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01/10/2024

Contraste

Saute, me dit-elle.
Et je lâchais la prise
J’errais dans la campagne
Vêtu de ma nudité augmentée
Je me laissais faire
Les doigts de pieds écartés
Planté sur mes sabots de bois
La bouche ouverte
Regardant, seul, mes coreligionnaires
Qui, tous, portaient un bagage
Au bout d’un bâton, dans un mouchoir
Qu’as-tu dans ton sac ? Demandais-je 
Sans mot dire, il se pencha vers moi
Me fit signe de regarder
Puis pleura doucement
Une montre cassée, un centime
Et trois fèves encore vertes
Puis il se détourna de mon regard
Et partit à petits pas vers la gare
Où rien ne l’attendait
Je remontais son mon vélo
Et pédalais à l’opposé
Vers le bruit de la ville
Qui m’emplissait les oreilles…

29/09/2024

MERCI

Une page blanche
La virginité dans la main
Qui fait pleurer le cœur
Et trembler les mains
Tu es près de moi
Ton regard me pénètre
Et brouille mes yeux
L’eau coule, fraiche et tendre
Tu avances tes doigts légers 
Et caresses mon visage immobile
Je te vois, ouverte et sereine
Illuminée de fraîcheur
Ton sourire m’enchante
Tu es mienne
Merveille que ton ombre
Sur la mienne
Je sens ta main dans ma main
Et je palpite de bonheur pour cet échange
Merci pour tous ces instants
Ramassés au pli des jours
Que tu es belle
Quel enchantement quotidien 
Merci… 
Merci…

 

 

 

17/08/2024

Une page blanche

Une page blanche
La virginité dans la main
Qui fait pleurer le cœur
Et trembler les mains
Tu es près de moi
Ton regard me pénètre
Et brouille mes yeux
L’eau coule, fraiche et tendre
Tu avances tes doigts légers
Et caresses mon visage immobile
Je te vois, ouverte et sereine
Illuminée de fraîcheur
Ton sourire m’enchante
Tu es mienne
Merveille que ton ombre
Sur la mienne
Je sens ta main dans la mienne
Et je palpite de bonheur pour cet échange
Merci pour tous ces instants
Ramassés au pli des jours
Que tu es belle
Quel enchantement quotidien
Merci… merci…

 

15/08/2024

À cette heure où plus rien ne bouge

 

À cette heure où plus rien ne bouge

Quand encore la lourdeur des paupières

Et le froid des draps écartés

Vient vous frapper d’un coup

Et réveille en vous le souvenir

De la vie et de la mobilité des choses

Quand l’esprit englué,

Tourne en rond, en ratée

Et le corps recroquevillé

Se serre contre celle, amour

À qui l’on doit la vie et les pensées

Lorsqu’enfin ouvrant un œil

On ne voit que le noir sans fond

Et l’on se demande, éperdu

Où se trouve notre corps

À défaut de savoir

D’où notre esprit divague

Rupture ! Plus rien n’est comme avant Assis au bord de l’océan

De draps et de couvertures

Je tends les bras vers l’oubli

Tente de me relever, hagard

Puis retombe, inerte

Et me rendors en toute innocence

Devant les spectres de la nuit

Et les fantômes silencieux

Puis vient le temps des rêves

Partir sur son nuage

Et laisser errer sa pensée

Sans odeur ni caresse

Pour le seul plaisir virtuel

D’un refuge chaleureux

En rond autour d’une chimère

Qui vous embrase un temps

Le temps d’un nouveau sommeil

Et, à nouveau, embarqué

Sur le navire de vos incertitudes

Vous laissez votre être

Partir à la dérive, en pluie

Inondant la chambre d’illusions

Pour, encore, le rassembler plus tard

Quelques heures… Encore Comme le naufragé qui cogne

Sur la coque du bateau

Pour alerter les ondes

De l’absence de l’humain

 

