29/07/2023
Six heures
Six heures trente
Le jour se lève
Une lueur vague
Dans les yeux
Il lève son verre à la beauté du monde
Il regarde son voisin
Qui le suit des yeux
Et l’encourage dans sa tentative
Il lève sa jambe
Se tient en équilibre
Sur la pointe du pied
Et descend dans le trou
Retenu par ses complices
Un dernier regard
Et le voilà seul
Sans un bruit vivant
Uni avec la terre chaude
Qui sent la feuille séchée
Un jour passe, Puis deux et trois
Il hurle dans son trou
Et ne peut bouger
Le monde est-il ainsi ?
Un tuyau vide
Dans lequel on se cache
Pour éviter la vie et ses péripéties
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27/07/2023
Course
Une jambe sans suite
Longue comme une baguette
Qui court à qui mieux mieux
Derrière le chat-huant
Dans les vignes du seigneur
Plus la jambe s’allonge
Plus le chat hurle de terreur
Il se bouche les oreilles
Mais il entend toujours
La cavalcade effrénée
De cette mi-jambe
Courant dans la campagne
Au travers des vignes
06:39 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
25/07/2023
l'amour
L’amour est le moteur de la vie
Le deux est le chiffre clé de l’univers
Un double d’instinct qui naît en toi
Un manque de naissance qui te pousse
A envisager un autre que toi-même
Qui errerait dans l’espace-temps
Jusqu’à la reconnaissance finale
La fusion des cellules en leur double
En un être svelte, éternel
Entraîné par l’amour de lui-même
Capable de reproduire sans cesse
Non pas un monde qui se renouvelle
Mais une éternité permanente
Qui te prend à la gorge
Et t’entraîne vers l’infini de l’amour sans faille
Un plein chaud et tendre qui t'enlace
Et te conduit à un embrasement éternel
Où tu découvres l’amour
Qui t'attire et t’entraîne malgré toi
Hors de toi-même
05:44 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
24/07/2023
L’univers
L’univers, qu’est-ce ?
D’abord toi et moi qui le pensons
Nous contemplons sa beauté
Nous admirons sa construction
Nous nous réjouissons de son existence
Sinon nous ne serions pas
Nous nous voyons dedans
Confortablement installés
Comptant les multitudes lumineuses
Environnés d’interrogations
Jusqu’à ce qu’un homme, oui, un seul
Contredise notre vision pleine et entière
Les lois de la nature sont bien différentes
De ce que l’on croyait
Le monde se remet à penser
Les humains sont par nature curieux
La sphère de pensées se remet en route
Elle ouvre une nouvelle porte
Et le monde se met à penser
L’univers, qu’est-ce ?
La pensée en fait partie
Mais elle s’en sort également
Elle pense par elle-même
Et se contemple bravement
C’est un brouillard opaque
Entretenu par les humains
Pleins de corpuscules inconnus
Qu’il faut découvrir, trier, évaluer
Pense-t-il réellement, quel tourbillon !
04:09 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
23/07/2023
L’univers
L’univers, qu’est-ce ?
D’abord toi et moi qui le pensons
Nous contemplons sa beauté
Nous admirons sa construction
Nous nous réjouissons de son existence
Sinon nous ne serions pas
Nous nous voyons dedans
Confortablement installés
Comptant les multitudes lumineuses
Environnés d’interrogations
Jusqu’à ce qu’un homme, oui, un seul
Contredise notre vision pleine et entière
Les lois de la nature sont bien différentes
De ce que l’on croyait
Le monde se remet à penser
Les humains sont par nature curieux
La sphère de pensées se remet en route
Elle ouvre une nouvelle porte
Et le monde se met à penser
L’univers, qu’est-ce ?
La pensée en fait partie
Mais elle s’en sort également
Elle pense par elle-même
Et se contemple bravement
C’est un brouillard opaque
Entretenu par les humains
Pleins de corpuscules inconnus
Qu’il faut découvrir, trier, évaluer
Pense-t-il réellement, quel tourbillon !
