30/06/2021
Possession (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)
Je veux vivre, disaient-ils
Ils se gorgeaient de mots
Ils s’emparaient de choses
Et ces choses, ces mots
Ils en faisaient la vie
C’étaient des appareils de fer et de plastique moulé
Des moteurs tournant bien carrés dans leur caisse
Des chaises et des fauteuils pour ne pas s’asseoir
Des tables de musée dans les salles à manger
Des bibelots étranges et quotidiens possédés par caprice
C’étaient des mots savants, bien formés
Achevés par un isme et vêtus d’une majuscule
Les mots nus étaient tristes et leur paraissaient faux
Ces mots sortis de la bouche des enfants
Qui ignorent encore l’ivresse des belles phrases
Ils vivaient, disaient-ils
Ils croyaient tout avoir
Ils avaient le savoir
Ils connaissaient la possession
Puis, un jour, ils sont morts
Et ils ont tout perdu
Ils sont passés à côté de la vie
Ils ont toujours évité les humains
04:34 Publié dans 11. Considérations diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : modernité, brocolage, appareil, décès | Imprimer
29/06/2021
Rideau (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)
Un autre monde
Il entra subrepticement
Le noir l’emplissait
Il venait de crever l’abcès
Et pénétra au-delà du connu
Le silence accompagnait l’image
Noir, pas un bruit
Rien où s’appuyer
Il marchait dans le coton
Avançait avec peine
Malgré l’absence d’obstacles
Là, au centre de lui-même
Il n’y avait rien
Juste une sphère
Un grain de folie
Dans l’immensité du quotidien
Le temps s’arrête
La vie n’est plus
Ou tout au moins l’agitation
Il s’absente
Il ne sait rien
Et il sait tout
Mais le tout n’est rien
Et le rien devient tout
Il voudrait bien secouer ce refuge
Savoir si le grelot tinte
Est-il encore là, au centre
Dans ce moi qui le détient
Ou a-t-il franchi la porte
De la blancheur absolue
Dans laquelle rien ne pèse
Sans temps ni espace
Juste un douillet nuage
Qui l’entraîne au loin
Au-delà des apparences
Où le rien et le tout se côtoient
Où ni la hauteur ni la largeur
Ni même la profondeur
N’ont d’existence
Le soi est vide de tout
Le tout n’est plus qu’un chatouillement
Au fond de la gorge
Qui n’est ni un rire ni un regret
Un vague souvenir
D’une vie antérieure
Pleine de bruits et de fureur
Ne reste plus qu’un rideau impénétrable
Qui cache l’autre monde
Inconnaissable, mais bien réel
05:23 Publié dans 44. Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éblouissement, noir, connu, inconnu | Imprimer
28/06/2021
Infini
L’infini n’a rien,
Ni commencement ni fin
Il ne contient rien
Et contient tout
Imagine un point
Si petit, si petit
Qui enfle et grossit
Et devient tout
Non, je ne peux l’imaginer
Puisque j’en fais partie
Je ne sais où je suis
Et encore moins ce que j’y fais
Celui qui m’a créé
Me regarde-t-il comme une fourmi
Ou sans considération de temps et d’espace
Son regard ne voit-il que moi ?
Et moi-même je ne me vois pas
Car je suis derrière le hublot
Rêvant à un monde sans consistance
Qui s’éloigne à grands coups d’ailes
Mais qui regarde qui ?
Le point est-il sans fin ?
Y a-t-il une fin visible ?
Suis-je moi-même infini ?
07:07 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : japon, rien, tout, visible, invisible | Imprimer
27/06/2021
Enfance, entre réalité et rêve (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)
Superman atterrit !
Personne ne fait attention à lui. Il ne fait plus peur.
L’habitude conduit l’imagination à l’indifférence.
03:12 Publié dans 44. Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : japon, enfance, pouvoir des images | Imprimer
26/06/2021
Jeu d'enfants (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)
Jeux d’enfants…
Ils jouent dans les cubes de béton.
Les fils électriques pendent, ça sent le gasoil.
Peu importe, le jeu les prend,
Rien ne les fera bouger du lieu.
Miracle de l’enfance !
03:09 Publié dans 44. Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : symphonie nippone, jeux d'enfance | Imprimer
25/06/2021
L'enfance
L’enfance est un lieu unique
Où tout se plie à ta volonté
Il est très simple d’emploi
Il suffit de pleurer et pleurer encore
Tu ne seras peut-être pas satisfaite
Tu devras passer par des méandres
Te couvrir de gentilles soumissions
Mais toujours tu gagneras sur le temps
Car tu es la seule à pouvoir dire
Je suis éternelle malgré ma petitesse
J’ai peur mais je suis invincible
Rien ne me fera changer d’avis
Alors les mortels devront trouver
Des subterfuges de délicatesse
Des distractions plus excitantes
Qui te feront oublier ton désir
Oui, l’enfance est un lieu unique
Où l’imagination l’emporte
Sur la réalité par le poids de l’amour
Et la tendresse d’une mère
04:36 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poésie, littérature, écriture | Imprimer
24/06/2021
Changement (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)
Veuillez pardonner mon absence, mais je n'avais plus mon ordinateur fétiche et aucun moyen d'envoyer mes réflexions habituelles au cours de ces journées. Je suis à nouveau opérationnel. C'est reparti...
