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24/02/2019

Progrès

Noirceur de la nuit

Lueur d'une ère nouvelle

Le feu du progrès

Progrès.JPG

23/02/2019

Fontaine

D’une fontaine de maux
Jaillissent par monts et par vaux
Entourés d’un vif halo
Ces mots :

Anubis n’a pas ri
Il ne s’est pas nourri
Comme ces verts philanthropes
De ces galeux métatropes

Une étoile inconnue
Dans le ciel a été vue
Il s’agissait des joyaux
D’un ver luisant dans l’eau

Quelle belle faribole
L’orage la carambole
Elle est tombée du puits
Elle a basculé sans bruit

©  Loup Francart

21/02/2019

Mouton

 

L’homme est un mouton dans la violence comme dans la lâcheté.

 

20/02/2019

Faux

Un faux départ ne peut faire une vraie arrivée
Un faux pas de même n’empêche pas de courir
Seul un faux prétexte te permet de t’échapper
Si tu es accusé du péché de sourire

Bien qu’aussi le faux rire soit toujours possible
Il est recommandé de n’être pas faux cul
Répandre le faux demeure inaccessible
De tristes faux-propos ne font pas le vécu

N’est-il pas méritant d’user de faux billets
Pour sans vergogne s’acheter un faux-filet
Jurer toujours de n’être pas un faux jeton
Pour que les faux amis s'esquivent à tâtons

Alors, pour une fois, engage de faux frais
Ne cherche pas à distinguer le faux du vrai
Ne fait pas un fromage du recours au faux mage
Rend à la vérité un dernier hommage

©  Loup Francart

19/02/2019

Matin

Un plan envoûte

Un éclat transperce l’œil

Le matin surgit

19-02-19 (13-06-05) EgliseRed.jpg

©  Loup Francart

18/02/2019

Méconnaissance

 

L’homme dans la contemplation intérieure de son propre corps peut accéder à la compréhension de sa grandeur et de sa misère. Il peut saisir sa grandeur par le fait que son corps est un univers à lui seul, qu’il constitue un tout indépendant par son physique et sa pensée par rapport au reste du monde ; mais cette vision le mène à la compréhension de sa misère par le fait même que ce tout serait néant sans le monde.

L’homme est l’exact intermédiaire entre le néant et l’infini et est en cela partagé entre le bien et le mal. Il est heureux pour lui qu’il n’ait pas connaissance de ce que sont le néant et l’infini, car seule cette méconnaissance lui permet de vivre. La difficulté d’être ne vient qu’avec l’intuition de ces deux extrêmes.