30/06/2021
Possession (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)
Je veux vivre, disaient-ils
Ils se gorgeaient de mots
Ils s’emparaient de choses
Et ces choses, ces mots
Ils en faisaient la vie
C’étaient des appareils de fer et de plastique moulé
Des moteurs tournant bien carrés dans leur caisse
Des chaises et des fauteuils pour ne pas s’asseoir
Des tables de musée dans les salles à manger
Des bibelots étranges et quotidiens possédés par caprice
C’étaient des mots savants, bien formés
Achevés par un isme et vêtus d’une majuscule
Les mots nus étaient tristes et leur paraissaient faux
Ces mots sortis de la bouche des enfants
Qui ignorent encore l’ivresse des belles phrases
Ils vivaient, disaient-ils
Ils croyaient tout avoir
Ils avaient le savoir
Ils connaissaient la possession
Puis, un jour, ils sont morts
Et ils ont tout perdu
Ils sont passés à côté de la vie
Ils ont toujours évité les humains
04:34 Publié dans 11. Considérations diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : modernité, brocolage, appareil, décès | Imprimer
24/06/2021
Changement (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)
Veuillez pardonner mon absence, mais je n'avais plus mon ordinateur fétiche et aucun moyen d'envoyer mes réflexions habituelles au cours de ces journées. Je suis à nouveau opérationnel. C'est reparti...
Du haut de sa colline
Elle descend vers le futur…
Elle ne peut faire autrement
Et le globe majestueux sous ses yeux
Ne suffit pas à cacher les fils de la trahison
Le monde change et se maquille
L’hydre gangrène de ses bras multiples
Collines et vallées auparavant vierges
03:28 Publié dans 44. Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : modernité, science, passé, avenir | Imprimer
24/12/2017
Mécanicité
07:41 Publié dans 24. Créations dessins | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dessin, encre de chine, modernité, mécanique | Imprimer
29/05/2015
Le puits de Darvaza ou la porte de l'enfer
En plein désert de Karakoum (Turkménistan), près du village disparu de Darvaza, se trouve un cratère d’une centaine de mètres de diamètre et de plus de vingt de profondeur, baptisé la « porte de l’enfer ». A l’intérieur de ce puits un feu ardant brûle et l'incendie semble sans fin.
Le puits de Darvaza n’est pas une œuvre de la nature, mais le résultat d’une malencontreuse prospection minière soviétique qui a commencé dans les années 50.
En 1971, un forage provoque l’effondrement du toit d’une cavité souterraine, laissant apparaître un trou béant d’où s’échappent de grandes quantités de gaz. De façon à éliminer ces gaz toxiques, les géologues décidèrent d’incendier le puits. Les soviétiques sous estimèrent grossièrement les dimensions de la cavité : Les gaz qui auraient dû se consumer en quelques semaines continuent de brûler sans discontinuer depuis 1971 ! On ignore combien de temps continuera de brûler la « porte de l’enfer ». Même si le puits de Darvaza se situe dans une région difficile d’accès, de nombreuses personnes se rendent sur place pour observer ce phénomène fascinant.
07:07 Publié dans 12. Trouvailles diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : progrès, technique, modernité, science moderne | Imprimer