30/12/2022
MANDALA
Le terme Mandala signifie « cercle ». Plus largement, un mandala est un support de méditation, composé de triangles, de carrés et de cercles imbriqués qui modéliserait notre nature profonde de manière inconsciente.
En fait, il représente l’ordre du monde avec ses quatre points cardinaux et laisse apparaître plusieurs plans successifs qui correspondent à nos diverses personnalités. Le centre du mandala représente l’unité fondamentale de l’être autour de laquelle se construisent ces différents moi.
D’après C.G.Jung (1875-1961), le mandala symbolise, après la traversée des moi, la découverte du noyau spirituel de l'être, le Soi, aboutissant à la réconciliation intérieure et à une nouvelle intégrité de l'être.
01:57 Publié dans 22. Créations numériques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mandala, impression, rappel | Imprimer
28/12/2022
Matin
Le brouillard de la pensée
Chaque jour différent
Chaque jour une nouvelle idée
On s’installe devant la machine
On fait le calme en soi
On cherche le trou dans le manteau
Jusqu’à ce que l’on tombe
Sur le vide, l’absence d’une seconde
Elle vient sans crier gare
Elle se tait dans sa petitesse
S’échappe du cerveau
Et s’établit sans crier gare
Jusqu’au prochain rendez-vous
Instant de délice incontrôlé
Rendez-vous avec l’inconnu
Le brouillard persiste et signe
Rechercher l’origine de ce mal
Devient pressant. Mais rien.
Le brouillard persiste et ne signe plus
L’homme part seul avec sa pensée
Dans un sens giratoire obligatoire
Sans fin, occupant le vide du cerveau
Jusqu’au sommeil interrompu…
03:02 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réveil, trou, absence | Imprimer
27/12/2022
Entre deux portes
Entre deux portes
Entre le 25 et le premier
Jours sans mémoire
Jours de faillite du cerveau
Plus rien ne tien, Où es-tu ?
Tu tâtes ton corps sans vie
Tu cherches ton aspiration
Dans l’absence d’être
Le vide s’installe en toi
Tu es assis sur ton nuage
Dans les vagues de bonheur étouffé
Regardant ton être entier
S’épancher dans la poudreuse
Pensées intimes, sauvages
Sans forme ni consistance
Adieu l’année écoulée
Au revoir hier, avant-hier
Et les jours passés
Plus rien ne compte que le trou de l’avenir
Qui s’ouvre béant devant toi
Prend ton courage à deux mains
Et plonge sans référence dans la boue
Qui t’empoisonne la bouche
Et étouffe ton avenir
Une seule lumière illumine
La vie jusqu’au dernier jour
L’espérance d’une nouvelle naissance
Aux aventures multiples
04:19 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : re chien et loup, fin du passé, naissance de l'avenir | Imprimer
25/12/2022
Réveil campagnard
Réveil campagnard…
Les bruits du travail : un tracteur passe
Les bœufs ne sont pas sortis
Derrière sa cigarette passe un homme
Il chantonne en lui-même : encore une journée
De marche dans les champs
Donne-moi tes pensées
Ne va plus dans ta tête
Voler les images destinées à d’autres
Va où rien ne te guide
erre dans les prés
Marche sans regard derrière toi
va au-delà de ton être
dans la puissance de l'humain
et la douceur de ta vie
05:48 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chaque jour, encore, retour sur soi-même | Imprimer
24/12/2022
Le passage
Bien que chrétiens, nous saisissons mal ce que signifie « être sauvé », ou « le Christ nous a rachetés », ou encore « passer du vieil homme à l’homme nouveau ». Nous le saisissons mal parce que nous ne le vivons pas, nous ne nous laissons pas transformer par l’Esprit, nous considérons que notre état d’être est l’état normal de l’homme et nous n’imaginons pas que nous pourrions « être » autrement.
A travers les cycles de l’année liturgique, l’Église nous invite à la vraie vie, la vie en Dieu. Il s’agit de passer de l’état d’être égocentrique, préoccupé uniquement de son corps de ses sentiments et de ses pensées, à un état d’être unifié, ouvert, en harmonie avec Dieu et le monde. C’est le passage, la Pâque.
10:06 Publié dans 61. Considérations spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
Touché
Touché, tu es touché
Ta tête ne se soutient plus
Ton corps entier est mort
Affaissé dans l’ombre
Tu ne sais plus qui tu es
Ce que tu fais, ce que tu deviens
Tu erres le nez au vent
Et marche dans le vide
De l’absence d’appuis solides
Tu n’es plus et pourtant tu étais
Une douche de sensations
D’impressions, d’épouvantes aussi
Rien ne va plus
Tu joues ta vie et tu attends
Que le temps te laisse
Que l’espace t’emprisonne
Que ton être ne soit plus
Envole-toi, flotte parmi les autres
Disperse-toi dans l’univers
Oublie ton tas de chair
Et va au dehors de tout ton être
Regarde le soi, chéris-le
Et deviens autre, tout autre…
00:23 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : autre, vierge, sans paraître | Imprimer
23/12/2022
Jour mort
Il est parti l’oiseau
Plus jamais son chant ne résonnera
Au lever du jour derrière l’obscurité
La nuit est encore là fraîche
Le renard jappe, le réveil t’engourdit
Une souris gratte dans le bois du mur
Elle se moque de toi
Silence de la fin de nuit
Début d’un nouveau jour
Il se détourne de sa naissance
Et te regarde, anxieux
Que faire aujourd’hui
La pluie tombe
Maussade est la perspective
D’un jour sans vie…
05:26 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
22/12/2022
Nouvelle année
Un jour sans lien
Ni passé, ni avenir, ni même présent
Perte dans l’espace et le temps
Et pourtant une année s’est écoulée
Enjolivée de bonheur, d’espoir et de rêve
Assombrie de regrets et de déceptions
Alors, prenons l’engagement
De ne plus nous laisser berner
Par les évènements, heureux ou malheureux
Et de vivre sans nous soucier du monde
Sentons l’air frais de l’absence
Marchons sans faiblesse devant notre corps
Et propulsons-nous à l’aventure
De l’absence de projets
02:04 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : avenir; futur, équivoque | Imprimer
21/12/2022
Silence...
