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23/03/2022

La beauté

La beauté est un gouffre qui ouvre l’âme

17/03/2022

La famine / Premier événement


L'événement auquel on ne s'attendait pas : la famine. De quoi s'agit-il ?

L'affirmation de Yuval Noah Harari, la famine est vaincue, est aujourd’hui contredite par certains médias (https://youtu.be/MAu-x4RvgWI) . Ce n’est qu’un tremblement couvert par l’optimisme en cours, mais les signes sont là : "un ouragan de famines menace le monde, un effondrement du système alimentaire mondial nous guette". En effet, l’Ukraine et la Russie représentent 29% des exportations mondiales de blé et l’alimentation en blé est aujourd’hui interrompue par la guerre en Ukraine et l’arrêt des mouvements d’alimentation de ces deux pays vers le monde. 
Ne nous trompons pas. Pas d’alarmisme. La guerre ne peut être éternelle et, d’autre part, il existe des substituts  au blé, y compris les innovations révolutionnaires telles que les insectes, nouveau grenier multipliable en tout lieu pour faire face au manque mondial. Cette première menace est-elle réelle ? Seul, l'avenir nous le dira.

16/03/2022

Homo deus : une brève histoire du futur, de Yuval Noah Harari

Je ne l’ai pas encore lu. Je le convoite depuis un certain temps, en me demandant quand et où je l’ouvrirai. Aujourd’hui, peut-être suis-je prêt !

Sapiens retraçait l’histoire de l’humanité, Homo deus interroge son avenir : aperçu vertigineux des rêves et des cauchemars qui façonneront le XXI° siècle. Trois parties : Homo sapiens conquiert le monde, Homo sapiens donne sens au monde, Homo sapiens perd le contrôle. Le livre s’ouvre sur l’ordre du jour. Le programme a été le même pendant des milliers d’années : la famine, les épidémies et la guerre ont toujours été en tête de liste… On y réfléchit rarement, mais, au cours des toutes dernières années, nous avons réussi à maîtriser la famine, les épidémies et la guerre… Les forces incompréhensibles et indomptables de la nature sont devenues des défis qu’il est possible de relever… Certes, il y a toujours des échecs notables… Au début du XXI° siècle, l’être humain moyen risque davantage de mourir d’un excès de McDo que de sécheresse, du virus Ebola ou d’un attentat d’Al Qaïda. Tous se réjouissent.

Or depuis deux ou trois ans, ces affirmations sont contredites par deux événements sur trois : les épidémies et la guerre, la vraie, sont revenues devant l’actualité. Le Covid 19 et l’affrontement à mort, sont bien là, toujours présents, s’insinuant entre les pages de l’immortalité, enfin épinglés devant qu’il y de plus sacré : le droit à la vie, valeur la plus fondamentale de l’humanité, et, derrière, le droit au bonheur.
Qu’en est-il ? Pourquoi l'homme retombe-t-il dans ses travers millénaires ?

15/03/2022

Bulle

L’autre jour, j’ai vu un homme,
Un homme qui faisait les vitres.
C’est presque tout un chapitre,
Un chapitre où se perd un homme.

Il se dressait vers les carreaux, 
Élevant ses bras aux cieux,
Pour ensuite tremper, le pauvre vieux, 
Sa tirette de caoutchouc dans l’eau.

Ses lents gestes de somnambule
Étaient chargés de rêves et de pensées.
Son triste monologue courait sur les roses fanées.

Par instant se formait une bulle, 
Qui s’enflait et éclatait sous son nez.
Alors il pleurait doucement sur ses mains burinées.

