Machinerie (16/10/2024)

La machinerie tourne sans cesse

Des engrenages rougis d’usure

Des roues éperdues de courage

Un peu de fumée verte court

Au plafond sans visibilité

Le temps s’enfonce en vous

Sans pouvoir imprimer

Le passé et l’avenir

Rien qu’un long ruban mouvant

Qui court après lui dans le noir

Tressautant sur la page des jours

Hoquetant par moment

Ou courant en ligne droite

Avant l’arrêt complet

Et un repos bien mérité

Plus de fumées, plus d’astuces

Un calme silencieux et vain

L’hiver entre en action

Dans la brume grise du matin

Seul claironne les soupirs

Des colonnes de glace

Qui décongèle dans l’azur

Seul reste le souvenir du temps

Qui passe au loin, si loin

Que le passé n’est plus

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