Enfin, lorsque le matin vient

Que le feston amarante apparaît

Que l’oiseau malhabile crie sa douleur

Que l’enfant pleure le ventre vide

Vous émergez des brumes adoucies

D’une veille nocturne, engourdi

Le cœur encore enfermé

Dans ce brouillard fragile

De l’imprécision des gestes

Vous remettez en route

La machine à survivre

À moudre des impressions,

À concocter des sentiments,

À modeler des intentions,

À sculpter l’entendement

Merci mon Dieu,

Encore une fois

J’exerce de plein droit

La faveur d’entamer

Une nouvelle journée de bonheur

08/01/2024

Sylvanès

Il parlait à voix basse, il chuchotait
Son cœur battait la chamade
Il avait un secret, il observait
Il partait seul, le matin
Dans la rosée, le jour pointait à peine
On entendait juste les vaches ruminer
Et les mulots courir dans l’herbe rosée

Dieu contemplait d’en haut ce spectacle
Un filet de lumière entrebâillait les yeux
Juste un peu de clarté pour lire la partition
Et les notes sautaient les cœurs

Plus rien ne serait comme avant
Il s’éteint le chantre de Sylvanès
L’homme qui déjouait les grincheux
Qui tenait l’archet de l’harmonie

Une voix coule dans le désert
Elle se glisse entre les feuillages
Elle rit de son air mutin
Et chante, vierge et prude

Ente les bavardages des réactions
Il n’y a plus un bruit…

07/01/2024

Je t’aime

Tu es tout
Tu es le tout
Tu es belle
Tu es douce 
Tu es la femme
Tu es la mère
Tu es la jeune fille
Tu es l’unique
Tu es radieuse 
Tu es glorieuse
Je t’aime…

06/01/2024

Intrus

Il suffit qu’un intrus arrive dans une rue
Pour déclencher les commentaires
A peine a-t-il débarquer de sa voiture
Que tous regardent, l’air de rien

Il prend possession de sa maison
C’est bien légitime semble-t-il
Mais les bavardages font rage
Ils écrasent le quartier

Puis, peu à peu, se dilatent les incidents
As-tu vu : « Ils ont une grosse voiture ! 
Ils la gare devant leur portail
Malgré le fait qu’il est interdit de stationner »

Premier incident… qui se renouvelle
« Il déborde sur la rue ! »
« Il empêche les piétons de passer !
Il se croit chez lui !

Les bavardages vont bon train
Si bien que l’on se réfère au maire
Et bientôt au préfet et à la loi
Tout cela pour quelques centimètres

Dieu que les gens ont besoin de distraction
Pour sortir de leur train-train
Toute la rue parle de cette affaire
Qui devient l’affaire de l’année

 

03/01/2024

Imagination

Il est né de son imagination…

Et vous voilà partis
La bride sur le coup
Les yeux révulsés
Accroché à la crinière de la vie
Regardant filer votre destinée
Sans connaître l’avenir
Dédaignant le passé
La tête pleine de vide

Il y a pourtant à dire
Sur ce que vous avez vécu
Du moment où vous êtes sorti de votre cachette
Quand votre univers n’était que votre pouce
Et l’odeur doucereuse de votre mère
Jusqu’à votre sortie de l’université
Gonflé d’orgueil et de sagesse  
Regardant l’agitation du monde…

Qu’y a-t-il après, au-delà de votre entendement
Dans cette ligne de vie qui est la vôtre
Unique, chétive, fragile

Alors seule l’imagination sert de support
Au spectre d’un avenir débridé
Ouvert à toutes les dérives

Et vous vous laisser couler
Tel un bois mort le long de la rive
Contemplant, impuissant votre avenir
Qui se fabrique tout seul
Que vous le vouliez ou non
Jusqu’à la fin des temps
Pour vous, vos semblables
Et finalement pour le monde

A Dieu, le seul survivant de cette folie…

01/01/2024

Premier jour

« Comme le Christ a chassé les vendeurs du Temple, l’âme doit expulser tout le créé pour que Dieu établisse en elle sa demeure. »

(Maître Eckhart, Sermons, Le Seuil,1974)

 

 

Premier jour de l’année : Expulser…

Se débarrasser de son propre moi…

Fais le vide en toi…

Tels sont les thèmes de Maître Eckhart.

