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11/03/2011

Christ en majesté

 

Peindre une icône est un geste engageant. En effet, l'icône se veut image de l'invisible, et même présence de l'invisible. Il s'agit ici d'un Christ en majesté, conservant les caractéristiques icônographiques du moyen-âge occidental. Il est peint à l'huile, mais sans la préparation avec toile et levkas et sans détrempe à l'oeuf. J'ai particulièrement soigné son vêtement de lumière qui contraste avec une peinture  plus naïve du reste.

Le Christ pantocrator est un Christ en gloire, c'est-à-dire la représentation de Jésus-Christ dans son corps glorieux par opposition aux représentations plus humaines du Christ souffrant la Passion sur la Croix, ou celle de l'Enfant Jésus. Il est représenté adulte, barbu, avec les cheveux longs. Il tient, dans sa main gauche, le livre des Evangiles et, esquisse un geste de bénédiction de la main droite, ses deux doigts tendus symbolisant la double nature, humaine et divine, du Christ.

Le Christ en majesté, autre forme du Christ en gloire, se distingue du Pantocrator par une représentation du corps complet du Christ, debout ou assis sur un trône au centre d'une mandorle : c'est la représentation privilégiée par l'Occident médiéval, en particulier sur les tympans des églises romanes et gothiques aux XII et XIIIème siècles.

 

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07/03/2011

Jethsémani

Dans le désert des sentiments humains, Jésus accueille Judas, "mais malheureux l'homme par qui le Fils de l'homme est livré ! Il aurait mieux valu pour lui qu'il ne fut pas né, cet homme-là!"

Peu de temps après, un de ceux qui entouraient Jésus, coupe l'oreille d'un serviteur du Grand Prêtre. Mais Jésus prit la parole : "Laissez faire, même ceci", dit-il, et lui touchant l'oreille, il le guérit.

 "Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font." Et cette parole était vraie tant pour les soldats que pour la foule, deux groupes distincts, qui ne se reconnaissent pas, mais qui sont complices de ce qui se passe.

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Ils sont non seulement complices de sa mort innocente, mais également acteurs collectifs, et Jésus devient le médiateur du désir mimétique, qui est désir d'être, comme le démontre très justement René Girard. Cette découverte l'amène à méditer sur la violence, dénouement d'une imitation qui développe les conflits pour s'appropier les objets du désir. Dans "La violence et le sacré", René Girard montre que cette violence, arrivée à son paroxysme,  se focalise sur une victime arbitraire et fait l’unanimité  contre elle. Alors, l’élimination de la victime fait retomber brutalement la fièvre et laisse le groupe apaisé et hébété. La victime apparait à la fois comme origine de la crise et de la paix retrouvée. Elle devient sacrée.

Sortir de cet enchaînement involontaire de cause à effet nécessite un courage individuel qui transforme l'homme et le fait passer de la condition de bête humaine à celle d'homme fait dieu, grâce à la médiation intemporelle de celui qui a expié sur la croix.

04/03/2011

Cheminement chaotique

 

Cheminement chaotique de l'imaginaire dans le rêve :

 

 

 

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26/02/2011

Jaillissement

 

En un instant magique, notre vision du monde évolue. Plus rien ne sera comme avant. Apparaît sous son vrai jour ce qu'auparavant je voyais avec les yeux du passé. C'est un jaillissement immédiat, brutal de la vérité, comme un pincement de la mémoire jusqu'à l'apparition d'une nouvelle réalité. L'arrière fond reste en place, mais il se disloque par l'accélération des transformations qui s'imposent. Alors la vanité du passé s'effondre devant la vérité du présent. 

 

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24/02/2011

Encre de Chine

 

Au Japon, le lieu de fabrication traditionnelle des encres de Chine est à Nara, une cité très emprunte de culture bouddhique et de traditions shinto. Sa fabrication est secrète. Son utilisation multiple : plume, pinceau, rotring ; pure, dilué en lavis, utilisée avec différentes couleurs (gris, voire encre de Chine blanche). Elle permet tout style de dessin: technique, figuratif, abstrait. Elle se mélange avec d'autres techniques de peinture: le crayon bien sûr, mais aussi les feutres de couleur, l'aquarelle, etc. 