04:06 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
22/07/2023
Absence
Rien, il n’y a plus rien devant toi
Rien derrière toi et personne à côté
Tu n’es qu’un trou sans aucune existence
Un trou de chaleur et d’absence
Dont les tremblements t’atteignent
Ou plutôt atteignent ton moi profond
Que tu ne trouves plus en toi-même
Tu te cherches, tu fouilles dans ce trou béant
Rien, il n’y a plus rien à tes côtés
Pas même l’idée d’une présence
Mais il est toujours là celui qui t’a créé
Qui a creusé cette absence devenue présence
Dans laquelle tu baignes étendu
Tu as perdu la notion du temps
Une seconde devient l’éternité
L’immobile devient le frétillement
Tu es environné de filaments
Comme des cordes qui relient l’existence
Et tu flottes sans couleur ni verdeur
Préoccupé de toi seul, submergé de sans fin
Ni signification, ni même consistance
Tu es seul, sans fin ni commencement
Et, en un bref éclair, te voici environné
D’insolites, de frères et sœurs
Semblables à toi qui parlent ensemble
A qui mieux mieux, ayant pris l’humanité
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20/07/2023
l'invisible
Retour au monde caché
Celui qui ne se dévoile pas
Qu’il faut chercher et découvrir
Parce qu’il est trop petit
Ou invisible
Ou caché derrière d’autres
Ainsi les microparticules
Toujours plus petites
S’entassant les unes sur les autres
Jusqu’à devenir un objet
Dans l’espace humain
Quelque chose de palpable
Visible à l’œil de tous
Ces particules vous traversent
Vous font des chatouilles
Rigolent de votre superbe
Alors qu’elles se baignent
Dans leur lit douillet
Et passent leur temps à se regarder
Dans le blanc des yeux
Sans que les autres le sachent
Adieu petits monstres invisibles
Il ne sait qui ils sont, ni ce qu’ils font
Mais sans eux rien ne serait
06:14 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
19/07/2023
l'inconnu
Nul n’est prophète en son pays
Un jour, un homme découvre l’inconnu
Il le couve, le bichonne, l’érige
En fait un être merveilleux
Je sais que rien d’autre n’existe
Que cet objet, cette idée, ce fait
Est unique dans ce monde
où pas une cellule ne côtoie une autre
Elle se regarde et ne s’aime pas
Non, elle ne la voit pas
Je suis seule au monde
Le monde m’environne-t-il ?
Je ne sais si je suis
Je ne sais où est le décor
Je confonds ce que je suis
Et ce que tu es
Il n’y a pas d’inconnu
Chaque objet, chaque être
Pèse le poids profond
D’un monde inédit
Es-tu ou n’es-tu pas ?
04:07 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
Mal
Il s’en va, fâché
Qu’ai-je à voir
Avec d’aussi parfaits déplumées
Qui haussent le bec d’un air arrogant
Et regarde de travers
Ceux qui survivent près d’eux
Coule toujours la barbe épaisse
Les yeux voyeurs et la galipette fraîche
Rien ne le fera changer d’avis
Il ne sait plus rien du monde
Seul importe sa perception
Il se dresse sur son lit
Et prédit le malheur à ceux qui écoutent
Ses imprécations au peuple
Mais ceux-ci n’écoutent pas
Les prédictions des autres
Ne l’intéressent pas
Il divague, las, dans les rues
En boitant légèrement
Aïe, ça pique, ose-t-il dire
A ses bourreaux en culottes courtes
Continue et va de l’avant
Rien n’est joué au temple
Des pires ennemis du mal
03:30 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
18/07/2023
Semaine
Lundi, le poids de la semaine écoulée
Mardi, le rêve passé d’un week-end endiablé
Mercredi, entre deux, où es-tu ?
Jeudi, l’horreur d’une semaine qui n’en finit pas
Vendredi, l’espoir du lendemain
Samedi, encore un jour de repos
Dimanche enfin, extinction…
Et chaque semaine se reproduit la ronde des jours
Et la nuit défroquée à bailler aux corneilles
Ainsi se vivent les semaines mortelles
Des jours sans fin et sans danses
00:51 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
12/07/2023
Matin
Je suis à toi et tu es à moi
Nous nous appartenons
Je donne ma main
Tu me tends la tienne
Une bouffée de chaleur
S’empare de tes yeux
C’est un joyau inexprimable
Il n’y a plus que toi
Redevenue femme et fière de l’être
Tes lèvres sentent le matin
Tes seins se dressent
Tes mains me cherchent
Et nous montons, montons
Dans un cosmos désert
Qui s’achève dans un soupir
Tu es à moi et je suis à toi
Nous sommes liés par notre bonheur
Que je ne voudrais jamais perdre
Merci, Amour, pour ton sourire
Et ta tendresse
Le jour se lève...
