09/09/2018
Que signifie le mot "Dieu"
Le mot « dieu » vient du latin deus, lui-même issu de la racine indo-européenne dei- « briller » qui, élargie en deiwo- et 'en dyew-, sert à désigner le ciel lumineux en tant que divinité ainsi que les êtres célestes par opposition aux êtres terrestres, les hommes. Étroitement liée à cette notion de lumière, c'est la plus ancienne dénomination indo-européenne de la divinité qui se retrouve dans le nom du dieu grec Zeus dont le génitif est Dios.
Avec majuscule, la notion de Dieu s’insère dans le cadre des religions monothéistes. Dieu est un être transcendant, unique, à qui on attribue la création de l’univers. Son essence est obtenue en maximisant tous les attributs positifs. Dieu est :
* omnipotent : il peut tout
* omniscient : il connaît tout
* éternel : il n’a ni début ni fin
* suprêmement bon
On le dit également parfait et infini. Un tel Dieu est souvent dépouillé de ses attributs anthropomorphiques, bien qu’ils restent latents.
A côté de ce Dieu unique, on distingue l’existence des dieux, êtres supérieurs, plus puissants que l’homme et doté de pouvoirs surnaturels. On peut également distinguer également des dieux :
* Créateurs du monde / non créateurs
* personnels / impersonnels
* matériels / immatériels
* intervenant dans les affaires humaines / ou non
Attention, ce n'est qu'une première approche, bien insuffisante ! La suite en dévoilera plus.
07:30 Publié dans 61. Considérations spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dieu, définition, attributs, ce qu'on en sait | Imprimer
08/09/2018
Le bonheur
Le bonheur se vit dans le silence de l'âme.
L'homme qui ne connaît pas le bonheur en parle sans cesse.
L'homme heureux est heureux et cela lui suffit.
07:02 Publié dans 45. Maximes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maxime, sentence, méditation, paradoxe | Imprimer
07/09/2018
Prière
Ô Seigneur, Toi l'Unique, le Parfait
Qui se tient au-delà de tout
Et au plus profond de nous-mêmes
Que ta lumière guide nos pas
Que tout être t’exalte
Et chante en toute justesse ta présence
Donne-nous la transparence du soi
Et la droiture de nos pensées et de nos actes
Insuffle-nous le vrai, le bien, le beau
Incite en nous l’amour du cosmos
Et accorde-nous de participer à ta création
© Loup Francart
07:40 Publié dans 61. Considérations spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prière, demande, ouverture, vide | Imprimer
06/09/2018
Ephistole Tecque (1)
Ephistole Tecque était un de ces hommes tranquilles que vous pouvez voir chaque jour déambulant sur les trottoirs d’une ville. Vous l’avez peut-être rencontré un jour de promenade ou quand vous vous rendiez à la boulangerie pour acheter la baguette dont vous vous nourrissez avec quelques autres mets plus ou moins bien préparés, de votre main ou d’une autre. Vous l’avez peut-être croisé dans les couloirs de porcelaine sale du métro, dans l’escalier étroit qui mène au bureau de la perception des impôts ou encore en maillot de bain, affublé d’une peau blanchâtre laissant apparaître des touffes de poils à des endroits imprévisibles, alors que vous-même remontiez un peu plus vêtu, à peine, de l’étendue de sable doré où se meurent quelques vagues insuffisamment chaudes.
Il est possible également que vous ayez échangé avec lui quelques mots, peu, et sûrement sans signification, un jour où un petit déjeuner plus consistant qu’à l’accoutumée, vous avait rendu gai et sociable (c’est fou au fond ce que la nourriture peut changer un homme). Peut-être avez-vous échangé deux ou trois phrases dans le métro sur un titre de journal qu’il tenait à la main, qu’il tenait même ouvert entre ses deux mains écartées, et vous avez continué cette ébauche de conversation en parlant du temps pluvieux qui n’était plus le même qu’autrefois. Il est encore possible et sans doute probable, à moins que vous n’ayez pas eu ce soir-là à votre disposition ces petites boites à sons qui diffusent tant de phrases inutiles, que vous l’ayez entendu lors de l’explication qu’il a donnée au ministre de l’industrie qui visitait l’usine chimico-textile dans laquelle il travaillait.
07:51 Publié dans 43. Récits et nouvelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nouvelle, récit, vie, vacuité, mal-être | Imprimer
05/09/2018
Fin
Il chut sans crainte
Le blanc de l’éternité
Et la mort du noir
04:35 Publié dans 46. Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : haïku, opposition, contraste, réconciliation | Imprimer
04/09/2018
Un professeur remarquable
Ce professeur était un homme remarquable, à la fois professeur de philosophie et de physique dans les classes de terminale. Il maniait les concepts scientifiques avec autant d’aisance que ceux de philosophie. Sa salle de classe était une toute petite pièce disposant d’une fenêtre qui donnait sur un puits de lumière, sans autre paysage que le mur d’en face à 2 m de distance. Les élèves étaient serrés ; des tabourets permettaient de s’assoir derrière des tables en fer gondolées. Mais peu leur importait, ils entraient dans le salon de Mme de Sévigné, dans la chambre d’un philosophe ou dans le laboratoire d’une université américaine.
Ils l’avaient surnommé Einstein. Il s’appelait Monsieur Moréas. Il portait comme le célèbre savant des cheveux crépus en envol autour de sa tête et se laissait pousser une petite moustache. Il marchait lentement en raison de son âge, un peu courbé, mais ses réparties étaient fulgurantes et drôles. Nous l’écoutions religieusement, subjugués par son verbe. Il disserta un jour sur la femme enchanteresse du monde : « La femme est une amphore, serrée à la taille, s’élargissant aux hanches, sans angles droits, une courbure parfaite, façonnée pour la procréation. La femme est la poésie de la terre, elle nous donne le goût de vivre par sa simple beauté naturelle. » Ses camarades jeunes filles en rosissaient, quelque peu gênées, mais fières de cet hommage du vieux professeur. Il éclairait sur l’origine du monde, leur parlant du Big Bang, étrangeté à l'époque, tout en gardant le mystère de la création présent dans son discours. Il les initia à la pensée logique, à l’imagination créatrice.
Homme complet, il avait un sourire charmant dont il usait lorsqu’il disait quelque chose de personnel et le plus souvent en plaisantant. Sa pensée était profonde, mais il parlait comme s’il disait des choses banales et ses élèves ne soupçonnaient pas les trésors qu’il leur divulguait. Ils l’ont tous remercié à la fin de l’année. Jérôme n’a qu’un regret, c’est de ne pas l’avoir revu. La jeunesse oublie, préoccupée par son entrée dans la vie adulte.
07:50 Publié dans 11. Considérations diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, jeunesse, mystère, cosmos | Imprimer
03/09/2018
Fuite
Fuite des cerveaux
Enveloppé de brouillard
Il fut l’horizon
07:21 Publié dans 22. Créations numériques, 46. Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dessin numérique, haïku, au-delà | Imprimer