28/02/2021
Je suis
La nature ne fait pas de clones
Chacun possède sa propre carte d’identité
Mieux, chaque cristal de neige est unique
Tout l’infini est un infini d’individualités
Pas un microbe, pas un animal
Pas un humain n’est semblable
A l’égal de Dieu, tout peut dire :
« Je suis, unique. »
Chaque parcelle de la création
est infiniment différente de son origine
et lui ressemble inéluctablement
L’œil humain et les instruments le prolongeant
Ne voient le plus souvent qu’une même chose
Mais cette chose est unique
Et ouvre sur le mystère de la création
Le cristal de neige se forme, vit et meurt
Du mariage entre une particule en suspension
Et la vapeur d’eau qui se congèle
Tout cela dans des conditions particulières
Un souffle d’air frais lui donne naissance
Un souffle d’air chaud l’anéantit
Et pourtant tous ces cristaux
N’ont qu’une seule forme : six branches
Beauté singulière et pure
Proclamant : « Je suis, unique »
Le monde n’est-il pas un infini plein de merveilles !
04:47 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poésie, écriture, cosmos | Imprimer
27/02/2021
Multivers
Est-il possible…
Oui, est-il possible que l’univers ne soit pas unique ?
Notre univers qui contient toute la matière
Et donc, par définition, le tout
Serait-il un parmi d’autres de matière différente ?
Mieux même, ces univers autres interpénètreraient
Le nôtre, lui causant des perturbations
Comme le papillon réorientant la trajectoire d’une tempête
Le souffle d’une femme sur votre joue
Déchaînerait-il de semblables perturbations
Dans votre univers intérieur et unique
Oui. Sûrement. Quel tremblement !
Ce soupir mêlé au vôtre n’introduit-il pas
Une tempête intérieure bouleversante ?
Et c’est ce coup de tonnerre dans votre monde
Qui vous fait dresser l’oreille vers l’espace
Aussi loin que le permettent votre vue et votre ouïe
Vous ne voyez rien, vous n’entendez rien
Mais vous ressentez dans vos entrailles
Cette révolution inhabituelle et chaude
Bouillie d’émotions et de sensations
Ah, quel malheur et quel bonheur
Que ce tremblement de terre
Que l’amour met en nous comme une semence
D’une vie meilleure et plus large
04:02 Publié dans 25. Création gravures, 31. Pictoème, 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cosmologie, psychologie, amour | Imprimer
26/02/2021
Sois
Sois, et rien d‘autre.
Sois est une lumière qui vient de toi.
Laisse tomber le rideau qui t’obscurcit la vue.
Vive n’est pas être.
Sois et rien d’autre.
Sois ce que tu n’es pas.
Laisse tes richesses
Et penche-toi sur toi
Jusqu’à ne rien trouver.
Entre en toi-même.
Sois et rien d’autre,
Alors le rien deviendra tout.
Ce tout n’est qu’un son,
Une clochette qui tinte
Dans le froid et la nuit.
Réchauffe ton cœur
D’absence de toi-même.
Roule-toi dans l’inconnu.
Dépose ton être
Et prends ce qui vient,
Ce vide qui emplit tout.
Alors, peut-être,
Ce tout et toi-même
Serons Un, unique.
05:09 Publié dans 42. Créations poèmes, 61. Considérations spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poésie, écriture | Imprimer
25/02/2021
L'observation de l'univers (Epilogue)
Si l’observation de l’univers s’achève dans un bistrot sur un comptoir, à côté d’une bière vide, c’est pour mettre en évidence la difficile interprétation de la vie. Une cause en entraînant une autre, le spectacle passe d’un monde gigantesque (l’univers visible) et poussiéreux (les poussières de galactiques), mais visible, à une vision plus lâche, parfois imaginaire, mais pas toujours, où se cache le rêve, la croyance et la vanité.
Et Dieu dans tout cela, où est-il ? Fouille, fouille l’homme mort et va au-delà de ce que tu vois. Les fantômes avancent également à marche forcée et sortent de leur chapeau des histoires à dormir debout. L’homme serait-il double ? Un être plein de vide qui l’encombre et lui donne de l’importance, ou un être vide plein de bonheur, qui tend la main à tout autre que lui pour lui donner la joie éternelle.
Nous n’avons certes pas la réponse et ne la connaîtrons que plus tard, derrière le léger manteau de la vie. Que cela ne t’empêche pas de vibrer, de t’exalter, de reconnaître que le mystère reste épais, plein et entier, et que cela forme le plaisir et le mystère de la vie, envers contre tout ce qui n’est ni visible ni rationnel.