14/03/2022

4° dimension

 

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Ville, perte de l'identité
Où est la solitude ?
es-tu seul ou multiple
un seul être te manque
et tu erres dans la multitude
épuisant ton regard
au fil des rues

13/03/2022

Brouillard

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Seule émerge l'ombre du passé

 

12/03/2022

Poursuite

Nuage de l’ignorance
Brouillage de l’incompétence
Ils avancent encore
Sous les ordres désespérés
De la horde abjecte

Seul contre tous
Il gesticule en vain
Semant la terreur 
D’une main maladroite
Contemplant son œuvre
Réjouis de l’irréalité
De la pensée et de l’action

L’aveuglement est là
La mort également
Derrière la tête de chaque arme
Couchée sur la mise en joue
D’un peuple à la transparence
Qui reste sans égal

10/03/2022

L'éternité (2)

Mais aujourd’hui, rien ne sort d’eux-mêmes. Ils sont comme transparents dans le monde. Les images les traversent sans s’imprimer, ils avancent comme des fantômes dans un jeu imaginaire et ne se reconnaissent pas eux-mêmes. Je comprends cette attitude dans une vision nocturne. Je vais retourner me coucher après avoir écrit mes quelques pages quotidiennes. En levant les yeux vers la fenêtre, je vis les filaments touffus de la vigne vierge se pressant aux vitres. Un aquarium, me dis-je. Tels des tentacules, les tiges se pressent pour contempler le bureau éclairé. Ici la vie ; derrière, le sommeil ou la mort pour la nuit. Il faut attendre le lever du jour pour que reparte le mécanisme invisible du mouvement accompagné de bruits, d’odeurs et de goûts. Et eux, ce couple qui se dénote parmi les autres couples, restent immobiles, frileux, englobés de terre glaise, incapables de faire un pas devant l’autre. Ils ont toujours leur lumière, elle rayonne avec la même intensité ; mais elle ne peut franchir la frontière de leur moi et se propager au-delà d’eux-mêmes. Il faut la lumière du monde pour qu’ils puissent rayonner. Sans elle, rien ne franchit la barrière de leur existence.

09/03/2022

L'éternité (1)

Constant dit, en se regardant dans la glace :
– Il est des jours où rien ne nous distingue des autres mortels.
Pourquoi une telle interrogation ? Peut-être le ciel grisâtre qui s’étendait à l’infini au-dessus d’eux ou le flot de paroles échangées sur le même ton ou encore les yeux voilées de celle à laquelle il s’adressait. 
Elle ne répondit pas, le regard vague, un geste de la main commencé et non achevé. Elle pensait à ses vacances raccourcies comme un soufflé qui s’effondre sur lui-même. Ses yeux se voilèrent d’une légère brume, sa voix elle-même ne répondait plus avec netteté. 
– Oui, c’est vrai, nous sommes deux mortels qui se regardent sans se voir, qui se parlent sans de connaître, qui se caressent sans rien sentir.
Elle lui toucha le bras, avec douceur, comme une femme en manque d’affection, un sourire aux lèvres, penchée vers l’éternel masculin, elle, l’éternel féminin. Il est vrai que leur couple formait un duo agréable. Il la regarda avec tendresse, souriant ; elle le caressa distraitement, le cœur soulevé. Il était beau, mais d’une beauté d’un autre âge. Il n’avait rien à voir avec l’homme stylisé que prodiguent les journaux de mode. En fait, c’était un homme ordinaire, mais dont l’énergie se lisait dans le regard. Ses yeux étaient de braise, étincelants et fiers. Eux seuls le différenciaient des autres mortels. Elle, le visage rieur, laissait une impression de sensualité italienne, retenue, mais réelle. C’était leurs deux regards qui les distinguaient des autres humains, regards comme des épées, acérés et chargés d’électricité. Mais comme par un fait exprès, ils ne se voyaient pas ainsi et aujourd’hui, une certaine langueur anéantissait l’éclat de leurs yeux. Tout leur paraissait terne, sans saveur, comme une longue journée tiède d’automne trainant des nuages gris sur des bois verdâtres.  Pourtant Aigletine, c’était son prénom, le rappelait à lui-même, l’enfermait dans son imaginaire, l’ouvrait à une vision mystique de la vie et de la rencontre entre deux êtres.

03/03/2022

Ils sont

Un seul contre tout un peuple
La puissance contre la volonté
La liberté contre l’étouffement
Respire et vois grand !