L'encre de Chine a la beauté de la simplicité. Noir sur blanc tout d'abord, elle permet la précision et la netteté. Elle a également la beauté de l'instantané : tracer avec un grand pinceau une calligraphie impose une sûreté du trait qui demande de nombreuses années de pratique. Bref, l'encre de Chine est une discipline envoûtante parce qu'elle a la magie de l'éphémère.

 

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20/02/2011

Jazz dance

"Danse dans les caveaux de la rue de La Huchette", dessin à l'encre de Chine, exécuté en 1971.

Je commençais la peinture après avoir passé une après-midi à regarder, analyser, assimiler une toile de Braque, Le violon, autant que je me souviens. Certes j'avais déjà dessiné auparavant, mais dans le but de reproduire un dessin exécuté par quelqu'un d'autre. Cette longue station devant un tableau du musée d'art moderne a, en une fois, déclenché la passion de la création plastique. Et cela continue...

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13/02/2011

Maria Elena Vieira da Silva (Lisbonne, 13 juin 1908 - Paris, 6 mars 1992)

 

L'œuvre de Vieira da Silva surgit et l'aiguillon d'une douce force obstinée, inspirée, replace ce qu'il faut bien nommer l'art, dans le monde solidaire de la terre qui coule et de l'homme qui s'en effraie. Vieira da Silva tient serré dans sa main, parmi tant de mains ballantes, sans lacis, sans besoin, sans fermeté, quelque chose qui est à la fois lumière d'un sol et promesse d'une graine. Son sens du labyrinthe, sa magie des arêtes, invitent aussi bien à un retour aux montagnes gardiennes qu'à un agrandissement en ordre de la ville, siège du pouvoir. Nous ne sommes plus, dans cette œuvre, pliés et passifs, nous sommes aux prises avec notre propre mystère, notre rougeur obscure, notre avidité, produisant pour le lendemain ce que demain attend.

René Char, 1960. 

 

Ce qui frappe au premier abord, c’est le parfum de tristesse mélancolique que dégagent ses toiles. Pourtant chacun de ses tableaux a pour origine une impression issue de la nature, soit brute, soit agencée par l’homme. Etrange impression à la fois d’écrasement par un assemblage de lignes verticales et horizontales (en quelque sorte une schématisation du cadre de vie) et de légèreté que donne l’architecture à base de matériaux transparents. On y retrouve la préoccupation contemporaine, schématisation jusqu’à l’abstraction dans la direction donnée par l’école du Bauhaus (bien qu’elle soit beaucoup plus riche en couleurs) et en même temps une recherche de vérité dans un absolu dépouillement qui n’est pas loin du seuil de non-désir des philosophes hindous.

Bibliothèque 1949 :

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Il n’y a dans ses toiles ni base (la matière), ni même souvent d’atmosphère au sens réel du terme, mais cette toute puissance vibration des formes entre elles transformées en champ d’influence qui exprime la chose en elle-même. Et les formes à leur tour perdent de leur masse pour s’intégrer dans l’énergie de l’ensemble en ne gardant que leurs contours de lignes et le reflet des surfaces. La masse se perd, mais l’énergie s’amplifie. Pourtant elle ne perd pas de vue la réalité des paysages en conservant une perspective, non plus fondée sur la ramification des lignes en un point, mais sur une profondeur fuyante opposée à la platitude d’autres surfaces et un enchevêtrement de lignes.

