elle s’enfonça dans l’ombre, devint un point
Puis un rêve de moins en moins palpable
Puis un souvenir devenu fumée perdue
Il n’y eut plus rien, un trou comblé
De réminiscences diffuses et palotes
Adieu le monde de la présence
Je n’ai plus rien qui me rattache
A celui que je représente aujourd’hui
L’homme brillant et sûr de lui
Perdu dans son monde d’affaires et d’amour

01/02/2023

Froid

L’hiver montre ses plaies
Gonflées, elles libèrent leur dépendance
Plus rien ne va plus dans la campagne
Les doigts gèlent aux pieds et aux mains
Le silence s’installe et mord jusqu’au coude
Où se réfugier dans le bain de glace ?
Dedans la fumée gonfle les tuyaux
Elle s’échappe librement du toit
 Sans un bruit, en petits paquets
Et réchauffe la vie en nous
Cela fait du bien de pouvoir respirer
Un air froid et sec de l’espace
Plus de prisons des villes
Un portefeuille bien cuit
Réchauffant le cœur durci
Creusant l’être dénué de bonheur
Et l’emmène vers la solitude
Du manque d’empathie
Adieu beauté fragile
N’oublie pas tes souvenirs
Et passe chez tes parents
Pour y vivre ton passé et t’ouvrir à la vie

 

29/01/2023

Haïku

Être toi-même
Es-tu seul, nul ne le sait ?
et alors, qu'es-tu ?

 

28/01/2023

Rêve

Du bout des lèvres, il hume le vent
Une bouche fraîche s’envole
Un parfum subtil s’échappe
Il n’est plus de poids
Il a franchi la barrière du présent
Et ne sait plus où il va 
Tout est léger, sans réalité
C’est un rêve qui passe
Et qui résiste à la pesanteur
Il tend la main doucement
Elle s’étire comme dans une pensée

Il se sent soulevé
Et part en songe ralenti
Il s’élève hors du présent
Et franchit la barrière de la temporalité
Adieu, les amis. Plus rien ne me retient
Ma bulle s’est dévoilée, prudente
Je passe mon doigt sur sa peau
Et ne sens que la douceur
Je m’enfonce dans sa tiédeur
Et rêve encore de la naissance au monde
Quand rien ne nous empêchait
De voir les inconnus dévoiler l’incompréhensible
Un monde parallèle et charmeur
Où l’amour reste seul le lien entre les hommes

27/01/2023

Toi, encore toi

Toi, encore toi, toujours
Il est là, derrière toi
Il est aussi devant toi
Il te cercle, il te prend
Tu n’as plus d’horizon
Un mur devant toi
Tu te heurtes au néant
Qui t’encercle et te pousse
Hors du concret des flots
Jusqu’à cette terre lasse
Où tu mets les pieds
Accompagné de ton double 
Qui est toujours là
Tu es le contenant
Il est le contenu
Mais tu l’ignores
Il n’existe pas
Et pourtant il est

 

26/01/2023

L'amour

L'amour est plus fort que la vie
c'est une impulsion première
que l'on ne maitrise pas
Laisse-le se déclarer
laisse aller ton cœur
et va vers ton destin
sans pensées

25/01/2023

Invectives

Il est revenu
Il a hurlé sans faiblir
Il s’est caché sous les frondaisons
Il s’est fait petit, invisible
on entendait que lui 
Impossible de fermer l’œil
Un orage dans le ciel pacifique
Même les fées ne savaient que faire
De ce tas d’invectives, il fallut appeler
Ses compagnons d’infortune
On vit arriver les cloportes
Les râleurs, les incivils
Qui débarquèrent d’un vieux car
Déjanté et poussiéreux
Ils descendirent avec peine
Crachant partout
Puis ils se rassemblèrent
Et l’un d’eux prit la parole :
« O. habitants de l’ombre
Que faites-vous de vos coutumes fraternelles
De votre obligeance chafouine
Laissez pleurer vos enfants
Laissez-les hurler leur désapprobation
Qu’ils hurlent à la mort vos propos
Et marquent leur désintérêt
Devant de tels atermoiements
Nous sommes le peuple de l’avenir
Ouvrez vos yeux et regardez le futur
Ouvrez vos mains à l’infortune
Fuyez devant l’ennemi
Courez vous réfugier sous les toits
Et contemplez la scène sans pleurs
Ni méfaits. Adieu…

24/01/2023

l'équilibre

Vide-toi de toi-même
Deviens enfant

Fais résonner-en toi
L’équilibre divin
Où l’homme retrouve
Le mystère de la vie

Sens la boule dans ta gorge
Qui t’extrait de toi-même
Et fais monter la bulle
Qui va droit au but
Vers l’étincelle divine

Fais naître en toi
Cet être de légèreté
Cette brillance insaisissable
Qui t’élève hors de toi
Et emplis ta frontière
De lumière et d’absence

Alors, plus rien ne t’empêchera
De saisir cette intense jubilation
Qui s’empare de ton être
Et te projette au-delà de toi-même
Vers cette terre lumineuse
Qui t’offre ce bain de jeunesse
Et d’amoureuse tendresse
Pour ce monde si plein de surprise

22/01/2023

Toi, rien que toi

Toi, rien que toi
Je te vois
Es-tu toi ?
As-tu la joie en toi ?
Le chien aboie
Je ne suis plus à moi
Je t’aperçois
Dans les bois
Je n’ai plus soif !