Les héros contre l’agresseur… 

26/02/2022

Secret

Qui croire ?
Certains sont sans imagination
Y a-t-il un Dieu ?
Ils ne savent et ne veulent pas savoir

Dieu est bien là
Mais que fait-il ?
C’est un être anonyme
L’indifférence le condamne à n’être que spéculations

Tu es parce que tu n’es pas Dieu
Que te sert autrement
Ce personnage historique
Qui encombre ton esprit ?

Oui, Dieu t’attend dans ton secret

13/02/2022

Signes et paroles

La parole permet l'échange, ce que ne permet pas le signe.

L'homme échange et fait valoir ses droits, ce que ne peut faire l'animal.

 

12/02/2022

Intimité

Comme chaque jour, je cours. Cela m’envole la tête, écrase mon égo et oxygène le corps jusqu’à le rendre transparent.

Ce matin, j’arrive devant une maison connue, abandonnée loin du village, toujours fermée sauf l’été. Je contourne un des communs et tombe sur une biche immobile, à tel point qu’elle semble une sculpture plutôt qu’un être réel. Elle est à quinze mètres. Elle me regarde et ne bouge pas. Je m’arrête et fais de même. Nous nous regardons, deux êtres, seuls au monde. Plus rien n’existe, seuls, elle et moi. Elle ne s’affole pas et reste impassible. Cela dure une minute, deux minutes.

Puis, elle se met à vivre. Elle se lèche le flanc, caresse quelques mèches de son dos, comme si je n’existais pas. Elle est seule au monde, dans un instant de solitude heureuse, accomplissant ses gestes avec sérénité. Elle est tout entière à son animalité, belle d’innocence.

Elle ne bouge toujours pas. Elle regarde soudain. Je ne bouge pas. Nous nous regardons, sans un bruit. Alors, elle se couche dans l’herbe et semble me dire : je n’ai pas peur. C’est ma vie, pleine et entière, faite d’instants de recueillement devant la beauté de l’univers. Fais-toi transparent toi aussi.

Soudain, en un éclair, elle se lève et fuit, comme tout animal surprit dans sa vérité, trois ou quatre minutes de communion naturelle, dans un moment hors du temps.

11/02/2022

Croire et expérimenter

Je sais, et non je crois, parce que Dieu me laisse l'expérimenter.

La foi, non par croyance, mais par expérience.

23/01/2022

Misère de la technique

Misère de la technique. Ils ont changé la chaudière et ajouté un appareil permettant de régler la température selon la pièce où elle se trouve. « C’est très simple, nous disent-ils : deux boutons, un plus (augmenter la température), un moins (la baisser). En effet, quoi de plus simple !
Il a fait chaud cette première nuit. Aussi, au matin, nous avons appuyé sur la touche moins (-). Nous nous sommes recouchés. Une heure plus tard, il faisait froid. On appuie sur plus. On attend dix minutes. Rien ne se passe. On attend encore dix minutes, rien. Les radiateurs sont froids. On ouvre la notice d’emploi du chauffage. Cela semble normal. Mais on remarque cet appareil supplémentaire, le H. H. Pas de notice d’emploi. Ils n’en donnent pas, c’est tellement simple. On cherche sur Internet. Plusieurs pages le concernent : multitude d'appareils et de notices d’installation, publicité, en français, en anglais, en arabe et autres langues mondiales, de nombreuses entreprises vantant leurs mérites et les frais. Mais pas de « Comment le faire marcher, c’est dire sur quel bouton appuyer pour qu’il fonctionne ». Il n’y a que deux boutons : + et - . L’ingéniosité de nos polytechniciens en herbe avait rendu simple et évidente les fonctions de l’appareil. Quoi de plus simple : + et - . Cela marche toujours !
–  Mais quand cela ne marche pas ?
 –  Vous faites appel au spécialiste.
–  Et si c’est le week-end ?
–   Vous attendez lundi.
Passons sur toutes les recherches de solutions. Quel dérèglement ! C’est encore le week-end et il fait froid. Mais nous pouvons relancer la machine tous les quart d'heure.
Que la technique est belle ! Que d’ingéniosité !