 

Quel beau thème pour ce premier jour de l’année.

Alors apparaît Dieu dans tout sa splendeur, plus rien n’est, le cœur est au plus près de son créateur, dans son terrier. A lui de construire son être dans l’ombre de l’image de Dieu.

 

30/12/2023

Caché

Tu te caches derrière toi
Et ne montre qu’une façade
Celle de tous, bien propre
Bien façonnée, luisante

Derrière rien, le marbre
Froid et lisse, le désert 
Un désert sans vie
Mort de sa belle mort

Tu te vois dans la glace 
Un point inerte, immobile
Assis sur ses talons
S’interrogeant sur son avenir

Et tu n’es plus qu’un déchet
Empli de souvenirs cuisants
Avec d’autres humains
Adieu les hommes obscurs…

 

28/12/2023

Qui ?

Es-tu toi-même ou quelqu’un d’autre ?
Il t’arrive parfois de te le demander 
Quand tu regardes ta vie, ses méandres
Tes maladresses, tu te décourages
Tu reste face à toi-même, assis
Ou debout et tu te regardes
Sans te reconnaître : Qui es -tu ?
Tu as joué de multiples rôles
Tu as vêtu tant d’uniformes
Que tu ne sais plus qui tu es
Militaire, peintre, enseignant, cavalier
Inventeur, créateur, musicien, agriculteur
Sculpteur, écrivain, poète et autres
Plus rien ne te dérange, tu peux tout faire
Mais en as-tu envie ? tu ne sais plus
Tu rêves d’une petite rivière, calme, apaisante
Qui te donne la paix, qui fasse taire tes envies 
Tu ne veux plus faire, tu veux simplement être
Contempler le monde et te laisser aller
A bientôt dans tes rêves les plus fous

27/12/2023

Un an

Il s’entortille et se zygote le vers
Les cheveux en bataille, il est circonspect
Où donc va-t-il chercher
Ces pensées vaines et insupportables
Monter ainsi la pente raide
Sans pouvoir se reposer un instant 
Quelle engeance nous marque le cœur 
Et nous contraint à danser le jour
Et dormir la nuit blanche
Pendant que les autres dorment
Ainsi finit l’année qui a commencé
Il y a un an dans le froid
Et qui se termine bientôt
Les années passent et s’accumulent
Je vais enfin devenir grand…

24/12/2023

Devant Toi

Devant toi, je ne suis rien
Derrière toi qui a-t-il ?
Je suis attiré sans cesse
Vers ton être vierge de tout
Et plein du tout
Tu es l’inespéré, le sauveur
Le créateur, l’autre moi-même
Celui qui te conduit hors de toi
Sûr de sa victoire sur la mort
Merci mon Dieu, je t’attends
Tu es là, à ma porte et je me réjouis 
De te voir enfin, toi qui peuples mes nuits  
Et fait des jours de longues nuits noirs
éclaires-moi, rends mes jours moins obscurs
Et faits de-moi ton serviteur

23/12/2023

Je te suis

Je te suis…
Qu’es-tu ? 
Où vas-tu ?
Tu ne sais plus
Ta tête s’embrouille
Tu ne tiens plus à toi
Tu laisses aller les événements
Ils t’enfoncent en toi-même
En cet être qui ne sais plus qui il est
Tu ne rêves plus... Tu te laisses aller...
Tu n'as plus d'histoire...
Tu la cherches en toi
mais de tout cela ne reste rien
qu'un peu de salive pour raconter
ton ignorance et ta solitude...

18/12/2023

Peut-être ?

