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31/03/2016

Vues multiples sur le monde

Et le monde est Un et multiple.

On y passe en dansant, sans jamais le comprendre!

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20/02/2016

Mandala

Un mandala moderne qui trompe par ses irrégularités :

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13/02/2016

Chaîne de vie

La vie peut se concevoir de deux manières : soit elle est prise comme un phénomène d'ensemble, en évolution permanente, qui s'oppose à l'inertie de la matière; soit elle est comprise comme un phénomène propre à chaque ensemble individuel qui naît, agit et meurt après avoir engendré. Sa définition reste à découvrir, car elle recèle encore bien des surprises!

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28/01/2016

Projet de tableau en relief

Cela fait plusieurs semaines que cela me travaille : faire un tableau en relief plutôt qu'uniquement dessiné et peint. Ce n'est pas encore ce que je cherche, mais cela commence à y ressembler.

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Il faut maintenant peindre en noir et blanc (ou éventuellement couleurs) pour donner au tableau sa forme définitive. J'ai hâte de voir ce que cela va donner ! Mais auparavant, retravailler la forme brute...

 

 

19/01/2016

Eclairçie

Pourquoi éclaircie ? Une ouverture sur l'infini, certes parcellaire, mais si encourageante.Sur l'obscurité, des ouvertures de lumière qui donnent au monde un autre aspect. On ne sait ce qu'il y a derrière, mais c'est un encouragement pour tous ceux qui cherchent l'au-delà.

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Le dessin est fait à partir d'une grille dont chaque élément est ensuite incliné.

12/01/2016

Illusion

Depuis longtemps me trottait dans la tête l’idée d’un tableau en trois dimensions. L’idée née ne fait pas la réalisation. Celle-ci fut plus longue à murir. Il fallut construire le dessin, c’est-à-dire les formes constituées de baguettes qui se colleraient sur le fond du tableau, une plaque d’aggloméré et les contrastes de noir et blanc fabriquant des trompe-l’œil, tantôt cachant la baguette en la confondant avec le fond, tantôt donnant de fausses formes noires au fond blanc.

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Une fois réalisé sur ordinateur, le dessin est imprimé et l’ensemble des cotes est reporté sur le papier de façon à pouvoir ensuite le redessiner sur l’aggloméré, ce qui donne cela :

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Enfin, le dessin reporté sur le support d’aggloméré, il fallut coller les baguettes de manière parfaitement parallèle, puis enduire d’apprêt composé d’un gesso blanc. Je me rendis compte que les formes pouvaient se différencier par le noir et le blanc qui pouvaient être peints sur la tranche ou sur l’ensemble de la baguette donnant ainsi une plus grande profondeur. Ce fut un travail délicat que d'enduire de noir les côtés des baguettes sans déborder sur le fond du tableau. La prochaine fois, je peindrai la baguette avant de la coller. Ce sera plus simple.

Enfin, le tableau est fini. C’est une vague de bonheur qui m’assaille comme à chaque fois. Mais là, sans doute un peu plus, car ce fut long et difficile.

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Le tableau se voit de manière différente lorsqu’on passe devant en raison des tranches des baguettes peintes ou non de la même manière que la surface directement visible vue en face :

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30/12/2015

Impulsion

La planète bleue se réchauffe. Elle devient rouge. Les hommes envoient des messages partout dans l'univers. Ils montent vers les galaxies, les étoiles, les planètes et submergent le cosmos. Ce SOS, c'est une sorte de morse, mais plus perfectionnée. La grosseur et la longueur des traits apportent des informations complexes aux petits hommes verts qui pourraient les intercepter. Dieu, pourvu que cela soit ! (MSG du GM [gouvernement mondial] au Cosmos, le 29 décembre 2034)

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16/12/2015

Dépouillement

Derrière le palpable
L’infini du rien

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Voir le monde
Entrapercevoir l’invisible

09/12/2015

Ecriture

Premiers balbutiements d’un apprenti en écriture ! De la croix au trait en passant par… De l’extase à la lassitude… Et pourtant, n’y a-t-il pas une certaine poésie dans ces malhabiles tentatives de langage ?

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01/12/2015

Frissonnement

Frissonnements, tremblements, sur la peau, un jour d’hiver, comme un cauchemar, partant aux quatre coins de l’horizon, se diluant dans l’éther jusqu’à chatouiller l’intérieur du crâne.