Du haut de sa colline
Elle descend vers le futur…
Elle ne peut faire autrement
Et le globe majestueux sous ses yeux
Ne suffit pas à cacher les fils de la trahison
Le monde change et se maquille
L’hydre gangrène de ses bras multiples
Collines et vallées auparavant vierges
03:28 Publié dans 44. Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : modernité, science, passé, avenir | Imprimer
16/06/2021
L'infini urbain (Symphonie nippone)
Il est cloisonné, fait d’obstacles
Et de voies qui ne mènent à rien
C’est un infini empli de fins
Qui n’en finissent pas
Au rythme des pas des passants
La ville résonne des talons
Obscurcissant l’ouïe
Et l’on marche sans se retourner
Inquiet de ces recoins du temps
Dans l’univers chiffonné
De cosmologues hasardeux
Il n’y a plus de ciel, ou presque
Ni haut ni bas, ni droite ni gauche
Seul le balancier rythme la vie
Sans dire cependant où se trouve
Le passé et l’avenir, y a-t-il même
Un présent dans cette absence
D’êtres animés d’humanité
03:21 Publié dans 44. Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ville, infini, errance | Imprimer
15/06/2021
faux et vrai
faux et vrai
ou copie tout simplement ?
05:04 Publié dans 12. Trouvailles diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tromperie ou reconstitution | Imprimer
14/06/2021
Vernissage du 10 juin : discours de présentation
Discours de présentation lors du vernissage du 10 juin 2021 à la société des poètes français :
« Aller au-delà du visible et accéder à l’invisible. » L.F
Chères amies et chers amis bonjour et bienvenue à tous
Tout en demeurant dans la mesure et la prudence, c’est une joie immense que de vous retrouver après cette trop longue zone d’ombre, dans l’espérance d’une lumière nouvelle et d’un essor transcendé.
Réel plaisir de partager à nouveau cette renaissance progressive de nos activités culturelles.
Ce lever de rideau est réservé à Loup Francart, un artiste aux multiples talents qui n’est pas sans déclencher un certain étonnement. D’ailleurs lorsque j’évoque Loup Francart, je ne suis pas sans songer à l’esprit des artistes de la Renaissance et des Lumières qui conjuguaient et maitrisaient couramment diverses disciplines, peinture, musique, sculpture, mathématique, astronomie, etc.
Léonard de Vinci et Michel Ange entre autres en sont de remarquables exemples.
Loup Francart beaucoup plus modestement et à sa façon, demeure dans cette mouvance multidisciplinaire. Il entretient cet environnement par un esprit curieux et toujours en éveil.
Loup Francart a lui aussi différentes cordes à son arc, je préfère dire à sa lyre, l’arc symbolisant toujours l’image de la chasse ou de la guerre. Rassemblons-nous alors autour des muses de notre artiste, peinture, poésie, musique et littéraire aussi au titre d’essayiste. Thématique sensible sur laquelle notre ami théoricien vous donnera des indications ou pas !
L’art fut toujours dans la vie de Loup Francart porteur et révélateur. Au seuil de la vingtaine et au-delà d’études déjà bien avancées, il éprouva le besoin de découvrir l’art pictural plus en profondeur et ce sera devant une œuvre cubiste de Georges Braque « Le guitariste », enfin une des versions, qu’il reçut une sorte de « choc pictural » . Signe annonciateur sans doute, car à bien y réfléchir le cubisme ne contient-il pas les prémices de l’art optique par la déstructuration de l’image, le jeu des mouvements et des perspectives en aplats.
Mais attendons un peu l’art abstrait sera pour plus tard, car Loup Francart passa déjà par la case figurative ce qui dans la logique est préférable pour l’évolution progressive des compositions.
Ainsi il peignit durant une longue période des paysages qui subiront de plus en plus les effets de l’abstraction.
Cette expérience figurative et peu à peu abstraite le conduira vers l’art optique, puis cinétique et puis viendront les nouvelles technologies numériques.