22/11/2021

Valeur du vide mental

Ne pas sauter d’une activité à l’autre sans prendre la peine de faire le vide en soi-même. Il est deux heures. Je m’installe devant l’ordinateur. Je viens de me réveiller et de prendre un café. Mêmes gestes quotidiens, et pourtant tout est différent.

Une parole me berce : n’écris pas tout de suite. Prends le temps de flâner et de t’oublier.  Prend la mesure du temps, il te le revaudra.

Comme il est difficile d’arrêter de penser : se couler en soi, descendre dans ses chaussettes et extraire de son personnage tout le jus de son égo. Il n’est pas beau. Quelle dégringolade ! Au fond du trou, le rien, quelques secondes, et encore ! Et cette seconde te ravit. Te voici flèche sans but jusqu’à l’écroulement du monde et de toi-même.

Alors, il se dévoile dans sa réalité. Mais vite, chausse ton parachute. Le rien n’est qu’un instant qui dure une éternité.

23/09/2021

Pourquoi travailler ?

Pourquoi travailler ?

Tout d’abord, ne pas dépendre des autres pour exister 
C’est-à-dire gagner sa vie pour s’assumer  
Et permettre aux proches de vivre autour de soi
En allant plus loin finalement faire vivre la société humaine
Plus encore, contribuer à une société meilleure

Mais dans le même temps, se réaliser
C’est-à-dire chercher en moi ce que je suis
Et trouver en moi le meilleur 
Pour moi-même et pour les autres

Se réaliser en aidant les autres à se réaliser
Directement ou indirectement

En fait, pour être heureux,
L’être humain doit concilier 
La vie en société et la vie personnelle

 

 

19/09/2021

Equitation (poème)

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Camille Carier Bergeron et Acoeur/crédit photo Claude Ménard
 

podcast

03/09/2021

Vacances

Quelques jours et quelques nuits

encore... encore....

enfoui dans la verdure du Périgord

je reprends bientôt

promis...

24/08/2021

Constructions (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 83.jpeg

 

Massivement tout change !
Chaque rue est transformée, rebâtie
De manière attentionnée 
Accompagnée d’une cohorte d’hommes
Affairés, organisés, épuisés
Mais fiers de leur activité bourdonnante
Au sein des occupations quotidiennes
Au-dessus, dessous et même au sol
Le bruit t’agresse, le regard s’agite
Mais au fond de lui l’homme contemple
Et se dit : « jusqu’où aller
Pour que le monde devienne formateur ? »

 

© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 85.jpeg

 

 

10/08/2021

Cols blancs (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)

japon,élite,silence

Ils sont cols blancs et proprets
Errants, solitaires ou groupés
Au milieu des paysages urbains
Dans le brouillard de la société
Environnés de leur silence intérieur

Va ! Avance dans ta vie
N’écoute pas les bruits de l’usure
Qui emprisonnent ton corps
Pourfend ta solitude intérieure
Et sois le même quel que soit le lieu

Pénètre-toi du silence 
Deviens l’aphasie flegmatique
De l’être intérieur sans mémoire
Et marche sans crainte ni reproche
Vers ton accomplissement à découvrir

07/08/2021

Errance 6

 

C’est fini, les filets de ton être sont engourdis
Laisse-toi aller vers cet être profond 
Qui ne se lasse pas de te déborder
Les yeux tournés vers la lumière
Ne soit plus pour être celui qui a toujours été !

 

06/08/2021

Errance 5

 

Lorsqu’il apparaît, plus rien n’existe
Ni la terre ni le ciel, ni même ce moi
Dans lequel tu te réfugies
Fuis loin de toi, cours à l’horizon
Et vaque à tes occupations
Soulagé de tes préoccupations !

