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10/01/2018

L'intrus

Un intrus dans ce monde féminin sous le regard des féministes. C'est d'actualité !

 

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06/04/2014

La montée en puissance des superhéros

Metronews du mercredi 26 mars consacre sa page culturelle aux superhéros. Ils envahissent l’imaginaire des enfants, adolescents et même jeunes hommes, voire hommes mûrs. Qu’est-ce qu’un superhéros ? C’est avant tout un américain qui s’est emparé de la planète des enfants et adolescents par l’intermédiaire du web. Mais le mythe du superhéros existait déjà avant même la naissance de la nation américaine. Déjà les Grecs rêvaient de héros sublimes comme Hercule ou les Bretons avec Arthur et même les Français avec Roland. En fait chaque civilisation a besoin de se construire son ou ses superhéros. Celui-ci possède des super-pouvoirs, un peu comme les fées ou les sorcières de notre enfance. Il a unesociété,actualité,cinéma,littérature,bande dessinée force extraordinaire ou une vitesse fulgurante ou encore il vole dans l’espace et surgit sans crier gare (Batman). Certains se contentent de posséder un équipement hors du commun qui leur donne ces pouvoirs, tels l’anneau de Green Lantern ou l’armure d’Iron Man. Tous sont revêtus d’un costume particulier qui les singularise des personnes normales. Mais surtout le superhéros, au-delà de ses pouvoirs, a des intentions qui le distinguent de tous les autres hommes d’action. Il est justicier et cette particularité est le plus souvent inconnue de ses concitoyens. Il possède donc une double identité. C’est le cas de Zorro bien qu’il ne possède pas de super-pouvoirs. Le superhéros, c’est Dieu dans l’imaginaire enfantin, celui qui à l’école défend le faible face au fort. Il résout les problèmes de la vie ordinaire et disparaît dans une poussière de poudre d’or. Il permet l’évasion de ce monde où tout est difficile.

L’irruption du web, la mondialisation ont renforcé le mythe et ce mythe fait gagner beaucoup d’argent. Le livre d’abord, puis la bande dessinée et le cinéma, et maintenant les consoles de jeu et Internet véhiculent ce rêve et lui donnent de la consistance. Captain America (un patriote qui lutte contre les nazis), Batman, Iron Man surclassent largement Tarzan ou Zorro, même si LeBron James, le basketteur, comme Zorro, n’a pas de pouvoir particulier. Il saute plus haut, lance plus loin et vise mieux que les autres joueurs.

Dorénavant, l’homme ordinaire s’habille en superhéros pour accomplir des tâches normales telles que le nettoyage d’un lieu abandonné, le sauvetage d’un animal rare ou tout autre événement qui le fait sortir de l’ordinaire. Il y a aussi des superhéros dans la vraie vie, tel Phoenix Jones à Seattle qui seconde les policiers et arrête les criminels. Même les politiques s’y mettent : Antans Mockus, politique colombien, revêt parfois dans ses meetings le costume de Super-Citoyen.

Mais pourquoi cette mode qui transforme homme ou femme en justicier ?

Notons d’abord que notre société ne met guère en évidence de vrais superhéros. Nos médias ont plutôt tendance à nous montrer de vrais supervoyous, crapules, faussaires, tricheurs quels que soit le milieu d’où ils sortent : gangs, mafias, politiques, financiers, médecins, promoteurs, etc. Le public a besoin de sortir de ce monde que l’on veut à tout prix nous faire endosser. Comme l’idée de sainteté n’est plus d’actualité, mais que l’idée de bien subsiste, les superhéros l’incarnent. Mais comme notre époque est ambiguë, ils dépassent notre impuissance et satisfont également notre envie de dominer.

Et pourtant, comme le dit Iris, 10 ans : « j’aimerais aussi mettre en avant tous ceux qu’on ne voit jamais. » Le monde est plein de gens remarquables et jamais remarqués. Les superhéros sont le produit de la communication qui fabrique une réalité imaginaire. Ouvrons les yeux, regardons autour de nous, nombreuses sont les personnes héroïques qui ressemblent à vous et moi.

01/02/2014

Quel idéal ?

Un idéal ne peut exister concrètement. Il n’a qu’une existence intellectuelle et ne peut être vécu ou éprouvé par les sens. C’est en cela que de nombreux contemporains estiment qu’il est plus logique de voir le monde dans sa réalité (sa seule vérité : le monde est ce qu’il est et rien d’autre), que dans une vision en devenir permanent, jamais aboutie, toujours en mouvement, mais qui fait rêver et permet d’atteindre plus que le constat d’une triste réalité.

