21/11/2021
Egalité
Elle n’existe qu’une seconde
Même pas au premier cri
Qui divulgue la personnalité
Et rend un son étrange
Et encore, il y a bien la différence
Des sexes qui s’affichent, ouverts
En creux ou en plein
Et reste claire et naturelle
Ce qui rend toute égalité
Serait-ce la couleur des peaux ?
Bien sûr que non, pensent les égalitaires
Ceux qui ne voient qu’une seule tête
Et pourtant, n’y a-t-il pas
Des bossus, des sans dents
Des blonds et des bruns
Et plus ou moins de cervelles ?
Et pourtant nous avons bien tous
Une égalité, c’est-à-dire une âme
Qui fait de nous un humain
Homme ou femme, peu importe
Ouvrez vos mains, braves gens
Disposez-vous de sabots ou nageoires ?
Ou sans doute n’avez-vous pas
L’œil acerbe et critique !
Quelle belle égalité que celle
Des humains qui reposent sous terre
C’est la seule vraie et réelle
Car là, l'existence n'est plus !
01:53 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tous égaux, race, sexe, couleur, intelligence | Imprimer
20/11/2021
La vie : un voyage
Que choisis-tu ?
La ligne des rails qui se perd dans le lointain
Ou l’embouchure d’un fleuve ouvert sur les eaux ?
Le premier te conduit vers la réussite
Qui se referme sur l’horizon
Et devient un point sans consistance
Qui disparait aux yeux des hommes
Tu ne peux embrasser le second
Tes bras et ton cœur ne suffisent pas
Tu te noies dans l’étendue du monde
Et cherches toujours où tu atterris
Les petits malins passent sous le visible
Ils s’enfouissent et marchent sans relâche
Mais peu à peu baissent la tête
Puis se laissent tomber à genoux
D’autres montent sur le dos d’un oiseau
Et chaussent leur longue vue
Mais ils ne connaissent que l’aéroport
Et ignorent les pétales du voyage
Il leur arrive de se gratter la hanche
Ou de pleurer des yeux sans voir derrière
Ils ont raté leur passage sans voir
L’immensité de la vie et de la mort
Alors que vaut-il mieux :
Agir avec passion ou être sans partage ?
Personne ne le sait, c’est bien le but
Qui t’attire, mais lequel !
04:21 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : instant, durée, but, sens | Imprimer
19/11/2021
A paraître : "Effervescences cosmiques", un livre de poésie sur le cosmos
Effervescences cosmiques est sorti de presse et sera ravi d’être feuilleté par vous puisqu’il fait maintenant partie du cosmos.
Ne l’oublions pas…
Nous voyons l’univers de l’intérieur
Nous en sommes partie intégrante
Et la tête sous les couvertures
Nous observons ce qu’il s’y passe
Sans avoir une vision complète
Qui analyse son objet de l’extérieur
Qu'est-ce que le cosmos ?
En premier lieu : le plein ou le vide, le tout ou le rien, le réel ou une illusion.
En deuxième lieu : l'espace, le temps, l’énergie et la matière, engendrant mouvement, naissance et mort, l’histoire des commencements et des fins.
En troisième lieu : l’infini, l’éternité, l’instant, le zéro, le un, les nombre et les chiffres.
En quatrième lieu : un ou des mondes réels, imaginaires, multiples, des multivers et des trous noirs ou blancs.
En cinquième lieu : qu’est-ce que la vie dans le cosmos ? Qu’est-ce que le non-être, les êtres, l’absence, la présence, l’amour, le devenir.
En sixième lieu : la réconciliation des contraires et le juste milieu, avant tout.
Le cosmos est l'univers, ou partie de l'univers, considéré comme un ensemble ordonné. Le cosmos s’oppose au chaos dans une effervescence permanente de matières et d’entendements qui s’agitent et se combinent, donnant lieu tant à la pensée poétique que rationnelle.
Dans ce recueil, l’auteur s’interroge, suppose, admire, s’exclame, voire s’extasie. Il n’apporte pas de réponses aux questions de l’homme sur l’univers, il médite poétiquement sur le réel et l’imaginaire, jusqu’au divin. Trous noirs, big bang, espace, temps, matière, vide, infini le questionnent. Cette lecture poétique agrandit la vision d’un univers purement physique, sans toutefois dévoiler le mystère dans son entier.
Le choix de la poésie pour décrire ces interrogations permet de ne pas s’engluer dans la science, la philosophie, la théologie, l’ignorance ou l’inconnaissance. La poésie permet l’humour, la divagation, la réflexion, et offre des alternatives aux questions les plus pertinentes de l’humanité.
206 pages.
Prix : 9,75 €
A DISPOSITION DU PUBLIC D’ICI TROIS JOURS sur le site Amazon.
04:23 Publié dans 42. Créations poèmes, 44. Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espace, temps, matière, infini, éternité, dieu, rien | Imprimer
18/11/2021
Haydn - Trio pour flute, violoncelle et piano en sol majeur
https://www.youtube.com/watch?v=dCVaTYAnlOA
07:30 Publié dans 51. Impressions musicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique | Imprimer
17/11/2021
Haïku
Sans poils au menton
Quel inimaginable
Rendez-vous d’amour
01:42 Publié dans 46. Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
16/11/2021
Lui
Cet étrange individu s’arrêta loin de moi
Qu’en est-il de ce regard perdu et vacillant ?
N’y a-t-il plus moyen de devenir soi
Ou, pire encore, de survivre à un faux fuyant ?
Il se pencha sur lui-même, courbé en deux
Comme un caméléon qui regarde le blanc
Et ne voit qu’un triste et futile boutefeu
Fuyant entre les arbres, tremblant
Ses bras s’allongèrent jusqu’à terre
En digne et propice commentaire
Saluant ce qu’il ne voyait que voilé
Il en prit son parti, avança patiemment
Est-il possible d’être encore vivant
Quand devant soi meurt l’humanité !
02:18 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : regard, autre, double | Imprimer
15/11/2021
Néant
Un film déjà connu, mirage de l’esprit
Envolé et parti au loin de lui-même
Ouvert sur le monde et l’intériorité
Il encourt l’enlisement ou la prosodie
Que signifie cet arrêté vulgaire ?
Y a-t-il une règle non écrite
Qui dicte son autorité insolite
Au quidam qui penche sur lui-même
Y a-t-il un blocage dans la démarche ?
Qui l’empêchera d’être lui-même
L’humble transmetteur de la folie
Sortant ses membres du marais
Me voici, crie l’enfant sourd
Me voici, entend le voyant aveugle
Non, ce n’est pas moi, mais lui
Celui qui n’est plus et qui est
Dans ces lignes devenues noires
Que deviens-tu toi-même
L’ombre d’un squelette usagé
Qui n’a plus rien sur les os
Il est enfin fini ce mélodrame
Qui fait courir tout Paris
Et trompe son monde et lui-même
Dans un lacis de mots enchevêtrés
Il se tait encore sous le choc
D’un usage tant détesté
D’une coutume abhorrée, mais fière
De n’être qu’un néant sans suppléant
03:24 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : néant, invisible, sans consistance | Imprimer