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03/07/2014

Le mode gagaku (musique de tradition japonaise)

Dans le mode Zokugaku et l’échelle IN, cette musique donne une bonne vision de la musique japonaise traditionnelle.

http://www.youtube.com/watch?v=kx1uw4n575M#t=227


Le gagaku qui signifie musique raffinée est la musique traditionnelle de cour qui peut être destinée au profane comme à la religion. Il apparaît vers le Vème siècle, mais n’est officialisé qu’en 701 avec la création d’un office du gagaku. Il disparaît pratiquement au milieu du XVIe siècle, hormis dans quelques foyers aristocratiques et religieux, pour renaître sous le règne du shogun Ieyasu Tokugawa (1543-1616).

C’est une musique à la mesure du Japon, sobre, équilibrée, méditative et, on peut le dire, terriblement ennuyeuse au bout d’un certain temps. Mais on passe cependant un bon moment à se laisser plonger, sans pensée (à la manière du zen), dans cette soupe remontante, car vous laissant sans voix.

Plus cérémonieuse encore, cette danse, si l’on peut l’appeler ainsi, met en évidence le formalisme introduit à la Cour, à tel point que le règlement devient prison. Mais il y a une certaine beauté à écouter ce style singulier, loin de la musique occidentale.

http://www.youtube.com/watch?v=HCYzU4mUGic

 

19/07/2013

La flûte shakuhachi

http://www.youtube.com/watch?v=BrD-D60Ij9E

 
Le shakuhachi, flûte japonaise droite en bambou, a un son très particulier. Cette flûte fut utilisée dans la musique Gagaku (musique de cour).

Instrument réservé à la musique religieuse contemplative, elle est devenue très populaire au Japon et même dans le monde puisque de nombreux occidentaux la pratiquent. L’intérêt de l’instrument tient aux multiples glissandos possibles entre deux notes. On remarque que les notes n’ont pas la même hauteur que dans la gamme occidentale, c’est-à-dire que leurs intervalles sont différents et peuvent même changer dans un même morceau.

Ici les notes dominantes sont le sol, le mi b et do, voire le ré (assez peu). La mélodie se construit autour de ces notes dominantes, par demi ton ou par ton, sans que ce soit aussi net que dans la gamme occidentale. Ce qui rend cette musique méditative tient justement à ce retour perpétuel aux mêmes notes et au fait que les autres tournent autour.

C’est un son dans la nuit, envoûtant, une sorte de leitmotiv enivrant qui vous appelle à un retour sur vous-même. Rien que le son dans le vide des pensées. Et peu à peu, l’esprit vibre en osmose avec la mélodie. On perçoit les vibrations, les changements subtils de hauteur des sons, leur durée variables sans rythme, propre à vous sortir du culte de la raison pour vous plonger dans un monde nouveau, autre, sans rationalité.