Mais ce n’est pas si simple. En principe, on distingue les partisans d’un idéal imaginaire, teinté de morale et de règles, et les partisans de la seule réalité qui est le guide utilitaire des actions à entreprendre. On peut aller plus loin et même dire, la pratique contre la théorie. En fait, le réel est tout autre. C’est le propre de l’homme, par rapport à l’animal, de se constituer un idéal. Ceux qui luttent contre les idéaux moraux le font au nom d’un autre idéal, le pragmatisme, l’utilitaire et l’adaptation à la situation ou pour une idée opposée de l'homme. Au nom de ce nouvel idéal, ils se défendent de toute idéologie et par là même deviennent idéologues, adoptant des règles contraires à ce qui les avaient auparavant animés.

Alors, une fois de plus, la loi du juste milieu s’impose. Il n’y a pas de vérité dans les extrêmes. Les règles doivent accepter des transgressions, sans cependant être remises en cause et sans que l’exception deviennent règle.

28/11/2013

Les micro-humains, roman de Bernard Werber

Le roman commence par un sauvetage. Elle, Emma 103 683, la minuscule humaine de 17 centimètres, vient de sauver une centaine d’hommes coincés sous la terre après un éboulement. Elle vérifie que ces êtres dix fois plus grands qu’elles respirent encore, puis elle annonce dans le micro de son casque :13-11-28 Les micro-humains.jpg « Mission accomplie ». Surmontant la douleur de sa blessure, elle précise : « Ils n’ont pas l’air bien frais, mais ils sont vivants. Vous pouvez les sortir de la Terre. »

Ce ne sont pas les seuls êtres extraordinaires. Dans ce roman, la Terre a une conscience : "Ils m’appellent la Terre. Ils me voient comme une grande pierre sphérique. Ils oublient qui je suis vraiment. Ils n’imaginent même pas que je suis vivante, intelligente, consciente."

Ainsi commencent les deux premiers chapitres du roman. Les chapitres se suivent sans se ressembler. On y parle d’actualité, de faits divers, du président Stanislas Drouin qui, à l’Elysée, a donné son accord pour la création de ses micro-humains et a inventé le jeu d’échec à sept camps (échiquier en forme d’heptagone) représentant les sept branches de développement possible pour l’humanité : la voie du capitalisme, la voie des religieux, la voie des machines, la voie des fuyards de l’espace, la vois de l’allongement de la vie par le clonage, la voie de la féminisation, la voie du rapetissement des micro-humains. Sont également évoqués des humains géants qui vivaient dans l’Atlantide. Quetz-Al-Coatl, leur explorateur, découvre le Mexique et des humains beaucoup plus petits (notre humanité) dont la majorité n’aimait pas penser par elle-même et est embarrassée par la notion de liberté. « Jadis il y avait des géants sur Terre. Maintenant il y a des hommes. Demain il y aura des micro-humains… ». Autres insolites chapitres, ceux constitués par l’Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, d’Edmon Wells (un livre écrit préalablement par l'auteur).

Les micro-humains ou Emach sont ovipares et ils se reproduisent vite. Microland est leur capitale, sous verre. Mais les chinois volent trois mâles et créent leurs propres micro-humains. C’est désormais une guerre entre les Chinois et les Français. L’industrie chinoise est plus rapide, moins surveillée et elle envahit le marché. Les concepteurs des micro-humains sont débordés et perdent leur brevet. N’en dévoilons pas plus. Laissons au lecteur le plaisir de la découverte.

Le roman aborde de nombreux points intéressant l’humanité. Il s’attaque au problème de ce qu’est l’être humain à travers l’avenir des Emach : objet de consommation, animal, être humain, autre ? Quand un candidat au statut d’humain peut-il être admis ? La multitude des raisons pour et contre est impressionnante, bien étudiée et sans réponse. Par contre le rappel permanent des lois de Murphy finit par être lourd. Elles apparaissent sans véritable relation avec le récit et n’apportent pas grand-chose.

Il faut quand même que je lise le premier de la série !

28/12/2011

Bonjour, mot de passe ou de bienvenue ?

 

De nombreuses personnes n’ont plus la volonté, le courage, la joie de dire « bonjour Monsieur » ou « bonjour Madame » ou « bonjour Noémie ». Ils se contentent de donner un « bonjour » qui s’adresse à tous, c’est-à-dire à personne. On se salue sans reconnaissance de l’autre, comme si sa personne était évacuée au profit d’un automatisme social, voire politique. Mais ce salut, il ne faut pas l’omettre. Ne pas dire bonjour, c’est faire preuve d’incivilité, de manque de savoir vivre en communauté, quasiment d’indigence morale (et non pas esthétique). Et on vous le fait savoir. Cela s’affiche dans le métro, cela s’affiche dans les administrations, cela se proclame dans les magasins, certaines vendeuses déficientes vous répétant dix fois bonjour plutôt que de vous demander quoi que ce soit si vous omettez le mot de passe sacro-saint de la politesse républicaine. Vous pourrez vous adresser à elle avec une courtoisie royale, elle vous considérera comme le dernier des paltoquets et vous demandera d’entrer le mot de passe dans son ordinateur personnel, sans quoi il ne peut y avoir démarrage de la machine commerciale.

