22/01/2017
Frontière
Entre la résignation et la révolte.
Une frontière à rebâtir chaque jour,
Un équilibre à trouver.
Peut-être est-ce cela la richesse :
Ne tomber ni dans l’un, ni dans l’autre.
Etre pauvre, c’est sans doute ne plus pouvoir choisir.
Et pourtant, Job ?
07:40 Publié dans 45. Maximes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
21/01/2017
Féérie d'hiver
07:22 Publié dans 27. Création photos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photo, givre, hiver, glace, beauté, nature | Imprimer
20/01/2017
Le bateau ivre, poème de Rimbaud, dit par Laurent Terzieff
https://www.youtube.com/watch?v=_TwHq8XCX2s&feature=share
Laissons-nous bercer par ce poème magnifique et ses divers interprètes. La poésie déborde de l’espace de vie et fait monter en nous les odeurs de l’infini. Alors, l’homme devient plus humain et s’ouvre au vide qui nous apprend plus que tout ce que nous pourrons apprendre.
07:15 Publié dans 41. Impressions littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, mer, magnifiscence | Imprimer
19/01/2017
Hiver
La main froide de l’hiver saisit les humains
Les garçons sourient, courant avec un glaçon
Après les filles lambinant sur le chemin
Derrière l’école et hurlant sans façon
Ils laissent couler un peu d’eau sur la pente
Improvisent hardiment une patinoire
Et y convient leurs camarades pimpantes
Qui n’osent refuser sous peine de déchoir
Viens le moment où le froid rapproche les corps
On se trouve une partenaire en accord
Pour survivre, même vivre, dans son cocon
Ne laisse pas s’enfuir l’hiver de tes quinze ans
Et que la gelée invite l’imprévoyant
A se réfugier au-delà du balcon
© Loup Francart
07:07 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
18/01/2017
Canto Ostinato, de Ten Holt
https://www.youtube.com/watch?v=JDCsOL2vBJc
L’obstination peut devenir un défi ! C’est l’impression que donne le minimalisme. Mais ce n’est qu’une première impression. On se laisse enjôler par une sorte de berceuse un peu irritante qui finit par vous environner et créer un monde sous bulle. Vous contemplez le monde sans y participer. Vous n’êtes pas à l’extérieur, mais au contraire à l’intérieur, protégé par cette bulle qui ne laisse passer que les sons qui sans cesse vous ramènent à vous-même. Laissez passer l’instant d’irritation de ce retour permanent sur vous-même et immergez-vous dans votre propre connaissance !
« La pièce a été terminée en 1976 et interprétée en public pour la première fois le 25 avril 1979 à Bergen (Noord-Holland) sur trois pianos et un orgue électronique. Dans l'introduction de la partition, le compositeur écrit : "D'autres combinaisons d'instruments à clavier sont possibles. Mais une interprétation sur 4 pianos a la préférence1. De nombreuses versions s'ajoutent régulièrement à celles pour piano : marimba, vibraphone, quatuor de saxophones, orgue, harpe, huit violoncelles.
Canto Ostinato est qualifié de musique minimaliste, même si ten Holt n'aimait guère ce terme, préférant parler de code génétique et qualifiant les concerts de rituels. La pièce est composée de 106 cellules, qui peuvent être répétées selon le bon vouloir des interprètes, avec ou sans leurs variantes. Les décisions de tempo et de dynamique reviennent aussi aux interprètes. La durée peut donc varier entre une grosse demi-heure et une journée entière, même si la plupart du temps, elle est oscille entre une heure ou deux, suivant les instruments employés, le public et le lieu. Dans ses mémoires, ten Holt signale néanmoins que "l'idée de "plus-c'est-long-mieux-c'est" est une erreur car la tension entre deux points disparaît et il n'y a plus qu'une répétition vide de sens des mêmes notes". » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Canto_ostinato)
07:41 Publié dans 21. Impressions picturales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique minimaliste, obsetination, monde musical, empreinte, immersion | Imprimer
17/01/2017
Le prédicat
"C’est [le prédicat], à l’origine, une notion logique qui remonte à Aristote. Mais le prédicat grammatical est plus récent et le concept est encore discuté. Dans la phrase « Paul mange une pomme », la grammaire classique distinguera le sujet « Paul », le verbe « mange » et le complément d’objet direct (COD) « une pomme ». L’analyse distingue donc le sujet agissant, l’action et la cible de l’action. La pomme n’est pas Paul et celui-ci aurait pu ne pas la manger. Ce qui signifie que le monde est distinct du sujet, ne s’y ramène pas, et que le sujet agit librement sur ce monde." (Pierre Van Ommeslaeghe, professeur de philosophie)
Tout d’abord, cette notion entraînera une plus grande confusion dans la tête des enfants, car il convient de bien nommer les choses et donc également les concepts. Mettre ensemble les torchons et les serviettes entraîne le plus souvent des inconvénients d’ordre domestique.
Mais dans la nouvelle analyse grammaticale, tout se ramène au sujet. Il y a moi ou toi, le sujet, et les autres, objet ou personne. On nous explique que les notions de personne, verbe et complément seront expliquées par la suite. Oui, mais quand ? Est-ce si important d’introduire un tel concept qui ne sert qu’à brouiller la compréhension des jeunes élèves ? Philosophiquement, la distinction est importante. Dans l’explication ancienne, on distingue bien le sujet du complément, celui-ci ayant une vie propre, indépendante du sujet. Le monde n’est pas moi et le moi n’est pas le monde. Dans une phrase, le verbe détermine l’action du sujet sur le complément ou l’inverse. Dans la nouvelle acception, le sujet est le grand gagnant. Il est et le reste n’est qu’un prédicat, certes avec quelques broutilles à côté, c’est-à-dire une proclamation du sujet (à l‘origine, praedicare signifie proclamer, annoncer, voire prêcher).
Derrière cette nouvelle vision de la grammaire s’introduit une nouvelle vision du monde. Dans ce système on distingue celui qui est (le sujet) et ce qu’on affirme ou nie à son propos. L’homme tout puissant agit par la parole au moins autant, voire plus que par l’action. Il se fait son monde et l’impose aux autres. Chacun se comporte comme créateur et inventeur du monde et sa pensée façonne celui-ci. L’homme est égal à Dieu et dispose de sa propre vision du monde qui découle de sa propre pensée. A quoi sert d’ailleurs de penser le monde puisqu’on l’annonce et on le prêche à son image.
Certes, ne l’oublions pas, ce système est quelque peu contradictoire. Si chaque personne bâtit son monde, il y a antagonisme, contradiction et bagarre. On déstructure une vision ordonnée pour introduire le désordre qui, dans un deuxième temps, permettra d’introduire une vision commune, l’uniformisation de la pensée individuelle.
Et notre philosophe conclut : « Face à l’autre qui ne pense pas comme moi, je ne pourrai plus discuter de ses idées parce que je n’aurai plus les outils grammaticaux. Mais je n’aurai pas, non plus, de raison de le faire puisque ses idées sont l’expression de son être, forcément mauvais puisque autre que moi qui suis bon. Les seules possibilités seront, alors, de changer ce qu’il est ; si ce n’est pas possible, de le faire taire ; en dernier recours, de l’éliminer. »
07:13 Publié dans 11. Considérations diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grammaire, organisation de la pensée, vision du monden idéologie | Imprimer
16/01/2017
Jeunesse
La jeunesse avoue plus facilement l’attirance du sexe que l’amour.
L’amour la fait rougir.
Elle a peur d’être vieux jeu.
07:58 Publié dans 45. Maximes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jeunesse, amour, sexe, société, inclinaison sociétale | Imprimer