05:18 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
11/07/2023
Départ
Elle marcha avec allégresse
Le nez au vent, provocatrice
Elle n’avait rien d’inconvenant
Elle souriait à la vie, heureuse
Dehors passaient les gens, le visage fermé
Portant de lourds bagages
Agitant leurs billets, criant moi, moi…
Et le train attendait patiemment
Transpirant d’avance face à la horde
Il faisait chaud, très chaud
Les enfants passaient en riant
Bousculant les vieillards grincheux
Saluant les minettes au beau minois
« A bientôt », disaient les parents
Agitant les mains très haut
Les uns en pleurant, les autres s’agitant
Impatients de se débarrasser de cet instant
Les autres immobiles, imperméables
Le temps passe, il déborde : « montez, montez »
La voiture pleine à craquer soupire
Un coup de sifflet, une crispation
Encore quelques cris
Un premier tour de roue
Un pleur hoqueté courageusement
« il s’en va, il s’en va », crient les enfants
Les uns se mettent à courir pour accompagner
Une voiture aux sentiments divers
« Qui ne dit mot consent », entendis-je
Derrière moi.
Mais de qui parlait-elle ?
04:54 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
10/07/2023
Aller sans retour
Le train glisse parmi les arbres
Dans le brouillard pluvieux
Parfois se soulève la couverture
De l’encombrante menace verdoyante
Entre deux goutes, entre deux sourires
Oui, nous sommes partis à l’heure
Nous allons vers l’Est,
Mais nous dirigeons vers le sud
Et même souvent l’ouest
C’est le lot des constructions ferroviaires
Seule la pointe du clocher indique la direction
Le nez du train renifle bruyamment
Manifeste son désaccord, il n’y peu mais
Poursuite du voyage les yeux exorbités
Entre l’ondée, le froid et les mines déterrées
Tiens le soleil fait son apparition entre deux maisons
Cela ralentit, comme une caresse sur le toit
Hardi petit, traîne ta carriole et chante
La vie va où elle veut et revient en douce
Alors continue, ferme les yeux
Et laisse-toi aller !
02:15 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
09/07/2023
Adieu
L’ombre te recouvre et te vole
Tu n’a plus le courage de fuir
Noir et noir, toujours l’obscurité
Tu n’y échappes pas
La lumière n’est plus
Pas même une raie d’argent
Qui tombe dans ta poche
Démuni, tu n’as rien
Adieu.
09:08 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
02/07/2023
Attente
Parti du haut de son échafaud
Éclairé par sa lanterne
Il avance lentement dans le cosmos
Son esprit règne dans l’espace
Il tend les bras vers les scintillements
Mais il ne peut évidemment les toucher
Ils sont si loin, inaccessibles à quiconque
Peut-être tout à l’heure, le temps est extensible
Et l’esprit large et profond
Attendons. A demain…
04:35 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
01/07/2023
obscurité
L’ombre te recouvre et te vole
Tu n’a plus le courage de fuir
Noir et noir, toujours l’obscurité
Tu n’y échappes pas
La lumière n’est plus
Pas même une raie d’argent
Qui tombe dans ta poche
Démuni, tu n’as rien
Adieu.
06:06 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
30/06/2023
Mort
Mort ! Tel un fruit mort, il rentre au bercail
Rien n’a pu le contenter, pas même le découragement
L’exploration de l’univers ne suffit pas à connaître
Ce que doit savoir tout être vivant
L’homme survit dans les pièges de la nature
Il trouve la force de se dépasser lui-même
L’élastique le tire et le ramène au point de départ
Je ne suis pas que de chair. En moi coexiste
L’autre, l’inconnu qui m’accompagne
Celui qui vagabonde dans la semoule des étoiles
Les autres, ceux qui ne savent où courir
Or du cercle étroit de leur illusion
Rien devant toi rien, le vide immense
De la réalité, un célibat forcé
Il ouvrit les ailes, se regarda dans le noir
Vit ses deux yeux ouverts sur la vie
Allez, en avant, plonge dans l’obscurité
Laisse-toi porté par le vent de la satisfaction
Parcourt le monde et perd-toi
Tu reviendras enrichi, autre, différent
Ainsi se gagne l’au-delà, là où rien
N’est pareil à l’avant,
Ni même à l’arrière
Adieu vieux frère,
Pousse sur tes jambes
03:08 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
28/06/2023
Le virtuel
Il arrive parfois
Que le retour à la nature
Devienne la fin du rêve
Ou l’avènement d’un nouvel espace
Sans temps ni mesure
Une déprogrammation totale
La mort de la cohérence
N’existent que les mathématiques
Et leur environnement, la physique
Qui seuls permettent de passer
Du rêve à la réalité virtuelle
Le réel ne vient qu’ensuite
Lentement et lourdement
C’est un lourd fardeau à porter
Il implique la prise de conscience
De la matière sans connaître la fin
Ou ne connait que le commencement
Et ile devient lourd à porter
Continuons cependant :
L’espoir fait vivre
06:45 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
27/06/2023
Léger comme l'air
Léger comme l’air
Il brasse le vent
Et berce sa méditation
Il devient transparent
Et s’enfuit hors du temps
Là où rien ne bouge
Seule la pensée respire
Dans l’être devenu autre
Jusqu’à quand ?