07:14 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, cosmologie, univers | Imprimer
24/02/2021
L'observation de l'univers (11)
Ainsi s’achève l’observation de l’univers
Quelques échanges de coups d’œil
Une poignée de main entre humains
Et un vide immense entre eux
Entre en toi-même, te dis-tu
Fouille ton être transparent
Découvre la clarté de ton intérieur
Les yeux ouverts, sans lunettes
Souris à tes déconvenues
A tes échecs, à ton ridicule
Sois le joueur sans bagages
Ne porte rien et va au loin
Ta liberté vaut plus que ton être
Libère-toi de toi-même
Tu n’es rien
Et tu es tout
Adieu, être sensible et provoquant
Je te laisse sur le bord du chemin
Et pars libre de tout souci
Comme l’oiseau gonflé de bonheur
07:36 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, cosmologie, univers | Imprimer
23/02/2021
L'observation de l'univers (10)
Voilà pourquoi il lui faut du rêve
Une soupape d’échappement
Qui parfois soulève le couvercle
Et laisse échapper un cri
Ce n’est pas un cri de désespoir
Mais de bonheur dilué et fragmenté
Plein d’inattendus et d’impasses
Une « multivie » d’émotions et de rêves
Ah ! Qu’elle est bonne cette vie
Qui courre sous notre peau
Et nous emplit de bonheur
Viens l’aimé(e), promenons-nous !
Depuis ils batifolent ensemble
Dans la plus stricte intimité
Seuls dans ce monde si vaste
Jouant à cache-cache derrière les astres
Vont-ils atteindre la fin de l’univers
Cette région dont ne sait rien
Simplement qu’il y fait froid
Congelons-nous jusqu’au prochain réveil !
07:32 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, cosmologie, univers | Imprimer
22/02/2021
L'observation de l'univers (9)
Serait-ce cela l’éternité
Une si longue ficelle
Dont on ne voit pas la fin
Et qui se dévide sans soubresauts ?
Ou l’éternité serait-elle la mort
Retournée en vie sans fin
Un bain bouillonnant d’huile
Qui frisonne sans déborder ?
Dieu seul le sait. Et encore
Est-ce si sûr ? Ne regarde-t-il pas l’homme
Comme une poussière de son imagination
Perdue dans les galaxies, asphyxié d’espace?
Dilué dans l’espace-temps
Empli de matières et de pensées
L’homme et la femme s’ouvrent
A la vie qui toujours déborde
Le lait vital l’entraine encore
A imaginer le pire, rien de rien
Derrière l’éclaircie le tonnerre
Et la peur courant sur la peau
07:21 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, cosmologie, univers | Imprimer
L'observation de l'univers (8)
Alors la Déité se cachera sous le tapis
Se laissera écraser les pieds
Elle partira pour un autre univers
A inventer, construire, former
Laissant les hommes et les femmes
Ensemble, façonner leur monde
En toute tranquillité et modestie
Et contempler leur bonheur
L’infini sera vraiment l’infini
Un labyrinthe d’événements
Que seuls les acteurs poursuivent
Et appellent la vie et, parfois, la mort
Mais y-t-il une mort à vivre
Après la ronde endiablée
Vécue par les uns et les autres
Dans le rêve de l’inconnu ?
Chaque homme et chaque femme
Tous courent derrière la vie
Connaissant la fin ultime
Une mort dont on ne sait rien
03:12 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, cosmologie, univers | Imprimer
21/02/2021
L'observation de l'univers (7)
La femme également errera en solitude
Jusqu’à ce que son enveloppe s’entrouvre
Et laissera voir un intérieur vide
Empli de beauté et de communion
Car pour être il faut mourir à soi-même
Il faut percer ce voile opaque
Qui tient lieu d’individualité
Et condamne à ne plus être soi-même
L’homme et la femme ne seront qu’un
Et le Un, devenu trois, puis multitude
Errera à nouveau dans l’air du présent
D’un l’infini sans horizon
Ainsi ira jusqu’au bout sans fin
L’humanité d’une verdeur nouvelle
Reflet vivant d’un autre monde
Où rien n’est semblable ou différent
Diaphanes et rayonnants
Ils seront immortels, présents
Là et maintenant
Auréolés de lumière divine
07:25 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, cosmologie, univers | Imprimer
20/02/2021
L'observation de l'univers (6)
Peu à peu leurs enveloppes s’entrouvrent
Dévoilant pudeur et beauté
Leurs exhalaisons se mêlent
Éclairant l’univers de senteurs nouvelles
Le néant n’est plus, plein d’un rien
Qui est tout sans existence physique
Et qui frappe sans cesse le cœur
D’un impalpable bonheur inconnu
L’être naît et vit de singularités nouvelles
De caresses et d’amour envers tous
Entraîné dans la ronde des cœurs
Ivre de magnificence et de modestie
Montagnes et mers sont des lieux enchanteurs
Que les êtres survolent en harmonie
Faisant émaner une musique divine
D’une vie ouverte sur la lumière immatérielle
L’homme ira où il veut, quand il veut
Il n’aura plus de visage, mais un cœur
Il n’aura plus de regard, mais l’infini
D’un instant transperçant l’horizon
07:22 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, cosmologie, univers | Imprimer
19/02/2021
L'observation de l'univers (5)
Oui, pourquoi n’existerait-il pas
Au-delà de la poussière et de la masse
La légèreté du rêve et de la mystique
Ouvrant l’homme sur un autre monde
Dieu que le vide est plein de surprises
Il tient dans ses mains ouvertes
Les pensées des hommes et leurs espérances
Pour le meilleur et parfois le pire
Allons donc plus loin, là où le moi n’est plus
Ou le soi peut être dépassé par l’existence
Dans ce vide qui n’est rien et devient le Tout
Dans une seule lumière qui s’appelle l’amour
Cette lumière est l’être, unique et entier
Plus large que ce que l’on en voit
Séparée des autres êtres aussi singuliers
Par une simple enveloppe transparente
Multitude envahissante et curieuse
Elle ne se mélange que tardivement
Le cœur soulevé d’espoir et de crainte
Respirant liberté et indépendance
07:10 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, cosmologie, univers | Imprimer
18/02/2021
L'observation de l'univers (4)
Mais gardons les pieds sur terre et dans le ciel
L’univers observable n’est qu’une partie de sa totalité
Apparaît l’idée de multivers, conjugaison de plusieurs univers
Nés et non observables, progressant sur des routes parallèles
Ils ne sont certes pas visibles ni même, pour l’instant
Envisageables mathématiquement et donc physiquement
Mais chacun peut rêver et se réjouir pleinement :
Nous ne sommes plus seuls, nos fantômes sont avec nous
Finalement, le physiquement est probablement de trop
L’esprit éclairé et curieux de Teilhard de Chardin
Possède d’autres hypothèses englobantes et étonnantes
Telle la noosphère baignant dans un espace immatériel
Un nuage supplémentaire sur nos têtes encombrées
Existant sans masse et hors de l’espace-temps
Comme une épaisse nuée cauchemardesque
Qui dégage les neurones et offre l’innocence
07:05 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, cosmologie, univers | Imprimer
17/02/2021
L'air du froid, de Purcell, extrait du Roi Arthur
https://www.youtube.com/watch?v=Q8K8wFk-tn8&list=RDMM&index=6
Un air merveilleux
surprise et enchantement
créativité
07:53 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : opera, froid, contre-ténor | Imprimer
16/02/2021
L'observation de l'univers (3)
Plus curieux encore, ce qu’il voit n’existe plus
Ce n’est certes pas que cela n’a jamais existé
Mais cela était il y a des milliards d’années
Quand l’homme n’avait pas encore foulé la terre
Quelle tromperie Dieu nous met sous les yeux
Un monde de passé sans visibilité sur l’avenir
L’homme, chaque homme, est seul dans le cosmos
Face à l’univers en mouvement dans un temps incertain
A quoi peut-il se raccrocher, où peut-il d’appuyer ?
Même l’espace-temps est percé de trous
Et cahote sous les pas de l’observateur
Pavé de soleils et d’astres rondouillards
Quant à chercher l’avenir dans le présent
Qui n’est qu’un instant insaisissable
C’est comme voir le monde avec une lunette
Qui, prise à l’envers, s’ouvre sur la pupille de l’œil
Ainsi l’homme se fouille avec une lampe de poche
Pour contempler un cosmos à l’existence passée
Qui peut mourir sans qu’il puisse le prévoir
Et peut détruire la merveille qu’il représente
07:07 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, cosmologie, univers | Imprimer
15/02/2021
L'observation de l'univers (2)
Mais il reste prisonnier de son univers observable
Prisonnier de l’espace, du temps et de la matière
Qui ne laisse pas tout voir et encore moins toucher
Prisonnier de l’instant présent et de sa position
Mais la divagation peut remplacer la vision
Les idées percent l’horizon de mots fulgurants
Que conduisent vers d’autres horizons
Et pénètrent en d’autres mondes imaginaires
Derrière la pellicule de la visibilité
Se cache le rêve, la croyance et la vanité
Duperie excitant pour les petits hommes
Qui toujours veulent aller plus loin
Et si l’on veut aller au-delà, dans les nuages
Au-delà de moi qui voit difficilement le sens
La totalité parfois le prend à gorge
Et conduit jusqu’à l’infini ou parfois au zéro
07:20 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, cosmologie, univers | Imprimer
14/02/2021
L'observation de l'univers (1)
De l’univers, l’homme n’observe pas grand-chose
"L’univers, c’est un livre et des yeux qui le lisent"
Disait Victor Hugo, ajoutant curieusement
"La matière n’est pas et l’âme seule existe"
Tout d’abord, l'homme s’observe lui-même s’observant
Il ne se voit que d’où il est et au moment où il observe
Il est au cinéma, assis, face à une image à l’arrêt
Sans pouvoir tourner la tête à droite ou à gauche
Certes, il peut bouger les yeux sur le tableau du monde
Mais sa visibilité est limitée par la qualité de son œil
Par son angle de débattement et l’atmosphère poussiéreuse
Ce qui n’ouvre guère la vision et l’imagination
Il a ensuite amélioré sa vue par le grossissement
Multipliant lentilles et positions d’observation
Mais il reste bien sur terre devant un ciel bleu
Ou noir à d’autre moment du temps qui file
Il s’est offert de nouveau spectres observables de lumière
Qu’il ne voyait pas auparavant, agrandissant ses pupilles
Il voit maintenant hors de la lumière visible à l’œil
Perçant jusqu’aux rayons qui traversent son corps
07:15 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, cosmologie, univers | Imprimer
13/02/2021
La musique de la Grèce antique (6 et fin)
Les harmonies
Terme familier aux pythagoriciens, le mot "harmonia" a de nombreuses significations. L'harmonie est, d'une manière générale, ce qui rapproche et tient unis, en dépit de leur opposition, les éléments contraires dont les choses sont formées.
En musique, sa première signification était l'octave (réunion de deux tétracordes). Le plus souvent, le terme désigne une structure globale d'intervalles et de systèmes. Il est enfin souvent accolé aux noms topiques de ce qui est faussement appelé mode grec. Certes, Platon, Aristote parlent d'harmonie dorienne ou phrygienne, mais rien ne permet de penser qu'elles correspondent, comme on l'a longtemps avancé, aux degrés successifs de la gamme.
A l'origine structure propre à la musique d'un peuple, les harmonies sont plutôt des modes formulaires, des échelles à "ethos" plus ou moins régulières sans doute liées à des formules caractéristiques, servant de base à des improvisations, et comportant des conventions d'exécution précises. Cette conception, seule capable de justifier les textes platoniciens, est encore vivante aujourd'hui dans les ragas hindous, les maqam arabes.
Il semble qu'elles se soient par la suite rapportées aux aspects des gammes et aux tons.
Les aspects
Les aspects sont le relevé solfégique des intervalles compris à l'intérieur d'une consonance, et de l'ordre dans lesquels ils se présentent. On analyse habituellement les aspects de quarte, de quinte et d'octave. A une époque ancienne, on leur donna les mêmes noms topiques que les harmonies archaïques de Platon.
Les tons ou tropes
C'est un procédé d'étalonnage destiné à fixer sinon la hauteur réelle des systèmes, du moins les rapports entre les différentes hauteurs réelles auxquelles on pouvait les placer. Les notions d'aspect et de ton ont entraîné de nombreuses confusions dans les dénomination des "modes grecs". On retrouve là le phénomène de la transposition: un même aspect peut avoir plusieurs tons, un même ton peut appartenir à plusieurs aspects.
* * * *
En conclusion, la musique grecque s'est élaborée lentement, la théorisation des derniers siècles dépassant sans doute l'exécution elle-même.
La base du système musical reste le tétracorde, associé en quarte ou en quinte à un autre tétracorde, semblable ou non. L'idée que la structure de la musique, dans son approche mathématique, permet d'entrer dans une certaine connaissance du monde, est intéressante. Un tel système, sur des bases 12 ou 7, avec des intervalles inégaux, pourrait conduire à des modèles mathématiques de phénomènes difficilement modélisables en système décimal.
07:41 Publié dans 52. Théorie de la musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cérémonie, peuple, science musicale, son | Imprimer
12/02/2021
Deux vies
La jeunesse fait pour être.
Ce n’est qu’à la fin de sa vie qu’on comprend qu’être exige des qualités autres pour être que faire.
alors, commence une nouvelle vie.
