L'observation de l'univers (Epilogue) (25/02/2021)
Si l’observation de l’univers s’achève dans un bistrot sur un comptoir, à côté d’une bière vide, c’est pour mettre en évidence la difficile interprétation de la vie. Une cause en entraînant une autre, le spectacle passe d’un monde gigantesque (l’univers visible) et poussiéreux (les poussières de galactiques), mais visible, à une vision plus lâche, parfois imaginaire, mais pas toujours, où se cache le rêve, la croyance et la vanité.
Et Dieu dans tout cela, où est-il ? Fouille, fouille l’homme mort et va au-delà de ce que tu vois. Les fantômes avancent également à marche forcée et sortent de leur chapeau des histoires à dormir debout. L’homme serait-il double ? Un être plein de vide qui l’encombre et lui donne de l’importance, ou un être vide plein de bonheur, qui tend la main à tout autre que lui pour lui donner la joie éternelle.
Nous n’avons certes pas la réponse et ne la connaîtrons que plus tard, derrière le léger manteau de la vie. Que cela ne t’empêche pas de vibrer, de t’exalter, de reconnaître que le mystère reste épais, plein et entier, et que cela forme le plaisir et le mystère de la vie, envers contre tout ce qui n’est ni visible ni rationnel.
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