03:42 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
23/06/2023
L'oiseau de malheur
Serais-tu l’oiseau de malheur
Celui que tous craignent et fuient
La rue est calme et sans bruit
Rien ne la parcourt, pas un bruit
Et pourtant la révolution se prépare
Les citadins, armés, n’attendent qu’un ordre
Et le monde d’avant s’écroule
Plus rien ne sera comme avant
Adieu ce monde désaffecté et policé
Faites ce que vous voulez
Riez à gorge déployée
Dans le même temps, ils se regardent
Qui osera le premier, qui dira ce qu’il se passe
Quel nouveau monde doit naître
Un bruit se fit entendre et troubla l’air
Il s’éveilla, il avait chaud
Il se regarda dans la glace
Ne vit que quelques poils derrière le drap
Et se rendormit député, revendicatif
Prêt à prendre la tête d’une révolution
Il avait rêvé le calme, la tempête était là
Il se dressa et cria : « fuyez, nous ne voulons pas
Du désordre projeté. Vive la paix… »
06:19 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
21/06/2023
Eté
Mon cœur est léger
C’est l’été
Dans l’air atone
Où flore et faune
S’ébattent avec joie
S’épanouissent en émoi
Courent les prémices ailées
D’un baignant alizé
Ô joie sans foi
Roi sans loi
Bonheur sans froideur
D’une chaleur sans torpeur
L’entends les chœurs des anges
Qui chantent aux cieux tes louanges
Merci mon Dieu de m’avoir donné à cette heure
Dans les cieux du soir ce bonheur
(Ecrit le 66-07-13)
07:08 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
20/06/2023
l'enfant
L’enfant n’avait pas peur
Il se laissa faire, déterminé
Il tendit son pied, rose
Eh disant : ne me faite pas mal
Le visage transpirant d’appréhension
Il regardait au loin, sans rien dire
Le médecin se pencha sur lui
Tâta le pied douloureux,
Sourit comme s’il allait dire quelque chose
Et, brusquement, tourna le pied d’un coup
Ah, fit l’enfant avec une grimace
Puis il sourit joyeusement, réconforté
Il se leva, marcha, rasséréné
Sécha ses larmes de crocodile
Courut un peu en tâtant l’asphalte
Tout va bien, s’exclama-t-il
Tous applaudirent, félicitant le médecin
Qui, confus, s’esquiva en douce
Laissant l’enfant à son malheur
Et à sa joie
Adieu le démiurge…
03:37 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
19/06/2023
l'amour
Toi
Sans toi, rien ne serait
L’amour est une planche
Où se rattrapent les orphelins
Ils se serrent l’un contre l’autre
Ils n’ont plus de repères
Que leur reste-t-il ?
Une image, une attitude
Un cri dans la nuit
Les réveille d’un coup
Maman, sœur, chérie
Les femmes font ce qu’elles veulent
De leur don inconnu
Elles ouvrent leur cœur
Et celui-ci pleure d’abondance
Il console l’esseulé, il renforce
L’invisible, rapproche les inconnus
Et s’ouvrent alors les plaies
D’un manque d’affection
D’une parole déplacée
D’un geste subtil, mais peu engageant
Serrez-vous l’un contre l’autre
Sentez le parfum qui vous rapproche
Et ne fuyez pas l’amour divin
Qui vous enserre dans ses bras puissants
Pour faire de vous un membre de la confrérie
De ceux qui n’ont plus que cela pour vivre
05:00 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
18/06/2023
Haïku
Il est là, toujours
Il ouvre l’œil, ne voit rien
Que fais-tu ? je vis !