Loup Francart est un artiste minutieux qui travaille avec précision, qui calcule les effets produits par les formes, les volumes et les couleurs. Ce sont nous dit-il « … par des petits bouts de rien qu’on parvient à composer une œuvre débordante de levain, de vie et d’amour. »
Loup Francart ressent ce besoin d’aller au-delà du miroir des illusions, il lui faut découvrir un autre monde parallèle, regarder les choses en prenant un peu plus de hauteur. L’art selon lui est un surplus d’être.
Et si l’art n’était qu’une illusion qui dévoile l’unité derrière la diversité.
Par la création Loup Francart tente d’aller du visible à l’invisible.
Fasciné par les mathématiques, c’est tout naturellement, comme par instinct que Loup Francart se dirigea vers l’art optique, cinétique et numérique, dont les initiateurs bien avant l’heure dans les années 1910-1920 furent les futuristes italiens. Mouvement repris et développé par Victor Vasarely et dans son sillage, Yvaral.
Afin de mieux la percevoir, il faudrait décrypter dans l’œuvre de Loup Francart quelques formules mathématiques pour avoir une perception moins fragmentée, plus globale de l’unité des choses ou du monde, dépendant des mêmes liens.
Par l’acte créateur, Loup Francart tente d’aller du visible à l’invisible. Il se trouve ainsi confronté à l’espace d’un champ d’expression ouvert sur l’infini, c’est aussi une manière de nous dire qu’au-delà de notre formatage ordinaire, il y a derrière ce que nous considérons comme réel, tout un champ des possibles tout aussi réel, mais qui n’est pas nécessairement perceptible au premier regard.
L’art optique c’est avant tout développer et créer des formes et des volumes géométriques multiples et accéder progressivement à l’invisible. C’est suggérer des formes qui trompent l’œil et n’existent pas et qui donnent pourtant une impression de réalité.
L’art, c’est aussi son double indissociable, son alter ego, la poésie où Loup Francart excelle dans un langage et une réflexion très personnels et nous allons saisir l’occasion et avoir le plaisir de vous en offrir quelques spécimens à trois voix.
Michel Bénard.
Lauréat de l’Académie française.
Chevalier dans l’Ordre Art et Lettres.
02:58 Publié dans 11. Considérations diverses, 21. Impressions picturales, 41. Impressions littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : peinture, poésie, littérature, cosmos, musique | Imprimer
13/06/2021
Le vernissage
- Discours d'introduction de Monsieur Jean-Charles Dorge, président de la Société des poètes français ;
- Présentation de Michel Bénard (voir discours), responsable des expositions, chevalier des Arts et Lettres,
- mot du peintre.
Venez voir l'exposition au 16 rue Monsieur Le Prince 75006 Paris
Galerie ouverte de 14h à 18h du lundi 8 au jeudi 11 juin
Je vous accueillerai !
07:28 Publié dans 21. Impressions picturales, 41. Impressions littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art cinétique, art visuel, peinture acrylique, encre de chine | Imprimer
11/06/2021
Charretée (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)
Tous, en charretée,
Oui, c’est la modernité,
Et sans parapluie !
06:16 Publié dans 44. Livres, 46. Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enfants, japon, pluie, photo | Imprimer
10/06/2021
Exposition de Loup Francart à la Société des Poètes français du 10 au 17 juin 2021
Oui, c'est aujourd'hui :
Alors, à tout à l'heure !
04:23 Publié dans 11. Considérations diverses, 21. Impressions picturales, 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eposition, vernissage | Imprimer
09/06/2021
Un nouveau livre ? (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)
La page d'hier est peu explicite : de quelle vie ordinaire parle-t-on ?
Il s'agit de la vie ordinaire des Japonais et d'un livre dont l'intérêt serait l'image et la parole mêlées. Écrit à deux, voici ce qu'en dit le photographe, mon co-auteur, qui a passé plusieurs mois au Japon :
Je vois l'ensemble comme une histoire où chaque image se connecte entre elles effaçant, par la même, l'intérêt singulier de celle-ci. L'écriture ne sera pas l'explication de cette histoire ni même l'histoire. J'ai, indéniablement, construit ce livre selon ma vision de raconter le Japon. Je fais naître mon histoire que j'ai voulu, par ailleurs, universelle.
Les questions que je me posais lors de ce projet au Japon ont toujours été avec l'objectif de représenter le Japon en restant proche de l'ordinaire. Cet ordinaire qui est pour moi la plus belle façon de retranscrire notre réalité : crue, familière et anonyme.
Ce livre parlera aux personnes extérieur du Japon qui porteront un regard de découverte sur la culture d'une façon de vivre dans un décor qu'ils connaissent peu ou pas du tout. Malgré tout, une vie ordinaire commune à toute à chacun, même à l'autre bout du monde, avec des influences bien différentes. Et lorsque les Japonais regarderont le livre, loin des clichés cartes postales, ils poseront un regard critique sur leur propre façon d'être même si l'histoire est vue par un étranger occidental.
Je suis parti à travers plusieurs régions au Japon en utilisant la marche pour me déplacer. Je souhaitais vivre les journées à une vitesse plus lente et ainsi pouvoir observer le rituel journalier de la population tout en évoluant dans des paysages différents selon la route prise. Cela m'a permis de voir aussi bien les enfants se rendant à l'école ou jouant, les parents face à leurs responsabilités pour la famille, les jeunes plus avancés dans les études ou entrant dans la vie active, les travailleurs confirmés, ceux mis de côté et bien sûr les personnes âgées retraitées ou pas. La logique naturelle s'est donc tournée vers une chronologie générationnelle.
Les strates de la société, des classes sociales sont l'objet de mon vagabondage au milieu d'eux, en évitant le plus possible des clichés "idéalisants".
Je porte aussi une importance à l'environnement dans lequel les gens évoluent. Il existe un lien évident entre les hommes et l'espace naturel qu'ils façonnent. Il est intéressant de voir comment se développe l'espace naturel au gré de l'avancée matérielle, technologique et sociologique de l'Homme.
La photographie m'intéresse, pas forcément dans sa technicité mais plus par son pouvoir de traverser le temps et de documenter des comportements d'une civilisation à un moment T. C'est un document, que certains aiment définir pour l'Histoire de l'instant. Je pense par exemple à August Sander sur la thématique "Hommes du XX siècles" avec comme credo "voir, observer et penser". Son corps de travail est ce pourquoi je fais de la photographie.
Immergé quelque mois dans le Japon, n'est ce pas une perspective intéressante ?
Alors vous verrez, de ci de là, des extraits de cette promenades au Japon: Photos + textes poétiques. A bientôt.
04:45 Publié dans 14. Promenades, 44. Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : japon, vie quotidienne, ordinaire, travail, loisirs | Imprimer
08/06/2021
Dimensions de la vie ordinaire (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)
L’horizontale d’abord¸
Fuyant dans la blancheur du ciel,
Ancrée autour d’un pilier,
Enchevêtrée et repliée sur lui-même :
L’univers chiffonné du cosmologue.
La verticale ensuite,
Lampadaire banal noyé dans l’horizontal,
Dressé vers un avenir incertain
Qui n’éclaire qu’un vide d’espoir.
Seul, il se dresse contre le quotidien !
Puis l’unique variante : l’arbre vivant
Dans la minéralogie environnante,
Guirlande de feuilles en respiration,
Fermant ses bras sur la vie.
Il va où il veut et vit sans préméditation.
Prison ou souffle ?
C’est votre choix dans ces pages !
04:58 Publié dans 44. Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ordinaire, commun, poésie, beauté | Imprimer
05/06/2021
Chaîne d'haikus
Il rêva longtemps
L’éveil le terrorisa
Le monde à l’envers
Moins devient plus
Les rebords sont au centre
Qui n’est que vide
Qu’imagines-tu ?
Seule la pensée unit
Les mondes virtuels
Un devient le Tout
Solitaire est le réel
Plus dur que la foi
L’imaginable
En spirale ascendante
S’empare de Toi
L’âme seule est
Et divague en liberté
Jusqu’à l’infini
01:34 Publié dans 46. Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, cosmos, au-delà | Imprimer
04/06/2021
Avant le big bang (Haiku)
Ton cœur n’en peut plus
Qu’es-tu toi qui me nargues ?
Naissance du monde !
06:13 Publié dans 46. Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cosmos, naissance, évanescence | Imprimer
03/06/2021
Au-delà
Je ne suis qu’un long tuyau
Qui s’efforce de recueillir les bruits
D’un monde qui vient d’ailleurs
Parfois le souffle de l’esprit
M’effleure et me prend dans son tourbillon
D’autres fois, pas un bruit
J’ai beau tendre l’oreille rien ne vient
Il m'arrive d’entendre un râle
Comme une sorte d’achèvement
C’est un autre être qui s’en va
Vers ce pays des songes et de l’espoir
Ce n’est qu’un petit bruit
Désespérant mais réchauffant
Il y a bien quelque chose au-delà
Mais va-t’en savoir quoi ?
04:36 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poésie, écriture | Imprimer
02/06/2021
nombre clé
Je suis... Tu es...
Mais sommes-nous deux en un
qui formera trois ?
03:55 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chiffre, nombre, compte ou conte | Imprimer
01/06/2021
Michel Portal & Jacky Terrasson - Marciac 2007
https://www.youtube.com/watch?v=zcGt4YeSR2k
Un moment étonnant
deux, mais une seule tête
avec une seule musique
celle des hauteurs et profondeurs
en harmonie totale
02:51 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jazz, fascination, divergence rapprochement | Imprimer