30/07/2017
Le vide
Un vide si attirant
Et si plein de tendresse
Un vide que rien n’habite
Et si plein d’éternité
Un vide qui te gaze tendrement
Et te dénude avec bonheur
Un vide qui emplit tout
Et que rien ne peut combler
Un vide qui serre le cœur
Et l’oblige à s’ouvrir
Un vide qui fait du plein
Un désert d’intelligence
Un vide qui te secoue les tripes
Et t’engage au-delà du réel
Un vide que seul un plongeon
De ton personnage peut abreuver
Un vide qui envahit ton être
Et te promène dans l’univers
Un vide qui devient toi
Et un autre toi-même
Un vide que je bénis
Parce qu’il m’oublie
Un vide entrevu un jour
Et jamais oublié
Aurais-je trouvé, au-delà de l’espace et du temps
Le mystère des origines et, peut-être, de la fin ?
© Loup Francart
07:25 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature | Imprimer
28/07/2017
L 'homme sans ombre (8)
Le soir même, dans son appartement, elle retrouve Noémie. Celle-ci est impatiente d’apprendre ce que Lauranne avait pu trouver d’intéressant. Mais c’est malheureusement insuffisant pour donner un commencement d’explication. Elles n’en savent pas beaucoup plus et Noémie s’impatiente et se fait un noir d’encre. Il faut qu’elle interroge Mathis, qu’il lui explique ce qui s’est passé. Mais comment aborder le sujet ? Elles réfléchissent. Aborder directement le sujet avec Mathis serait le mettre en défiance. Faire venir la conversation sur le phénomène de lévitation est assez compliqué car parler de mystique de nos jours rend suspect. La parapsychologie, peut-être ? Cela pourrait peut-être les intéresser ? Mais rien n’est moins sûr.
Ah ! Une idée de Lauranne qui semble réalisable. Des vacances au Népal, à Katmandou. On parle gentiment des prochaines vacances, ou peut-être du voyage de noces, on amène la conversation sur le Népal, puis sur les phénomènes mystiques jusqu’à l’évocation de la lévitation. Après, on avise en fonction des réactions de l’un ou de l’autre des garçons. Comment vont-ils prendre la chose ? Que vont-ils dire à cette proposition ?
Elles mettent au point leur idée. Que pourrait dire Mathis à l’évocation de la lévitation ? Va-t-il se rétracter ou faire comme s’il ne connaissait pas ? Va-t-il au contraire se livrer sur un secret indéfinissable ? Comment l’amener à se livrer et à évoquer le phénomène qui le concerne ? Mais, au fond, peut-être ne le sait-il pas ? Cette question leur vint à l’esprit tout à coup. Oui, c’est une éventualité à ne pas écarter. Dans ce cas, quel choc lorsqu’il va apprendre ce qu’il lui arrive. Il ne le croira pas, probablement. Mais pourquoi n’a-t-on pas songé à prendre en vidéo le phénomène ? Oui, c’est la première chose à faire. Obtenir une preuve de ce qu’on avance. C’est tellement peu crédible. Mais cela suppose que le phénomène se reproduise et que l’on ait l’occasion de refaire une promenade dans les mêmes conditions. Demain ! On convie les garçons à une promenade sur les collines et on rejoue les conditions d’une possible lévitation. Elles se tapent dans la main en poussant des wahoo.
07:30 Publié dans 43. Récits et nouvelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : récit, nouvelle, fiction | Imprimer
27/07/2017
L’homme qui construit sa cathédrale, dite catedral de Justo ou encore catedral Mejorada del Campo
Depuis plus de 50 ans, il construit seul sa propre cathédrale
Jéremy Billault
• 21 juillet 2016
A quelques kilomètres de Madrid, un monument un peu spécial attire un public curieux et de plus en plus nombreux. Ce monument, encore en construction, est une cathédrale construite par un seul homme depuis une cinquantaine d’années, un homme sans aucune notion d’architecture ni même de maçonnerie qui, depuis des années, récupère des matériaux un peu partout pour ériger un édifice devenu gigantesque.