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24/11/2015

Cannage 2

Enfin, vous êtes prêt. Votre dessin est reproduit, en proportion, sur la toile. Vous sortez vos15-11-18 Tissage C.JPG pinceaux, vous les lavez, vous ouvrez vos pots de peinture et vous commencez dans un ravissement inégalé. Vous êtes revenu, enfin, dans la matière, immergé jusqu’au coude, le geste précis, la langue tirée, le genou flexible, bref dans l’attitude du vrai peintre qui est propre à vous-même. En fait il faut d’abord entourer les traits de peinture qui délimitera proprement ce qui est d’une couleur et d’une autre, ici blanc sur le fond noir du châssis (oui, on trouve des châssis noirs sans problème). Attention, ne pas dépasser le trait. C’est une question de patience et d’entraînement. Cela vient 15-11-18 Tissage D.JPGprogressivement et vous tirez maintenant vos traits au pinceau sans problème, à main levé. Combler les vides est facile et le temps dépend de la taille du pinceau utilisé. Large, mais pas trop, car plus il frôle les bords, plus l’attention doit être soutenue. Et lorsque les formes ressortent bien en noir et blanc, il faut recommencer. Ce n'est qu'un immense barbouillage. La peinture acrylique a  également ses inconvénients. Elle n’a pas la consistance de la peinture à l’huile. Il faut généralement passer une deuxième couche. C’est le cas aujourd’hui. Bon courage !

Enfin vous contemplez l’œuvre (en est-ce vraiment une ?).

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Vous êtes satisfait du travail accompli. Il reluit de tout son éclat. Est-il vraiment beau, tel que vous le vouliez ? Vous ne savez. Vous le saurez demain, quand d’un œil neuf vous y plongerez votre regard et vous direz : oui, c’est bien un tableau et il est beau. Dans deux mois lorsque vous en aurez peint deux ou trois autres, vous changerez peut-être d’avis. Mais pour l’instant, c’est bien sûr le plus beau que ayez jamais fait.

Pourquoi l’appeler cannage ? C’est un coup d’œil, une impression, un choc au coeur, qui donne son nom au tableau. Et ce coup d’œil m’a fait penser au cannage que l’on trouve sur les chaises de salle à manger. C’est idiot, bien sûr !

23/11/2015

Salon d’automne de Meslay du Maine

Un beau nom, des peintres passionnés, des organisateurs attentifs, des amis présents, un ciel bleu et le froid glacial. Être invité d’honneur, c’est pouvoir suspendre quinze tableaux là où les autres sont réduits à deux.

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Mais vous ne concourrez pas, car vous êtes hors norme. Quel bonheur : pas de confrontation, pas d’exigences, une paix bienheureuse et une participation à tout en toute liberté. Un jury sympathique et connaisseur qui juge au-delà de la technique les motivations et intentions des artistes. Vous marchez sur un nuage, sans trou d’air.

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Les délibérations sont sérieuses et l’unanimité est trouvée sans problème. C’est tout de même mieux que la chambre des députés : pas de cris, pas de hargne, pas de revendication, une harmonie raisonnable et bienvenue.

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Il vous appartient de faire un petit discours. Mais c’est si simple de parler de l’amour de l’art que cela ne pèse nullement.

22/11/2015

Exposition

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20/11/2015

Cannage 1

Un tableau, ça se prépare, s’élabore et se mijote à la manière d’une recette de cuisine. Il faut y mettre un certain nombre d’ingrédients pour qu’il prenne forme. Ce sont des ingrédients virtuels, mais dont l’importance n’est plus à démontrer. Tout se passe dans la tête, dans un premier temps, dans les mains, dans un deuxième temps, puis dans la matière enfin.

Recherche.JPGLe premier temps est brouillon, plein d’aléas, imprévisible. Il naît d’un geste, d’un regard, d’un assemblage naturel ou artificiel tel une symétrie inusitée ou un contraste insaisissable. A partir de cette misère vous bâtissez sans vous en rendre compte dans votre tête un projet plus complet qui doit vous satisfaire ou bien vous laissez tomber. C’est un point délicat dont le basculement vers l’une ou l’autre solution est un processus ténu. Quel peintre n’a pas un carnet, et même plusieurs, de croquis qui est la mémoire des idées germées et inabouties.