La gare Montparnasse (1957) :

Seule, sans immeubles, sans ville autour, la gare Montparnasse est constituée d’un amas de lignes enchevêtrées qui semblent sans cohérence. Et pourtant, elle nous permet de pénétrer jusque sur le quai d’un train partance, au centre et vers le bas du tableau. Elle s’ouvre entre un lieu d’où l’on vient et un lieu en partance, dont on ne sait ce qu’il sera. Le vent de la liberté invite le spectateur au voyage, un voyage quasi physique, vers les horizons sans fin du fond du tableau. L’ensemble des lignes se concentre vers le lointain, un infini fini, concentration de lignes de fuite, avec, peut-être, au fond une sorte de cathédrale, annonce de visites d’autres villes, enchanteresses. Il y a peu de couleurs, sinon cet ocre qui peut virer au brun à certains endroits, et qui rend l’atmosphère entre deux des instants mythiques où l’on met le pied dans un moyen de transport pour partir vers d’autres cieux connus ou inconnus, qui vont ouvrir une autre vie. Rien ne retient le regard hors de l’amas de la gare, peut-être, sur la gauche, à un horizon proche, des constructions dont on ne sait si elles sont vraies ou fictives. Le reste n’est qu’un désert où seules les rails s’impriment dans le sol et conduisent au loin, hors du regard.

 

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08/02/2011

Composition aux trois figures, de Fernand Léger (1932)

Trois figures : deux femmes, un homme ou un jeune homme. L’humanité figée dans l’espace et le temps. Peut-on seulement parler d’attitudes ? Ce serait plutôt une immortalisation du geste, l’homme surpris hors du temps. Ils ne voient pas, ils ne regardent pas. Le regard n’est pas mort, il est au-delà de la mort, dans une région inconnue de l’homme vivant. Figés dans l’éternité, ils sont pourtant animés. Lentement, ils évoluent en gestes éternels et reviennent au point de départ. Pourquoi les imaginer animés ? Seul le mouvement des mains des trois personnages le suggère, arrondi, languissant, mais en mouvement, comme une nage dans l’espace et le temps, une manière de se projeter vers un autre monde, mais comme en apesanteur.

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Sans doute est-ce le fond du tableau, un jaune assez cru avec des taches noires qui animent les trois personnages : espace mobile en lente révolution pour l’œil qui s’attarde longuement sur la toile comme sur un rêve. Les objets à la droite du tableau ont probablement une signification : échelle de l’ascension sociale ou spirituelle, peut-être, liens de l’asservissement collectif ou individuel, pure supposition due aux deux boucles dans lesquelles les mains se laisseraient facilement engager. Et cette sorte d’algue, entre les instruments dont nous venons de parler et les personnages, que représente-t-elle ?

Du regard général sur le tableau, après un examen attentif de celui-ci, on imagine l’humanité en marche, d’un mouvement virtuel, mais puissant, contenu dans l’immobilité du regard. On peut également penser à une famille en promenade au cimetière en raison du bouquet de fleurs que tient l'homme au premier plan. Dans tous les cas, attente d’un nouveau monde ou métaphore d’un monde idéalisé.

 

07/02/2011

Paire de jumelles

Ombre et relief, les deux paires de jumelles se croisent, s'entrecroisent sans jamais se mélanger. Vous ne pouvez arriver à mettre au point l'ensemble des jumelles d'un coup d'oeil. Vous voyez bien l'architecture de l'une d'entre elles, celle que vous regardez, mais voir les détails de l'ensemble est impossible, à moins de faire tourner son regard autour du centre en l'élargissant jusqu'au point le plus haut. Alors on obtient la perception globale du dessin.

 

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31/01/2011

Divination

 

Mystère de la simplicité. Quelques carrés dispersés créent le mystère. Est-ce la symétrie, l'équilibre, l'enchevêtrement des formes ? Le saurons-nous ? Mais sous l'oeil impassible, peu de pensées, un peu d'émotion.

La divination est l'art de deviner, de découvrir ce qui est ignoré ou caché en sortant des voies ordinaires de la connaissance.