07:32 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
17/06/2023
Retraite
Errance dans la ville
Il fait chaud, très chaud
Elle rêve d’un bain rafraichissant
Une mouche l’accueille
Elle tourne autour de lui
Le distrait et l’emmène au loin
Poursuivant son rêve
Il franchit le pont
Il part derrière elle et va dans la campagne
Celle-ci s’ouvre à lui
Dévoile ses rêves, ses senteurs
Ses souvenirs, ses charmes
L’eau coule à ses pieds
Il entre dans la masse d’eau
Il a froid d’un coût
Il prend conscience de son avenir
Il marche cependant vers son destin
Le monde s’en va loin de lui
Il avance malgré tout, ragaillardit
L’eau arrive à ses lèvres
Quel goût bizarre
Non, cela ne peut se passer ainsi
Le monde l’attend, rêve à lui
Alors il sort du froid
Jette un coup d’œil à l’horizon
Marche sans se poser de question
Et entre dans l’église qui là
Il y reste jusqu’au soir
Le lendemain matin
L’homme fuit et se retire
Loin de tout et de tous
Sans la montagne
Il vit seul, perdu dans la verdure
Prit par le chant des oiseaux
03:35 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
15/06/2023
Fêtu de paille
Où suis-je ? où es-tu ? Qu’es-tu ?
Je ne suis qu’un fétu de paille
Entrainé par le vent dans les confins
D’un univers trop présent
Qui propulse sa réalité
Dans la fureur de vivre
La tête devient lourde
Le cœur dort malgré tout
Je n’ai plus de souvenirs
Je n’ai plus que toi
Femme de mes rêves
Une rose d’extrême intensité
D’une blondeur insensée
Qui épuise les neurones
Et les nœuds du réel
02:49 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
14/06/2023
Jeu
Encore une fois, juste une fois…
Il recommença une nouvelle fois
Il monta sur le lit, en chantant
Et riant, feignant tomber
C’était arrivé un soir
Les enfants détendus
Racontant une histoire
Qui lui passait par la tête
Il posa le pied sur un barreau
Glissa et tomba à plat ventre
Ce qui fit rire les trois gamins
Longuement et à gorge déployée
Depuis il ne pouvait approcher
Sans déclencher une salve de rire
Et des cris puissants et joyeux
Qui rebondissaient en cascade
Quel bonheur de jouer avec ces petits
De voir leur cœur ouvert et frais
Sans arrière-pensée ni inventions
Un rire frais, venu du fond d’eux-mêmes
05:59 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
13/06/2023
Bois
Une puce sur un tas de bois
Elle court sans déséquilibre
Et fuit jusqu’au stade sombre
Dans les interstices superposés
Un rat s’y trouve, coincé
Il pousse un cri désespéré
Attaqué par la puce verte
Rien n’existe en dehors de cela
Le monde s’arrête et fait silence
Comment cela se fait-il ?
06:56 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
12/06/2023
Où vas-tu ?
Où va-tu ?
Sens cette aigre chaleur
Qui passe dans ta gorge
Sens ce nuage qui te baigne
La splendeur du réveil
Cette ombre qui se lève
Et efface tout souci
Un jour nouveau vient
Il te donne l’amour
Il te donne la lumière
Il te donne la vie
Il évacue tes pensées
Dans l’atmosphère
Tu vis et tu es bien
Lève-toi et va où te mènent tes pas
02:54 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
11/06/2023
Fin
Retour à la vie quotidienne
Quel retour, quel bain de jouvence
Après ces tracas vains et durables
Il a traversé le feu de la bienveillance
Le brouillon des nuits sans sommeil
L’horreur de la violence intérieure
l’air frais des montagnes folles
Et maintenant il erre, les mains libres
Incapable de vivre sans remord
Trop occupé de lui-même
Plus rien ne sera comme avant
Adieu tes rêves de vainqueur
Adieu ton arrogance et ta morgue
Tu es comme les autres
Fais-toi petit, ne te considère plus
Tu n’as rien, tu n’es plus
Adieu, sale gamin
L’homme est mort
Celui qui errait dans sa tête
Et se voyait admiré
Merci Seigneur de cette fin éprouvant
Merci de cette charge à porter
Apprends-moi la réalité de l’homme
La petitesse des serviteurs
L’humilité des humbles
Laisse-moi ronger mon souvenir
Et disparaître derrière les apparences
Rien ne sera plus comme avant
La naissance d’une nouvelle vie est à prendre
Ce trésor est à vivre dans le repentir
Dors aujourd’hui. Laisse-toi aller…
08:19 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer