J'entends la plainte des peuliers (14/05/2023)
J’entends la plainte des peupliers
J’entends l’aigu violon du vent
Qui, soufflant, rageant, pestant
Fait ses dents sur ces géants templiers
O mes grands peupliers effeuillés
Vos tristes cadavres puissants
Dressent leurs bras au temps
Mais j’aime votre noire nudité
Vous seul savez donner encore
Grâce à vos belles feuilles d’or
Des charmes aux rivières d’argent
Vous êtes les gardiens sévères
De eaux vierges de la rivière
Puissiez-vous vivre encore longtemps
(écrit le 30 août 1962)
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