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29/01/2011

La lecture, de Fernand Léger (1924)

Au premier abord le tableau ne m’a rien inspiré. Il était pour moi comme ces tableaux que l’on trouve dans beaucoup de maisons de province et qu’on a souvent envie de retourner tellement leur absurdité nous choque. Puis, en l’observant plus longuement, j’ai perçu une certaine harmonie d’ensemble, une certaine quiétude dans la forme du dessin comme si chacune des particules de l’air avait arrêté son mouvement pour laisser à la parole toute sa pénétration dans l’esprit et le corps.

 

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Les deux personnages, une femme assise dans un fauteuil soutenant sa tête d’un coussin et tenant un livre, l’homme, un bouquet de trois fleurs à la main qui tient maintenu un livre contre sa poitrine, ne sont pas plongé dans leur lecture, mais dans l’extase du rêve comme après avoir parcouru des yeux quelques lignes particulièrement belles. Leur attitude, figée dans une immobilité inquiétante, respire la rêverie qui est plus exactement matérialisée par la fixité de leur regard, un regard irréel, chargée de pensées intérieures, alors qu’en fait la forme même de l’œil n’est représentée que par une ellipse augmentée d’un trait supérieur pour formuler la paupière dans laquelle baigne un cercle noir, et cet œil, d’un dessin si simple et presqu’enfantin, respire toute la rêverie que peut contenir l’imagination d’un homme.

La tête de la femme, penchée sur le côté, le menton reposant sur la rondeur de l’épaule est l’idéal de la beauté féminine vers les années 1900, par le cercle presque parfait du visage que les cheveux épousent en larges plaques ondulées, par le dessin du sourcil qui continue en un même trait la forme du nez et de l’autre sourcil et dont les lèvres formées d’ombre semblent la base de cette colonne évasée. Les fleurs que l’homme tient délicatement entre ses doigts dont l’un, recourbé de manière anormale par rapport aux autres, donne justement l’impression du volume des fleurs, ressemblent à des nénuphars dont la fleur elle-même fait penser à des coupes de fruits qui contiendraient des prunes jaunes et dont on s’attend presqu’à voir quelques gouttes d’eau s’écouler à la base de leurs tiges.

Le volume et l’espace qu’occupent les corps dans le tableau est rendu avec puissance et vigueur par une simplicité enfantine du dessin des corps qui font penser à ces bonhommes de caoutchouc gonflé que l’on voit dans les vitrines des magasins. Mais combien leur attitude est pénétrée de l’extase et de la paix que donne la rêverie de la lecture et comme au fond sont humains leur gestes, la manière qu’a la femme de tenir son livre avec le plat de la main à demi refermée sur l’arête du centre du livre dont la base repose sur les plis de sa robe. Et ce geste de l’homme qui, pour tenir les fleurs dans sa main, appuie le livre du pli de son coude à son avant-bras contre sa poitrine.

L’ambiance du tableau reste volontairement tournée vers la contemplation par la forme des objets qui entourent les personnages. En fait, on ne distingue pas d’objets, mais des cadres constitués de traits verticaux et horizontaux où toutefois les traits horizontaux dominent, pénétrant par là l’esprit de tranquillité et de rêverie. Le temps s’arrête, l’intimité du couple est un filigrane invisible que l’on ne perçoit que par cette suspension du cheminement de la pensée entre le repos du corps et celui de l’esprit.

 

27/01/2011

La tête rouge d'Amedeo Modigliani

Dans la nuit de l'esprit, surgi des profondeurs de la mémoire, apparaît le souvenir d'une inconnue.

Comment préciser cette tête rouge tuile dont on ne connaît que la forme allongée sur la surface gris-bleu des réminiscences informelles ? Peut-être ces lèvres au dessin précis qui semblent l'origine même du souvenir, le point de départ du travail de la mémoire qui s'efforce de préciser tant bien que mal les contours de ce visage autour de la courbe veloutée de la lèvre. Aussi l'ombre gagne-t-elle le contour du crâne nu. Il n'y a qu'un œil dans cette tête rouge, sans doute parce qu'on ne se souvient jamais du regard complet des gens, mais d'un soudain éclat entrevu brièvement.