07:05 Publié dans 61. Considérations spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moi et soi, l'autre, entre en toi-même | Imprimer
11/02/2021
Blanc et noir
Nuit envahissante
Mais pas un bruit
Il ne se passe rien
Excepté le coton
Tombant sur l’herbe
Qui devient blanche
La ferveur des femmes
Se dévoile peu à peu
Elles ôtent leur corsage
Et roucoulent d’aise
La fraicheur les glisse
Entre deux pages écrites
De leurs plaintes douces
Caresse-moi, toi
Ami de toujours
Qui rafraichit le corps
Et nettoie l’esprit
Fond sur mon cou
Emplis ma chevelure
Étonne mes longues jambes
Ouvre mon cœur
Et prends mon âme
Rien ne m’appartient plus
Je suis la neige immaculée
J’ai perdu ma consistance
Et mes couleurs troubles
Tu ne peux me prendre
Car si tu me touches
Je fonds et m’évanouis
Je suis la passagère
D’un jour, d’un matin
Au réveil ébloui
Entre deux draps
Oui, je suis…
07:19 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poésie, écriture, littérature | Imprimer
10/02/2021
Les systèmes dans la musique de la Grèce antique
Les systèmes
Le tétracorde est le système simple qui sert d'unité fondamentale pour la formation des autres systèmes.
On distingue :
- Le système disjoint ("diazeuxis") : les modes
En les reliant deux à deux, par l’intermédiaire d’un ton, ces tétracordes donnent les modes complets suivants :
Les deux tétracordes sont séparés par un ton. On retrouve ici aussi le même phénomène du genre diatonique, mais inversé (mi-fa-sol-la = si-do-ré-mi), ce qui forme la même gamme sous forme d'octacorde.
- Le système conjoint ("synaphé")
Il est construit par conjonction de deux tétracordes (une note commune). On note que, dans le genre diatonique, selon la conjonction par le haut ou le bas, on obtient un tétracorde semblable (la-sol-fa-mi = mi-ré-do-si) et un autre qu'il faut altérer. L'ensemble du système forme un heptacorde.
- Le système réduit ou petit système parfait ("systema teleïon elasson")
Il réunit trois tétracordes en conjonction (tétracordes des conjointes, des moyennes et des hypates), avec l'ajout d'une note au grave, dite proslambanomène (note ajoutée). La gamme de Pythagore (ou gamme pythagoricienne) est une gamme chromatique dont les douze intervalles sont définis par le « cycle des quintes ». C'est la gamme toujours utilisée pour chanter, dans un mode majeur ou mineur.
- Le système complet ou grand système parfait ("systema teleïon meïzon")
Il réunit, en disjonction, deux systèmes conjoints (tétracordes des hyperbolées, des disjointes, des moyennes et des hypates), plus la proslambanomène au grave.
Quand, dans ces systèmes, les tétracordes restent identiques, on les dit "ametabolon" (sans métabole). Les systèmes peuvent aussi être formés avec métabole, c'est à dire à partir de deux tétracordes différents.
NB. Pour approfondir, voir de Jacques Chailley, L'imbroglio des modes, Alphonse Leduc,1960.
07:28 Publié dans 52. Théorie de la musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cérémonie, peuple, science musicale, son | Imprimer
09/02/2021
Les trois genres de base dans la musique de la Grèce antique
Bien qu'il semble qu'il y ait eu de nombreux genres, peu à peu, furent définis 3 genres de base :
- le genre diatonique
Les notes mobiles y respectent le cycle des quintes, donc pratiquement la gamme pythagoricienne, avec le plus souvent attraction descendante vers le demi-ton final ;
- le genre chromatique
où les mobiles définissent des intervalles d'un ton et demi et de deux demi-tons, généralement vers la note finale basse ;
- le genre enharmonique
avec un intervalle de 2 tons et deux intervalles de 1/4 de ton.
Un groupe de 3 notes serrées à 1/2 ton maximum, en chromatique et en harmonique, s'appelait "pycnon". On appelait nuances ("chroaï") la façon de varier à l'infini ces intervalles.