 

01/08/2021

Exposition de peinture du 13 au 15 août et après-midi poétique le 14 août 2021

 

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« Au cours de l’après-midi poétique, on tentera de comprendre comment l’homme face à lui-même, s’interroge sur son être en laissant résonner en lui le monde et façonne ainsi son destin pour saisir l’inexprimable dans le vol d’oiseau, la grâce d’une danse, la joie d’une rencontre, bref dans le retournement de circonstances habituellement banales, mais qui claquent comme un fouet sur la tête. Une poésie riante où émotions, convictions, explications, réflexions et beaucoup d’exclamations permettre à chacun s’y trouver son compte. »

 

Gilles Raab et Loup Francart déclameront les poèmes,  accompagnés à la guitare par Patricio Cadena Perez, interprète  et compositeur, et soutenus par Dimitri Francart, baladin. »

 

 

 

 

 

25/07/2021

Le lieu du moi (7)

7-    Alors, que me reste-t-il ?
Je m’assieds au pied d’un arbre
Je tourne mon regard vers moi-même
Et ne vois plus que le blanc des yeux
Marchant vers un lointain avenir
Que je ne connais pas ou peu
Avance encore plus loin dans le lointain
Et quitte ta robe d’interrogation
Marche sans vergogne et va sans crainte
Tes pieds te porteront vers l’inconnu

Entre en toi-même et veille
Sans un regard en arrière
Calme ton impatience
Et va serein vers d’autres paysages
Où l’intérieur est l’extérieur
D’un monde inconnu
Pourtant rien n’a changé en toi
Tu t’es allégé et retourné
L’envers devient l’endroit
L’endroit est derrière toi
Et tu laisses quelque part
Une part de toi-même
Soulagé, tu deviens plus léger
Et monte sur le nuage rosé
Qui sent l’ignorance sereine
Qu’es-tu, toi qui n’es rien ?

23/07/2021

Le lieu du moi (5)

Encore un essai, jusqu’où ?
Adolescent, le moi a enflé
Et s’est fait plus pressant
Il m’a pris tout entier
Sans savoir où aller
J’ai erré dans les perspectives
De vies futures imaginaires
Et dans une réalité médiocre
J’ai imité la vie et les mésaventures
Et laissé le vrai destin passer
J’ai singé dans tous les domaines
Comme si j’avais cent vies
Actives ou passives, enchantées ou lascives
J’ai même joué à celui qui joue
Et joue à se juger jusqu’à la décision
La vie n’est-elle qu’une comédie
Qui n’engage à aucune conséquence ?

Le succès attend le voyageur intrépide
Celui qui n’échoue devant rien
Et se jette dans la bataille
Portant haut et fort ses convictions
Qu’il ne quitte pas un instant
Mais que faire si cela évolue
Et si la vie envisagée te porte ailleurs
Si tu te sens fait pour errer
Sans savoir où tu veux aller
Devant toi le trou, large et profond
Dans lequel s’engouffrent tes espérances
De nouvelles apparaissent, belles comme l’aurore
Elles te poussent à d’autres horizons
Qui s’ouvrent à nouveau pour toi
Et tu parcours la vie sans jamais te fixer
Même si tout reste stable apparemment 

17/07/2021

Le lieu du moi (1)

Ferme tes yeux… Entre en toi-même…
Où te trouves-tu quand tu te cherches ?
D’abord sous ton casque d’or
Ce poids que tu portes sur tes épaules
Et qui pèse en permanence
Dans cet oubli de toi-même
Tu t’oublies par habitude
Tu t’oublies parce qu’il est présent
À chaque instant, en toi et hors de toi
Il pèse sur tes épaules et t’entraîne
Il te dit : c’est toi celui-là
Ce poids chiche dans le cerveau
Et tu crois à cette impression

D’autre fois, tu grince des dents
Par fatigue ou lassitude mentale
Plus rien ne te motive
Ni le rire des enfants
Ni le sérieux des adultes
Ni même l’absence des vieillards
Où es-tu, te demandes-tu ?
Et tu ne sais que répondre 
Dans ta boite vide de pensées

05/07/2021

L'intelligence émotionnelle (2)

Une notion d’influence, c’est-à-dire d’utilisation des connaissances d’empathie pour modifier les perceptions et la vision des autres et introduire un changement de paradigme personnel ou social

    • La capacité à identifier et utiliser les émotions de personnes individuelles, de groupes, de foules, de populations caractériser par des facteurs psychologiques communs ;
    • La capacité à identifier et utiliser les émotions pour provoquer des changements de vision du monde chez un groupe de personnes ou une population (créer une dissonance cognitive chez ses personnes)
    • La capacité à protéger les émotions d’un groupe face aux actions ou réactions d’autres groupes.