19/01/2023

chaque jour

Chaque jour, refaire les mêmes gestes
Redire les mêmes paroles, sentir le même parfum
La vie s’écoule, lente et déraisonnable
Ou plutôt éternelle et lassante
Plus rien ne sort de ton corps
Et encore moins de ta tête
Qui va-et-vient sans savoir
Où se trouve le centre de ton être

16/01/2023

attente

Un bouillonnement…
Un flot d’incompréhension lui flotte sur la tête
Que sait-il ? Il ne sait plus…
Il ne voit plus, n’entend plus, ne goûte plus
Il ne vit que par procuration
Plus rien ne l’intéresse
Ni la sollicitude des passants
Ni même ses passions passées
Il est submergé de pensées sans référence
Sans rapport entre elles-mêmes
Elles s’embrouillent dans sa tête
Il ne sait plus où se rattraper
Il se prend pour Tarzan sautant de branche en branche
L’horizon reste vide, blanc de toute trace
Il tourne en rond de désespoir et d’indolence
Il avance jusqu’à la ligne, mais ne peut franchir
Il voit l’agitation, la constate
Mais rien ne vient la remplacer
Ni la plume du paon ni l’ombre de la terre
Adieu petit homme, repose-toi et attends

 

11/01/2023

Plus rien

Plus rien, je n'ai plus rien, pas un mot
Pas une interjection, pas même un sentiment
Ni même un regard
La vie sans fin s'épuise
Elle ne tourne plus qu'avec peine
Petitement, sans vie, morte

 

10/01/2023

Déphasés

Encore une fois, nous sommes déphasés
À qui dire nos soucis et nos avancées
À qui proclamer la puissance de la pensée 
Sur l’évaporation des mots usés

Qui d’autres que lui pourra un jour
Donner espoir au tout venant
Aux petits contraints et pleurant
Aux rêveurs et prévenus des geôles 

Vivement l’été et l’eau qui coule
Vivement le printemps et la couleur
Vivement même l’automne solennelle 
Sortir de cette misère brouillardeuse

À bientôt donc, quand nous irons mieux
Quand nous serons vaillants et droits
Dans nos vêtements, rafraîchis
Et irons le sourire aux lèvres 

08/01/2023

Lui, toujours...

Encore toi ! Toujours dans mes pattes
Tu me croques en jambe !
La nuit, le jour, au petit matin 
Sans cesse ta présence
Derrière moi, à mes côtés
Une conscience vivante
Qui m’empêche d’agir à ma guise
D’ouvrir mon parapluie
Et de me reposer sur mes lauriers
Chaque jour t’imaginer m’épiant
Analysant chaque geste
Vivant de mon double sans pouvoir t’en détacher
En besoin d’une goutte d’huile
Pour continuer à survivre
Et connaître mes habitudes
Mais qu’es-tu au fond ?

Je suis ton ange gardien
Celui qui veille sur toi, nuit et jour
Qui te protège des coups
Et t’éclaire la nuit
Je vais libre de toi-même
Et pourtant je te suis comme un chien
Guettant tes humeurs et tes frayeurs 
Hier encore, je t’ai vu, seul
Dans l’adversité, ne sachant que faire 
Je t’ai pris par la main et t’ai élevé 
Bien haut pour que tu vois tes erreurs
Peut-être m’as-tu remercié
Ou sans doute n’as-tu rien deviné
Sache que toujours je serai là
À veiller sur toi : Va et laisse-toi aller
Marche tranquillement
Regarde au loin et chante
Le chant de l’amour éternel dans la rosée du matin 

07/01/2023

La vie intime

La poésie berce la vie intime
C’est un brouillard environnant
Qui prend la vitalité des vivants
L’enrobant de terreur indicible
Le contraignant à s’échapper
Et à fuir l’immonde normalité
Pour vagabonder dans les songes
Et se perdre dans les plis invisibles
Du rêve des enfants de la lune

Ils partirent un matin, innocents
Main dans la main, le regard clair
Se regardant, isolés et lumineux
Traversant la vie sans a priori
Tremblant de quiétude
Frissonnant de clarté nouvelle
Ils franchirent la porte cachée
Et se perdirent dans la fraicheur
Des jours sans pain et sans faim

Adieu les amis, le monde vous accueille
Et vous rejette dans sa banalité
Vous seuls vivrez sans peine
Libres de toute hypothèse
Et de tout souci