00:59 Publié dans 52. Théorie de la musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cérémonie, peuple, science musicale, son | Imprimer
08/02/2021
Tendre hiver
Le tendre hiver s’en est venu
Le jardin ruisselle d’eau
Les arbres se penche sur leurs genoux
Et rêvent de jours meilleurs
Peu de bruits troublent ce silence
Le craquement d’une articulation
L’envol d’une poule d’eau
Les jappements d’un chien
Et toujours cette sensation de froid
Dans la pièce mal chauffée
Qui donne sur la rivière
Heureusement, ce matin
Comment ne pas courir dans la campagne
Se laisser aller dans une poursuite
Sans but ni dessein littéraire
Pour le seul plaisir enchanteur
De respirer l’air frais de l’aurore
Et ramener dans le lit encore chaud
Le blottissement des premiers rayons
Sur le corps glacé du dehors
03:20 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poésie, divertissement, écriture | Imprimer
07/02/2021
La musique de la Grèce antique (3)
LA THEORIE MUSICALE DE LA GRECE ANTIQUE
Elle s'est formée progressivement. La synthèse présentée n'a jamais existée sous cette forme. Elle est très récente et a été en grande partie élaborée par le musicologue Jacques Chailley, professeur d'histoire de la musique à la Sorbonne.
Il faut également noter que la théorie de la Grèce antique a toujours séduit les musicologues. Mais faute de documents et d'esprit critique historique, ils en ont tiré des conclusions erronées. Disons même que la plupart d'entre eux l'ont utilisée pour justifier leur propre idée sur la musique.
La théorie de la Grèce antique repose sur :
- le tétracorde, avec trois modes extension des tétracordes ;
- des genres, selon la hauteur des notes entre les extrêmes de quarte juste ;
- des systèmes, formés par l'agencement de plusieurs tétracordes ;
- des harmonies, mot chargé de sens, désignant des formules musicales ;
- des aspects, c'est à dire la définition des intervalles compris à l'intérieur de l'octave, de la quarte ou de la quinte ;
- des tons ou tropes, destinés à fixer la hauteur réelle des aspects.
C'est la confusion entre harmonies, aspects et tons qui a conduit aux traditions erronées des modes.
Les tétracordes de base
Le tétracorde (du grec tetra : quatre et khordê : corde) est la succession mélodique de 4 sons (quatre cordes, ce qui correspond au nombre de cordes de la phorminx, la version la plus ancienne de la lyre).dont les extrêmes sont en rapport de quarte juste, soit 2 notes extrêmes fixes ou bornes (oroï) et 2 notes intérieures mobiles.
Cette structure en 4 notes date de l'époque classique. A l'origine il n'y eu probablement qu'un seul son mobile entre les deux bornes. En fonction de la place du demi-ton, il existe trois tétracordes différents, le lydien, le phrygien et le dorien, le premier commençant au fa, le second au sol et le troisième au la sur la gamme. Pour mieux mettre en évidence les écarts de ton ou demi-ton, la seconde portée pose le tétracorde avec la même hauteur de son.
03:55 Publié dans 52. Théorie de la musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cérémonie, peuple, science musicale, son | Imprimer
06/02/2021
La musique de la Grèce antique (2)
LES INSTRUMENTS
Les percussions sont nombreuses et se rattachent surtout au tambourin et à la cymbale. Elles soutiennent, surtout pour la danse, les instruments proprement dits, flûtes, aulos et lyres (ou cithares).
- La flûte : Accessoire pastoral, elle est peu employée en musique savante. Elle est droite comme le pipeau ou à tuyaux juxtaposés (syrinx).
- L'aulos : C'est l'instrument à vent essentiel, à hanche double, de sonorité perçante. Le type le plus fréquent est l'aulos double, formé de deux tuyaux séparés tenus chacun avec une main, les doigts bouchant les trous, ce qui suppose une certaine hétérophonie.
- La lyre : Elle est l'instrument symbolique du culte d’Apollon et de la poésie chantée. Elle est formée d'une carapace de tortue recouverte de peau tendue et prolongée par deux bras incurvés en travers desquels sont tendues les cordes. Sa sonorité est mince et grêle. Elle a été rapidement supplantée par la cithare à caisse de bois, de sonorité plus forte et à cordes de plus en plus nombreuses.
07:17 Publié dans 52. Théorie de la musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cérémonie, peuple, science musicale, son | Imprimer
05/02/2021
La musique de la Grèce antique (1)
La musique a imprégné la vie individuelle ou sociale des grecs au point d'en devenir en quelque sorte le ciment, mais au même titre que pour les autres peuplades de l'époque.
L'apport de la Grèce fut par contre exceptionnel dans sa manière de concevoir le rôle même de la musique dans la cité, puis de l'analyser scientifiquement en tant que discipline mathématique. De tous les peuples de l'antiquité, elle a été la seule à réfléchir sur cet art. Elle sut l'analyser, le situer, le décrire. Elle lui donna finalement une valeur en soi qui en fit l'une des composantes essentielles de la civilisation hellénique.
