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13/11/2016

Visite dans un autre temps, au Palais de Queluz

Un ciel bleu pur, un petit froid sec, les yeux émerveillés, nous nous sommes promenés dans le palais, suite d’interminables salles, et dans les jardins, petits, mais pleins de charme. Une visite dans un autre temps, au rythme des pas et de l’évocation d’un passé révolu.

La salle de bal, qui imite la galerie des glaces de Versailles :

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La chapelle :

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De petits patios où les enfants devaient s’amuser :

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La bibliothèque d’art équestre de dom Pedro :

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Les jardins :

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Le potage des petits princes :

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L’école portugaise d’art équestre au fond des jardins du Palais. Je n’ai pas été très convaincu par l’art équestre du cavalier que nous avons vu travailler, brutal parfois, enfermant son cheval dans un trot ramassé, sans amplitude du geste, bref une équitation comme on en voit trop, sans liberté et sans élégance :

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Une après-midi pleine de charmes, dans des jardins coincés entre les autoroutes dont les bruits étaient heureusement tamisés par les arbres. Irréelle…

12/11/2016

Simple en esprit

 

Être simple en esprit et non simple d’esprit

Avoir l’esprit d’enfance et non l’esprit d’enfantillage

 

 ©  Loup Francart

11/11/2016

Musée Vieira da Silva à Lisbonne

"La ville règne sans partage sur la vie et l’œuvre de Maria Helena Vieira da Silva : Lisbonne, le berceau des origines, où, enfant, elle apprend la solitude, l’observation, la contemplation ; Paris, la capitale d’élection, où elle s’établit en 1928 et rencontre la galeriste Jeanne Bucher qui fait connaître son œuvre, et le peintre hongrois Árpád Szenes, compagnon d’une vie ; Rio de Janeiro enfin, la ville de l’exil, que tous deux rejoignent en 1940 – pour retrouver Paris sept ans plus tard. À cette topographie se joignent, dans sa peinture, les villes de passage et les cités imaginaires. Lieux et objets de son enfance influencent un monde intérieur dont sa création picturale rendra témoignage : des bibliothèques et des théâtres, des partitions de musique et des jeux d’échecs, des passages pavés d’azulejos et les dentelles de fer de quelque architecture parisienne. Que son motif premier soit une nature morte, une chambre déserte ou une capitale bruyante, sa peinture adopte volontiers la forme du dédale : un réseau en toile d’araignée, un damier distordu, où l’œil erre, se perd, s’assombrit ou s’éclaire. Ce réseau, que l’on peut comprendre comme une métaphore de la réflexion, demeure fondamentalement une exploration de la perception."

Anne Lemonnier

Extrait du Dictionnaire universel des créatrices
© 2013 Des femmes – Antoinette Fouque

(http://www.awarewomenartists.com/artist/maria-helena-vieira-da-silva/)

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Le métro 1940

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La ruée des losanges 1947

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La mer 1961

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La boutique 1964

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Le bout du monde 1986

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Vers la lumière 1991

Ces tableaux des différentes époques de la vie de Maria Vieira da Silva montrent nettement l'évolution de sa peinture et de sa personnalité. Le dernier "Vers la lumière" atteint la sagesse des ermites. Tout est achevé, elle s'est réalisée, malgré les aléas de la vie.

 

10/11/2016

Présent

Le cœur soulevé
La pensée envolée
Le vide sans espace
Au fond de l’impasse
La main cherchant
L’ombre du contrechant
Le noir dans le trou
Imposant son verrou
Et par-dessus tout
Le meilleur des atouts
L’aspiration de l’être
Vécu sans altimètre
Tornade qui pressure
Ouvrant la blessure
De ce moi sans partage
Tapis dans l’ermitage
Jeté dans le désordre
Veut-il en démordre ?
Non, sans doute
Car de la céleste voûte
Tombe l’avertissement
A l’usage des amants
Rien ne sera fait
Au plus-que-parfait
Seul compte le présent
Du vide jaillissant
Ne pense plus
Ne reste pas exclu
Tu es sans être
Pars sans maître !

 

 ©  Loup Francart

09/11/2016

Ecologie

"Pourquoi l’écologie ne réussit-elle pas à percer et à emporter les convictions ? Parce qu’elle s’obstine à rester dans le domaine factuel alors que son champ d’action est aussi celui de la beauté et qu’elle l’ignore. Elle est restée fermée à la résonance esthétique et spirituelle des choses, à l’exaltation de l’absolu et de l’infini. Préserver la nature est un impératif parce que nous avons aussi besoin d’une nature belle qui évacue les miasmes et les nuisances du monde humain."

Pierre Rabhi, La convergence des consciences, Paris, le Passeur, p.58

 

C’est vrai, l’écologie qui est, à l’origine, la science qui étudie les relations entre les êtres vivants (humains, animaux, végétaux) et le milieu organique ou inorganique dans lequel ils vivent, est devenue une véritable idéologie. Alors peut-être vaut-il mieux la définir comme l’étude des relations réciproques entre l'homme et son environnement moral, social, économique. Cette définition correspond mieux à l’idée de ce que maintenant la société appelle écologie parce qu’elle implique une vision morale, sociale, économique et surtout politique. Mais elle a totalement perdu le point de vue éthique et spirituel qui devrait constituer son fondement et les bases de sa morale. Si bien que l’écologie introduit le scepticisme de la part des citoyens et l’affrontement de la part des politiques. Elle produit ses propres anathèmes et parle une langue de bois qui exclut toute idée non écologique et toute expression qui ne va pas dans son sens. Ainsi, les écologistes estiment qu’ils doivent imposer au peuple ce qui fera leur bonheur, à l’égal du communisme. C’est à la société d’apprendre à l’homme ce qui est bon pour lui.

C’est pourquoi Claude Allègre, l’ancien ministre de l’éducation nationale, se permet de déclarer : « L'objectif de la secte verte, c'est pour l'homme la punition, la vie dure ; pour la société, c'est la contrainte, la règlementation. La méthode, c'est la peur. » (Claude Allègre, Ma vérité sur la planète, 2007).

Oui pour une écologie qui aide l’homme à admirer son milieu naturel, non pour une écologie idéologue « qui pensent que la seule chose qui cloche dans ce pays est qu'il n'y a pas assez de pistes cyclables » (Georges Carlin, humoriste, acteur et scénariste américain).

08/11/2016

Femme

Les femmes sont doubles
Vase et amphore
Et ne se dévoilent
Qu'aux poètes
Qui voient à travers

Amphore 2 28-10-2016 04-56-31.jpg

07/11/2016

Haïku

 

Silence mêlé

De rires intermittents

Retour en métro

 

 ©  Loup Francart