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14/05/2017

Météore

Elle navigue dans l'espace sans savoir où aller

Et perce sa trame monotone,

empruntant une nouvelle dimension.

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13/05/2017

Evasion

L’air monte et descend dans la colonne…
Doucement… Prends le temps de la distance
Et… contemple ta machine qui fonctionne
Ne t’identifie pas… Sois sans croyance…

Rien d’autre que ce piston qui va et vient
Et qui, peu à peu, t’entraîne à sa suite…
Laisse le rythme t’envahir pour ton bien
Et te convaincre de prendre la fuite

Ressens le souffle passer dans ta gorge
Dans sa montée, il efface ton être…
Puis… la descente avec un bruit de forge

Là, naît en toi la clarté bienfaisante
Qui fait fuir les soucis par la fenêtre
Et… rend ta virginité ignorante…

 ©  Loup Francart

12/05/2017

2° mouvement de la symphonie de Beethoven transformée en Rumba

https://www.youtube.com/watch?v=mZRb0FyAa9s


 

11/05/2017

Haïku

 

Le cœur en fête

Vide de toute chose

L’âme est vierge !

 

10/05/2017

Blessure de l'âme

En un mot, en un acte commis malencontreusement, sans la réflexion nécessaire qui devrait exister pour chaque geste, issu d’une impulsion passagère et irraisonnée que l’on regrette ensuite, mais qui déjà est passée, je détruis souvent la trame bâtie avec patience dans l’esprit d’un être qui m’est cher, cette trame tissée de gestes ou de paroles insignifiants, dont j’ai pressenti chacune des ramifications  qui poussaient lentement après chaque rencontre, dont j’ai perçu le bourgeon qui, né au hasard d’une conversation, sur un mot peut-être, a muri lentement, s’est gonflé et a éclaté un jour apportant à mon travail un heureux avancement.

Je ne m’en rends d’abord pas compte. Le geste se fait naturellement, dans l’ivresse d’un instant de plaisir, dans l’incertitude passagère qui survient toujours à quelque moment et à laquelle on ne prend pas garde. Ce n’est qu’ensuite que sur une parole de l’être blessé ou sur celle d’un autre qui lui est proche, que se dévoile, comme dans un orchestre est souvent voilé par les autres instruments le jeu de la harpe et qu’un silence voulu du compositeur met un moment en valeur, cette blessure invisible et saignant doucement , détruisant peu à peu chacun des fils de la trame, du côté où ils se rattachent à l’affection et ne leur laissant comme attache que le côté de la mémoire pour les faire entrer doucement dans le domaine du souvenir, où, emmêlés avec les fils ténus d’autres souvenirs, ils passeront dans celui de l’oubli inconsciemment, mais infailliblement.

 

09/05/2017

Errance

 

Il y a des moments où l’être se sent déraciné

et dépourvu de tout désir.

Il erre d’un point à un autre de sa pensée

sans pouvoir se fixer sur un seul.

Instant d’ennui et de solitude,

de vagabondage malheureux

précédant et succédant à une nouvelle activité de l’esprit.

Alors, oui, tu le peux,

va dans le monde et distrais-toi,

puis enfouis toi en toi

jusqu'à ce que la lumière revienne.

 

08/05/2017

Piano Concerto in la mineur, Op.16 (1868), d’August Winding

https://www.youtube.com/watch?v=0fyFRKKDZbg


Inconnu et pourtant brillant et romantique, Auguste Winding est un pianiste et compositeur danois (1835 – 1899). Certes sa musique est conforme aux thèmes de l’époque et a des ressemblances avec celle de Beethoven (2ème mouvement : andantino). Mais est-ce une raison pour l’oublier ?