Là, vous y êtes, une idée vient de sourdre, il convient de lui donner forme, c’est-à-dire bâtir un dessin complet, celui du tableau à réaliser par la suite. Comme vous êtes un homme moderne, vous n’utilisez plus votre crayon et une grande feuille de papier blanc, mais votre15-11-020.JPG petit écran dont la taille varie en fonction du zoom que vous lui donnez. Vous cherchez alors non plus les formes, mais leur assemblage. Comment les marier entre elles pour leur donner un aspect satisfaisant à l’œil et à l’entendement ? Oui, cela demande plusieurs essais, ratés, à moitié réussis ou à moitié ratés. Vous entassez les pages sur l’écran, heureusement il ne pèse pas plus lourd pour autant. Ah ! Ça y est. Le voilà celui que je cherche depuis un moment. Il est là, satisfaisant et même beau. Oui, disons-le, si vous ne le trouvez pas beau, continuez. Certes, vous êtes bien le seul à le trouver beau, mais il faut bien trouver des satisfactions dans son travail. Donc vous tenez la merveille qui s’étale à vos yeux virtuellement, mais cette virtualité à un côté tellement réel que vous craquez et l’adoptez.

Il faut maintenant l’adapter au support choisi, généralement un châssis acheté dans un 15-11-18 Tissage B.JPGmagasin spécialisé qui, avant toutes choses, doit être enduit d’un apprêt appelé gesso, généralement blanc. Mais comment passer d’un dessin virtuel à une réalité d’une autre dimension en conservant les mêmes proportions ? Certes, sur votre écran vous disposez d’une règle en largeur et en hauteur, mais encore faut-il que celle-ci se mette aux dimensions de votre tableau. Vous bidouillez un bon moment jusqu’à ce que vous trouviez le compromis qui vous permet de reporter, de l’écran sur la toile, le dessin, d’abord point par point, en abscisse et ordonnée, que vous reliez ensuite par un trait, sans vous tromper, jusqu’à former le même dessin sur le châssis. Pour cela vous vous servez d’un intermédiaire, une simple feuille imprimée du dessin sur lequel vous reportez les cotes de chaque point. C’est un travail long et contraignant. La moindre erreur et votre dessin part de travers. Pire, vous ne vous en apercevez qu’à la fin ou même le lendemain, au réveil, lorsque votre regard, plus clair, remarque l’erreur d’un coup d’œil.

16/11/2015

Dédicace et exposition

Dédicace :

Loup Francart présentera, lira des extraits et dédicacera ses deux derniers livres le samedi 21 novembre 2015 à l’Espace culturel Leclerc de Saumur entre 14 et 18 heures.

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 Exposition :

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01/11/2015

Prière 2

L'univers est-il fini ou infini. Pour l'instant pas de réponse. Le théorème de Cantor énonce que, pour tout infini, il existe un infini supérieur, c'est-à-dire qu'il existe une infinité d'infinis. Seul le divin, qui sort de l'épure du réel créé, ne possède pas d'infini supérieur.

peinture, dessin, numérique, optique art

31/10/2015

La FIAC 2015 dans les murs

La FIAC, un des plus grands marchés de l’art. Mais de quel art parlons-nous ? Je me contenterai de vous montrer quelques belles pièces conçues par de véritables artistes qui ne représentent que moins de quinze pour cent de l’ensemble des « œuvres » représentées. En fait, la plupart de ces œuvres ont été conçues dans les années 70 et sont donc en fait des œuvres d’art moderne et non contemporain.

Tout d’abord comme à son habitude, Aplicat-Prazan expose un seul peintre. Cette année Maurice Estève, peintre de la lumière qui sort au travers des couleurs. Sur sa façon de travailler, Estève précise : «…Je ne me sers jamais d’esquisse, je peins directement sur la toile, sans dessin préalable. La couleur s’organise en même temps que les formes. Tout se cherche dans le format en chantier… Chaque œuvre est une suite de métamorphoses… En vérité une toile est pour moi une somme de reprises incessantes qui dure jusqu’à ce que je me trouve devant un organisme que je sens vivant. Seule ma sensibilité peut me dire si j’ai atteint ou non cette reconnaissance… Une des choses qui me caractérise le plus est qu’il n’y a pas chez moi d’image préétablie; pas de forme que je souhaite obtenir à priori sur une toile. Au moment même où je peins, il s’opère un échange, une conversation s’établit entre moi et le tableau au fur et à mesure que celui-ci s’organise… N’ayant plus le spectacle de la nature sous les yeux, ni son souvenir, je me trouve en face de l’art, d’une réalité, d’un objet qui a grandi et qui est plus tyrannique encore qu’un sujet, mais en même temps plus souple, obstiné et ouvert.» (From http://www.applicat-prazan.com/artistes/2011/maurice-este...).

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(Voir le 16 avril 2013 l’exposition Estève toujours d’applicat-Prazan).