MUSIQUE ET CIVILISATION(1)
Le temps des dieux
L'histoire grecque nous présente la synthèse tardive et harmonieuse des deux protagonistes habituels de toute civilisation ancienne : le sédentaire et le nomade. Chacun d'eux a son cortège de modes de vie, de pensée et d'action. Exprimée sous forme de rites, de fêtes, de dieux, de coutumes, la culture est véhiculée par la musique.
Au VII° siècle avant Jésus-Christ s'implante à Eleusis le culte de Demeter (notre mère la terre). Célébré sous forme de mystères, il inclut une doctrine de survie au delà de la mort. Les initiés apprennent les gestes et les formules qui doivent guider l'âme du défunt au long des méandres du voyage outre-tombe et la communication s'établit au moyen de chants et de danses.
Au musiciens primitifs, sédentaires jouant de l'aulos, flûte double à anche, et pasteurs jouant de la lyre et de la cythare, succèdent les prêtres-chanteurs des grandes célébrations. Autour de ces célébrations réservées aux initiés, s'organisent un ensemble de fêtes publiques, les Eleusinia, assorties de concours de gymnastique et de musique. Peu à peu apparaissent les grandes dionysies, fêtes de quinze jours en l'honneur de Dionysios : sacrifices, processions, exécutions chorales et représentations sacrées.
Puis apparaît le théâtre antique, avec ses chants et ses danses et le musicien devient professionnel. Des associations dionysiennes se créent à Athènes, puis en Asie mineure, en Egypte. Les schèmes obligatoires des mélodies traditionnelles qui devaient leur puissance magique à leur immuabilité, s'altèrent et la notion de progrès remplace celle de fidélité.
Le temps des philosophes
Aux alentours du VII° siècle, pour Homère, la musique est encore le langage des dieux, et le poète qui chante n'est que l'interprète dont ils empruntent la voix. Au VI°, Pythagore entend les cieux chanter et converse avec les arbres et les rivières, mais il expérimente en même temps les rapports des intervalles ente les sons. Il reprend à son compte l'idée du son créateur chère aux Égyptiens et aux Perses. Puisque l'univers découle du son, du Verbe, il est lui-même vibrations. En étudiant la structure de la musique, on peut découvrir la structure du monde. Pour Pythagore, dit Aristide Quintilien, ce qu'il y a de plus haut dans la musique peut être mieux saisi par l'intelligence à travers les nombres que par les sens à travers les oreilles. Pythagore découvre ainsi l'octave, la quarte et la quinte.
Platon hérite de la conception pythagoricienne. La musique devient un sujet de science raisonnée, susceptible, par analogie, de faire concevoir et d'expliquer la nature même de la divinité. C'est aussi un moyen d'atteindre la révélation des principes ayant la "force de mouvoir et d'émouvoir l'âme" (E. Moutsopoulos). En analysant les éléments techniques de la musique et en en dégageant le caractère éducatif, Platon fait participer la musique à la grande entreprise du transfert religieux des légendes dogmatiques aux idées métaphysiques.
La musique, base de l'éducation de l'âme, devient un élément essentiel de l'éducation et de la vie de la Cité, contrepoids à la gymnastique, éducation du corps. Le musicien est un inspiré et un gardien des lois. La musique est définie par l'éthos social et moral de ses diverses harmonies. Ces harmonies sont vraisemblablement des échelles caractéristiques par lesquelles se différencient les mélodies de tel ou tel type. Platon en connaît quatre : le dorien, le phrygien, le lydien et le mixolydien. Il prescrit le dorien, incitant à la modération, et le phrygien, transmetteur de courage. Il proscrit le lydien portant vers les passions. L'hostilité à l'encontre de l'aulos, qui se distingue de la lyre par son origine étrangère, son étendue et son pouvoir émotionnel, est issue de cette doctrine. "Une perturbation dans les styles musicaux s'accompagne toujours de changements correspondants dans les institutions politiques." C'est en vertu de ce principe fondamental que Platon recommande un contrôle et une censure de la musique dans sa République idéale.
Pour Aristote, disciple de Platon, la musique inclut également le "mélos" ou poésie, combinaison de trois éléments : la mélodie, les paroles et le rythme. Elle complète symétriquement les arts de la vue, peinture et sculpture. Avec lui, un degré de plus est franchi. Il ne retient que l'aspect positif et pragmatique de la musique, nécessaire à l'éducation de l'âme et à l'édification de la cité. Il laisse de côté ce qui reliait encore la musique au monde imaginatif des dieux.