 Une notion de gouvernance de l’opinion publique qui concerne un ensemble de décisions, de règles et de pratiques visant à assurer le fonctionnement optimal de l’Etat ou d'une organisation, ainsi que les organes structurels chargés de formuler ces décisions, règles et pratiques, de les mettre en œuvre et d'en assurer le contrôle. Elle englobe :

    • La communication sociale qui inclue la communication gouvernementale, la communication d’entreprises, la communication interpersonnelle. La communication sociale se définit comme l'ensemble des actes de communication qui visent à modifier des représentations, des comportements ou à renforcer des solidarités ;
    • La réglementation de la liberté d’expression et d’opinion (surveillance, législation et sanctions) ;
    • La lutte contre la propagande et les fausses nouvelles. (législation et sanctions).

04/07/2021

L'intelligence émotionnelle (1)

L'intelligence émotionnelle s'inclut dans quatre domaines assez différents les uns des autres.

Une notion  de connaissance de soi ou même de développement personnel de soi qui comprend :

      • La capacité à identifier ses émotions : Les émotions fonctionnent comme un système d'alarme et livrent des indicateurs sur notre connaissance d’une situation. Elles affectent nos perceptions, jugements et induisent des comportements. Elles ont pour origine un déclencheur interne ou externe.
      • La capacité à connaître les émotions de base, auxquelles on devrait ajouter l’atonie ou la torpeur (réflexe de non-réaction face à un événement induisant une émotion forte).
      • la capacité à les intégrer dans une compréhension plus large des comportements (cerveau droit et gauche).

    • La capacité à maîtriser ses émotions : connaître et maîtriser l’enchaînement des émotions dans le cycle peur-colère-dépression-espoir.
    •  

    Une notion d’empathie (Capacité de s'identifier à autrui dans ce qu'il ressent)

    • La capacité à comprendre les émotions des autres : l'empathie est la capacité à s'identifier à autrui, à ressentir ce qu'il ressent, à se mettre à la place de l'autre.
    • La capacité à les intégrer dans une compréhension plus large des comportements (cerveau droit et gauche) ;

02/07/2021

L'intelligence émotionnelle

Beaucoup emploient le terme "Intelligence émotionnelle" qui désigne « l’habileté à percevoir et à exprimer les émotions, à les intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler les émotions chez soi et chez les autres » (Mayer & Salovey, 1997).

En fait, ce terme désigne deux aspects d'un même problème :

  • L’intelligence est ici utilisée au sens classique du terme : Faculté de connaître, de comprendre ; ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance rationnelle (opposé à sensation et à intuition).
  • Mais cette dénomination cache également l’intelligence au sens anglais du terme, c’est-à-dire la capacité à acquérir du renseignement et à l’utiliser pour faciliter la compréhension et l'action auprès des différents groupes primaires constituant la société.

Mais si l’on veut en faire un concept utile pour les responsables quels qu’ils soient, peut être faudrait-il parler de « résonnance émotionnelle », car la particularité de ce concept est qu’il n’est pas raisonné à la manière des concepts intellectuels. L’agression de toute émotion tient au fait qu’elle résonne en nous de manière excessive, empêchant toute analyse logique des faits. Elle entraîne des changements de paradigmes et de vision personnelle de l’environnement de chacun. C’est ce changement qui procure un décalage entre les responsables et les réactions des groupes qui y sont soumis.

Mais au-delà du terme que contient réellement ce concept ? C'est ce que nous allons nous efforcer de comprendre au cours des prochains jours.