Voici ensuite deux petites encres de Chine magnifiques datant de 1960. J’ignore le nom de l’artiste, ayant omis de le noter :

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Une peinture de Latifa Echakhch, spécialiste des installations (regardez sur Internet) :

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Plus récente, une sculpture sphérique :

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Et un ensemble de miroirs et autres plans disposés de façon étincelante. Ne vous rappelle-t-il pas "Recomposition" du 18 août 2015 :

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Certes ce ne sont pas les seules qui méritent d’être vus. Il y en a d’autres.

Alors, malgré l’insipide de nombreuses galeries et même parfois la rage de présenter des « performances ou installations » pitoyables, cela vaut le coup d’aller y faire un tour.

28/10/2015

FIAC 2015 hors les murs

Dimanche, visite au Jardin des plantes. Beaucoup de monde s’y promènent, en famille ou en amoureux. Ne fait-il pas beau, alors il faut en profiter !

Là, apparaît l’objet : une souche de bois de 2000 ans d’âge surmontée d’un parasol. Encore une performance, me dis-je. Non, c’est bien un objet solide et lourd qui durera, tout au moins pour la souche. Elle a bien tenu 2000 ans ! Foule qui le photographie comme une véritable œuvre d’art. Heureusement il est sur une pelouse entouré de fleurs ce qui empêche les amateurs de se faire photographier à côté de lui.

Curieux, je retrouve dans le numéro Art Press consacré à la FIAC hors les murs l’article de cette merveille conçue par Haegue Yang et intitulée « Seat od Grandeur At Villeperdue, 2015 ». Voici ce que dit l’artiste : « J’aimerais créer dans le public une impression d’immédiateté et d’accessibilité. Ce faisant, j’entends aussi mettre en place un cadre étrange, mais commun, où puisse prendre corps l’idée quelque peu fragile et vulnérable d’une communauté d’absence ». Et l’article poursuit : un concept emprunté à la Communauté inavouable de Maurice Blancot, essai sur Marguerite Duras dont Yang a plusieurs fois mis en scène la Maladie de la mort.

Allez comprendre de quoi il s’agit ! Peu importe. Parler importe plus que montrer. Proposer un langage abscons est une manière d’attirer les foules.

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En revanche, j’ai vu plus loin une très belle sphère composée de tuyaux en PVC accolés en tuyaux d’orgue : simple, mais une idée brillante qui est bien la marque d’un artiste qui a pensé son affaire et l’a conçu avec brio. Il s’agit de Vincent Mauger, « Sans titre, 2015 ».

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24/10/2015

Prière

Oui, c'est bien une prière, ordonnée, organisée, mais libre de tout propos : conversation vers l'infini, bavardage avec l'univers, message à ceux qui sont immergés dans le tout.

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20/10/2015

Isabelle Jarousse, peintre sur papier

Depuis plus de vingt ans, elle inscrit dans le papier qu’elle prépare elle-même des dessins fait avec un pinceau très fin, petit, fait de personnages, d’animaux et de végétaux.

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Du rêve préparé, plongeant dans l’inconscient, toujours sur fond noir. Pas une couleur. Noir et blanc inlassablement.

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Parfois, il n’y a même plus de dessin, de simples formes qui seules rythment le papier.

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D’autres fois, même le papier se rythme en sculpture et forme des vibrations. 

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Le papier devient étoffe, le dessin devient jardin, et l’on part, vêtu d’enchantements, le nez au vent !

Isabelle Jarousse expose à Paris (elle travaille à Lyon) dans la galerie Béatrice Soulié, 21 rue Guénégaud - Paris 75006.

28/09/2015

Signes

Ces signes discrets évoluent prudemment. Ils deviennent langage, mais perdent de leur beauté. Le langage ne conduit-il pas à l'utilitaire? D'un certain aspect oui , sans doute. Mais le langage c'est aussi la poésie. Alors ne cherchons rien, laissons ces signes vivre sans en chercher la signification.

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23/09/2015

Exposition à Bellebranche

Quelques photos de l’exposition à Bellebranche (Mayenne) qui a eu lieu les samedi 19 et dimanche 20 par une belle journée d’été.

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22/09/2015

Illusion 2

Ce n’est plus le son qui résonne, comme dans Illusion 1, mais l’œil qui divague. Quel aveuglement. A tel point que je ne sais plus qui éclaire quoi. Alors, fermez les yeux et imaginez ce que vous voulez.

Ce dessin peut également être tiré sur plexiglas au format 50 x 50 cm ou 60 x 60 cm.

