L’infini des jours (08/10/2024)
As-tu encore vu les oiseaux du ciel
Se perdre dans l’azur sans limites
Et s’arrêter en plein vol, suspendus
Contemplant les petits d’hommes
Courant à droite, à gauche, parfois droit
Mais, le font-ils exprès, ou inversement
Cherchent-ils à nous impressionner
Dans leur sillage masqué de bonheur
En volant sans cesse jusqu’à la délivrance
D’un air lourd et plein d’intention
Malveillance et crainte vont de pair
Face aux pluies abondantes et continues
Es-tu de retour sur cette terre desséchée
Trouve-toi un nid douillet et rembourré
Pour chanter la fin de ta captivité
Et pleurer sur ce que tu n’as pas vu
Adieu, petits d’hommes, nous nous reverrons
Sans doute un jour lorsque le soleil s’éteindra
Derrière la planche du temps
Qui baigne l’accès à l’infini des jours
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