11/12/2019
Interstice
Un interstice
Besoins et rêves mêlés
A portée de main
07:37 Publié dans 22. Créations numériques, 46. Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pictoème, poésie, dessin, tableau | Imprimer
03/10/2019
Feu (pictaïku)
Feu dans la tête
Cœur battant la chamade
L’univers s’offre
Réjouit l’âme
Lueur de l’invisible
Donne-nous la paix
NB. Un pictaïku, comme le pictoème, est l'association d'un haïku à un dessin, tableau, photo. Plus encore que le pictoème, il se doit d'être incisif et constitue un flash mêlant la vue et la voix.
08:00 Publié dans 22. Créations numériques, 46. Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : haïku, poème, poésie, art pictural, dessin, tableau | Imprimer
12/09/2019
Flash sous forme de haïku
La lumière naît
Mesure les ténèbres
Voile ta face
Rien n'est révélé
Cercles et angles sont présents
Éclair primordial
07:33 Publié dans 31. Pictoème | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dessin numérique, tableau, lumière, ténèbres | Imprimer
11/03/2019
Myriade
Peut-être un trou noir
une échappée mystique
ou la fin d'une vie
Seule l'espérance
te propulse au-delà
au centre du Tout
Tableau acrylique achevé en mars 2019, 80x80 cm.
Passage du numérique au consistant.
Malheureusement, la photo du tableau peint ne reproduit pas la couleur exacte du fond qui est vert foncé et non noir tel qu'il apparaît ici.
Voir Myriade, dessin numérique, publié le 20 avril 2013.
06:40 Publié dans 23. Créations peintures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tableau, art cinétique, centre de l'être, mort, vie | Imprimer
23/12/2018
Les contraires
C’est par l’union des contraires
Le blanc et le noir
Le feu et la glace
La haine et l’amour
Que l’on vit sa vie
Et ces sautes d’humeur
Combat sur une mer déchaînée
Sont le lot de tous
Même du divin
Satan et l’ange Gabriel
Se côtoient en chacun de nous
Comme ils luttent dans les cieux
Loi universelle, avec modestie
Elle nous contraint
Nous enserre dans ses griffes
Pour que parfois s’envole
De nos corps étonnés
L’oiseau pudique
Qui se mêle aux nuages
Roucoule dans l’espace
Et enchante nos cœurs
Qui de pierre deviennent de chair
Oui… Les contraires
Nous conduisent à la tombe
Qui s'avère délivrance
Tel l’oiseau moqueur
© Loup Francart
07:48 Publié dans 31. Pictoème | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, pictoème, poème, dessin, tableau | Imprimer
28/01/2016
Projet de tableau en relief
Cela fait plusieurs semaines que cela me travaille : faire un tableau en relief plutôt qu'uniquement dessiné et peint. Ce n'est pas encore ce que je cherche, mais cela commence à y ressembler.
Il faut maintenant peindre en noir et blanc (ou éventuellement couleurs) pour donner au tableau sa forme définitive. J'ai hâte de voir ce que cela va donner ! Mais auparavant, retravailler la forme brute...
07:22 Publié dans 23. Créations peintures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tableau, peinture, art cinétique, op'art | Imprimer
23/09/2014
Regards multiples
Le Sentier des Arts
vous invite au vernissage de l'exposition de
Loup Francart
Regards multiples
le jeudi 9 octobre à 19h
Exposition du 10 au 12 octobre
tous les jours de 11h à 19h
16 cité Berbère 75009 Paris
La cité Bergère est accessible à la fois par le 23 rue
Bergère et par le 6 rue du Faubourg Montmartre
Venez nombreux au cours de ces trois jours. Vous découvrirez l'art cinétique et pourrez bénéficier de la dédicace du livre :
"Petits bouts de rien"
07:15 Publié dans 21. Impressions picturales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition, vernissage, art cinétique, tableau | Imprimer
14/10/2013
Les photographies de Robert et Shana Parke-Harrison
Et voici d’autres artistes américains tout aussi loufoques qu’Ethan Murrow, mais aussi doués, dans un processus de création très différent. Ce sont en effet des photographes. Mais dotés d’une imagination sans limites.