Oui, huit jours sans se manifester, sans un écran pour rêver, pour laisser tourner l"imagination... C'est long...
Reprise des activités dans le brouillard...
03:48 Publié dans 11. Considérations diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
Le courant d’air de l’éternité
Rejoins ta bille de silence
Là où rien ne s’agite ni ne parle
Le silence te berce, le froid t’envahit
Rejoins ce reste d’inexistence
Lorsque le glaçon te prend
Et t’entraine vers l’inachèvement
Ressens-tu ce froid qui t’envahit ?
Et rien ne te dit sa beauté
Tu découvriras des bienfaits inestimables
Tu découvriras un être de bonheur
Tu planteras ton regard dans l’œil malicieux
Des voisins qui t’accompagnent
Et tu te gonfleras d’ivresse sauvage
Adieu les accompagnants
Adieu le brouillard de la vie
Voici le soleil de la vérité
Qui luit sur toi-même et te fait perdre
Le masque du moi
Désormais, va la tête haute
Et laisse-toi pénétrer
Par le courant d’air de l’éternité
03:45 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : absence, ralentissement, fin | Imprimer
05/12/2022
Vrai
Elle est là près de moi
En elle, je me noie
Je m’enfouis dans sa chaleur
Et j’y trouve un semblant de bonheur
Tu es celle qui me guide
Tu es celle qui m’enchante
Je reconnais le vide
Qui te rend bienveillante
Tu es proche et si loin
Que je ne sais où aller
Sinon me blottir en toi
Et rester à jamais béat
Merci, amour
Tendu comme un tambour
Je vibre de tout mon être
Et n’éprouve plus de mal-être
05:38 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
04/12/2022
D'où ?
Enfants, allez-donc jouer ailleurs !
Mais où aller, tout est plein !
Soyez comme les grains de sable
Cachez-vous sous votre ombre
Elle est si petite qu’elle devient invisible
je ne vois plus mon corps sous son obscurité
Toi, la bavarde, tais-tu, tu m’entends !
Avancez dans le noir et tenez-vous la main
On joue au mille-pattes ? questionne-elle
Aïe, crie-t-elle après s’être cognée la tête
Avance sous les boules et tais-toi
Elle sortit rouge de sang
Et contempla le monde : quelle naissance…
03:33 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
03/12/2022
Joie
La tristesse et la joie. La joie de se comprendre, la joie de s’aimer. La tristesse de n’être pas tous ensemble, de ne pas tous se comprendre, de ne pas tous s’aimer.
Peut-être est-ce cela le véritable amour. Il ne comble pas, mais il permet d’aller plus loin.
07:11 Publié dans 11. Considérations diverses, 61. Considérations spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joie, amour | Imprimer
Incertitude
Et çà bavarde, et çà bavarde…
Jusqu’où aller ? Quelle effroyable gabegie...
Ça trotte sans cesse dans ce maelstrom
Qu’est la vie assistée d’un cerveau
Çà bouge, çà remue, çà s’éparpille
Rien n’est semblable, mais tout est différent
À mille lieues de tes horizons habituels
Le brouillard se disperse, le noir s’éclaircit
Au fond, le blanc va à l’âme
Même accompagnée de beauté
Étoiles folles sur le fond
Qui blanchit sur la vie
Et te voici boiteux, honteux
De ce blanc qui s’estompe
Et cache le réel devenu vérité
N’arrête pas, va… et viens…
02:21 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vague, fin, ignorance | Imprimer
02/12/2022
Silence...
Silence…
Un silence ignorant
Plein de lourdeur
Comment le porter ?
Chercher à le cerner
Mais jamais le prendre
Entre ses mains vides
Il fuit, seul, vide, séduisant
Mais sans un bruit
Même pas un frottement
Où donc es-tu passé ?
Il ne sait plus
Rien ne va et vient
Est-il seul ou deux ?
Il ne sait plus
Il est plus léger que l’air
Il ne dit pas un mot
Il ne pousse pas un cri
Mais il Est…
Pourtant il le porte
Il courbe ses épaules
Il affaisse ses hanches
Et l’entraine vers le centre
Là où rien n’existe
Hors ce poids invisible
Qui n’est vu de nulle part
Mai il est là, c’est sûr
Il le goutte et son cœur déborde
D’eau et de verdures
Il caresse ses épaules
Sans bruit, ni alerte
Il Est…
03:54 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
01/12/2022
Saison
Riant, le soleil fait sa pause
Il a suffisamment travaillé ce matin
Ouvrir les volets, écarter le rideau
Essuyer avec les doigts la buée
Des vitres qui donnent sur la rue
Et tenter d’apercevoir le clocher
Qui s’enfonce dans la brume
Ah ! Le boulanger est levé
Il est donc cinq heures et demie
Brr… Quel froid ce matin
Une lueur se lève vers l’est
Le ciel est clair et l’eau prudente
D’ici un moment, il luira
De toutes ses forces vaines
Le village se lèvera, courageux
Et les adultes partiront au travail
Les uns à la cueillette, les autres à la traite
D’autre encore sur leur tracteur
Pétaradant à qui mieux mieux
Dieu, qu’il fait chaud ! se dit-il
C’est l’été, ne sais-tu pas !
05:11 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chaleur, sudation, étonnement | Imprimer