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01/02/2014

Quel idéal ?

Un idéal ne peut exister concrètement. Il n’a qu’une existence intellectuelle et ne peut être vécu ou éprouvé par les sens. C’est en cela que de nombreux contemporains estiment qu’il est plus logique de voir le monde dans sa réalité (sa seule vérité : le monde est ce qu’il est et rien d’autre), que dans une vision en devenir permanent, jamais aboutie, toujours en mouvement, mais qui fait rêver et permet d’atteindre plus que le constat d’une triste réalité.

Mais ce n’est pas si simple. En principe, on distingue les partisans d’un idéal imaginaire, teinté de morale et de règles, et les partisans de la seule réalité qui est le guide utilitaire des actions à entreprendre. On peut aller plus loin et même dire, la pratique contre la théorie. En fait, le réel est tout autre. C’est le propre de l’homme, par rapport à l’animal, de se constituer un idéal. Ceux qui luttent contre les idéaux moraux le font au nom d’un autre idéal, le pragmatisme, l’utilitaire et l’adaptation à la situation ou pour une idée opposée de l'homme. Au nom de ce nouvel idéal, ils se défendent de toute idéologie et par là même deviennent idéologues, adoptant des règles contraires à ce qui les avaient auparavant animés.

Alors, une fois de plus, la loi du juste milieu s’impose. Il n’y a pas de vérité dans les extrêmes. Les règles doivent accepter des transgressions, sans cependant être remises en cause et sans que l’exception deviennent règle.