16/10/2024
Machinerie
La machinerie tourne sans cesse
Des engrenages rougis d’usure
Des roues éperdues de courage
Un peu de fumée verte court
Au plafond sans visibilité
Le temps s’enfonce en vous
Sans pouvoir imprimer
Le passé et l’avenir
Rien qu’un long ruban mouvant
Qui court après lui dans le noir
Tressautant sur la page des jours
Hoquetant par moment
Ou courant en ligne droite
Avant l’arrêt complet
Et un repos bien mérité
Plus de fumées, plus d’astuces
Un calme silencieux et vain
L’hiver entre en action
Dans la brume grise du matin
Seul claironne les soupirs
Des colonnes de glace
Qui décongèle dans l’azur
Seul reste le souvenir du temps
Qui passe au loin, si loin
Que le passé n’est plus
03:12 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
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