 

Mais il y a aussi différentes manières de proclamer ce mot de passe.

« Bonjour ! » vous contraint à remarquer la personne qui le profère d’une voix claire, comme s’il semblait dire « Evident, mon cher Watson ! ».

« Bonjour... » montre l’inexpérience d’une vraie salutation ou le regret de n’oser dire « bonjour untel ».

« Bonjour ? », avec une interrogation dans la voix, semble attendre impérativement qu’on lui réponde le même mot de passe, comme un jeu de reconnaissance d’espions dans un pays ennemi.

De même un bonjour où l’on appuie sur le jour plutôt que sur le bon laisse supposer un échange difficile et donc une mauvaise journée si l’on n’y répond pas.

Il y a aussi le bonjour des fonctionnaires d’organismes publics à un usager et non à un client : usez, mais n’en abusez pas.

Toute lettre doit également commencer par bonjour-virgule et le début du texte. C’est la lettre type distribuée par l’Internet à l’usage des vrais clients, ceux qui payent quoiqu’il arrive. Cela signifie dans quatre vingt dix neuf pour cent des cas que l’entreprise regrette, mais qu’elle n’est pas en mesure de répondre à votre demande légitime, car elle n’est pas incluse dans le contrat (voir le paragraphe 605 bis-§3, en bas de l’avant dernière page, que vous ne lisez même pas avec une loupe).

 

Prononcer autre chose que bonjour en signe de bienvenue signifie, pour les fiers partisans d’un civisme légalisé, ne rien dire, donc être incivique. Vous ne pouvez plus donner de salutation (trop risible), salut (trop intime), hi (trop américain), hello (trop apostrophant). Quant à commencer par : « S’il vous plaît pourriez-vous m’indiquer… », c’est tellement ringard que seuls quelques croulants osent encore s’afficher avec de telles paroles et ils semblent tout droit sortis d’un théâtre du XVIIIème siècle.

L’uniformité du bonjour a l’avantage de mettre tout le monde sur un pied d’égalité et même d’une certaine fraternité. Mais quel manque de liberté. Pourtant légaliser l’obligation du bonjour sous peine d’amende pourrait bien être une préoccupation de nos prochains élus républicains, qui se rejoindraient, de droite et de gauche, dans l’absurdité de la civilité transformée en civisme devenu règle juridique, à l’image de la loi pénalisant la négation du génocide arménien.

Mais où est donc passée la simple politesse où la manière de s’exprimer est plus importante que l’obligation de dire ou de ne pas dire ?

 

23/06/2011

Premier jour de soldes

 

Cette année, je change mes habitudes, j’attaque le premier jour.

Les soldes, quel drôle de nom qui signifie à la fois une somme restant à payer, la différence entre le débit et le crédit d’un compte, la rémunération de certains fonctionnaires et, enfin, des marchandises vendues au rabais (dans des conditions précisées par de nombreux arrêtés et circulaires). Va-t-on me rendre de l’argent lors de mes achats en solde ?

Premier jour : l’affairement. Ce l’était déjà hier, et même avant-hier, pour les vendeurs qui s’activaient à coller étiquettes de prix et affiches en devanture promettant des merveilles que l’on ne trouve nulle part dans le magasin. Certains en ont rêvé toute la nuit, les patrons en termes de billets, les employés en termes de cartons à transvaser, délester, vider pour les entasser, aplatis, entiers, ouverts ou fermés, en des lieux insolites faute de place.

Les clients et surtout les clientes en ont également rêvé : de chaussures qui vous font des pieds d’empereur, de chemises, chemisiers, chemisettes, de couleurs gaies ou encore noires, de robes, de jupes, de cravates, de tout ce qu’un homme ou une femme revendique au nom de sa personnalité qui se devine dans les vêtements qu’il ou elle porte.

En ce premier jour, toujours, l’affairement des deux, les vendeurs et les clients, et leur rencontre :

_ Cela vous serre un peu, c’est normal. Cela s’élargira à l’usage. Pourtant depuis deux ans il a mal aux pieds avec une paire de chaussures achetée dans ces conditions.

_ Elles sont trop grandes, je vais vous chercher une demi-pointure au dessous. Puis de fil en aiguille, on baisse de deux pointures pour ensuite remonter et finalement ressortir du magasin sans rien.