La cathédrale en 2005
Si vous pensiez, dans la vie, être vous-même plutôt obstiné(e), acharné(e) ou même un minimum persévérant(e), préparez-vous ) à être déçu(e). On vous parlait hier de ces bourguignons qui, depuis une vingtaine d’années, construisent un château de leurs propres mains en utilisant uniquement des techniques et du matériel du Moyen-Age. On vous parle aujourd’hui d’un homme, un seul , dont l’obstination force à la fois le respect et l’admiration. Cet homme, c’est Justo Gallego Martinez, un espagnol de 91 ans que la santé et, paradoxalement, la foi, ont éloigné de sa carrière monacale toute tracée : atteint de la tuberculose, ce fils de paysan ne peut mener à bien son séminaire et doit se faire soigner.
Pendant huit longues années, il guérit avec peine après avoir été accueilli dans un couvent. Sa vie, il en est persuadé, doit être consacrée à celle qui l’a sauvée, à la Vierge. C’est alors que commence un projet monumental, pharaonique, qui, encore aujourd’hui, suit son cours : nous sommes le 12 octobre 1961, jour de la fête de la Vierge du Pillier,et Justo se lance dans un chantier qui s’étendra, il le sait, pendant toute une vie. Ce chantier ? Une cathédrale, digne de la Basilique Saint-Pierre de Rome, un édifice dont la taille n’aurait d’égal que la gratitude de Justo Gallego envers celle à qui il doit sa vie.
https://www.youtube.com/watch?v=bqY1_LwWMWo
06:52 Publié dans 12. Trouvailles diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cathédrale, voeux, foi, fou | Imprimer
26/07/2017
Pudeur
Les pieds plats de la pudeur n’empêchent pas
d’enfoncer dans le marécage de la volupté.
On y marche simplement avec moins d’aisance.
07:40 Publié dans 45. Maximes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maxime, sentence, méditation, paradoxe | Imprimer
25/07/2017
Voyage imaginaire
Revenu de rêves inconsidérés, j’erre
Dans les champs étoilés d’un univers moqueur
Où donc trouverai-je une telle terre
Qui va tracer ma vie comme une planète sœur ?
Certes, l’ombre lunaire te sied à point
Y a-t-il plus belle tromperie que ceci
Le cri de la chouette me laisse sans soin
Je suis et ne suis pas, seul sans forfanterie
Quand suis-je revenu de ces palais glacés :
Ni hier, ni demain, peut-être aujourd’hui ?
Et je n’erre plus, je suis, dans l’obscurité
Tapis au fond de mon découragement
Je m’efforce d’imaginer que je suis
Alors que la chair se détache de mes flancs
© Loup Francart
07:38 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écriture, poème, littérature, poésie | Imprimer
24/07/2017
"Un sourire et quelques mots", essai de Loup Francart
A vous qui errez dans votre être sans le comprendre,
A vous qui cherchez la lumière au-delà du moi,
A vous qui entrevoyez derrière votre histoire personnelle
Ce vide qui possède avec sobriété l’attrait du plein,
Ouvrez ce livre et laissez-vous prendre
Par ses anecdotes, réflexions, interrogations
Qui vous ouvrent la voie et incitent au retournement.
https://www.youtube.com/watch?v=OodjVwXH1Co
Vous pouvez acheter ce livre sur :
http://7ecrit.com/livre/sourire-quelques-mots
https://www.amazon.fr/dp/B073LJYV7S/sr=1-1/qid=1500863642/ref=olp_product_details?_encoding=UTF8&me=&qid=1500863642&sr=1-1
http://livre.fnac.com/a10826867/Loup-Francart-Un-sourire-et-quelques-mots#newReview#int=NonApplicable|10826867|NonApplicable|L1
04:18 Publié dans 41. Impressions littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, littérature, anecdotes, humour, philosophie, essai, réflexions | Imprimer