Voyage imaginaire (25/07/2017)

Revenu de rêves inconsidérés, j’erre
Dans les champs étoilés d’un univers moqueur
Où donc trouverai-je une telle terre
Qui va tracer ma vie comme une planète sœur ?

Certes, l’ombre lunaire te sied à point
Y a-t-il plus belle tromperie que ceci
Le cri de la chouette me laisse sans soin
Je suis et ne suis pas, seul sans forfanterie

Quand suis-je revenu de ces palais glacés :
Ni hier, ni demain, peut-être aujourd’hui ?
Et je n’erre plus, je suis, dans l’obscurité

Tapis au fond de mon découragement
Je m’efforce d’imaginer que je suis
Alors que la chair se détache de mes flancs

©  Loup Francart

07:38 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écriture, poème, littérature, poésie |  Imprimer