Ils réalisent leurs tableaux, parce que l’on peut bien parler de tableaux, c’est-à-dire d’une vision du monde propre à l’artiste, à partir de premières photographies montées sur papier grand format, qu’ils ajustent de façon à créer une véritable scène, dans laquelle leurs personnages jouent un rôle comique, naïf, navrant ou poétique. Tout cela est photographié à nouveau pour donner ces chefs d’œuvre imaginatifs.
« Notre processus de création tente bien souvent de faire une réplique de ce qui se passe dans les rêves, où des éléments n’ayant visiblement rien à faire ensemble, obéissent tous à un instant placé dans un cadre narratif plus grand (…) Nous recherchons divers sujets pendant quelques mois. Ensuite nous commençons à développer les idées et à faire des croquis des images. À partir de là nous fabriquons les accessoires et commençons à expérimenter en photographiant tout cela. Nous continuons à développer les accessoires et les idées jusqu’à ce que nous obtenions l’image désirée. Nous la photographions à ce moment-là. Puis nous collons plusieurs images afin d’obtenir l’impression finale qui est ensuite montée sur un panneau puis peinte. »
Chaque personnage est confronté à la nature, envoûtante, belle et étrange. Chaque morceau de celle-ci est détourné de sa fonction réelle. Regardez ce pré tout ce qu’il y a de plus banal. Il devient une couverture gigantesque que le personnage s’efforce de tirer vers lui pour recouvrir une terre aride, le tout sous un ciel normal, tranquille, un ciel de tous les jours.
Et là, quelle étrange machine, une sorte d’avion, dirigeable, hélicoptère, encombrée d’hélices, de seaux, tournant dans un ciel irréel, avec un personnage qui sème ou laisse tomber quelques pièces d’on ne sait quoi !
Oui, il faut sauver cette terre qui, malgré ses défauts, fait de nous ce que nous sommes, des hommes perdus dans l’immensité, et dont la tâche est d’instaurer un monde plus clair, plus humain. Mais quelle tâche difficile qui demande tant et tant d’efforts !
Alors, parfois, cet homme pète les plombs et s’envole vers un monde encore plus irréel…
Ou plus poétique…
Ces artistes sont exposés à la galerie Suzanne Tarasieve, 7 rue Pastourelle 75003 Paris.
07:25 Publié dans 21. Impressions picturales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art contemporain, photographie, peinture, image, tableau, imagination, nature, poésie | Imprimer
13/07/2013
Le tatouage en expansion !
Au bord du lac d’Annecy, sur une plage champêtre, on trouve des baigneurs qui ne se lassent pas d’aller à l’eau sans crainte d’un animal insolite comme dans le lac du Loch Ness. Hier, étendu mollement auprès de ces touristes ou indigènes, je fis une constatation : de nombreuses personnes ornent leur corps d’un tatouage.
Je venais à peine de m’installer, qu’une jeune femme, marchant d’un pas élégant, avance vers la jetée, le regard lointain sur l’étendue d’eau. Elle passe dignement lorsque je remarque une tache sur une de ses cuisses, allongée, très visible, resplendissante. C’était un tatouage, dessin discret par sa forme, moins par ses dimensions, représentant une forme géométrique stylisée d’assez belle facture. Comme elle se retournait pour parler avec celui qui l’accompagnait, je distinguai sur l’épaule opposé un même motif, plus discret, noir également, du style art moderne 1930. Je me plongeais à nouveau dans la lecture lorsqu’un cri strident poussé à côté de moi me fit lever les yeux. Une autre femme, jeune également à en voir sa silhouette, étalait sur son dos un véritable tableau de toutes les couleurs. C’était un chatoiement de formes entrelacées, de bleu, de vert, de rouge et d’orange, pas forcément disposées en association judicieuse. Elle riait fort et une partie du dessin suivait ses spasmes, se tordant avec gourmandise en modifiant les lignes et les couleurs. Du plus bel effet, un vrai dessin animé ! Souriant devant ce spectacle somme toute assez drôle, je vis que la famille entière appréciait le crayonnage corporel et était affublée de motifs divers. Presqu’un vêtement sur la peau cachant leur nudité.