Qui est-ce ? Une femme, mais qui ? Péripatéticienne ou élégante ? Elle se laisse deviner ou plutôt on imagine sa consistance sans percer le mystère.

La tête rouge-Modigliani.JPGLa tête rouge, d'Amedeo Modigliani

 

" D'un œil, observer le monde extérieur, de l'autre, regarder au fond de soi-même" (Amedeo Modigliani) 

25/01/2011

Inversion

Une inversion est le renversement de l'ordre habituel des choses. Cela peut concerner la localisation d'un objet par rapport au plan habituel de symétrie ou encore les effets 3D d'un dessin. L'inversion concerne aussi le creux derrière le plein, l'invisible derrière le visible, la rencontre des opposés.

L'inversion, c'est l'étrangeté de la vie lorsqu'un coup d'oeil modifie notre perception habituelle des choses.

 

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24/01/2011

Divergence

Dans la calme sobriété des cellules se cachent quelques anomalies qui conduisent à des divergences plus en plus aigües. La beauté de l'harmonie tient au fait de son instabilité et des efforts à accomplir pour l'obtenir et la conserver.

 

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21/01/2011

Enfermement

Un monde à l'espace fermé, ville dans la ville, dont la symétrie laisse le regard perdu.

 

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12/01/2011

Yantra

Un yantra  (mot sanskrit qui veut dire « instrument de maîtrise ») est une figure géométrique tracée matériellement ou mentalement pour dompter le mental et maîtriser les forces cosmiques. De tradition indienne, tant hindoue que bouddhique, c'est un support de méditation qui révèle les concepts et aspects du monde et permet d'accéder à l'unité.

Au delà du dessin immédiat se cache de multiples formes ou aspects géométriques différents qui donnent des visions particulières de l'image générale. L'esprit contemple et laisse surgir en lui un monde déconcertant, mais ordonné.

 

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05/01/2011

Porte sur l'invisible

Revenir aux formes simples,

Y créer des perturbations

et découvrir une porte sur l'invisible.

 

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27/12/2010

Amplitude

Plus rien ne remplira notre attente,

Si ce n'est l'amplitude de nos aspirations.

 

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23/12/2010

Au coeur de l'appareil

Au coeur de l'appareil, je me suis égaré.

Où donc chercher la transformation

Si ce n'est au dédale du labyrinthe ?

Là où rien n'est et où tout est possible.

 

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NB. Dommage que les nuances de couleur ne soient qu'approximativement reproduites, le dessein en paraît plus plat.

20/12/2010

Porte sur l'invisible

Et si ces parallèles permettait d'entrer dans le monde invisible à l'endroit où noir et blanc se joignent ? 

Alors un monde nouveau s'ouvre à l'inconnu.

Le temps  ne se conçoit plus en heures, mais en espace décalé, trou noir dans la matière vierge.

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13/12/2010

Monde fractal (peinture)

Le monde fractal m'a toujours intéressé. Il reflète l'économie de la vie et procure un sentiment de surprise malgré le déjà vu. J'aime les constructions imaginaires avec des perspectives diluées qu'il faut reconstituer.

Ce dessin m'a pris plus de 15 heures. Il m'a fallu maîtriser le logiciel, les traits, les volumes et les couleurs. Ce fut complexe, mais le résultat est là.

Certes, il possible de mieux faire, mais ce n'est qu'un début. Nous y reviendrons.

 

 

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09/12/2010

Rêve

C'est ainsi que j'imagine les rêves : Des contextes plus ou moins différents qui s'expriment par le fond du tableau et des bulles qui éclatent et créent des événements. Alors l'imagination s'en donne à coeur joie.

Cela donne une certaine cohérence dans l'incohérence, tout ce qu'il faut pour revêtir de légèreté l'optimiste béat.

 

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