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18/09/2015

Exposition

Un rappel, sans malice!

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08/09/2015

Trouble 2

A nouveau, il est peint et il conserve son trouble : des points et lignes blanches apparaissent entre les signes noirs et reviennent aussitôt les points et lignes blanches en surimpression sur le blanc.

Reprenez le tableau du 8 avril 2015. Ce n’est pas le même en couleurs inversés, mais celui-ci procède de la même construction. Et comme lui, il représente les signes de l’invisible derrière le visible.

Les points existent sans exister. Ils ne sont pas visibles et pourtant on les voit.

 

Acrylique sur toile
1m x 1m
septembre 2015

07/09/2015

Exposition d'art cinétique

Une nouvelle exposition :

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26/08/2015

Exposition à Bellebranche (Mayenne)

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Que représente une exposition. Une heure prise sur les activités de tout un chacun pour se réjouir l’âme et s’ouvrir au monde de la beauté. Mais, me dires-vous, chacun a sa vision de la beauté. Oui, sans doute, mais c’est en allant voir que l’on sait si c’est cela que nous recherchons ou non. Pour l’artiste, ce sont des heures de travail concrétisées par la venue de spectateurs qui, même s’ils n’achètent rien, commentent et apportent leur réconfort.

Alors, venez nombreux. Il y a de grandes toiles, mais également de petits cadres, bref pour tous les goûts et toutes les bourses.

18/08/2015

Recomposition

Surgit de nulle part cette composition saute aux yeux et vous interroge : une face qui se désagrège sous vos yeux ou qui se multiplie en fragments de glace feuilletée. Une meurtrissure ? Que va-t-elle devenir, nul ne le sait. Elle divague avec effet, imprimant dans la tête sa carcasse décomposée ou en recomposition. Qui sait ?

04/08/2015

Exposition « Regards multiples », de Loup Francart

Loup Francart expose au château de Bourgon, un magnifique château situé en Mayenne à 30 km au nord de Laval :

Le début de la construction date du XIIIème, à l’époque il était fortifié, il subsiste un impressionnant pont à trois arches qui enjambe les douves aujourd’hui asséchées. A l’origine le château était entouré d’un vaste étang, un pont levis interrompait le pont de pierres avant de pénétrer par le porche dans lapeinture,optique art,art cinétique,exposition cour du château. Cette seule entrée était flanquée de deux tours massives dont l’une a été conservée, l’autre sert de fondation à la chapelle construite en 1528 par les Montécler. Peu avant c’était l’époque de l’occupation anglaise qui a laissé sa trace avec les fenêtres à meneaux d’angles. Puis une période plus stable a permis d’entreprendre la partie « Renaissance » du château avec la cheminée monumentale en granit ornée des armes de la famille Montecler. Une porte en ogive sculptée s’ouvre sur un escalier à vis comptant 70 marches et qui mène aux chambres peintes, en 1580 et 1625, dont le célèbre cabinet bleu de la marquise de Sablé. D’autres parties ont été ajoutées au XVII et XVIIIème siècle dont les communs, contruits par Pierre le Nicolais, négociant en toiles de Mayenne et dont la correspondance est gardée aux archives de Laval. Le bassin de teinture est situé dans les anciennes douves. C’est un précieux témoignage du commerce triangulaire de l’époque.

(http://www.chateaudebourgon.com/agenda/)

Vous y trouverez de nouvelles œuvres, de quoi vous réjouir la vue et vous élevez l’âme.

30/07/2015

Mannequin

 

 Un simple mannequin de bois peint. Il regarde le vide du tableau qui se prépare dans la tête des apprentis peintres, l’air hautain, reposant sur sa chaise, les bras semblant pianoter d’impatience d’être mis en image.

Il est anonyme, de la fin du XVIIIème siècle ou du début du XIXème. Voici ce qu’il en est dit sur la note l’accompagnant :

« Ce mannequin d’artiste, grandeur nature et en bois peint, est vraisemblablement une commande de l’accademia Carrara à Bergame. Il servait de modèle aux étudiants qui s’initiaient à l’art de peindre et de sculpter.

Sa structure et son mode d’articulation correspondent à un modèle type que l’on retrouvait, avec quelques variantes, dans la plupart des écoles d’art européennes. En revanche, le bois peint au délicat ton de chair, la perfection des traits, les boucles de la chevelure ceinte d’un bandeau sont des ornements ajoutés par un artisan local. Parfaite incarnation de la beauté néoclassique, le mannequin de Bergame encourageait les étudiants à poursuivre l’idéal de l’Antique. »