Le temps des techniciens
Jadis souffle des dieux, la musique n'est plus qu'un art des hommes qu'Aristoxène, élève d'Aristote, va analyser dans son traité des "Éléments harmoniques". C'est un technicien de la musique et non un philosophe. "Les harmoniciens, mesureurs d'intervalles, ne sont que des sophistes. La musique est l'art de l'ouïe. C'est l'ouïe seule qui doit juger".
Aristoxène cherche à définir la place du second degré descendant dans un tétracorde et à trouver la distance exacte des tons entre eux. Les anciennes harmonies disparaissent. Il ne subsistera plus qu'un seul et uniforme système.
Approfondissant la notion de "mélos", il distingue une mélodie du verbe différente de la mélodie musicale. A sa suite, introduit une sorte de style récitatif, le "parakatalogé", dans l'accompagnement musical. C'est un retour au chant, considéré comme base de la musique, supérieur à la musique instrumentale et savante.
[1] D’après Jacques Chailley, Grèce antique, musique, Encyclopaedia Universalis, V10.
07:14 Publié dans 52. Théorie de la musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
04/02/2021
Haïku
Avait-il rêvé
Était-elle innocente ?
Mourir sans savoir
01:51 Publié dans 46. Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : po&sie, poème, écriture | Imprimer
03/02/2021
La mue (18 et fin)
Je repense à nos premiers jours et aussitôt je suis entraîné à cette même date et ce même lieu qu’il y a trois ans. Je lui caresse les mains et je vais l’embrasser. Il me semble que je suis pourvu d’une nouvelle faculté : je vis ce que je pense. Je peux me transporter dans l’espace et le temps instantanément selon ma pensée. Mieux même ! Dès que je cesse de penser, je suis transporté ailleurs.
Pourtant, un instant plus tard, sans y avoir pensé, je me trouve entouré de sages, en robe blanche également, qui me regardent. Leurs yeux me sondent jusqu’à l’âme.
– Approche Imer. C’est le jour de ton initiation. Désormais, tu n’auras ni souvenirs ni projets. Il est temps que tu montes dans la hiérarchie. Tu ne vivras plus que d’amour spirituel. L’amour humain est une impulsion qui vient d’en bas, de la matière et indirectement de l’énergie divine contenue en toutes choses. Cette énergie s’adresse à l’homme matériel. Elle peut parfois l’amener à se surpasser lui-même, puisqu’elle retourne à Dieu par l’homme. Cet amour est une énergie incontrôlable qui transforme, mais nous n’en sommes pas maîtres. En revanche, l’amour spirituel n’exclut personne. Il s’adresse à tous sans distinction d’affinité. L’homme empli de l’Esprit dilate son cœur et y inclut le monde. Toute chose, toute personne, est en lui individuellement comme le plus bel objet, le plus bel être. Cet homme ne possède rien, et dispose de tout. Il déborde d’amour pour son ennemi et voudrait lui venir en aide, lui donner la joie débordante qui l’habite. Devenu transparent, n’ayant plus d’être propre, il est le monde et plus que le monde. Il apporte à chacun sa part de lumière.
Un ange s’avance, s’arrête, puis dit solennellement, prenant les autres à témoin tout en me regardant intensément :
– Tu es désormais un ange. Tu as fini ton cycle humain et tu as franchi la porte de la sagesse. Tu n’es plus, car tu es plus. Tu es maintenant le messager du divin. Porte la nouvelle aux hommes et toujours aide-les en toutes circonstances.
C’est ainsi que moi, anciennement Rémi, devenu Imer, j’ai quitté le monde des hommes pour rejoindre un autre monde que j’avais longtemps ignoré.
01:25 Publié dans 43. Récits et nouvelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : métamorphose, évolution, épanouissement | Imprimer
01/02/2021
Peurs
La beauté de ton environnement
t’est-elle, un jour, venue à l’esprit
Tu erres sans cesse entre tes idées
Et ne vois plus la punaise cachée
Tu retournes une page blanche
Et n’aperçois pas la fuite d’un cafard
À une plus grande échelle
Tu glisses ta main dans le mur
Et sens les fourmis grouiller
La prison de tes sens exacerbés
T’empêche d’apprécier la chatouille
Des pas de tendres mille-pattes
Et la symphonie ailée des moustiques
Alors, fais l’expérience un jour dans ta vie
Enferme-toi dans la prison
Ferme tes écoutilles, serre tes poings
Et laisse-toi aller dans tes peurs enfantines
Jusqu’à verser quelques larmes
Avant d’ouvrir la porte sur le monde
Et de rire de tes frayeurs inavouées
07:15 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, écriture, littérature | Imprimer