Observant alors la multitude de personnes allant et venant entre la terre (non l’herbe) et l’eau, je constatai qu’un grand nombre affichaient un tatouage, soit impressionnant par ses dimensions, soit discret, soit représentant une personne ou un animal, ou même un ensemble complet, être vivant dans son environnement, soit sous forme de motif abstrait, soit même, mais plus rarement, un texte suivi d’un point d’exclamation ou mieux d’un petit cœur.
En rentrant à la maison, je me suis penché sur ce phénomène. Internet bien sûr m’expliquera ce qu’il en est de cette nouvelle mode. Pourquoi se faire tatouer ?
Tout d’abord, ce n’est pas nouveau. Admirons cette jeune femme qui n’est vraisemblablement plus de ce monde. Longtemps considéré comme une forme de rébellion vis-à-vis de la société, le tatouage a tendance à devenir une norme sociale dépassant le milieu, l’âge ou la profession. Il semble que le tatouage prend progressivement la place du piercing et étend ses avantages à plus de partisans. L’idée du rite initiatique existe toujours dans l’esprit de certains, en particulier des hommes. Dans ce cas, le tatouage affiche ce passage par un dessin adéquat du style épées entrecroisées, armes impressionnantes ou bouteilles enchevêtrées. Mais le sens du tatouage s’est élargi. Il peut représenter une déclaration d’amour : combien de cœurs entrecroisés ornent la cheville ou le ventre de femmes ou d’hommes en mal d’afficher ses préférences ? Ils peuvent constituer un objet de séduction, voire d’ornement érotique, de par le lieu où s’étale et l’objet représenté : pomme (d’amour évidemment), sucre d’orge, ou même l’interpellation claire : Eros (oui, je l’ai vu). Il s’agit d’afficher ses préférences, sa personnalité, son style, sans même avoir besoin de parler avec ceux qui veulent en savoir plus.
D’autres personnes succombent au charme de l’art pour l’art. Le dessin n’a pas de sens social. Il est juste là pour être regardé, admiré, envié. Ce sont des bijoux que l’on ne retirera plus, un bracelet sur une jambe, l’autre sur le haut du bras opposé, si bien dessinés que l’on s’interroge au premier regard sur leur réalité. Parfois même on voit la reproduction d’un tableau et le tatoué devient galerie d’art en pleine campagne.
Un site écrit même : « Certaines personnes se sentent protégées par leurs tatouages. Elles les aiment et les assument totalement. Elles suscitent la fascination et l'admiration chez des individus non-initiés au tatouage; allant même jusqu'à déclencher des envies d'encre chez des personnes qui n'auraient pas forcément été amenées à se faire tatouer. » Je n’irai sûrement pas jusque là, mais c’est sans doute une des raisons du développement de cette forme d’art.
Ce site annonce : « Au final, chacun fait ce que bon lui semble de son corps. Nous avons la possibilité de modeler notre corps en fonction de l'image que nous souhaitons lui donner, ce qui est plutôt sain si nous demeurons dans une dynamique positive. Apporter des modifications à son corps peut modifier l'image que l'on a de soi. Ils peuvent aider une personne à s'approprier son corps et à l'apprécier davantage, à se construire une identité, ou juste à se sentir plus en accord avec sa personnalité. »
Reste cependant un petit ennui. En général, la conception de la vie évolue avec l’âge. Ce que l’on se fait tatouer à seize ans représente un schéma mental assez différent de ce que l’on se ferait tatouer à trente (si l’on conserve encore l’envie de se faire tatouer). Laisser sortir du col de sa chemise blanche, au-dessus d’une cravate impeccable, un poing fermé est d’un mauvais effet sur les clients d’une bijouterie. Trop tard, on ne peut l’enlever, sauf au prix de souffrances bien pires que celles de son installation !
07:34 Publié dans 11. Considérations diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tatouage, personnalité, mode, affiche, tableau, psychologie | Imprimer