Parti du haut de son échafaud 
Éclairé par sa lanterne
Il avance lentement dans le cosmos
Son esprit règne dans l’espace
Il tend les bras vers les scintillements 
Mais il ne peut évidemment les toucher
Ils sont si loin, inaccessibles à quiconque…

Peut-être… Tout à l’heure, 
Le temps est extensible
Et l’esprit large et profond 
Attendons. 
A demain…
 

17/12/2023

Attente

Il rêva longtemps
Se frappa la tête contre les murs
Se gratta la panse
Chercha l’ombre dans la lumière
Enragea de n’être rien
Et s’effondra lourdement
Renversant le tableau
Qu’il avait peint
Ce n’était qu’un tas de ruines
Qui se cachait sous lui
Un être incompréhensible
Qu’il ne saisissait plus
Es-tu, toi qui n’es rien
Comment relier entre eux ces morceaux d’être
Et continuer à vivre comme si rien n’était arrivé
Ta tête explose, elle tremble  
Adieu toi-même
Je vais me réfugier sous mon parapluie
Et attendre des jours meilleurs
A bientôt…

 

13/12/2023

Mort

Mort ! Tel un fruit mort, il rentre au bercail
Rien n’a pu le contenter, pas même le découragement
L’exploration de l’univers ne suffit pas à connaître
Ce que doit savoir tout être vivant
L’homme survit dans les pièges de la nature
Il trouve la force de se dépasser lui-même
L’élastique le tire et le ramène au point de départ
Je ne suis pas que de chair. En moi coexiste
L’autre, l’inconnu qui m’accompagne
Celui qui vagabonde dans la semoule des étoiles 
Les autres, ceux qui ne savent où courir
Hors du cercle étroit de leur illusion

Rien devant toi rien, le vide immense
De la réalité, un célibat forcé
Il ouvrit les ailes, se regarda dans le noir
Vit ses deux yeux ouverts sur la vie
Allez, en avant, plonge dans l’obscurité
Laisse-toi porter par le vent de la satisfaction
Parcours le monde et perds-toi
Tu reviendras enrichi, autre, différent
 gagne l’au-delà, là où rien
N’est pareil à l’avant,
Ni même à l’arrière
Adieu vieux frère, 
Pousse sur tes jambes

11/12/2023

Lui

Il est revenu, long et puissant
Il avance lentement
Il refuse toute aide
Mais regarde partout
Que devient-il l’oiseau bavard ?
Qu’a-t-il à dire le beau parleur ?
Il se tait, il ferme les yeux
Silence… Rien ne passe plus…
La communication est morte
Adieu. A une autre fois…

10/12/2023

AVC

Victime d'une :

  • Aventure inédite et subite,
  • Vitale pour l'avenir,
  • Cérébrale et traumatisante,

j'erre dans ma prison invisible, environné des spectres du passé.

Je saute d'une idée à l'autre, courant derrière chacune, la perdant de vue, la retrouvant, en quête perpétuelle d'une continuité de l'être. La vie se déroule à côté de moi me laissant indifférent, seul dans mon royaume. Comme c'est drôle cette vie au ralenti.

24/09/2023

A bientôt

Il rêva longtemps
Se frappa la tête contre les murs
Se gratta la panse
Chercha l’ombre dans la lumière
Enragea de n’être rien
Et s’effondra lourdement
Renversant le tableau
Qu’il avait peint
Ce n’était qu’un tas de ruines
Qui se cachait sous lui
Un être incompréhensible
Qu’il ne saisissait plus
Es-tu, toi qui n’es rien
Comment relier entre eux ces morceaux d’être
Et continuer à vivre comme si rien n’était arrivé
Ta tête explose, elle tremble  
Adieu toi-même
Je vais me réfugier sous mon parapluie
Et attendre des jours meilleurs
A bientôt…

23/09/2023

haÏku

La belle dame

elle traverse la ville

et court les pieds nus

22/09/2023

Lumière divine

La vraie lumière ne crée pas d’ombre
Elle illumine constamment l’âme
D’une lueur tiède et veloutée
Et donne au matin une robe de mariée
Qui éclairel’aurore d’un ton singulier
Créant un reposoir des rêves de la nuit

le Seigneur se repose en toi
Ferme les yeux et contemple
Les astres parfumés de ta méditation
Sens la douceur de l’amour divin
T’envahir le cœur et te combler
Tu es seul devant lui
Il s’empare de ton être et lui donne la joie
Il transperce ton apparence

Je ne suis plus, tu es là
Et rien d’autre n’existe
Baigné d’une lueur diffuse 

21/09/2023

ouvre ton être

 

Ouvre ton être
Le monde nouveau est là
Va et ne pense plus !