06/01/2023

Temps

Le temps est le régulateur de nos sociétés
Il s’empare de vous et façonne votre vie
Vous êtes liés à lui comme la mer aux vagues
Son rythme obsédant vous submerge
Chaque matin connaître déjà sa journée
Et savoir que d’autres, que les autres
Copient votre vie, vous imitent, vous entraînent
Dans la même mélasse et le même brouillard
Endormis comme le singe sur son arbre
Prêt à bondir pour défendre sa routine
Ou pour se jeter à terre et voler leur temps
Aux malheureux qui marchent sans savoir
Où se trouve leur centre de gravité
Alors, ils se replient sur eux-mêmes
Enfermés dans leur enveloppe plastique
Isolés de tout tracas et de conflits
Hors du temps et de l’innocence 
En calcul chafouin d’un inatteignable 
Instant de pudeur vécu subrepticement

Continue, vieux camarade, ferme les yeux
Et regarde ta vie partir en fumée
Seconde après seconde dans l’azur défraîchi

05/01/2023

Présente au fond de moi

Toi, présente au fond de moi
Comme une brume d’enchantement
Jouant un air de flûte, calme 
Tu es là, enfouie en moi
Riante de toutes tes dents
L’œil vif, me regardant

Je t’ai aimé le premier jour
Sans connaître ton passé
Ni envisager ton avenir
Tu souriais et j’aimais déjà
Ton regard adouci
Et tes mains que je n’osais prendre

Toi-même, ouverte, innocente
Que je cherche depuis si longtemps
Tu t’es donné, et, depuis
Je baigne dans ton parfum de soie
Je t’aime et meurs chaque jour
Devant ta présence ineffable  

04/01/2023

Il pleut

Il pleut. Je vois les gouttes tomber lentement du toit.
Je voudrais dormir et je ne peux.
Il pleut. Mon cœur dans la brume sale se noie.
Ne suis-je pas las de si peu ?

O morne journée, je respire ton amère parfum.
Je voudrais m’enfuir, et je ne peux
O triste matin, devrai-je rester jusqu’à la fin ?
Et pourtant, je t’ai aimé un peu.

Coule l’eau le long de mon château
Qui n’a ni tourelles ni linteau
Car je suis enfermé dans une tour nébuleuse.

Et lorsque reluira un rayon chaud,
Je remontrai sur le vaisseau
De la gaîté heureuse, caravelle joyeuse.

03/01/2023

Solitude

Une ombre m’étouffe 
Le noir t’envahit
Réfugié sous terre
Tu contemple ta rondeur
Et t’exhale dans ton intérieur
Qui n’est qu’un reflet de la vérité
Mais qu’est-elle celle-ci ?
Je l’ai cherché partout
Dans les bois, les déserts,
En toi et en dehors
Dans ton absence et ta présencea
Dans l’être de chair et l’imaginaire
Dans le concret et l’abstrait
Dans l’amour et l’indifférence

Cette ombre perdure, m’étouffe
Me prend à la gorge 
Je la sens sur moi
Je la vois en moi
Je suis l’ombre de moi-même
Et lui, il part d’un pas ferme 
Sans penser à mal
Laissant l’homme seul face à lui-même

02/01/2023

Abrégé

Abrégé 1er trim 2011.jpg..

Froid... Il t'envahit...

rien ne va plus.

pas un sourire

le désert figé d'une lampe dans la nuit

va et marche sans faiblesse

rien ne vient te veiller

descend et prend

rien ne va plus

01/01/2023

voeux 2023

Un jour sans lien 
Ni passé, ni avenir, ni même présent
Perte dans l’espace et le temps
Et pourtant une année s’est écoulée
Enjolivée de bonheur, d’espoir et de rêve
Assombrie de regrets et de déceptions
Alors, prenons l’engagement
De ne plus nous laisser bercer
Par les évènements, heureux ou malheureux
Et de vivre sans nous soucier du monde
Sentons l’air frais de l’absence
Marchons sans faiblesse devant notre corps
Et propulsons-nous vers l’aventure
De l’abondance de projets

 

30/12/2022

MANDALA

Le terme Mandala signifie « cercle ». Plus largement, un mandala est un support de méditation, composé de triangles, de carrés et de cercles imbriqués qui modéliserait notre nature profonde de manière inconsciente.

En fait, il représente l’ordre du monde avec ses quatre points cardinaux et laisse apparaître plusieurs plans successifs qui correspondent à nos diverses personnalités. Le centre du mandala représente l’unité fondamentale de l’être autour de laquelle se construisent ces différents moi.

D’après C.G.Jung (1875-1961), le mandala symbolise, après la traversée des moi, la découverte du noyau spirituel de l'être, le Soi, aboutissant à la réconciliation intérieure et à une nouvelle intégrité de l'être.

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