Les clients s’expriment plus dans leur comportement que dans leurs paroles. Il y en a qui regardent dédaigneusement les bacs dans lesquels ont été déversées toutes sortes d’étoffes qui ressemblent vaguement à des chemises, foulards, jupes ou autres ustensiles enserrant la taille mannequin que possède Madame. Il y en a qui gardent les cabines d’essayage parce qu’elles sont venues avec des copines qui arrivent les bras chargés de pantalons à essayer. « Mais Monsieur, vous n’avez qu’à essayer dans les rayons, derrière une rangée de vestons ! » On en voit d’ailleurs qui le font, sans vergogne, en soutien-gorge ou petite culotte et qui rient à gorge déployée en entrant bras et jambes dans toutes sortes d’ouvertures pratiquées plus ou moins artistiquement. Il y en a qui ne peuvent acheter sans demander à quelqu’un de les conseiller : « Le vert va bien à mon teint ; non, le rouge me donne des couleurs ; le bleu est un peu triste, j’ai l’air d’un canari. » Il y a les clients acariâtres qui ne sont jamais contents et qui le font savoir aux vendeuses. Il y a les clients qui ne disent pas que cela ne leur va pas et qui achètent pour faire plaisir ou parce qu’ils n’osent pas dire non. Il y a ceux qui achètent « parce que c’est moins cher, alors çà peut bien avoir un défaut ! ».

Les caisses enfin, lieu final de tout acheteur, lieu vers lequel vous entraînent inexorablement les vendeurs tenant ce que vous avez essayé dans l’espoir de vous faire céder. Dès que vous êtes dans la file, ils filent, appelés par d’autres clients impatients de pouvoir bientôt se joindre à vous. Alors commence l’attente. Certaines parlent entre elles de ce qu’elles ont vu, mais qui n’était pas à leur taille ; d’autres sortent des emballages un vêtement, se le posent sur eux et se regardent dans la glace qui est très utile près des caisses pour faire patienter. Un sourire béat se dessine sur leur visage, dissimulé légèrement, car il ne faut pas avoir l’air avide. L’inquiète se regarde en balançant encore entre la jupe rose sépia qui fait tellement jeune et la robe jaune d’or qui fait tellement chic. On arrive enfin près des caissières, matrones tronc, aux bras multiples qui se saisissent immédiatement de vos vêtements et les débarrassent de ces pastilles de métal magique qui font sonner les portes et font rougir ceux à qui cela arrive. Un grand paquet, dont les poignées sont un peu longues et qui traine presque par terre lorsqu’on le porte normalement, est vite rempli des multiples tenues, petites, de gala ou encore trop chou. Alors vous sortez de votre portefeuille le petit morceau de plastique qui vous permet de tout acheter sans rien dépenser. Heureusement vous vous rappelez de tous les numéros qui s’ajoutent à la suite les uns des autres jusqu’à la formule magique qui déclenche un grognement de la machine avant de faire sortir de sa bouche un morceau de papier, petit, dont vous avez déjà plein d’exemplaires dans les poches.

Le client suivant, impatient, vous pousse imperceptiblement vers la sortie où un homme, vêtu d’habits insolites, mais très classe, vous tient la porte et vous souhaitent une bonne après-midi. Mais ceci est rare et réservé aux grandes maisons dans lesquelles se pressent les japonais, les femmes d’émirs et les sud-américaines trop fardées. Vous, qui n’avez revêtu qu’un pantalon des soldes de l’an dernier, vous vous contentez de magasins aux portes qui se rabattent sur votre nez parce que vous regardez encore à l’intérieur, le regard attiré par une couleur, une forme, un mouvement, qui apporte à votre rêve une douceur supplémentaire, comme un bonbon de guimauve dont vous vous remémorez le goût sucré.

Et vous plongez dans la foule qui s’écrase les pieds de manière organisée, sans pardon, avec un regard qui ne voit rien que le vêtement désiré, fantasmé, admiré, deux semaines avant, dans la devanture d’une boutique, mais trop cher pour leurs moyens qui sont toujours insuffisants au regard de leurs désirs. Retour à la vie, la vraie, celle qui n’est pas soumise aux caprices de la mode et des soldes, celle de l’enfant qui traîne son jouet qui caquète sur le trottoir bosselé, celle de la femme qui se déhanche joyeusement devant vous, celle du bureaucrate serrant son attaché case des deux mains de peur que l’on ne s’en empare, celle des voyous qui sifflent la jeune beauté qui traverse la rue. Une vie ordinaire, mais combien vivante à côté de ces magasins où tout est fait pour vous faire perdre une tête pourtant, vous en êtes sûr, pas si mal faite.

Et vous repartez, avec votre petit ou grand paquet, heureux tout de même d’avoir vous aussi trouvé ce qui vous accompagnera toute l’année dans vos sorties, vos voyages, vos nuits pour donner l’illusion d’une vie bien équilibrée, intéressante, unique. Et en plus elle l’est, n’est-ce pas merveilleux ?