 

19/09/2023

L'élu

Il était petit

Il te regardait en biais

Clignant de l’œil

Attendant un signe de toi

La foule autour jacassait

Parlant de vaisselle et de chaussettes

Tu contemplais ton cœur

Et rêvais à sa chaleur

D’un coup, tu te levas

Et t’éloignas, l’air de rien

Brûlante et sage

Le feu te prenait

Et t’enflammait

Plus rien ne comptait

Il comprit et sourit

Le voici devant toi

Tu le regardes

Tu le touches

Et tu pleures de bonheur

C’est lui, l’inconnu

Que tu attends depuis longtemps

Ouvre tes bras

Penche-toi sur lui

Et laisse-toi aller

Il est ton élu

16/09/2023

Qu’es-tu ?

Qu’es-tu ?
Un inconnu passant dans la rue
Il se questionne
Le flot de ses questions
Te prend à la gorge
Trop, c’est trop
Merci mon Dieu
Assèche mon esprit
Délivre-moi de moi-même
Propulse en moi l’absence

14/09/2023

Recherche et vie

Seigneur, devant toi je me tiens incertain

Mon cœur inspire ton haleine

Ton souffle me tient en éveil

Je vibre sous tes doigts enfiévrés

Mes lèvres sont closes sous ton regard

 

Environné d’étoiles, je contemple

Ton ciel lumineux et puissant

Et m’emplit de ta légèreté

Je m’enfonce en toi peu à peu

Cherchant ton ombre bienfaisante

 

Me voici Seigneur, je suis là

Je te cherche dans le noir

Ouvre mes yeux, qu’ils voient l’insaisissable

Alors rien ne sera plus comme avant

Mon corps léger s’enfuit hors des hommes

Je n’ai rien à raconter, mais à le vivre en moi

07/09/2023

L'inconnu

Vers l’inconnu…

On lui propose de monter

Il monte sans connaître

Sa destination

Rien ne transparaît

Le noir complet

Quelques éclairs

Atteignent sa rétine

Il est transporté

C’est le brouillard complet

Il est seul et craint pour lui

 


Mieux vaut prévoir que subir

05/09/2023

parti

Parti, il est parti

il m'a lâché

sauve-moi

toi qui possède

ce que je n'ai pas :

l'espérance

 

 

04/09/2023

Rêve

Qu'es-tu?

La mort est-elle au bout du chemin

Adieu la vie, adieu la mort

j'erre comme une âme en peine

Mais rien ne vient... Le trou...

j'erre dans mon terrier

 sans visibilité

juste une lueur, au fond

qui fait battre mon cœur

et l'enrobe d'optimisme

Dieu soit loué

Il est encore là

il sourit...

02/09/2023

Es-tu ou non

Errance…
Sans toi, rien n’est
Et pourtant tu n’es pas là
Une bouillie erre dans la nuit
Je l’entends, elle gronde
M’environnent, suis-je calme ?

Dieu es là, à proximité
En recherche, immobile
Il veille sur moi mais ne dit mot
Il attend que je me tourne vers lui
Qu j’ouvre mon cœur
Que je laisse ce moi
Qui m’encombre et m’éloigne

Tu es la vérité et la vie
Tu tiens ferme la barre
Ja suis la paille qui flotte
Sur l’eau de la reconnaissance
Et surnage dans la nuit
Mouillé et heureux d’être ainsi
Incertain de son avenir
Plein d’espérance et de présence

Gloire à toi
Je ne suis rien sans toi
Tu es présent en moi
Mais je ne le sais
Je meurs à chaque instant...